Rejoignez-nous

Genève

La Suisse mise en cause à l'ONU pour les abus au foyer de Mancy

Publié

,

le

La conseillère d'Etat genevoise Anne Emery-Torracinta a dû faire face à une polémique sur les abus perpétrés contre des enfants autistes au foyer de Mancy près de Genève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les récentes révélations sur le foyer de Mancy et d'autres établissements genevois inquiètent le Comité de l'ONU sur les personnes handicapées. Il a demandé lundi à la Suisse "quelles mesures" vont être prises contre les responsables.

Huit ans après la ratification suisse, "la Convention de l'ONU sur les personnes handicapées (CDPH) n'est toujours pas appliquée pour les enfants" dans ce pays, a dit lundi à Genève l'un des 18 experts indépendants. Près de 3000 d'entre eux se trouvent dans des institutions où leur sécurité physique "est menacée".

Et de s'inquiéter des abus contre des enfants autistes récemment dévoilés au foyer de Mancy près de Genève. Les responsables doivent être sanctionnés et un plan "immédiatement" lancé pour éviter d'autres violations, a-t-il ajouté. Des membres du comité ont appelé la Suisse à une approche sur les droits humains plutôt que médicale pour la prise en charge des enfants.

"La Suisse reconnaît que la situation des personnes handicapées peut être améliorée" sur un certain nombre de questions, a dit de son côté le chef de la délégation suisse, le secrétaire général du Département fédéral de l'intérieur (DFI), Lukas Gresch-Brunner, déplorant le manque de données et d'analyses. La participation à la société doit devenir "systématique", a-t-il admis. Un volet régulièrement dénoncé par la faîtière Inclusion Handicap.

Les droits politiques doivent notamment être garantis pour tous, a ajouté le secrétaire général du DFI. Il a en revanche estimé que les personnes handicapées avaient été considérées "dans la mesure du possible" dans la réponse à la pandémie.

Inquiétude récemment liée à la pandémie

La présidente et rapporteuse du comité s'est demandé si les personnes handicapées ont accès à la même prise en charge qu'un autre patient du coronavirus. Elle a rappelé que l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) avait dû revoir les directives de triage après des accusations de discriminations lancées par des associations.

Une autre membre du comité a dénoncé les indications du manque d'accessibilité aux infrastructures publiques et privées, de même qu'aux logements. Les membres indépendants du comité, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, ont aussi posé des questions sur l'accès à l'éducation, la justice ou encore les discriminations et les violences contre les femmes handicapées.

Le dialogue doit se poursuivre mardi et mercredi, avant des observations finales de l'instance. Celles-ci seront utiles pour le Conseil fédéral qui doit annoncer en fin d'année la nouvelle approche de la politique sur les personnes handicapées, dit M. Gresch-Brunner.

Inclusion Handicap appelle la Suisse à ratifier le Protocole facultatif à la CDPH pour que les personnes handicapées puissent faire valoir leurs droits devant le comité onusien. Les "prochaines étapes" ont déjà été décidées par le Conseil fédéral, selon un membre de la délégation suisse. Autre problème, les ressources sont insuffisantes, selon les ONG. Des personnes en charge de la question du handicap devraient aussi être nommées dans les hôpitaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Genève

Genève: pétition pour le droit à l'intégrité numérique à l'école

Publié

le

A Genève, une pétition demande que l'Etat respecte l'intégrité numérique des élèves (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

A Genève, une pétition a été lancée par l'association Rune-Genève à l'intention du Grand Conseil. Elle demande que le droit à l'intégrité numérique voté par le peuple soit respecté dans les écoles du canton.

Le 18 juin 2023, le corps électoral du canton de Genève a accepté à une écrasante majorité (94,21 %) l'inscription d'un nouveau droit à l'intégrité numérique dans la Constitution cantonale. L'Etat de Genève doit appliquer ce droit sans plus tarder aux élèves de l’enseignement public, exige jeudi dans un communiqué l'Association réfléchissons à l’usage du numérique et des écrans (RUNE-Genève).

L'association déplore notamment que la création systématique d’un compte EEL (école en ligne) dès l’école primaire pour chaque élève soit effectuée sans l'accord parental alors qu'il s'agit de mineurs. Cette mesure est contraire au droit applicable, dénonce-t-elle.

Si les comptes EEL sont directement gérés par l’Etat et hébergés à Genève, il n’en est pas de même pour les services en ligne auxquels ces comptes peuvent donner accès. Et de citer en exemple les services de Google (Google "Class room" et la messagerie "Gmail").

Droit à la déconnexion

Avec ses pratiques d’usage du numérique à l’école, notamment primaire, et la nécessité pour des élèves d’utiliser des appareils numériques à la maison, le Département de l'instruction publique (DIP) concourt au développement des dépendances numériques. Il ne respecte ni le droit à une vie hors ligne ni le droit à la déconnexion, poursuit le communiqué.

La gratuité apparente des solutions choisies par le DIP apparaît souvent comme un argument décisionnel. Or, il arrive que des solutions locales relativement peu onéreuses soient écartées. Rune-Genève demande que soient privilégiées les entreprises régionales ou nationales respectant le droit à l’intégrité numérique et ne pratiquant aucune sorte de surveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Le budget de la Ville de Genève adopté en commission des finances

Publié

le

Le projet de budget 2025 de la Ville de Genève, présenté en septembre par le conseiller administratif Alfonso Gomez, sera discuté au Conseil municipal le samedi 7 décembre (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La commission des finances du Conseil municipal de la Ville de Genève a adopté par 8 voix contre 7 le projet de budget 2025 amendé par l'Exécutif. Ce projet, qui table désormais sur un déficit de 72,9 millions de francs, sera discuté en plénière le 7 décembre.

La gauche (PS, Vert-e-s et Ensemble à Gauche) a accepté ce projet de budget alors que le PLR, Le Centre, le MCG et l'UDC l'ont refusé, indique jeudi la Commission des finances dans un communiqué. Le déficit de 72,9 millions de francs reste dans la limite admissible imposée par la loi sur l'administration des communes.

Le Conseil administratif, qui prévoyait fin septembre un déficit de 63,4 millions de francs a adapté son projet de budget aux dernières prévisions du canton qui font état d'une baisse des recettes fiscales des entreprises. La diminution d'impôt sur le revenu des personnes physiques sur laquelle l'électorat genevois se prononce le 24 novembre est déjà intégrée.

La Commission des finances a analysé 33 propositions d'amendements, dont quatre ont été acceptées. Elles concernent une nouvelle subvention de 44'000 francs pour l’ Association Université Populaire Africaine, deux montants de 15'000 francs destinés à une "occupation positive de l’espace public" et une nouvelle subvention de 120'000 francs pour le soutien aux familles pour l’accueil parascolaire.

Le projet de budget prévoit d'ouvrir 108,7 nouveaux postes pour un montant global de 10,6 millions de francs. Une cinquantaine de ces nouveaux postes sont liés à la municipalisation des crèches.

Le PLR Ville de Genève a annoncé jeudi dans un communiqué qu'il ne votera pas ce budget en plénière. Le parti dénonce "des effectifs en hausse pour une administration déjà pléthorique" et "une tendance à municipaliser toujours plus de services".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Genève veut établir un cadastre cantonal complet des polluants PFAS

Publié

le

Genève veut établir un cadastre cantonal complet des PFAS, une première en Suisse. Objectif: assainir les sites lourdement contaminés par ces polluants dits éternels, a expliqué le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Genève veut établir un cadastre cantonal complet des PFAS, une première en suisse. Objectif: assainir les sites lourdement contaminés par ces polluants dits éternels en faisant payer, si possible, la facture par les pollueurs.

Les substances per-et polyfluoroalkylées (PFAS) sont partout dans les produits d'usage quotidien et très difficilement dégradables, a rappelé mercredi devant les médias le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire (DT). Le canton veut obtenir un état des lieux précis de l'étendue et de la nature des contaminants grâce à une analyse systématique de son sol.

Pour ce faire, le gouvernement a adopté un projet de loi ouvrant un crédit d'investissement de 4,145 millions de francs. Il demande au Grand Conseil de pouvoir ainsi ajouter les PFAS au cadastre actuel des sites pollués, afin de faire assainir ceux qui sont le plus contaminés. "Les PFAS sont un problème pour l'eau. La bonne nouvelle pour Genève est que l'eau reste potable", a relevé M. Hodgers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Panteleimon Giannakopoulos à la tête de la santé genevoise

Publié

le

Le professeur Panteleimon Giannakopoulos prendra la tête de la santé genevoise dès le 1er janvier prochain (archives). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

Le Conseil d'Etat genevois a nommé, mercredi, Panteleimon Giannakopoulos au poste de directeur général de l'office cantonal de la santé (OCS). Le professeur de psychiatrie assurait déjà, depuis six mois, l'intérim de cette fonction avec Philippe Bertschy.

La décision de nommer M. Giannakopoulos à la tête de l'OCS à compter du 1er janvier prochain a été prise à la majorité du Conseil d'Etat, a indiqué sa présidente, Nathalie Fontanet.

Sept candidatures avaient été retenues pour le poste. "M. Giannakopoulos s'est distingué comme le candidat ayant le mieux répondu aux critères d'évaluation pour reprendre la direction de l'OCS", écrit le gouvernement.

Le professeur Giannakopoulos travaille au sein du département de psychiatrie de l'Université de Genève depuis 1998. Dès le 1er janvier, il quittera ses fonctions hospitalières, mais conservera sa charge professorale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Gémeaux

Votre bien-aimé/e a besoin de votre aide ! Même si ses soucis semblent mineurs, prenez-le au sérieux !!! Votre attention sera récompensée…

Les Sujets à la Une

X