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Genève

Premier label de responsabilité numérique au monde lancé en Suisse

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Le label lancé en Suisse doit aboutir à un nouveau mouvement mondial sur la responsabilité numérique (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les algorithmes et technologies inquiètent les utilisateurs pour la protection des données, alors que la pandémie a montré leur importance. La Swiss Digital Initiative (SDI) a lancé mardi à Genève le premier label de responsabilité numérique des entreprises au monde.

"Nous voulons ramener la confiance dans les technologies", dit la Fondation lancée en 2020. Le label doit oeuvrer comme point de départ à un mouvement mondial vers la responsabilité numérique.

Avec la pandémie, le télétravail, les applications de réunion en ligne ou encore la santé en ligne se sont multipliés. La confiance dans les prestations numériques, mais aussi dans les institutions qui étaient considérées comme fiables jusqu'à présent, "doit être abordée", a estimé la présidente de la SDI, l'ex-présidente de la Confédération Doris Leuthard. Et Genève était le meilleur site pour lancer une telle action, a-t-elle encore affirmé à la presse.

L'objectif du label, valide pour trois ans, est de rendre les clients d'entreprises sûrs dans l'utilisation du numérique. De leur côté, les acteurs privés qui offrent des applications peuvent montrer la crédibilité de leur engagement sur ces questions, ajoute la SDI. Elles doivent honorer une sorte de nouvelles règles de droit non contraignantes.

Une dizaine d'entreprises suisses ont déjà obtenu ou sont en cours de demande de leur labellisation. Mais celle-ci peut être demandée pour "n'importe quelle prestation partout dans le monde" par des sociétés d'autres pays, estime Mme Leuthard. Les grands groupes technologiques "ont une responsabilité grandissante" et la volonté est de les attirer vers ce nouvel instrument, insiste-t-elle.

Santé, éducation ou encore finance

Au total, 35 critères portent sur quatre composantes, celles de la sécurité, de la protection des données, de la confiance et d'un lien équitable avec l'utilisateur. Des évaluations indépendantes sont menées. "L'importance de la confiance numérique ne fait qu'augmenter", affirme encore la fondation. Des scandales liés à certaines entreprises ont diminué cette confiance, alors que la demande de prestations s'étend.

Pour le moment, le label n'associe pas d'acteurs publics. Mais Mme Leuthard, qui avait fait partie d'un panel de haut niveau de l'ONU sur cette question, "soutiendrait toute initiative" qui renforcerait l'action des Etats, notamment depuis l'Europe.

"Les gouvernements doivent étendre leur intérêt pour la responsabilité numérique", selon elle. Et d'ajouter que la Chine cherche plutôt à contrôler, là où les Etats-Unis sont plutôt actifs sur les avancées technologiques. "L'Europe a les valeurs et les règles", dit-elle.

Le label est notamment significatif là où les données sont importantes, où les conséquences de l'utilisation du numérique sont élevées, où ces prestations en ligne n'ont pas d'alternative et où celles-ci sont exploitées à un rythme rapide et sur de nombreux territoires. Notamment dans la santé, l'éducation ou la finance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Anières vote sur la création d'un réseau de chauffage à distance

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Un projet de chauffage à distance, alimenté par l'eau du lac, est contesté par référendum à Anières (GE). La population se prononcera le 30 novembre. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Anières (GE) vote dimanche 30 novembre sur un crédit de construction de 19,5 millions de francs pour la réalisation d'un réseau de chauffage à distance alimenté par l'eau du lac. Les partisans défendent une réponse durable aux défis énergétiques alors que les référendaires fustigent un projet "inabouti et démesuré".

Porté par l'exécutif de la commune, ce réseau de chauffage permettra de raccorder tous les bâtiments du centre du village, dont l'école, la crèche et la mairie. Les habitations hors du tracé du réseau pourront bénéficier d'une contrepartie financière pour remplacer leur chaudière à gaz ou à mazout par une pompe à chaleur.

L'objectif est de renforcer l'utilisation des énergies renouvelables et d'assurer l'indépendance énergétique d'Anières. L'exécutif défend "une solution pérenne pour l'avenir de la commune". L'eau sera puisée à une profondeur de 37 mètres pour être distribuée par des conduites enterrées dans 39 sous-stations.

Aussi du froid

Tous les bâtiments sur le tracé pourront être raccordés. Mais il n'y a aucune obligation. Selon les autorités communales, 90% des propriétaires ont manifesté leur intérêt pour un raccordement. La pompe à chaleur (PAC), qui est indispensable, doit être installée par le propriétaire, à ses frais. A noter que ce réseau peut aussi rafraîchir les maisons par forte chaleur.

Le crédit de 19,5 millions de francs a été voté en décembre 2024. Selon les autorités, il ne fallait pas attendre davantage, car les autorisations de construire arrivent à échéance en juin 2026. Passé ce délai, il faudra les redéposer avec un risque de nouvelles exigences de la part des services de l'Etat et des surcoûts.

Investissement démesuré

Des membres du PLR ont lancé le référendum estimant que le projet avait été voté dans la précipitation, sans clarifier les risques financiers. Les référendaires dénoncent un investissement total, qui avoisinerait les 25 millions de francs, un montant démesuré pour ne chauffer que le centre du village. Ils affirment également que les coûts de construction et d'entretien sont sous-estimés.

Au-delà de l'aspect financier, les référendaires remettent en cause le bilan écologique de ce réseau de chauffage à distance, sans compter des nuisances considérables pour les habitants du centre du village qui subiront des travaux. Ils s'opposent à un projet inadapté pour le village et proposent d'étudier des alternatives pour réduire la dépendance aux carburants fossiles importés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Genève: une vingtaine de films palestiniens à l'honneur

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A Genève, la 14e édition des rencontres cinématographiques "Palestine: filmer c'est exister" présentera une vingtaine de films du 26 au 30 novembre (image d'archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la 14e édition des rencontres cinématographiques "Palestine: filmer c'est exister" (PFCE) débutera le 26 novembre aux cinémas du Grütli et au Musée d'ethnographie de Genève (MEG), jusqu'au 30 novembre. Au programme, 22 films réalisés entre 1960 et aujourd'hui.

"Depuis 23 mois, partout dans le monde, la société civile descend dans la rue pour montrer sa solidarité avec le peuple palestinien. Elle dénonce l’horreur du génocide à Gaza, le nettoyage ethnique en Cisjordanie et l’impunité d’Israël", soutient le PFCE dans un communiqué. La production cinématographique qui s'est ralentie a poussé le festival à s'intéresser aux films d'il y a trente ans et plus.

Les thèmes évoqués par ces films ont surpris par leur similarité avec ceux d'aujourd'hui, indique le communiqué. "La place des femmes dans la société, la liberté dans l'art de filmer les corps et l'effacement programmé de la culture" s'y retrouvent.

Cinq cinéastes palestiniens viendront présenter leurs films à Genève lors du PFCE. Comme Laila Abbas, réalisatrice de la comédie dramatique "Thank you for banking with us!", qui ouvrira le festival au MEG.

Le festival sera aussi l'occasion de découvrir l'exposition "Je suis palestinienne, j'ai le droit de broder comme les Palestiniennes" de Nur Dasoki, artiste diplômée de la Haute école des arts dramatiques à Genève. Elle "affirme une identité multiple nourrie par l'exil, la transmission et la création", célèbre la résistance culturelle palestinienne et "questionne l'appartenance à travers les fils de la diaspora".

www.palestine-fce.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Xhaka: "Ce sera parfait mardi quand nous serons qualifiés"

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Granit Xhaka (no 10) et la Suisse veulent finir le travail au Kosovo. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Après la belle victoire contre la Suède samedi à Genève (4-1), Granit Xhaka et la Suisse veulent finir le travail au Kosovo. Même si la qualification pour le Mondial est déjà quasiment acquise.

"Nous avons réalisé un parcours presque parfait pour le moment dans ces qualifications. Ce sera parfait mardi quand nous serons qualifiés", a déclaré le capitaine bâlois lors de son passage en zone mixte.

Avec quatre victoires et un match nul, la Suisse aurait difficilement pu faire mieux depuis le mois de septembre. Mais l'étonnante campagne réussie par le Kosovo, qui a gagné samedi en Slovénie (2-0) et pointe toujours à trois longueurs, empêche pour l'instant les Helvètes de fêter leur qualification.

"Nous sommes proches, mais nous devons rester prudents. Le Kosovo est un adversaire redoutable, qui a battu toutes les équipes du groupe sauf nous", a mis en garde Xhaka.

Eviter une "remontada"

Le no 10, qui a marqué le 2-1 samedi sur penalty, sait bien que seule une défaite par six buts d'écart mardi à Pristina forcerait la Suisse à disputer les barrages. Comme son sélectionneur Murat Yakin, il a toutefois rappelé que tout était possible dans le football.

"Nous avons vu suffisamment de retournement de situation du genre, et nous ne voulons pas nous y ajouter. Nous avons beaucoup de respect pour le Kosovo, mais si nous perdons 6-0, nous ne pourrons nous en prendre qu'à nous-mêmes", a-t-il dit.

L'homme aux 142 sélections a quand même évoqué la désormais très probable participation de la Suisse à une sixième Coupe du monde consécutive depuis 2006: "Ce serait historique, et nous allons faire sorte d'écrire cette histoire. Ce pourrait être la dernière Coupe du monde pour beaucoup d'entre nous. Nous sommes toujours aussi excités à l'idée d'y participer et nous voulons aussi motiver les jeunes joueurs qui pourraient y aller pour la première fois."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Suisse - Suède: Michel Aebischer titulaire

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Michel Aebischer épaulera Granit Xhaka dans l'entrejeu suisse (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le sélectionneur de l'équipe de Suisse Murat Yakin a choisi l’homme qui remplacera Remo Freuler pour défier la Suède samedi à Genève (20h45). Il s’agit du Fribourgeois Michel Aebischer.

Le milieu de terrain de Pise, absent lors du dernier rassemblement, a été préféré à Djibril Sow, Simon Sohn et Johan Manzambi. Il épaulera le capitaine Granit Xhaka dans l’entrejeu de l’équipe de Suisse.

L'entraîneur bâlois n’a réservé aucune autre surprise. Le Bernois Fabian Rieder fait, comme prévu, son retour en soutien du trio d’attaque Dan Ndoye - Breel Embolo - Ruben Vargas.

Derrière, les quatre hommes titularisés lors des quatre premiers matches de qualification pour le Mondial 2026 sont bien là. De gauche à droite, Ricardo Rodriguez, Manuel Akanji, Nico Elvedi et Silvan Widmer évolueront devant le gardien Gregor Kobel.

Dans le camp suédois, le nouveau sélectionneur Graham Potter a fait le choix de laisser son attaquant star Alexander Isak, qui revient de blessure, sur le banc des remplaçants. Déjà privée de Viktor Gyökeres, la Suède jouera donc avec un duo d'avants-centres inédit: Mattias Svanberg (Wolfbsurg) et Benjamin Nygren (Celtic Glasgow).

La composition suisse: Kobel; Widmer, Elvedi, Akanji, Rodriguez; Aebischer, Xhaka, Rieder; Ndoye, Embolo, Vargas.

La composition suédoise: Johansson; Holm, Lagerbielke, Hien, Svensson; Bernhardsson, Karlström, Ayari, Elanga; Nygren, Svanberg.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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