Suisse
Assassin schizophrène à Bâle: l'accusation requiert l'internement
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Un assassin schizophrène a comparu mercredi devant la justice bâloise. Il est accusé d'avoir tué une retraitée en août 2024 lors d'une sortie autorisée par sa clinique. Il avait déjà fait deux victimes dans le même quartier en 2014 et risque désormais l'internement.
Dans son réquisitoire, le procureur a constaté l'irresponsabilité du prévenu âgé de 33 ans. "Le crime était tellement bestial qu'il correspond au chef d'accusation d'assassinat." Toutefois, cet assassinat au couteau, dont a été victime une femme de 75 ans l'an dernier dans son immeuble à Bâle, a été commis sous l'effet de la schizophrénie paranoïde dont souffre l'accusé, a invoqué le procureur.
Le Ministère public demande l'internement simple du prévenu. Cette mesure doit être réévaluée chaque année par l'autorité compétente. Selon l'accusation, les conditions d'une thérapie stationnaire en milieu fermé ne sont pas remplies. Le procureur s'est donc opposé à la proposition en ce sens de l'expert psychiatre mandaté par la justice.
L'accusé souffre d'un vécu hallucinatoire délirant dans le cadre d'une schizophrénie paranoïde. Selon l'expertise, il ne pourra être traité que lorsqu'il sera prêt à parler de ses délires. Ce n'est pas encore le cas, a soutenu le procureur qui renonce également à un internement à vie, l'expertise n'excluant pas qu'un traitement soit possible à l'avenir.
Expert pour une thérapie stationnaire
Devant la Cour pénale de Bâle-Ville, l'expert psychiatre a recommandé un internement en clinique, assorti d'une thérapie stationnaire. "L'administration de médicaments n'apportera "probablement aucune amélioration", a-t-il dit, mais il faut tout de même le traiter, notamment avec une thérapie par électrochocs, pour maintenir un équilibre mental fragile et empêcher d'autres actes violents.
"L'accusé vit dans deux mondes: le monde réel et une réalité parallèle délirante", décrit le psychiatre. Des éléments issus de mondes fantastiques tissent cette dernière. Le prévenu a des hallucinations optiques, reçoit des instructions de créatures provenant de cet univers et a parfois peur d'elles, explique l'expert.
En outre, des composantes autistes de la maladie l'amènent à se fermer face aux questions sur son vécu de malade et sur ses délires. Comprendre exactement ce qui motive ses actes reste donc quasiment impossible à ce stade, selon l'expertise
Lors des crimes commis en 2014 et en 2024, le prévenu a agi dans le cadre de sa réalité parallèle. Sa capacité de discernement avait disparu.
La défense aussi, mais sans internement
"J'étais déjà extrêmement dangereux avant la première mesure pénale" a déclaré le trentenaire aux juges. Et d'ajouter qu'il avait besoin d'une "mesure fermée".
Le prévenu a répondu aux questions sur des évènements factuels sans lien direct avec le crime qui lui est reproché. Il s'est montré beaucoup plus évasif sur son état actuel et n'a pas répondu aux questions sur les causes et les préparatifs de son acte.
Interrogé sur le fait que l'une des victimes de 2014 et celle de 2024 avaient en commun une ancienne dispute avec le père de l'accusé, le trentenaire a répondu: "ça me dépasse".
Dans sa plaidoirie, l'avocat de la défense a demandé une mesure stationnaire en milieu fermé, mais sans internement, afin de traiter son client. Ce dernier souhaite se soumettre à une thérapie par électrochocs, a déclaré son avocat. En outre, le défenseur a rejeté le chef d'accusation d'assassinat, l'absence de scrupules n'étant imputable qu'à la maladie du prévenu.
Jugement vendredi
Dans un dernier mot, le prévenu a déclaré aux familles de ses victimes ses regrets face aux actes qu'il a commis. La Cour doit rendre son jugement vendredi en fin de matinée.
Le crime survenu l'an dernier avait fait couler beaucoup d'encre en raison de la sortie de permission dont bénéficiait l'homme placé dans le secteur fermé d'une clinique. En juin dernier, un rapport externe a conclu qu'il aurait difficilement pu être évité.
La signification de l'immeuble où le patient avait tué deux personnes en 2014, n'a, en revanche, pas été prise en compte suffisamment dans son traitement. Selon l'expert psychiatre, le patient n'a présenté aucun symptôme reconnaissable qu'il allait passer de nouveau à l'acte, contrairement au double assassinat de 2014.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La Poste doit continuer de distribuer les zones isolées
La Poste doit continuer de distribuer le courrier dans les zones isolées. Le Conseil fédéral est revenu vendredi sur sa réforme qui prévoyait de supprimer le service aux habitations isolées afin de financer le service universel.
"Le Conseil fédéral renonce à revenir sur la notion de zone. La Poste devra donc continuer à distribuer les envois dans toutes les maisons habitées à l'année", indique-t-il dans un communiqué.
Le gouvernement prévoyait, dans une révision de l'ordonnance sur la Poste, de supprimer l'obligation de distribuer dans les habitations isolées, même occupées à l'année. Il avait fixé un minimum de cinq maisons habitées à l'année sur une surface d'un hectare pour que le courrier soit distribué.
La mesure de cette révision, qui doit permettre au géant jaune d'économiser jusqu'à 45 millions de francs par année à partir de 2026, avait suscité de vives réactions en particulier dans les zones périphériques.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Deux nouvelles préfètes à Sion et Sierre
A la suite de la démission des préfets de Sion et Sierre, le Conseil d'Etat valaisan a repourvu ces fonctions. Il a nommé les actuelles vice-préfètes Delphine Pannatier Kessler pour le district de Sion et Pauline Elsig pour celui de Sierre.
Delphine Pannatier Kessler et Pauline Elsig sont vice-préfètes depuis 2021. La première, exerçant actuellement en tant qu'avocate-notaire, elle est domiciliée à Sion. La seconde, également avocate, réside à Crans-Montana.
Dans son communiqué publié vendredi, le Conseil d'Etat annonce aussi avoir nommé Pierre-Yves Debons vice-préfet du district de Sion et Stéphane Clavien vice-préfet du district de Sierre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Vers un coup de pouce pour la vitiviniculture valaisanne
Le Grand Conseil valaisan a accepté sans opposition vendredi un postulat interparti demandant des mesures d'urgence pour la vitiviniculture du Vieux Pays. L'objectif est de bénéficier rapidement d'un soutien financier du Canton.
Le texte demande, notamment, l’octroi "d’un crédit exceptionnel de 10,6 millions de francs pour soutenir une vendange en vert sur 400 hectares et assainir le marché."
Selon les postulants, "les banques ne prêteront plus d'argent pour financer la récolte 2026. De nombreux producteurs n'auront aucune autre alternative tant que les mesures fédérales ne seront pas mises en place et envisagent de laisser leurs vignes à l'abandon."
Situation connue du Conseil d'Etat
Pour les députés Mathias Delaloye (UDC du Valais romand), Vincent Roten (Le Centre), Christian Roduit (PS) et Léonard Dorsaz (Les Vert-e-s), une modification urgente de l’ordonnance sur la vigne et le vin s'avère nécessaire pour permettre l’arrachage de vigne non travaillée et éviter une catastrophe sanitaire dans le vignoble et la déclaration de l’état de crise vitivinicole.
"Le Conseil d’Etat est pleinement conscient de la situation très difficile que traverse actuellement la viticulture valaisanne et suisse", a précisé à la tribune le conseiller d'Etat Christophe Darbellay, en charge de l'économie.
Son département "s’implique de manière forte pour trouver des solutions, notamment au niveau fédéral, afin de trouver des solutions sur la thématique des importations et des soutiens financiers possibles", a-t-il poursuivi. "Il examinera rapidement la forme d’une déclaration officielle d’état de crise et surtout les bénéfices réels que cette dernière pourrait amener à la profession."
Première décision annoncée
Le Conseil d’Etat a d'ores et déjà décidé de modifier début 2026 l’ordonnance sur la vigne et du vin. Il veut imposer l’arrachage dans les 30 jours des vignes à l’état d’abandon, soit non-taillée en date du 30 avril. Ce délai est d'un an aujourd'hui.
"Concernant, la question du crédit exceptionnel, le Conseil d’Etat transmettra en janvier 2026 un projet de message pour l’octroi du crédit", a poursuivi Christophe Darbellay. "Le but serait de traiter ce postulat urgent lors de la session de mars."
Selon Mathias Delaloye, également président de la Chambre valaisanne d’agriculture, "on buvait en Suisse 300 millions de litres de vin en 1992 contre 200 millions aujourd'hui. Si la viticulture suisse est en crise, c'est bel et bien pour des questions politiques. En 1992, on a décidé d'importer 170 millions de litres de vin. Cette situation perdure aujourd'hui alors que la consommation totale a baissé de 100 millions de litres, dans notre pays."
Action de promotion en 2026
Les députés ont par ailleurs accepté par 94 voix contre 30 et 3 abstentions un postulat urgent demandant de relancer en 2026 l'action "Valais 200 pour 1000" qui vise à promouvoir la vente des vins produits dans le canton, soit comme lors de la crise du Covid-19.
Le concept: les établissements publics suisses, hors canton du Valais, perçoivent 200 francs de la part de Swiss Wine Valais pour un achat de 1000 francs de vins labélisé AOC Valais, jusqu'à concurrence d'un montant global de 2 millions de francs. Le texte est transmis au Conseil d'Etat, favorable à la mesure, pour exécution.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Trois millions pour les scieries vaudoises
L'Etat de Vaud veut davantage aider les scieries du canton. Celles-ci peuvent bénéficier d'une enveloppe de trois millions de francs, comprise dans un crédit-cadre de 15 millions déjà en vigueur et consacré à l'ensemble de la filière bois.
Ces subventions doivent servir à l'achat, la rénovation et la transformation d'infrastructures et d'équipements des entreprises vaudoises de la première transformation du bois (scieries), indique vendredi l'Etat de Vaud.
Il précise que les subventions sont plafonnées à un million de francs par projet et par entreprise. Elles peuvent couvrir jusqu'à 35% des coûts éligibles.
Le nombre de scieries vaudoises a reculé d'une centaine à la fin des années 1980 à une vingtaine aujourd'hui. "En l'absence d'investissements ciblés, le risque est réel de voir disparaître les dernières scieries vaudoises à moyen terme, au détriment de l'emploi, des savoir-faire et de la valorisation locale d'une ressource durable", écrit le Canton dans son communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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