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Genève

Un rapport critique certaines méthodes de la police judiciaire genevoise

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La commission de contrôle de gestion du Grand Conseil s'est penchée sur les circonstances de l'arrestation humiliante de Simon Brandt en décembre 2019, alors élu PLR (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la commission de contrôle de gestion du Grand Conseil dénonce l'interpellation humiliante d'un élu fin 2019, alors que le canton était secoué par l'affaire Maudet. Elle émet des recommandations pour éviter qu'une telle situation ne se reproduise.

Simon Brandt, alors député PLR, avait été interpellé tôt le matin, menotté, mis à nu et fouillé. Ce proche de Pierre Maudet était soupçonné, finalement à tort, d'avoir consulté la main courante de la police en profitant de son poste d'analyste au sein de l'institution. Les médias avaient été mis au parfum avant même qu'il ne soit relâché.

"La commission de contrôle de gestion est partie de ce cas particulier pour généraliser", a relevé mardi devant les médias son président, le député Vert Pierre Eckert. "C'était Simon Brandt, mais cela aurait pu arriver à n'importe qui", a ajouté le député socialiste Alberto Veslaco, choqué par le traitement réservé à l'élu.

Nombreuses auditions

Dans un rapport d'une centaine de pages, sans les annexes, la commission décortique cette interpellation à la lumière des auditions des protagonistes. Les députés ont notamment entendu Simon Brandt, le chef de l'inspection générale des services, soit la police des polices, la commandante de la police, le procureur général Olivier Jornot et le conseiller d'Etat Mauro Poggia.

L'inspecteur qui a mené l'interrogatoire de Simon Brandt a, lui, refusé d'être auditionné, une procédure judiciaire étant en cours. Ce refus a été cautionné par son magistrat de tutelle Mauro Poggia, au grand dam de la commission.

Des abus

Il ressort de ces auditions que le principe de proportionnalité n'a pas été respecté, ont souligné à plusieurs reprises les membres de la sous-commission qui a mené les investigations sur mandat de la commission. Ils dénoncent aussi des abus d'autorité et des abus procéduraux, comme le fait d'interdire à M. Brandt d'appeler son avocat et d'avertir le Grand Conseil de son absence.

Cette interprétation s'éloigne des conclusions de la justice genevoise qui ne voyait pas de problème majeur dans cette procédure. Un recours de M. Brandt est toutefois encore pendant au Tribunal fédéral. Ce grand écart ne perturbe pas la commission de contrôle de gestion. "Nous sommes le poil à gratter de la République", a relevé le député PDC Bertrand Buchs.

"Sous pression"

Selon la commission, l'interpellation de Simon Brandt a été "théâtralisée afin de le mettre sous pression. On a cherché à le faire craquer pour avoir des renseignements sur l'affaire Maudet", a relevé M. Buchs, en visant directement le procureur général. "Dans un contexte de crise politique, il est particulièrement important que les institutions fonctionnent normalement", a-t-il souligné.

Le rapport publié mardi épingle la police judiciaire pour son manque de proportionnalité, le procureur général pour ses propos "erronés" et Mauro Poggia pour son intrusion dans les prérogatives du pouvoir législatif. Le document, accepté par une large majorité en commission, sera discuté en séance plénière du Grand Conseil.

Vidéosurveillance

La commission, qui a pour objectif qu'une telle situation ne se reproduise pas, a émis neuf recommandations. Parmi celles-ci figurent la mise en place d'enregistrements audios lors de fouilles et d'auditions et l'installation de vidéosurveillance dans les locaux où transitent les personnes interpellées. Ces mesures sont en discussion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Le Musée Ariana à Genève donne la parole à ses donateurs

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Dans sa nouvelle exposition, le Musée Ariana s'intéresse à ses donateurs et mécènes (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la nouvelle exposition du Musée Ariana "Faire don, une affaire de c½ur ou de raison ?" donne la parole à ses mécènes. Dès vendredi et jusqu'au 2 mars 2025, douze propositions mettent en lumière histoires et récits de donations qui représentent la majorité de ses collections.

Au fil des décennies, plus de 1000 donateurs ont façonné les collections du Musée suisse de la céramique et du verre à Genève. Les trois quarts de ses ½uvres sont issus de dons, de legs ou d’aide à l’acquisition.

A commencer par celles du fondateur du musée, Gustave Revilliod (1817-1890), qui lui a légué plus de 4700 oeuvres en céramique, verre et vitrail. Des contemporains de Revilliod – hommes de science, conservateurs de musée, marchands, artistes ou autres - nourriront également ce groupe originel.

Dédié à la céramique dès 1934, le Musée Ariana accueillera progressivement toutes les collections publiques de ce domaine, à l’exception des pièces archéologiques. Il s'enrichira en qualité et quantité grâce au mécénat, aux sociétés d'amis, aux dons de céramistes, d'artistes, aux héritages ou collections.

Nouvelle acquisition

Tous ces dons permettent de raconter, d’exposer et de valoriser les histoires infinies des techniques, des formes, des décors et de leurs usages. Le public peut également se régaler d'anecdotes quant à la vie des objets et de leurs propriétaires.

Le Musée Ariana invite par ailleurs ses visiteurs à participer à l’achat d’une nouvelle oeuvre. L'institution souhaite acquérir une sculpture monumentale du céramiste Torbjørn Kvasbø. Les "mécènes" seront invités à une rencontre avec cet artiste norvégien qui jouit d’une renommée internationale depuis plusieurs décennies.

www.musee-ariana.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La Banque CIC (Suisse) a enregistré un meilleur bénéfice annuel

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La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes, dont Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes du pays.

Le produit d'exploitation s'est rétracté de 2,6% à 185,6 millions, malgré "une hausse notable du résultat brut des opérations d'intérêt" de presque 28% à 149 millions, selon l'établissement bâlois, a annoncé l'établissement bancaire jeudi. Le résultat des opérations de commissions et des prestations de services s'est établi à 43,4 millions (+1,9%).

Les prêts hypothécaires ont crû de 2,5% à 7,3 milliards de francs, tandis que les créances à la clientèle sont en hausse de 0,9% à 2,5 milliards. Les fonds propres totaux ont augmenté de 3,5% à 849 millions et le ratio de fonds propres globaux s'est établi à 14,6%. Le total du bilan a reculé de 2,4% à 12,7 milliards.

La Banque CIC (Suisse) emploie 450 personnes dans neuf villes du pays. En Suisse romande, elle est présente à Genève, Fribourg Lausanne, Neuchâtel et Sion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

SeaCleaners présente son nouveau bateau de dépollution à Genève

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L'association SeaCleaners a présenté son nouveau bateau Mobula 8.2 dans la rade genevoise. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'association SeaCleaners a présenté jeudi à Genève le nouveau modèle de son bateau de dépollution polyvalent. Construit en Bretagne, ce Mobula 8.2, qui va être envoyé en Malaisie, peut nettoyer une surface de 15'000 m2 par heure.

"Le bateau doit son nom à la raie Mobula qui filtre l'eau pour se nourrir", explique Antoine Iché, coordinateur projet aux opérations chez SeaCleaners. Une fois la bouche ouverte à l'avant du bateau, deux bras concentrateurs ratissent sur une largeur de 4 mètres, aspirant les déchets flottant jusqu'à 40 cm de profondeur.

Une vieille bouée qui dérive le long de la Plage des Eaux-Vives est ainsi engloutie pour cette première sortie de démonstration du Mobula 8.2 hors Bretagne. Les déchets finissent dans un panier au milieu du bateau. Cette nasse est ensuite levée et vidée sur place pour un premier tri. Jusqu'à 2,3 tonnes de déchets peuvent être stockés sur le bateau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les baux associatifs augmentent le risque de favoritisme

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A Genève, la Cour des comptes a examiné la conformité dans l'attribution des logements de trois immeubles d'une fondation de droit public et gérés par des associations, un héritage des squats des années 1990 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la Cour des comptes estime que les baux associatifs augmentent le risque de favoritisme dans l'attribution de logements subventionnés. Examinant le cas de trois immeubles d'une fondation de droit public, elle constate un manque de transparence quant à la situation des habitants.

La Cour des comptes a été informée par un citoyen d'un potentiel dysfonctionnement dans le processus d'attribution des logements subventionnés HBM de trois immeubles de la Fondation Camille Martin, a-t-elle indiqué jeudi lors de la publication de son audit de conformité. Deux d'entre eux sont situés à la rue de Montbrillant et le troisième, à la rue de Lausanne.

Dans la continuité des squats des années 1990, ces immeubles sont gérés par des associations, mais aucun bail n'a été signé avec la fondation, faute d'avoir trouvé un accord. Leur contrat est tacite du fait du paiement du loyer. De fait, les habitants des 53 logements ne sont pas des locataires directs de la fondation, mais des sous-locataires des associations.

Contrôles lacunaires

Cette situation nuit au contrôle légal des conditions HBM par l'office cantonal du logement. Jusqu'en octobre 2023, la plupart des sous-locataires n'avaient pas rempli le formulaire ad hoc. Or sept d'entre eux sont en situation de sous-occupation et cinq autres ne sont pas soumis à une surtaxe malgré leurs revenus. Seul l'office peut agir auprès d'eux, la fondation n'ayant aucun pouvoir.

La Cour des comptes constate encore que les associations ne respectent pas le processus d'attribution HBM, car elles n'ont pas accès à la base de données regroupant les demandeurs de logements subventionnés et ne peuvent pas exiger des éléments permettant de déterminer le revenu des candidats. Le risque de cooptation est grand.

Si le Département du territoire, auquel est rattaché l'office du logement, accepte de s'assurer que l'attribution des logements est conforme, il veut laisser les associations décider qui habite dans les immeubles. Invoquant l'héritage des squats, il refuse de mettre fin au bail associatif, comme le recommande la cour, et admet un contrôle imparfait de l'occupation des logements.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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