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Économie

Pas de remplacement rapide des chaudières à mazout ou à gaz (étude)

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Le remplacement des chaudières à mazout ou à gaz par des solutions plus écologiques prendra du temps, en raison des coûts. (Archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le remplacement des chaudières à mazout ou à gaz des maisons par des alternatives plus écologiques devrait se faire moins rapidement qu'escompté, mettant à mal les objectifs de réduction des gaz à effet de serre du Conseil fédéral.

Les coûts élevés des investissements représentent un frein au changement d'infrastructure.

Les chaudières fonctionnant au mazout subissent depuis plusieurs années une décrue. Depuis 2010, environ 2% des installations sont remplacées par d'autres systèmes, soit un repli cumulé de 100'000 unités en dix ans, selon une étude d'UBS publiée vendredi. D'après les projections de la banque, leur nombre devrait reculer à près de 200'000 unités d'ici 2030.

Par contre, les chaudières à gaz ont poursuivi leur progression avec une croissance de 1,5% par an depuis 2010, soit 30'000 de plus en dix ans. Leur nombre devrait rester stable autour des 200'000 unités à l'horizon 2030.

Les pompes à chaleur connaissent quant à elles un certain engouement auprès des propriétaires de maison. Après avoir stagné autour des 20'000 unités entre 2010 et 2016, leur nombre a grimpé de 5000 unités en l'espace de quatre ans.

Si ce rythme est maintenu, la part des chaudière au mazout installées dans les maisons passera de 36% actuellement à 27% dans huit ans. La part des installations fonctionnant au gaz naturel restant stable, la Confédération ne devrait pas atteindre ses objectifs de réduction des gaz à effet de serre, prévient UBS. La Suisse vise en effet de diviser par deux ses rejets de CO2 d'ici 2030 avant d'atteindre en 2050 la neutralité carbone.

Selon la banque aux trois clés, les incitations publiques au remplacement d'un chauffage fonctionnant aux énergies fossiles sont trop faibles. Et remplacer une chaudière à gaz par une pompe à chaleur n'est actuellement pas toujours rentable d'un point de vue financier.

Envolé des prix des matières fossiles

Pour que les objectifs climatiques soient atteints, UBS s'attend à ce que les autorités serrent la vis avec de nouvelles restrictions et des taxes supplémentaires, mais également en proposant de nouvelles subventions.

Le processus devrait également être paradoxalement freiné par la vague à venir de rénovation d'un parc immobilier vieillissant, qui devrait faire grimper les prix.

UBS a aussi calculé le prix des travaux. Une simple rénovation du chauffage au mazout ou au gaz avec un nouveau brûleur coûte entre 5000 et 10'000 francs. Remplacer le fioul par du gaz naturel dans une maison coûte 10'000 à 20'000 francs. Et pour changer l'installation en faveur d'une pompe à chaleur, le propriétaire devra débourser au moins 30'000 francs.

La différence se fait cependant ressentir à l'usage. Pour chauffer une maison non rénovée, affichant une consommation énergétique annuelle de 18'000 kWh, les coûts annuels d'un chauffage au mazout s'élèvent à 3700 francs et pour le gaz à quelque 3000 francs. Quant à la pompe à chaleur, son usage coûte un peu moins de 1500 francs par an.

Reste à voir l'impact des prix de l'énergie, qui se sont envolés ces derniers mois. Pour le pétrole, le tarif du WTI s'est envolé de plus de 60% sur un an et celui du Brent de 55%. Le gaz naturel a lui bondi de 271%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Le marché automobile continue de freiner en août

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Moins de véhicules ont été mis en circulation en août. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les immatriculations de voitures neuves en Suisse ont reculé en août, a annoncé l'Office fédéral de la statistique (OFS). La décélération a été commune à tous les types de véhicules, sauf les voitures de tourisme à moteur hybride normal.

En août, 24'218 véhicules ont été mis en circulation, soit 13% de moins qu'il y a un an, selon un communiqué paru lundi.

Dans le détail des voitures de tourisme - principal groupe de véhicules, en recul de 16% - la plus forte baisse a été enregistrée par les véhicules dotés de moteurs à essence (-29%), suivi de l'hybride rechargeable (-28%), du diesel (-21%) et de l'électrique (-20%).

Seuls les moteurs à technologie hybride normale ont affiché une progression de 9%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les prix à la production et à l'importation repartent à la hausse

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Des hausses de prix ont été enregistrées pour les produits pharmaceutiques. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'indice des prix à la production et à l'importation, indicateur avancé de l'inflation, a progressé de 0,2% en août 2024. Des hausses de prix ont été enregistrées pour les produits pharmaceutiques. En revanche, les produits pétroliers sont devenus meilleur marché.

L'indice des prix à la production a progressé de 0,6% par rapport à juillet 2024, rapporte l'Office fédéral de la statistique (OFS) lundi dans un communiqué. Outre la hausse des prix des produits pharmaceutiques, cette augmentation s'explique par le renchérissement des produits organiques de l'industrie chimique et du lait cru.

Les prix ont baissé en revanche pour les produits pétroliers, l'électricité (pour les gros consommateurs), les colorants et les pigments ainsi que les produits en métaux non ferreux.

Pour ce qui est de l'indice des prix à l'importation, il a reculé de 0,5% par rapport au mois précédent. Des baisses de prix par rapport à juillet 2024 ont été enregistrées notamment pour les produits pétroliers, les métaux non ferreux ainsi que pour les produits en matières plastiques. Les prix ont par contre augmenté pour les produits organiques de l'industrie chimique, les produits pharmaceutiques de base, les hydrocarbures et les autres produits chimiques.

Par rapport à août 2023, le niveau des prix de l'offre totale des produits indigènes et des produits importés a baissé de 1,2%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Climat

Le typhon Bebinca, le plus fort depuis 1949, touche Shanghai

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Un homme marche sous les fortes pluies du typhon Bebinca dans une rue à Shangai. (© KEYSTONE/EPA/ALEX PLAVEVSKI)

Shanghai, capitale économique de la Chine, a été frappée lundi matin par le typhon Bebinca, le plus fort à y toucher terre depuis 1949, les vents violents et les pluies torrentielles provoquant l'annulation de vols et l'évacuation d'habitants.

D'abord passé par le Japon, le typhon Bebinca a touché terre à Shanghai vers 07H30 (01H30 Heure suisse lundi).

"La vitesse maximale du vent, près du centre du typhon, était de 42 mètres par seconde au moment de toucher terre", ce qui en fait "le typhon le plus fort à toucher terre à Shanghai depuis 1949", selon la télévision chinoise, précisant qu'il surpasse ainsi celui de cette année-là, le typhon Gloria.

Les autoroutes ont été fermées, tous les vols annulés dans les deux principaux aéroports de Shanghai et des habitants de la côte Est, l'une des zones les plus peuplées du pays, ont été évacués, ont indiqué les autorités de la ville.

L'arrivée du typhon coïncidant avec la Fête de la Mi-Automne, un jour férié dans le pays, l'opérateur ferroviaire s'attendait à ce que les passagers effectuent 74 millions de voyages pendant les vacances, a rapporté samedi l'agence de presse officielle Chine Nouvelle.

Le ministère de la Gestion des catastrophes avait donc appelé les fonctionnaires à la vigilance, mettant en garde face à la "mobilité forte" de la population.

Chutes d'arbres

Selon CCTV, Bebinca devrait "pénétrer profondément à l'intérieur des terres", provoquant de fortes pluies et des vents violents dans les provinces du Jiangsu, du Zhejiang et d'Anhui.

Lundi matin, le quartier général du contrôle des inondations de Shanghai avait déjà reçu des dizaines de rapports d'accidents dus au typhon, principalement des chutes d'arbres et de panneaux d'affichage, a également rapporté la télévision d'Etat.

La chaîne a diffusé des images d'un journaliste sur la côte de Zhoushan, dans la province du Zhejiang, où de grandes vagues s'abattaient sur le littoral. "Si je sors dans la tempête, je peux à peine parler", témoignait le journaliste. "A la surface de la mer, les vagues se succèdent et sont de plus en plus grosses", ajoutait-il.

Le service météorologique avait émis dimanche des avertissements orange de typhon - le deuxième niveau le plus élevé dans un système à quatre niveaux - pour plusieurs districts de Shanghai et certaines zones des provinces voisines. La Chine est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, qui alimente le réchauffement de la planète.

Les experts affirment que les typhons se forment plus près des côtes, s'intensifient plus vite et restent plus longtemps au-dessus des terres en raison du changement climatique.

Début septembre, un autre typhon, Yagi, avait frappé l'île chinoise de Hainan (sud) en faisant au moins quatre morts et 95 blessés, d'après les autorités.

Bebinca est auparavant passé sur l'île japonaise d'Amami (sud) dans la nuit de samedi à dimanche, soufflant des vents mesurés à 198 km/h, selon l'Agence météorologique japonaise, qui a fait état d'un "risque de glissements de terrain en raison des fortes pluies".

Vendredi, encore sous forme de tempête tropicale, Bebinca avait touché les Philippines et provoqué la mort de six personnes, tuées par la chute d'arbres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Rénovations facilitées des vieilles bâtisses en Suisse dès octobre

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Aujourd'hui, 90% des résidences secondaires en Suisse se trouvent dans les cantons du Valais (31%), des Grisons (25%), du Tessin (16%), de Berne (9%) et de Vaud (9%) (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les communes avec plus de 20% de résidences secondaires pourront rénover d'anciens bâtiments construits avant 2012 pour créer de nouveaux logements. Le Conseil fédéral a fixé vendredi au 1er octobre l'entrée en vigueur d'un assouplissement de la lex Weber.

Depuis la votation sur les résidences secondaires en 2012, les logements construits ou autorisés à la construction avant cette date peuvent être vendus ou loués comme résidence secondaire. Ils pouvaient également être agrandis de 30%, à condition toutefois où il n’en résultait aucun logement supplémentaire.

C'est cette disposition qui est assouplie. Les propriétaires pourront créer des logements et des bâtiments supplémentaires lors de la transformation de logements régis par l’ancien droit.

En cas de démolition ou de reconstruction de ces logements, les propriétaires seront autorisés à agrandir la surface habitable de 30% au maximum. Il sera permis de créer des logements supplémentaires.

Valais et Grisons concernés

Aujourd'hui, 90% des résidences secondaires en Suisse se trouvent dans les cantons du Valais (31%), des Grisons (25%), du Tessin (16%), de Berne (9%) et de Vaud (9%). Le Valais et les Grisons sont les plus concernés par la révision.

Le nombre de logements potentiellement concernés est estimé à 426'000. La plupart se trouvent dans des "hotspots" tels que St-Moritz (GR), Davos (GR), Zermatt (VS) et Gstaad (BE). Entre 10% et 33% des logements construits selon l'ancien droit pourraient être démolis dans les dix prochaines années et remplacés par des logements neufs plus grands.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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