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Suisse

Natallia Hersche veut s'engager politiquement après sa libération

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Natallia Hersche, 52 ans, a été libérée de manière inattendue il y a un peu plus d'une semaine après 17 mois de captivité au Bélarus. (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL BUHOLZER)

Après sa libération de prison au Bélarus, Natallia Hersche, double nationale suisse et bélarusse, veut continuer à s'engager politiquement: elle pourrait s'imaginer accepter des tâches auprès de l'opposition bélarusse, a-t-elle déclaré dans un entretien.

Début mars, Mme Hersche fera également une excursion politique au Palais fédéral, répondant à une invitation de la conseillère nationale socialiste saint-galloise Barbara Gysi, dit-elle dimanche dans la "NZZ am Sonntag".

Natallia Hersche, 52 ans, a été libérée de manière inattendue il y a un peu plus d'une semaine après 17 mois de captivité. Elle s'en est bien sûr beaucoup réjouie, mais a aussi eu un peu de mal au début.

"Cela ressemblait en effet à un échange": la Suisse reconnaissait le président Alexandre Loukachenko en remettant au ministère des affaires étrangères bélarusse une copie des lettres de créance de la nouvelle ambassadrice de Suisse à Minsk, et en contrepartie elle était libérée, selon elle.

Elle a été quelque peu rassurée par le fait que le secrétaire d'État adjoint du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), Johannes Matyassy, ait souligné lors de la conférence de presse à l'aéroport de Zurich que la Suisse ne reconnaissait pas les gouvernements, mais seulement les États.

"Je devais faire quelque chose"

Natallia Hersche, qui vivait à Saint-Gall, suivait la politique au Bélarus depuis des années et avait également écrit des lettres de lecteurs, a-t-elle indiqué à la "NZZ am Sonntag". "Je me suis toujours levée pour appeler un mensonge un mensonge". Autour des élections présidentielles de l'été 2020 au Bélarus, il y avait beaucoup de mensonges. "Je devais faire quelque chose".

En septembre 2020, la double nationale a participé à une manifestation à Minsk. Elle a été arrêtée et condamnée à une peine de deux ans et demi de prison.

Combat pour la justice

Elle décrit son séjour en prison comme une période sombre et parle de torture: lorsqu'elle a refusé de coudre des uniformes, elle a été placée dans une pièce exiguë, froide et humide. Elle a dû dormir sur un lit en bois sans matelas ni couverture. Pour se réchauffer, elle a commencé à faire du jogging sur place.

Dans l'interview, elle justifie le fait qu'elle n'ait pas perdu sa force par son combat pour la justice: elle s'est dit qu'elle se battrait contre ce jugement injuste, où qu'elle soit. Elle explique de la même manière le fait qu'elle n'ait pas signé de demande de grâce pour être libérée: "Parce que je suis innocente".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Les trois partis de l'Alliance vaudoise à la conquête des Etats

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Le candidat PLR Pascal Broulis (à gauche) et l'UDC Michaël Buffat (à droite), posent ensemble pour le lancement officiel de la campagne pour les élections fédérales de l'Alliance vaudoise pour le Conseil des Etats. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Le PLR, l'UDC et le Centre, réunis sous la bannière de l'Alliance vaudoise, ont lancé leur campagne aux Etats pour le canton de Vaud. Le ticket, composé de Pascal Broulis et Michaël Buffat, part avec 21 propositions, notamment un renforcement du pouvoir d'achat, de la sécurité et de l'innovation.

Après avoir conquis la majorité au gouvernement vaudois l'an dernier, l'Alliance vaudoise veut rééditer cette performance lors des élections pour la chambre des cantons, le Conseil des Etats. Deux candidats pour trois partis : le PLR Pascal Broulis, l'UDC Michaël Buffat, et le parti du Centre comme troisième mouvement de l'Alliance.

Marc-Olivier Buffat, président de l'Alliance vaudoise :

Marc-Olivier BuffatPrésident de l'Alliance vaudoise

Il s'agit d'une grande première pour la droite vaudoise : se lancer, dès le premier tour des élections aux Etats, aussi unie.

Kevin GrangierPrésident de l'UDC Vaud

L'Alliance a également rappelé qu'elle représentait cinq conseillers fédéraux.

21 propositions

Le programme dévoilé par l'Alliance vaudoise dispose de 21 propositions, pour les sept départements fédéraux. Trois thèmes prioritaires en ressortent  : le pouvoir d’achat, la sécurité et l’innovation. Le candidat UDC a également souligné l’importance des formations type apprentissages :

Michaël BuffatCandidat UDC au Conseil des Etats

Il faudrait même parler de sécurité au pluriel, selon le candidat PLR aux Etats Pascal Broulis :

Pascal BroulisCandidat PLR au Conseil des Etats

Les deux candidats ont aussi assuré que les dossiers concrets du retard du chantier de la gare de Lausanne, du rééquilibrage entre nuisances sonores et emplois du site de l'armée de Payerne ainsi que de la question des centres d'asile dans le canton seront prioritaires pour eux.

Pascal Broulis se relance dans une élection, lui qui a siégé durant vingt ans au gouvernement vaudois. Un atout pour le PLR, qui connaît donc bien les dossiers importants du canton :

Pascal BroulisCandidat PLR au Conseil des Etats

Le défi pour l’UDC sera de réussir à placer son candidat à la chambre des cantons. Face à l’Alliance vaudoise se trouve notamment l’ancien collègue de Pascal Broulis au gouvernement vaudois, Pierre-Yves Maillard. Un duo qui a représenté le « compromis dynamique » à la vaudoise. Comment réussir à rassembler autour du ticket de l’Alliance ? La réponse de Kevin Grangier, président de l’UDC Vaud :

Kevin GrangierPrésident de l'UDC Vaud

Pour le troisième parti de l'Alliance vaudoise, le Centre, il était évident de poursuivre en bonne collaboration pour ces nouvelles élections.

Emilio LadoPrésident Le Centre Vaud

Le premier tour des élections au Conseil des Etats se déroulera le 22 octobre, le même jour que les élections au Conseil national. Le second tour est lui planifié au 12 novembre.

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Culture

Le premier espace réhabilité de Porteous ouvert au public

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Le premier espace rénové du bâtiment Porteous à Vernier (GE) a été dévoilé vendredi en présence des autorités cantonales et municipales. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Situé au bord du Rhône à Vernier (GE), le bâtiment Porteous a terminé la première phase de transformation qui va faire de cette ancienne station d'épuration un nouveau centre culturel. Les travaux, qui ont duré six mois, ont permis de réhabiliter un espace de 120 m2.

"Il est rare de constater l'arrivée d'un nouveau lieu culturel dans le canton", s'est réjoui vendredi Thierry Apothéloz, chef du Département de la cohésion sociale (DCS). Le magistrat a rendu hommage aux acteurs culturels qui se sont mobilisés pour faire aboutir ce projet.

Parmi ceux-ci Gahla Dorig, membre du comité de l'association Porteous. Il a fallu aborder toutes les contraintes liées à ce site avec créativité, a-t-elle relevé en évoquant notamment la cohabitation avec le voisinage. L'association a insisté sur la volonté de créer une culture innovante qui était présente dès le début de l'aventure.

Première phase

Celle-ci a débuté en 2018, quand le collectif culturel "Prenons la ville" a occupé ce bâtiment propriété de l'Etat et qui était à l'abandon depuis plus de vingt ans. Le canton voulait initialement transformer cette ancienne station d'épuration en un lieu de réinsertion pour détenus en fin de peine.

Ce projet carcéral a finalement été abandonné et le site a été attribué au DCS afin d'y implanter un centre destiné à des projets culturels et de cohésion sociale. La Fondation pour la promotion de lieux pour la culture émergente (fplce) a octroyé 450'000 francs pour réaliser la première phase de travaux. Le nouvel espace de 120 m2 vise à accueillir des rencontres, des discussions et des réflexions pour l'émergence du centre culturel.

Style brutaliste

Les architectes ont travaillé sur l'existant pour faire ressortir les caractéristiques de ce bâtiment des années 1960 de style brutaliste, cher à Le Corbusier. De grandes baies vitrées s'ouvrent sur le Rhône et sur la nature environnante. On aperçoit les immeubles du Lignon un peu plus loin.

Le public est attendu progressivement à partir de la fin du mois pour découvrir ce lieu surprenant où les projets culturels trouveront leur place. Il ne s'agit pas de faire de Porteous un lieu festif ou une Usine bis, selon le DCS. L'accent sera mis sur la culture sous toutes ses formes et sur la cohésion sociale. Tout reste à inventer.

Il s'agit désormais de lancer un vaste chantier participatif pour la suite de la réhabilitation de ce bâtiment de 3500 m2. Le grand Conseil devrait se prononcer l'année prochaine sur des crédits de 5,8 millions de francs pour assainir le bâtiment et créer une passerelle sur le Rhône. A terme, l'association Porteous deviendra une fondation afin de coordonner le projet culturel et les travaux de mise en conformité.

Porteous

Porteous est le nom donné à la technique de traitement thermique des boues d'épuration qui était exploitée dans ce bâtiment. Ces installations industrielles d'une autre époque sont encore visibles. Le bâtiment qui appartenait aux Services industriels de Genève (SIG) avait été cédé pour un franc symbolique à l'Etat. Les SIG exploitent la station d’épuration des eaux usées attenante, qui est l’une des plus grandes de Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une ribambelle de rendez-vous au menu du Théâtre Benno Besson

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Pour sa saison 2023-24, le Théâtre Benno Besson propose plus d'une cinquantaine de spectacles (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'exil et le couple constituent deux des thèmes centraux de la saison 2023-24 du Théâtre Benno Besson (TBB) à Yverdon-les-Bains. Plus d'une cinquantaine de rendez-vous s'égrènent de septembre à mai, dont plusieurs créations. Une fête est prévue le 10 septembre pour fêter les 125 ans du bâtiment néo-baroque, à l'occasion des Journées du patrimoine.

De la magie à la danse, de la musique classique aux chansons populaires, du théâtre aux spectacles jeunes publics, la saison à venir est "pleine de promesses de soirées inoubliables", écrit le directeur Georges Grbic. Et pour la première fois, il sera possible d'acquérir un abonnement général pour les découvrir.

Côté danse, la compagnie en résidence Idem dévoilera son nouveau spectacle "Imbalance", qui explore le paradoxe entre le besoin de tout contrôler et la soif de liberté. Au menu également, la compagnie biennoise ChamploO ou le spectacle Mire, dans une version jeune public intitulée "Mirkids", que l'on suit allongé sur le sol.

Succès à Avignon

La pièce a fait un tabac lors du festival off à Avignon: La Fabrique imaginaire jouera au TBB sa nouvelle pépite "Détours et autres digressions". A découvrir aussi: "Qui a peur de Virginia Woolf" du Magnifique Théâtre ou "Haute Société", une création de la Compagnie Voix Publique qui plonge dans l'intimité des classes supérieures.

Le comédien Armen Godel interprétera "Le Père" de Florian Zeller, mis en scène par Pietro Musillo. Victoria Abril jouera dans la comédie de boulevard "Drôle de genre". Brigitte Rosset et Marc Donnet-Monay s'associent pour "On ne se mentira jamais".

Douleur de l'exil

La compagnie Kokodyniack, en résidence au TBB, présente sa nouvelle création "Déserts". Elle convie le public à suivre le périple de Saïd, de l'Erythrée jusqu'à un café d'Yverdon-les-Bains. Auréolé de deux prix aux Molières 2023, le spectacle "Les poupées persanes" racontera les douleurs de l'exil et les drames de filiation.

La programmation, très diversifiée, propose de partager une série de moments musicaux, avec le choeur de Chambre de l'Université de Fribourg autour d'oeuvres sacrées de Mendelssohn ou avec la violoncelliste Estelle Revaz. Le duo Aliose et le trompettiste de jazz Erik Truffaz figurent également sur l'affiche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Appels à l'annulation du concert de Rammstein à Berne

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Le chanteur principal de Rammstein, Till Lindemann, est visé par de graves accusations d'abus (archives). (© KEYSTONE/DPA/MALTE KRUDEWIG)

La pression monte sur les organisateurs des concerts de Rammstein prévus le week-end prochain à Berne. Après des accusations d'abus portées contre le chanteur du groupe allemand, des associations et des politiciens appellent à l'annulation des représentations.

Des jeunes femmes auraient été recrutées, parfois de force, lors de concerts pour avoir des relations sexuelles avec le leader Till Lindemann. La Jeunesse socialiste suisse (JS) a lancé jeudi soir une pétition pour faire annuler les concerts prévus les 17 et 18 juin au Stade de Suisse.

"Ces accusations d’agressions sexuelles doivent être prises au sérieux! La seule chose responsable à faire dans ce contexte, c’est annuler les concerts", estime Thomas Bruchez, vice-président de la JS. Cette pétition fait suite à une lettre ouverte publiée cette semaine dans laquelle la JS demandait à l'organisateur Gadget abc de prendre position par écrit dans cette affaire.

Dans sa réponse à cette lettre ouverte, l'organisateur du concert a signalé qu'à ce stade, ni le groupe ni aucun de ses membres n'avaient été reconnus coupables d'actes répréhensibles. Dans ce contexte, il n'y a pas de base juridique pour une annulation de concert vis-à-vis des partenaires contractuels.

Soutien de diverses organisations

Cette réponse n'a pas été jugée satisfaisante par la JS, ce qui a motivé la pétition. Celle-ci est soutenue également par les Femmes socialistes suisses, par l'organisation féministe pour la paix cfd et par l'ONG contre les violences faites aux femmes Brava.

Dans les colonnes du Blick vendredi, le comité bernois de la grève féministe a exigé que l'organisateur renonce à offrir une nouvelle plateforme à Rammstein. Le collectif réfléchit actuellement à une possible action devant le Wankdorf.

Le député socialiste schaffhousois Patrick Portmann, syndicaliste de la police, a aussi pris position dans le journal: "nous demandons aux politiciens, aux organisateurs et aux propriétaires du Stade de Suisse de renoncer à ces représentations". M. Portmann avait déjà empêché les rappeurs à scandale Farid Bang et Kollegah de se produire au festival Albanian de Schaffhouse en 2018.

Le chef de la Direction de la sécurité de la ville de Berne, Reto Nause, s'attend à des actions et des perturbations en lien avec cette affaire. "Nous en avons tenu compte dans notre dispositif de sécurité", a-t-il indiqué au Blick.

Le chanteur rejette les accusations

Till Lindemann rejette les accusations portées contre lui, par la voix de ses avocats: "il a été affirmé à plusieurs reprises que des femmes avaient été droguées lors de concerts, afin de permettre à notre client de se livrer à des actes sexuels sur elles. Ces accusations sont invariablement fausses".

Ils prévoient d'engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces accusations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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