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Coronavirus

Nouvelle campagne: se faire tester au retour des vacances

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Viriginie Masserey, la cheffe de la section contrôle des infections de l'Office fédéral de la santé publique, annonce le lancement d'un nouveau volet de la campagne contre le coronavirus: elle appelle à se faire tester en rentrant de vacances. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) appelle à se faire tester au retour de vacances, sauf pour les personnes vaccinées ou récemment guéries du Covid-19. Une campagne a démarré lundi: "maintenant même sans symptômes: faites-vous tester après les vacances".

L'évolution de la situation est actuellement incertaine, a relevé devant la presse mardi Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle des infections de l'OFSP. Le nombre de nouvelles infections a augmenté assez rapidement au début juillet, mais la vitesse d'augmentation a ralenti depuis deux semaines.

Malgré tout, la Suisse compte mardi 1059 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, 53 hospitalisations sans aucun décès. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 10'155, soit 117,47 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Un taux de positivité de 7% pour les tests PCR et de 1,4% pour les tests antigéniques.

Niveau bas d'hospitalisations

"On voit que les hospitalisations augmentent aussi, mais restent à un niveau bas", poursuit la spécialiste. Elle invoque plusieurs facteurs pour expliquer cette hausse depuis juillet: l'allègement des mesures fin juin, qui a permis des rassemblements et des mouvements de personnes autour des matches de foot de l'Euro par exemple. Le variant Delta plus contagieux s'est aussi imposé en Suisse.

La couverture vaccinale chez personnes vulnérables est élevée. "Cet élément joue certainement un rôle dans le bas niveau des hospitalisations par rapport au nombre d'infections et comparé aux vagues précédentes". Autre élément: les infections actuellement surviennent surtout parmi les personnes jeunes.

Le ralentissement de ces deux dernières semaines reste difficile à expliquer, poursuit Virginie Masserey. Elle évoque la saisonalité du virus (le virus étant moins performant en été qu'en hiver), la couverture vaccinale, sans oublier les comportements: "On a pris l'habitude d'adapter nos comportements quand les infections augmentent à nouveau".

Le nombre de doses administrées en Suisse a dépassé le cap des 9 millions (9'046'281). Au total, 48,3% de la population est entièrement vaccinée et 54,4% a reçu au moins une dose. Cela signifie que 66% des adultes ont reçu au moins une dose et 59% les deux doses.

Un ralentissement de la vaccination est observé depuis le début de l'été. Seule la population âgée a une couverture de près de 80%. Virgine Masserey rappelle que toutes les personnes qui le souhaitent peuvent se faire vacciner: la Suisse continue de recevoir des vaccins (1,5 million de doses en juillet et autant en août).

Reprise de la vaccination à la rentrée

"Nous ne voulons pas constituer des stocks, a souligné la médecin. Nous allons réduire les commandes si les vaccinations ne suivent pas pour que d'autres pays puissent en profiter". L'OFSP s'attend toutefois à une reprise de la vaccination à la rentrée.

"Les cantons font des efforts pour renforcer la vaccination et la proposer à proximité de tout le monde", a-t-elle souligné. Avec le variant Delta très contagieux, il est particulièrement important de se faire vacciner avant l'automne.

"On a encore assez de personnes non immunes en Suisse pour craindre une surcharge des hôpitaux. Le virus deviendra certainement endémique comme d'autres virus saisonniers. Le vaccin reste un moyen beaucoup plus sûr de s'immuniser que l'infection. Un risque de complications avec la maladie est de l'ordre de 1000 fois plus élevé que de souffrir de complications avec le vaccin."

La protection du vaccin face au variant Delta reste bonne, même si elle est un peu diminuée. Par contre la charge virale reste la même avec le variant Delta: le risque de transmission est dans ce cas-là analogue entre une personne vaccinée ou non vaccinée.

Ainsi les personnes vaccinées doivent suivre les mêmes règles que les personnes non vaccinées dans les espaces intérieurs publics (distance et masques). Les personnes vaccinées doivent aussi se faire tester en cas de symptômes et se mettre en isolement si nécessaire.

Quant à la question d'éventuels rappels, elle est encore à l'étude: il n'est pas encore clair quand et à qui cette mesure serait destinée, poursuit Mme Masserey. "Mais en cas de nécessité, on serait prêt."

A chacun de prendre ses responsabilités et de faire les bons choix, pour soi et la collectivité, a encore souligné la responsable de l'OFSP. La responsabilité des autorités reste de protéger les personnes vulnérables et les enfants, qui ne peuvent pas se faire vacciner. Raison pour laquelle les tests répétitifs sont demandés au personnel soignant comme dans les écoles, pour éviter des flambées et des fermetures de classe.

Virginie Masserey et l'OFSP respectent la liberté de choix face à la vaccination. Ils demandent toutefois que la population fasse son choix en étant bien informée et sans céder aux rumeurs qui courent sur la vaccination.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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