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Genève

Condamné à 13 ans de prison pour l'assassinat de sa compagne

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Le Tribunal criminel de Genève a la conviction que l'homme avait compris que sa compagne lui échappait et qu'il n'avait plus le contrôle sur elle (image pretexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Tribunal criminel de Genève a condamné vendredi un homme de 25 ans à treize ans de prison pour l'assassinat de sa copine. L'individu, qui contestait les faits, fera appel.

La jeune fille avait 21 ans quand elle est morte, le thorax perforé par un couteau de cuisine de 19 cm de long, dans l'appartement du couple situé à Chêne-Bourg (GE). C'était dans la nuit du 17 au 18 décembre 2019.

Les faits s'étant déroulé à huis clos, le Tribunal s'est fondé sur les déclarations des différents protagonistes de cette affaire et sur des éléments matériels pour se forger une intime conviction. Les explications contradictoires et incohérentes du jeune homme sur le déroulement de la nuit fatale ont contribué à convaincre les juges de sa culpabilité.

De la violence

Lors de la lecture du jugement, la présidente du Tribunal, Alessandra Armati, est revenue sur la relation "immature, instable et fusionnelle" qu'entretenait le couple dès le début de leur idylle. Les deux jeunes gens s'étaient rencontrés en été 2015 dans le sud de la France où habitait alors la victime. Lui avait 17 ans et elle 16.

Ils se voyaient les week-ends et pendant les vacances. Elle a fini par s'installer en septembre 2019 à Genève dans l'appartement de son compagnon, qui était alors au chômage. Dès août 2019, cet homme décrit par les proches de la victime comme jaloux et contrôlant devient violent. Les messages analysés dans les téléphones potables attestent de cette violence réitérée.

Perte de contrôle

A l'automne 2019, elle se rapproche d'un autre homme, un ami de son compagnon. Mais elle avait peur qu'il n'apprenne cette relation, relève le Tribunal. Les juges sont convaincus que contrairement à ce qu'a affirmé l'individu, il savait parfaitement que sa compagne allait le quitter pour cet autre homme.

Il sentait qu'elle lui échappait, qu'il n'avait plus le contrôle sur elle, ont retenu les juges. Juste avant le meurtre, il disait qu'il était calme. Faux, selon les juges, qui soulignent que le fait d'avoir découvert sur le téléphone de sa copine des échanges amoureux avec l'autre homme a attisé son énervement et sa jalousie. Un voisin a aussi entendu une dispute.

Suicide écarté

Le jeune homme a toujours nié avoir tué sa copine. Il a répété devant les juges qu'elle s'était suicidée en se plantant elle-même un couteau dans le thorax. Cette thèse n'a pas été exclue par les experts légistes. Ils ont toutefois précisé que ce mode de suicide était rare et atypique.

Les incohérences ainsi que les changements de version de l'homme au sujet de son comportement après les faits ont persuadé les juges qu'il était le seul responsable de la mort de sa compagne. Il l'a tuée et voulait ensuite mettre fin à ses jours. Mais il n'a pas eu le courage de le faire, a estimé le Tribunal pour expliquer notamment l'appel très tardif des secours.

Les juges ont retenu la circonstance aggravante de l'assassinat, comme le demandait le Ministère public qui avait toutefois requis une peine plus sévère, soit 18 ans de prison. Les juges n'accordent aucune circonstance atténuante à ce jeune homme qui ne supportait juste pas que sa copine le quitte. Il a fait preuve de sang froid. L'homme n'a exprimé aucun regret, ni remords.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le feu ravage un appartement dans le quartier des Pâquis

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Le Service d'incendie et de secours (SIS) est intervenu avec 10 véhicules pour maîtriser ce feu d'appartement aux Pâquis (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un incendie s'est déclaré vendredi, en fin d'après-midi, dans un appartement du quartier des Pâquis, à Genève. Le feu s'est propagé aux combles de l'immeuble. Les trois occupants du logement, incommodés par les fumées, ont été emmenés à l'hôpital.

Les locataires de l'appartement en feu, deux adultes et un enfant, se sont réfugiés sur le toit de l'immeuble. Ils ont été secourus et évacués grâce à une grande échelle, a indiqué le porte-parole du Service incendie et secours (SIS) de Genève, le lieutenant Nicolas Millot, confirmant une information de la Tribune de Genève.

Les pompiers sont intervenus avec 10 véhicules et 40 hommes. Outre les 3 occupants de l'appartement détruit par les flammes, les secours ont pris soin de 7 personnes, qui ont été contrôlées au nid de blessés qui avait été aménagé par le SIS. Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie.

En début de soirée, vendredi, l'incendie était sous contrôle. Les pompiers ont démonté le toit du bâtiment pour dénicher d'éventuels foyers cachés qui auraient permis au feu de redémarrer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un établissement revisite la fête des mères: levée de boucliers

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La direction d'une école primaire à Genève veut changer le concept de la fête des mères au nom de l'inclusion des genres. Cette initiative a suscité un tollé (image prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la direction de l'école primaire de Lully a annoncé aux parents que le concept de la fête des mères allait changer "au vu de la mouvance actuelle traitant de l'inclusion des genres et de l'égalité homme-femme". Réaction immédiate de l'UDC et du MCG, qui fustigent cette initiative.

Le courrier adressé jeudi aux parents des élèves, et largement diffusé sur les réseaux sociaux, précise que la décision a été prise "de ne plus fêter exclusivement les mamans durant le mois de mai, mais, de manière plus globale, les gens qu'on aime". Dans un communiqué, l'UDC dénonce "la nouvelle mission woke du Département de l'instruction publique (DIP)".

Le MCG relève pour sa part qu'"il n'est pas acceptable de supprimer ces traditions sympathiques à une époque où notre société a perdu beaucoup de ses repères". Le parti, qui s'inquiète de cette tendance, a déposé une question écrite au Grand Conseil.

Cette polémique a rapidement pris de l'ampleur vendredi. Sollicité par Keystone-ATS, le DIP précise qu'il "n'approuve d'aucune manière la démarche isolée prise par la direction de l'école de Lully". La conseillère d'Etat Anne Hiltpold estime qu'il s'agit d'une erreur de jugement. Elle a demandé à la direction de l'école de revenir sur sa décision afin de maintenir la confection de bricolages pour la fête des mères et la fête des pères, comme le veut la tradition à l'école primaire.

"La direction générale de l'enseignement obligatoire n'était pas au courant de cette démarche, que nous ne soutenons ni sur la forme ni sur le fond", ajoute le DIP. Le Département estime qu'elle ne contribue aucunement à servir des objectifs pédagogiques ou éducatifs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Deux policiers patrouillent à cheval près de la frontière à Troinex

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Une patrouille de la brigade équestre de la police genevoise effectuent une patrouille dans le cadre d'une mission de prévention des cambriolages et de sécurisation aux abords de la frontière, ce jeudi a Troinex pres de Geneve. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La toute nouvelle brigade équestre de la police genevoise a effectué jeudi soir une première mission sur le terrain à Troinex (GE). Cette patrouille s'inscrivait dans le cadre d'une opération de prévention des cambriolages aux abords de la frontière.

Carino et Nirval, deux chevaux de la race des Franches-Montagnes, étaient montés par des policiers cavaliers. Les deux hongres, âgés de cinq ans, ont bénéficié d'un entraînement de près d'une année comprenant notamment une désensibilisation aux différents stimuli, comme des pétards ou des fumigènes.

"Carino a son petit caractère mais il est calme dans sa tête", a expliqué sa cavalière. Quant à Nirval, il montre un certain peps, a-t-elle ajouté. La nouvelle brigade équestre comprend trois chevaux, quatre cavalières et un cavalier ainsi qu'une enquêtrice spécialisée, un coordinateur et un lieutenant, soit huit personnes au total.

Elle pourra réaliser des missions dans le domaine de la prévention et de la dissuasion en milieu rural ou urbain. La brigade équestre patrouillera tous les jours dans différents secteurs du canton.

Une magistrate cavalière

Les patrouilles à cheval se repèrent loin à la ronde et peuvent aussi voir par-dessus les haies, ce qui est important dans le cadre de cette opération de prévention des cambriolages, a relevé le coordinateur de la brigade. En plus de ces missions sur le terrain, la brigade gérera les affaires judiciaires en lien avec la maltraitance animale.

La conseillère d'Etat en charge du Département des institutions et du numérique (DIN), Carole-Anne Kast, était présente à l'occasion de cette première sortie. La magistrate, qui est aussi cavalière, relève que la présence des chevaux change le regard de la population sur le travail de la police. "Ce qui est très positif", selon Mme Kast.

Brigade pérenne

Convaincu par les résultats d'un projet-pilote mené entre 2018 et 2020, le canton avait donné son feu vert pour la création d'une brigade équestre. Genève avait déjà une police montée au 19e siècle. Elle avait été abandonnée au profit de moyens plus modernes. De 1996 à 1998, un groupe équestre avait été brièvement recréé dans le but de patrouiller au centre-ville.

En Suisse, d'autres cantons utilisent aussi les chevaux pour des missions ciblées. Seul Genève est doté d'une brigade pérenne avec ses propres chevaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Piétonnisation de la rue de Carouge: échec du référendum du MCG

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La Ville de Genève veut fermer la rue de Carouge à la circulation entre le rond-point de Plainpalais et la place des Augustins, ici à l'image, en supprimant la voie de circulation et une centaine de places de stationnement (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le référendum lancé par le MCG contre un crédit complémentaire de 3,7 millions de francs pour des aménagements liés à la piétonnisation de la rue de Carouge en Ville de Genève n'a pas abouti. Le parti a récolté 2500 signatures, alors que 3200 étaient nécessaires.

"Il y a eu peu de mobilisation, nous étions un peu seuls", a déclaré jeudi à Keystone-ATS Daniel Sormanni, conseiller municipal MCG. L'élu regrette l'échec de ce référendum, mais il "continuera le combat en disant que ces aménagements ne vont pas".

Pour le MCG, la piétonnisation de la rue de Carouge "risque de bouleverser irrémédiablement le mode de vie, l'économie locale et l'accessibilité de la ville". Le parti craint pour la survie des commerces locaux de l'artère, tant au niveau des livraisons que de la clientèle.

La Ville de Genève veut fermer la rue de Carouge à la circulation automobile entre le rond-point de Plainpalais et la place des Augustins, en supprimant la voie de circulation et une centaine de places de stationnement. A la place, une piste cyclable sera créée et les voies du tram seront mises aux normes. Elargis, les trottoirs accueilleront une soixantaine d'arbres.

Pour ce faire, un crédit de 8,1 millions avait été voté en juin 2021. Le crédit complémentaire de 3,7 millions concerne les aménagements dans les rues adjacentes, où des accès et des places de livraisons pour les commerces seront aménagés. Le montant avait été accepté par tous les partis au Conseil municipal, à l'exception du MCG et de l'UDC.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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