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Suisse Romande

Fête des vendanges: enquête pour gestion déloyale

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La tenue de la Fête des vendanges, prévue du 23 au 25 septembre, n'est pas menacée par cette affaire (archives). (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

Deux membres de la direction de la Fête des vendanges à Neuchâtel sont prévenus de gestion déloyale et ont été mis sous enquête du Ministère public. L’association a répliqué en portant plainte contre une procureure et un policier.

"La direction ne comprend pas cette enquête car désormais, depuis que la nouvelle équipe est en place, tout est traçable", a fait savoir vendredi à Keystone-ATS, l'avocate de l'association Géraldine Veya, confirmant une information d'Arcinfo. L'instruction porte sur les rémunérations de membres de la direction.

L'avocate a précisé que les mandats des deux membres de la direction sous enquête ont été ratifiés par le comité central et validés par l'assemblée générale. Chacun d'eux aurait reçu 50'000 francs, en raison de la professionnalisation de certaines tâches.

Selon Arcinfo, le Ministère public a décidé d’enquêter de sa propre initiative, sur la base d’informations récoltées dans une affaire de diffamation (classée fin 2021). L’instruction n’étant pas terminée, aucune mise en accusation n’a été signifiée pour le moment.

De son côté, l'association a porté plainte en mai contre la procureure et l'un des policiers chargés de l'enquête, pour violation du secret de fonction, car certains documents auraient été montrés à des témoins. Elle demande leur récusation.

La fête aura lieu

Pour son enquête, la police a mené plusieurs perquisitions, notamment dans les locaux de l’association. Des dossiers et des ordinateurs ont été emportés. Un autre membre de la direction a été auditionné, ainsi que de nombreuses personnes liées à la manifestation. Comme l'ancien président Xavier Grobéty, qui a démissionné en février 2020.

L'enquête d'Arcinfo pointe du doigt le passé chahuté de l’organisation de la fête, marqué notamment par la mainmise d’un trésorier sur les finances, pendant plusieurs décennies, sans que personne n’ose s’opposer à lui, pas même les présidents successifs. A son décès fin 2018, la direction de la fête avait découvert qu'il avait accordé d'importants prêts.

Après deux annulations en raison de la pandémie, la prochaine Fête des vendanges est prévue du 23 au 25 septembre. La manifestation attire plus de 300'000 personnes par édition. Cette affaire complique l'organisation de la fête car certains fournisseurs ont pris peur ou demandent à être payés d'avance, mais elle ne menace pas la tenue de l'événement, selon l'association.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Bluefactory franchit une nouvelle étape de développement à Fribourg

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Le bâtiment B de Bluefactory constitue le premier édifice non provisoire construit sur le site de l’ancienne brasserie Cardinal à Fribourg. (© Stéphane Schmutz/STEMUTZ.COM)

Bluefactory, sis sur le site de l’ancienne brasserie Cardinal à Fribourg, poursuit son développement. Le quartier d'innovation bas carbone a inauguré son bâtiment B, premier édifice non provisoire construit, avec un investissement de plus de 25 millions de francs.

Le lieu offre désormais 700 emplois, contre 286 "seulement" en 2018. "Ces emplois proviennent essentiellement d'une cinquantaine d'entreprises, mais aussi d'une trentaine de centres de compétences et d'associations spécialisées", a relevé jeudi Jacques Boschung, président de Bluefactory Fribourg Freiburg (BFF) SA.

La société est détenue à parts égales par la Ville et l'Etat de Fribourg. Les effectifs sont à comparer aux 60 emplois qui restaient lors de la fermeture complète de Cardinal en 2011. "La progression spectaculaire est due au nouveau bâtiment, qui nous a permis d'accueillir de nouvelles entreprises", a précisé Jacques Boschung.

Numérique surtout

Le chantier s'est ouvert à fin 2021 pour se terminer au printemps. L'édifice, qui comprend un rez-de-chaussée et quatre étages, est conçu pour offrir un espace de travail à quelque 400 personnes. La plupart des entités installées dans le bâtiment B sont actives dans le secteur du numérique, dont une majorité vient du canton.

Par exemple, Swiss Marketplace Group (SMG), qui possède notamment les plateformes Immoscout24 et Ricardo, est en train de quitter Flamatt pour prendre place au deuxième étage. La firme informatique Tecost, précédemment localisée à la route des Arsenaux à Fribourg, occupe pour sa part l'entier du troisième niveau.

Bois fribourgeois

Le projet du bâtiment B, avec ses 7300 mètres carrés de surface, se caractérise par son recours important au bois fribourgeois, tant au niveau de la structure que des façades. Pas moins de 2000 mètres cubes de bois ont été utilisés. La façade est habillée en bois brûlé, une technique offrant une protection naturelle et durable.

Sur le plan énergétique, la construction, dont la durabilité est reconnue par plusieurs labels, est recouverte de 1120 mètres carrés de panneaux photovoltaïques. Elle est également dotée de 17 sondes géothermiques. "Aucune eau potable n'est utilisée dans les toilettes", relève Véronique Grady, chargée de communication.

Ville éponge

Le traitement des eaux usées est effectué sur le site même de Bluefactory, sis non loin de la gare, sans injection dans le réseau d'épuration de la ville de Fribourg, selon le concept de "sponge city" (ville éponge). La réalisation du bâtiment du Smart living lab constitue la prochaine étape prévue sur le site de Bluefactory.

L'édifice doit abriter le centre de recherche de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), de la Haute Ecole d’ingénierie de Fribourg et de l'Université de Fribourg. Le Grand Conseil avait voté à cet effet un crédit de 25 millions de francs en 2018, mais le coût de concrétisation a pris l'ascenseur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La Revue vaudoise de retour à Territet (VD) pour deux mois

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Un chapiteau à l'ancienne accueille dès mardi la Revue vaudoise au port de Territet. Cinquante représentations sont prévues jusqu'au 8 décembre. (© )

La Revue Vaudoise est de retour dans son chapiteau de bois au port de Territet, à Montreux (VD). Cinquante représentations sont prévues dès mardi et jusqu'au 8 décembre. Cette sixième édition revisitera l’actualité locale et régionale, mélangeant humour, musique live et esprit cabaret.

Le spectacle se déroulera dans le "Magic Mirror", à savoir un chapiteau de bois, toiles et miroirs, conçu comme une salle de bal itinérante des années folles. Il se joue sur une scène à 360 degrés avec des places autour de la piste centrale.

Les sketches passeront différents sujets d'actualité au peigne fin: des travaux sur l’autoroute A9 à l'accident du bateau Simplon à Cully, en passant par une leçon d'économie à Valérie Dittli, un petit hommage à Pierre-Yves Maillard et un clin d’oeil aux Jeux olympiques de Paris.

Le spectacle qui dure 1h45 est animé par des fidèles tels que Nathalie Devantay, Jenny Lorant, Jessie Kobel, Cuche et Barbezat. Ils seront accompagnés par le beatboxeur Keumart et sa complice Léa Gamba pour la touche musicale.

Deux nouveaux-venus, David Charles (alias Mc Roger) et le "déjanté comique français" Pierre Aucaigne complèteront le casting de cette édition. La mise en scène est signée Jean-Luc Barbezat, avec Karim Slama à la co-écriture et comme conseiller artistique.

revuevaudoise.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève: conférence de Beat Jans sur les enfants-citoyens

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Le conseiller fédéral Beat Jans s'exprimera sur le rôle des enfants dans la démocratie lors d'une conférence jeudi à l'Université de Genève (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

"Les enfants seront-ils un jour des citoyens?" Beat Jans, chef du Département fédéral de justice et police, abordera cette question jeudi dans le cadre d’une conférence organisée par l’Université de Genève (UNIGE) et la Ville de Genève. L'entrée est libre.

Il y a 100 ans, la Société des Nations adoptait la première Déclaration des droits de l’enfant, mettant l’accent sur la protection des enfants. Aujourd’hui, la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant exige que les enfants soient entendus et écoutés.

Mais est-ce réellement le cas? Le conseiller fédéral Beat Jans s'exprimera sur le sujet à l'alma mater genevoise. Une table ronde suivra, lors de laquelle deux adolescents feront entendre leur voix: Naïlem Gambaye, vigie des droits des enfants, citoyenne du monde et Noé Dene, co-président de la Fédération suisse des Parlements des Jeunes, membre du Parlement des jeunes de Genève.

Participeront également Laelia Benoit, pédopsychiatre à l'Université de Yale et auteure de l’ouvrage "Infantisme", ainsi que Lisa Mazzone, présidente des Vert-es Suisse et promotrice de la voix des jeunes.

Cette conférence s'inscrit dans le cadre de la Semaine de la démocratie à laquelle l'UNIGE participe pour la 10e fois consécutive. Sous le thème "Cultiver la démocratie", une quarantaine d’événements se tiennent jusqu'à jeudi, dont quatre organisés par l’UNIGE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Château d'Aigle (VD): Géa Augsbourg à l'honneur

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Le Château d'Aigle accueillera jusqu'en août prochain une exposition consacrée à Géa Augsbourg, disparu il y a cinquante ans. (© Musée historique de Lausanne)

À l’occasion du 50e anniversaire de la disparition de Géa Augsbourg, le Château d’Aigle consacre dès mercredi et jusqu'au 17 août 2025 une exposition à cet artiste incontournable du Pays de Vaud. Réunissant dessins, peintures et documents personnels, cette collection a été patiemment constituée par le plasticien Claude Augsburger, fervent admirateur et collectionneur de l'½uvre du maître.

Artiste aux multiples talents, Géa Augsbourg a marqué son époque en tant que dessinateur, peintre, céramiste et journaliste. Collaborateur de personnalités comme Marc Chagall et Charles Albert Cingria, son travail se distingue par une incroyable diversité.

L'exposition mettra également en lumière son lien étroit avec la vigne, notamment à travers les étiquettes de vin qu’il a créées, ainsi que le portefeuille "La terre vaudoise et ses vignes", illustré d'un texte de Charles-François Landry. Parallèlement, Claude Augsburger présentera une série de ses propres ½uvres.

Entre France et Suisse

Né en 1902 à Yverdon-les-Bains, Georges-Charles Augsburger, dit Gea Augsbourg, a quitté des études scientifiques pour se consacrer à l’art. Après un séjour à Ostende (B) où il découvre la peinture, il s'installe à Paris dans les années 1930. Il y côtoie des artistes comme Jean Cocteau et Max Jacob.

Reconnu pour ses dessins de presse et ses portraits de la ruralité suisse, l'artiste alterne entre la France et la Suisse, où il reçoit en 1937 le prix des Arts franco-suisse. Marqué par la Seconde Guerre mondiale, il retourne en Suisse, où il continue à illustrer et à collaborer avec la presse.

Son ½uvre, vaste et multiforme, a fait l’objet de plusieurs monographies et rétrospectives, notamment pour son centenaire en 2002. Il est décédé le 7 février 1974 à Prilly.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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