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Suisse

Rente-pont pour les travailleurs âgés

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Les chômeurs arrivant en fin de droit à 60 ans devraient pouvoir toucher une rente-pont jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge ordinaire de la retraite, propose le gouvernement au Parlement (archives). (©KEYSTONE/ANDREE-NOELLE POT)

Les chômeurs en fin de droit devraient pouvoir bénéficier d'une sorte de rente-pont à partir de 60 ans. Malgré diverses critiques émises en consultation, le Conseil fédéral n'a pas changé de cap et transmis mercredi son projet sans grand changement au Parlement.

Le coup de pouce avait été annoncé en mai. La prestation transitoire fait partie d'un paquet de soutien aux travailleurs indigènes visant à prévenir leur éviction au profit de main d'oeuvre étrangère.

Le gouvernement veut ainsi réduire les chances de l'initiative de l'UDC visant à résilier la libre circulation des personnes avec l'UE. Le scrutin pouvant avoir lieu en mai 2020, le Conseil fédéral a mis les bouchées doubles. Le Conseil des Etats pourrait empoigner la réforme dès la session d'hiver, a précisé à la presse le ministre des affaires sociales Alain Berset.

Critiques diverses

Fruit d'un accord avec les partenaires sociaux, la prestation transitoire a été critiquée en consultation. Le PS et les syndicats ont plaidé pour un abaissement de l'âge limite, le PLR et l'Union suisse des arts et métiers voulaient le relever à 62 ans. UDC, PBD et PVL ont mis les pieds au mur. L'UDC craint que le projet incite les entreprises à licencier du personnel âgé au profit de jeunes étrangers.

Pour M.Berset, il faut combler une lacune dans le système des prestations sociales. Les seniors au chômage depuis un certain temps éprouvent de grandes difficultés à se réinsérer sur le marché du travail. Pour certains, il est quasi impossible de retrouver un emploi après 60 ans.

Conditions strictes

Si les efforts de réinsertion professionnelle n’aboutissent pas, le versement d’une prestation transitoire permettra une transition sûre vers la retraite. Pour y accéder, le chômeur devra avoir cotisé au minimum durant 20 ans aux assurances sociales et avoir gagné au moins 21'330 francs par an.

Ce seuil devra avoir été atteint pendant dix ans au cours des quinze années précédant la fin de droits. Le Conseil fédéral a assoupli l'exigence pour ne pas exclure les personnes qui ont souffert d’une maladie ou connu des interruptions de travail avant d’arriver en fin de droits.

Un bénéficiaire ne pourra avoir une fortune de plus de 100'000 francs (200'000 pour les couples). Le bien immobilier servant d'habitation à son propriétaire ne sera pas pris en compte dans ce montant.

La prestation sera calculée comme une prestation complémentaire. Mais les forfaits destinés à la couverture des soins vitaux seront majorés d'un quart afin de couvrir les frais de maladie et d'invalidité. Une personne seule pourra prétendre à ce titre à 24'310 francs (un couple à 29'175 francs).

La rente ne pourra pas excéder 58'350 francs pour une personne seule (87'525 francs pour un couple) afin de maintenir l'incitation à retrouver un remploi. Un système assez comparable existe dans le canton de Vaud depuis le 1er octobre 2011.

Exportation limitée

Seules les personnes domiciliées en Suisse pourront prétendre à la prestation transitoire. Le soutien devrait pouvoir être exporté vers un Etat de l'UE ainsi qu'en Islande, en Norvège et au Liechtenstein.

Mais les périodes d’assurance accomplies à l’étranger ne compteront pas pour le calcul de la durée minimale d’assurance. Seules les personnes ayant travaillé en Suisse pendant une certaine période précédant immédiatement l’ouverture du droit seront ainsi éligibles.

Selon une étude mandatée par l'Office fédéral des assurances sociales, la mesure ne poussera pas les chômeurs âgés à faire moins d'efforts pour retrouver du travail. Et les entreprises ne licencieront pas plus facilement leurs employés âgés.

4400 personnes

Ces dernières années, quelque 2600 personnes d'au moins 60 ans sont arrivées en fin de droits à l'assurance chômage. Après une phase de mise en place, quelque 4400 personnes par an pourraient toucher la prestation transitoire.

La mesure sera financée par la Confédération. Berne augmentera sa contribution à l’assurance-chômage pour les années 2020 à 2022. Le coût s'élèvera à 30 millions de francs en 2021, puis augmentera les années suivantes pour se stabiliser autour de 230 millions par an à partir de 2030.

À l’inverse, le système des PC devrait économiser environ 20 millions par an au début, puis plus de 30 millions par an. L'aide sociale devrait être soulagée de 20 millions par an à partir de 2026.

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Hockey

La soirée spéciale de Killian Mottet à Fribourg

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Killian Mottet et Reto Berra: anciens coéquipiers désormais adversaires (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Unique buteur d'Ajoie lors de la défaite 5-1 mercredi à Fribourg, Killian Mottet a vécu une soirée particulière. Celui qui est prêté au Jura par Fribourg avait les larmes aux yeux après le match.

En sautant sur un rare rebond offert par Reto Berra pour réduire le score à 2-1, Killian Mottet avait redonné espoir aux Ajoulots. Malheureusement pour la troupe de Greg Ireland, cette réussite fut la seule de la soirée. Et le mieux observé avant la pause internationale n'a pas franchement transpiré à Fribourg. Hormis quelques contres lors d'un tiers initial où Fribourg a parfois joué avec le feu, le HCA n'a rien montré de convaincant pour essuyer sa 19e défaite en 22 parties.

Alors forcément, dans un tel contexte, les sentiments de Killian Mottet étaient partagés. "Si on gagne 2-0 et que je ne marque pas, ça me va aussi", a reconnu le Fribourgeois. Mais l'ailier de 34 ans a marqué et a eu droit à une ovation du public fribourgeois. Il a fait un signe discret en direction de ses proches sans effusion. Mais au moment de l'interview, Mottet a lutté pour retenir ses larmes.

Premier but à Berra

"J'ai entendu les applaudissements et ça m'a beaucoup touché, raconte-t-il. C'est très rare. Ce sont des moments qui marquent. Certaines personnes m'aiment, d'autres pas, c'est comme ça, c'est la vie, c'est le hockey, mais quand tu reçois une ovation pareille par les supporters adverses, c'est vrai que ça te touche énormément et je les remercie du fond du coeur."

Parce que le lieu qui unit Mottet à Fribourg est fort. S'il a décidé d'aller en prêt à Ajoie, c'est parce que la situation à Fribourg ressemblait pour lui à une voie sans issue sur le plan sportif. "C'est très spécial, explique-t-il. On n'avait pas joué pendant dix jours et j'ai pu rentrer à Fribourg pour profiter de quelques jours de pause. Logiquement, beaucoup de gens m'ont parlé de ce match. Ce n'était pas facile de s'imaginer jouer là. Après, c'est quand même une petite fierté d'avoir pu marquer un goal à Berra. Je crois que c'est le premier de ma carrière."

Une adaptation pas évidente

Désormais meilleur buteur suisse du HCA avec ce cinquième goal de la saison, Mottet est revenu sur ces premiers mois au Jura: "C'est un gros changement. J'ai fait treize ans dans cette patinoire avec souvent les mêmes joueurs. J'arrive à Porrentruy dans un vestiaire où je connais personnellement peut-être deux ou trois joueurs, les autres je dois apprendre à les connaître. J'ai un enfant aussi maintenant, ce n'est pas facile de vivre sans lui et sans ma femme. C'est un rythme à prendre, je dois m'adapter au mieux. Et au fur et à mesure que la saison avance, j'essaie de monter en puissance et d'aider l'équipe. Il y a Killian Mottet le sportif, mais il y a aussi Killian Mottet l'humain."

Après ce match à Fribourg, Ajoie va au-devant d'un week-end lémanique avec un déplacement à Lausanne vendredi et la réception de Genève samedi. Que faut-il faire pour espérer avoir le sourire et quelques points en banque? "Il faut que l'on retrouve notre jeu défensif et que l'on prenne moins de pénalités, conclut l'attaquant. Offensivement, il faut aller devant le but pour marquer et nous devons impérativement jouer soixante minutes."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Granit Xhaka, l'ambition insatiable du patron de l'équipe de Suisse

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Granit Xhaka toujours et encore la patron (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Partout où il passe, il laisse une trace indélébile. A 33 ans, que ce soit en équipe de Suisse ou à Sunderland, Granit Xhaka s'est trouvé de nouveaux défis pour assouvir son insatiable ambition.

Il faut voir à quel point le Bâlois fait l'unanimité depuis son retour en Premier League anglaise, au sein d'un club promu qui ne cesse de surprendre. Son entraîneur Régis Le Bris n'a d'ailleurs pas tardé à lui confier le brassard. "Après 10 minutes sur le terrain j'ai su qu'il serait notre capitaine", avait déclaré le technicien français en préambule de la saison de Premier League.

Trois mois plus tard, les étonnants Black Cats flirtent avec le podium alors que la plupart des observateurs les voyaient plutôt lutter contre la relégation du début à la fin de l'exercice. Dernièrement, ils se sont imposés contre Chelsea à Stamford Bridge (2-1) et ont arraché un nul face au leader Arsenal (2-2), l'ancien club de Xhaka (2016-2023).

Encensé par Rooney

Enzo Le Fée, le milieu de terrain français qui a participé à la promotion de Sunderland dans l'élite, est sous le charme: "Granit est le meilleur capitaine que j'ai eu dans ma vie." Même les anciennes légendes s'inclinent. Pour l'ancien international anglais Wayne Rooney, le Suisse est tout simplement "la meilleure recrue de la saison de Premier League."

Son arrivée à l'embouchure du Wear en avait pourtant surpris plus d'un, alors que certaines rumeurs l'envoyaient en Italie voire même en Arabie saoudite, dans la ville futuriste de Neom. Mais il a été convaincu par le projet du Franco-Suisse Kyril Louis-Dreyfus (28 ans), fils des anciens propriétaires de l'Olympique de Marseille et qui dirige désormais le club du Stadium of Light.

A Sunderland, Granit Xhaka relève "le plus grand défi de sa carrière", comme il l'a expliqué au Blick. Poussé par la ferveur des fidèles supporters des Black Cats - "des vrais fans, pas des touristes" - le milieu de terrain n'a jamais semblé aussi en forme, alors qu'il est bien plus proche de la fin que du début de sa carrière. Un seul chiffre suffit à le prouver: aucun joueur n'a parcouru plus de kilomètres que lui sur les pelouses de l'élite anglaise cette saison, selon les statistiques de Sky Sports.

Jusqu'en 2030?

Dans le meilleur championnat du monde comme avec la Suisse, le Bâlois est en mission. Avec la sélection, il s'agit pour lui de disputer une quatrième Coupe du monde consécutive, peut-être la dernière de sa carrière, même s'il n'écarte pas totalement la possibilité d'être encore compétitif en 2030. Et lorsqu'on voit un Luka Modric encore indispensable à la Croatie et l'AC Milan à 40 ans et près de 200 sélections, on peut bien imaginer Xhaka (141 capes) rester le patron de l'équipe de Suisse encore quelques années...

Ces quelques années, l'ancien joueur du Bayer Leverkusen (2023-2025) veut les mettre à profit pour s'assurer que l'exigence qu'il incarne depuis 2011 perdure après sa retraite internationale. "C'est sans aucun doute le plus grand défi que j'ai eu à relever depuis mes débuts en équipe nationale", avait-il confié lors de la tournée américaine de juin.

Il sera un "grand coach"

S'il parvenait à atteindre les derniers objectifs de son immense carrière, Granit Xhaka cimenterait un peu plus son statut de plus grand joueur suisse de l'histoire. Avant de poursuivre sur le banc son histoire d'amour avec le ballon rond, lui qui a toujours été le relais de ses entraîneurs sur le pré.

Tout indique en effet qu'il suivra un jour les traces de Mikel Arteta et Xabi Alonso, ses mentors à Arsenal et Leverkusen, qui ont, comme lui, brillé par leur intelligence de jeu au milieu du terrain. Ce n'est pas pour rien que le premier nommé, disciple de Pep Guardiola et l'un des meilleurs techniciens de la planète football, a récemment déclaré que Granit Xhaka serait un jour un "grand coach".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

"Une très bonne discussion" sur les droits de douane, dit Parmelin

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Guy Parmelin et sa délégation ont eu des entretiens "à différents niveaux" à Washington (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL REYNOLDS)

Le ministre de l'économie Guy Parmelin s'est montré optimiste jeudi après sa visite à Washington pour discuter des droits de douane américains. "Nous avons eu une très bonne discussion et avons pu clarifier presque tous les points", a-t-il dit à la radio SRF.

"Dès que ces points auront été définitivement clarifiés, de plus amples informations seront communiquées", a précisé le conseiller fédéral. Selon les informations provenant des Etats-Unis, il n'a fait qu'une brève apparition devant les médias pour des raisons d'horaire.

Accompagné de la secrétaire d'Etat à l'économie (SECO), Helene Budliger Artieda, M. Parmelin s'est rendu à Washington dans la nuit de mercredi à jeudi. Des discussions "à différents niveaux" ont eu lieu dans l'après-midi (heure locale), a déclaré Markus Spörndli, porte-parole du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR).

Echanges "très positifs"

M. Parmelin a notamment rencontré le représentant de la Maison-Blanche pour le commerce (USTR) Jamieson Greer. "Les échanges ont été très positifs", a déclaré à la presse un haut responsable américain ayant participé à la réunion entre les deux hommes, cité par l'AFP.

Selon cette source requérant l'anonymat, les Suisses "sont très conscients de la nécessité de réduire" les déséquilibres commerciaux. La Maison Blanche affirme que les Etats-Unis importent plus de produits helvétiques qu'ils n'en exportent vers la Confédération.

"Ils nous ont présenté des plans en ce sens", a ajouté le responsable, cité par l'AFP, laissant entendre que les droits de douane visant les produits suisses pourraient être réduits.

Il s'agissait du troisième entretien de M. Parmelin avec les autorités américaines en quelques mois, pour tenter d'abaisser la surtaxe douanière de 39% qui frappe depuis août les produits suisses, l'une des plus élevées imposées par le président américain Donald Trump.

Peu avant l'entrée en vigueur des droits de douane de 39% en août, le Vaudois et la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter s'étaient rendus à Washington. Une rencontre avec le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio n'avait toutefois pas abouti à un résultat concret.

Proche d'un accord, dit Bloomberg

En septembre, Guy Parmelin s'est rendu à nouveau aux Etats-Unis à la dernière minute et y a mené des discussions au niveau ministériel. Le 7 novembre, il a été annoncé que le conseiller fédéral avait à nouveau échangé avec M. Greer dans une discussion jugée "constructive".

Lundi soir, l'agence financière Bloomberg avait affirmé, citant des sources anonymes, que la Suisse était proche d'un accord ramenant les droits de douane à 15%, soit au même niveau que ceux appliqués aux principaux concurrents des entreprises suisses, soit de l'Union européenne, du Japon ou de la Corée du Sud.

Lundi également, évoquant la Suisse lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche lundi, Donald Trump a déclaré: "Nous travaillons à un accord pour baisser un peu leurs droits de douane". Il n'a toutefois pas voulu donner de chiffres précis, se contentant d'ajouter: "Nous travaillons sur quelque chose pour aider la Suisse".

Ce sont surtout les industries horlogère et médicale ainsi que celle des machines, des équipements électriques et des métaux qui devraient profiter de droits de douane plus bas, a indiqué UBS à l'agence AWP. L'alignement des droits de douane avec l'UE devrait en outre réduire la pression exercée sur les exportateurs suisses et éviter qu'ils ne délocalisent leur production vers l'UE ou les Etats-Unis, a souligné pour sa part la Banque cantonale de Lucerne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève s'en sort bien face à Langnau

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Les Genevois ont mis du temps à passer l'épaule aux Vernets face à Langnau (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Dans un match isolé de National League jeudi soir, Genève a remporté trois points. Les Aigles ont dominé Langnau 3-1 aux Vernets.

Ce n'est pas une partie qui restera dans les mémoires des 5841 personnes présentes en ce jeudi 13 novembre. Et c'est plutôt les Grenat qu'il s'agit de blâmer. Mais au final, les joueurs de Ville Peltonen engrangent trois points et remontent à la 4e place à un point de Lausanne et Rapperswil.

Très loin d'être flamboyant, Genève a tout de même trouvé le moyen d'ouvrir le score. Avant la première pause, Simon Lecoultre a été bien alimenté et le Combier a lancé en direction du but emmentalois. Le gardien Robin Meyer a mal évalué la trajectoire du tir qui est parti dans la lucarne, mais qui semblait arrêtable.

Quoi qu'il en soit, en inscrivant son 8e but de l'exercice, Simon Lecoultre est désormais seul meilleur buteur parmi les défenseurs. Il devance d'une réalisation Erik Brännström et Michael Kapla.

Les Aigles vont tenir ce score un peu plus de sept minutes. Sur leur premier jeu de puissance, les Tigres ont frappé de fort belle manière avec leur artificier Andre Pettersson.

Hormis les éclairs de leur première ligne et sur leur power-play, les Genevois ont montré certaines limites. Mais c'est justement sur leur unique supérioirté numérique que le GSHC a inscrit le 2-1 par Vesey (54e). Bozon a bouclé l'affaire dans la cage vide (58e). Mais les hommes de Peltonen ont certainement forgé leur victoire à la 42e lorsqu'ils ont réussi à tenir 102 secondes à 3 contre 5 sans encaisser de but.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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