Suisse
Plus de deux milliards devraient être investis dans l'armée en 2021
Le Conseil fédéral veut investir 2,3 milliards cette année dans l'armée. Il a présenté jeudi sa copie au Parlement. L'accent a notamment été mis sur la communication et la mobilité, tout en développant l'efficience énergétique de l'armée.
Cette somme est en baisse par rapport à 2020, le Conseil fédéral avait alors demandé 2,7 milliards. Il prévoit cette année des crédits d’engagement à hauteur de 2,3 milliards de francs destinés au programme d’armement (854 millions), à l’acquisition de matériel de l’armée (772 millions) et au programme immobilier du Département de la défense (628 millions).
L'armée doit continuer de se développer pour faire face aux menaces et dangers existants et à venir. "Personne ne sait quelle sera la situation sécuritaire dans 20 ou 30 ans", a souligné la conseillère fédérale Viola Amherd devant la presse. Les investissements prévus doivent permettre d'améliorer la sécurité de la Suisse.
L'impact sur l'environnement doit par ailleurs être réduit au maximum, a précisé la ministre de la Défense. L'armée s'est fixé une baisse de 40% de ses émissions de CO2 d'ici à 2030 par rapport à 2001. Le programme immobilier prévoit par exemple d’installer des panneaux photovoltaïques sur une surface totale de 18'000 m2, répartis sur 13 sites.
L'armée a déjà beaucoup fait dans le domaine ces dernières années, mais c'est la première fois que cela est mentionné dans le message sur l'armée, a expliqué Mme Amherd. Elle a jugé très important qu'il y ait le moins de nuisances possible pour l'environnement et veut en faire plus dans ce domaine.
Communication
Le Conseil fédéral a fixé cinq objectifs dans son nouveau message sur l'armée. Il veut développer les systèmes de communication. Cela doit permettre à l'armée d'être opérationnelle rapidement et de garantir une communication fiable et mieux protégée contre les cyberattaques.
Une enveloppe de 178 millions de francs doit permettre de développer le Réseau de conduite suisse. Des sites, importants pour les engagements, mais pas raccordés au réseau, y seront intégrés. L’équipement des centres de calcul doit être renouvelé (79 millions) et les infrastructures de commandement des Forces aériennes doivent être rénovées et adaptées (66 millions).
Le Conseil fédéral veut également améliorer la mobilité des troupes au sol pour pouvoir faire face à des conflits hybrides. Les véhicules de sapeurs de chars doivent être renouvelés (360 millions) et les remorques à un et deux essieux remplacées (66 millions).
La protection des soldats devra par ailleurs être optimisée. Les équipements de protection contre les armes nucléaires, biologiques et chimiques acquis dans les années 1990 doivent être remplacés (120 millions).
Infrastructures logistiques
Les infrastructures logistiques doivent par ailleurs être adaptées, avec des espaces de stockage et d’exploitation supplémentaires. Le bâtiment des ateliers à Berthoud (BE) doit être assaini et un nouveau bâtiment y sera construit pour les activités logistiques (163 millions). Il permettra d’accueillir quelque 2000 véhicules et 6000 palettes de matériel et de renoncer aux sites extérieurs de Rüdtligen-Alchenflüh et de Berne.
Enfin, le Conseil fédéral veut moderniser les infrastructures destinées à l’instruction. Il s'agit notamment de poursuivre le développement et la densification des places d’armes de Frauenfeld (69 millions) et de Drognens (45 millions).
Le Conseil fédéral entend également participer à l’installation de la halle de tir à Sion (26 millions), à l’assainissement du centre d’instruction de l’Office fédéral de la protection de la population à Schwarzenburg (34 millions). Il veut aussi acquérir des simulateurs pour les armes polyvalentes à épauler (51 millions).
Suisse Romande
Le Valais peut tuer tous les membres de deux nouvelles meutes
Le canton du Valais a obtenu le feu vert pour tuer tous les membres des meutes d'Augstbord et des Toules. Il a reçu les autorisations nécessaires, qui avaient été d'abord refusées par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).
Jusqu'ici dans le cadre de la "régulation" dite "proactive" 2024-2025, l'OFEV avait autorisé l'élimination de la meute de Nanz, mais refusé les trois autres demandes valaisannes.
Toutefois, depuis la première demande adressée à Berne le 21 août, des animaux de rente ont été tués "en situation protégée" dans la région d'Augstbord, indique mardi l'Etat du Valais. Une attaque a aussi eu lieu en situation protégée par la meute des Toules.
La situation a ainsi été réévaluée par l'OFEV. Dans son communiqué, le canton du Valais mentionne aussi "une discussion constructive", tenue vendredi dernier, entre le conseiller d'Etat Frédéric Favre et le conseiller fédéral Albert Rösti.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Un projet d'aiguillage digital pour mieux gérer les urgences
Quatre acteurs romands de la santé s'allient pour mieux orienter les patients en situation d'urgence ambulatoire. Ce projet-pilote, qui combine trois applications médicales et l'Ensemble Hospitalier de la Côte (EHC), a pour objectif d'assurer une prise en charge efficace et d'éviter la saturation des services d'urgences hospitalières.
Plusieurs centaines de milliers de personnes consultent chaque année en situation d'urgence dans le canton de Vaud. Pour la grande majorité, il s'agit d'urgences dites "debout", à savoir sans hospitalisation. "Cependant, le premier réflexe reste souvent de se rendre aux urgences hospitalières, ce qui entraîne une saturation de ces services et des délais d'attente dont la moyenne cantonale dépasse les trois heures", indique mardi un communiqué de l'EHC.
Il existe pourtant des alternatives aux urgences hospitalières, "dont certaines plus rapides et mieux adaptées pour les besoins de patients", poursuit le document. Dans cette optique, le projet-pilote propose une "interface inédite" combinant les solutions digitales "Medigo", "Soignez-moi.ch" et "OneDoc" avec le réseau de soins de l'EHC.
Apps en cascade
Dans un premier temps, le patient peut visualiser l'affluence dans les différents services d'urgences via l'app Medigo. "Soignez-moi.ch" se chargera ensuite d'évaluer la situation clinique et de guider le patient vers l'offre de soins la plus adaptée (urgences hospitalières, permanence médicale, généraliste, téléconsultation,...). Dans le cas d'une semi-urgence, le patient pourra ensuite prendre rendez-vous dans une permanence médicale du réseau EHC via l'app OneDoc.
Le projet-pilote vise à "étudier l'intérêt d'interfacer ces trois solutions digitales pour mieux guider le patient dans le système de santé". Suivant les résultats, cette interface pourrait être étendue à d'autres hôpitaux et prestataires de santé dans le canton ou en Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Les sénateurs ne veulent pas du Pacte de l'ONU sur les migrations
La Suisse ne doit pas accepter le Pacte mondial de l'ONU sur les migrations, a décidé mardi le Conseil des Etats par 26 voix contre 7 et 11 abstentions. Le Parlement traite à nouveau ce dossier après l'avoir suspendu en 2021.
Ce Pacte, adopté par l'Assemblée générale de l'ONU en décembre 2018, est un cadre d'action global destiné à améliorer la coopération internationale dans le domaine des migrations transnationales. La Suisse ne retirerait pas d'avantages concrets en le ratifiant. Il convient donc de maintenir le statu quo, a indiqué Benedikt Würth (Centre/SG) pour la commission.
Les sénateurs ont toutefois ajouté leur soutien pour la coopération internationale en matière de migration. Cette dernière est importante pour la Suisse et sa politique extérieure, a précisé M. Würth.
Relevant les conséquences négatives sur la souveraineté du pays, Marco Chiesa (UDC/TI) a lui plaidé pour rejeter aussi bien le pacte que ses principes directeurs, en vain.
La gauche et le PVL a au contraire défendu une acceptation du pacte. Aucun pays ne peut régler seul la question des flux migratoires. Ce pacte est une tentative de trouver une coopération au niveau mondial et il est non contraignant, a plaidé Daniel Jositsch (PS/ZH), également en vain.
Le dossier retourne au Conseil national.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Un centre universitaire des sciences de l'alimentation à Fribourg
L'Université de Fribourg, qui accueille quelque 10'000 étudiants pour la rentrée, crée un centre dédié aux sciences de l'alimentation, un domaine dans lequel le canton veut se profiler. L'entité est le fruit de la mise en commun des connaissances de ses cinq facultés.
Le FRIC (pour Food Research and Innovation Center), son nom, sera inauguré le 2 octobre. Grâce à une industrie alimentaire forte et à sa tradition agricole, le canton de Fribourg est l'endroit "idéal" pour mener des recherches à ce sujet, a indiqué mardi la rectrice de l'Unifr Katharina Fromm, en fonction depuis le 1er février.
Le Centre couvrira la production et la transformation des aliments, du marketing, de la consommation et de l'influence de l'alimentation sur la santé physique et mentale, avec interdisciplinarité. Outre les sciences naturelles et la médecine, la psychologie, le droit, la communication, le marketing et l'éthique seront mis à contribution.
Le FRIC vise par ailleurs une reconnaissance en tant que pôle recherche national.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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