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Suisse Romande

La cybercriminalité en hausse en Valais

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Le taux de criminalité en Valais est très inférieur au reste de la Suisse, indique lundi la police cantonale valaisanne lors d'un point de presse sur le sujet. La moyenne d'infractions pour 1000 habitants en Valais se situe à 38,7, contre 52,5 en moyenne suisse (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La police cantonale valaisanne "tire un bilan sécuritaire positif de l'année 2022". Elle s'inquiète néanmoins d'une hausse constante de la cybercriminalité, pour laquelle elle a créé une section spéciale. Elle craint aussi l'apparition de nouveaux stupéfiants sur le territoire.

En 2022, le Valais a enregistré 18761 infractions, soit une légère hausse (+2,6%) par rapport à 2021, constate lundi la police cantonale valaisanne en présentant à la presse la statistique policière de la criminalité. Le taux de criminalité en Valais est très inférieur au reste de la Suisse, précise toutefois le commandant de la police Christian Varone.

Aux chapitres des points noirs, l'évolution du nombre d'escroqueries, en particulier via internet, qui poursuit une courbe montante. Ainsi, la police cantonale dénombre 877 escroqueries dont 731 via le net en 2022, contre 431 cyberescroqueries (sur 610 cas) en 2021. En 2018, on parlait de 214 cyberescroqueries sur un total de 382.

"Nous avons désormais une section cyber, dotée de sept postes équivalents plein temps, qui s'occupe de prendre en main ce dossier", explique Christian Varone. A terme, elle devrait compter 11 postes.

Le phénomène des quérulents

La police cantonale note aussi une "nette reprise de la criminalité transfrontalière", notamment avec des attaques contre les distributeurs de billets. Sur les 56 cas dénombrés en Suisse, trois ont eu lieu en Valais, dont l'un à l'explosif. Le recours à cette méthode est en hausse, ce qui met en danger les passants, estiment les forces de l'ordre.

Une cellule spéciale au sein de la police judiciaire a également été créée pour gérer les problèmes liés aux rivalités entre bandes de motards. Trois postes sont aussi dédiés à la coordination de la gestion des quérulents, soit "des personnes qui ont perdu pied dans les domaines professionnel et privé et qui se retrouve en croisade contre les institutions".

Dans ce cadre, environ 80 personnes sont suivies. "Nous évaluons les risques à chaque fois que nous constatons une montée en puissance des menaces émises. Lorsqu'il le faut, nous prenons contact avec elles afin d'éviter tout passage à l'acte", explique Christian Varone.

Durant son point-presse, la police valaisanne s'est aussi montrée préoccupée par la démocratisation de la consommation de cocaïne, de crack et l'arrivée sur le territoire de cristal meth, substances "hautement addictogènes". Ce sont surtout les adultes et jeunes adultes (dès 18 ans) qui sont touchés mais la consommation par des tranches de la population plus jeunes sont en hausse, ajoute Christian Varone.

D'autres chiffres

Avec 290 cas enregistrés, les infractions sexuelles sont en baisse de 17% par rapport à 2021. Les interventions liées à des violences domestiques sont en hausse par rapport à 2021 (2022: 377, 2021: 341), mais restent relativement stables sur les cinq dernières années. Le commandant reconnaît que cette courbe ne descend pas malgré "toutes les actions menées pour lutter contre ce phénomène".

La police se réjouit en revanche des chiffres liés à la sécurité routière: le nombre de victimes de la route est passé de 117 en 1970 à 10 en 2022. Point noir dans ce dossier: les 28 délits de chauffard enregistrés en 2022 (contre 19 en 2021).

Enfin, la police constate dans ce bilan annuel que les contrôles des poids lourds sont "absolument nécessaires", indique Christian Varone. Et le commandant d'illustrer: "par exemple sur les 3374 contrôles effectués à Saint-Maurice, 1361 chauffeurs ont été dénoncés. Cela signifie que 40% des véhicules étaient en infractions, que ce soit pour une vignette manquante ou un véhicule complétement hors d'usage".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Fribourg-Gottéron tient bon et rejoint le dernier carré

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Killian Mottet a ouvert le score pour Fribourg en faisant le tour de la cage de Niklas Schlegel. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Fribourg-Gottéron jouera les demi-finales des play-off de National League. Les Dragons ont obtenu leur qualification en s'imposant 4-2 contre Lugano dans l'acte VII décisif.

Comme lors des six premiers matches, l'équipe qui a ouvert le score a remporté la partie. Après un round d'observation entre deux équipes jouant leur saison, Niklas Schlegel, qui venait de perdre sa canne après avoir été sauvé par son poteau, s'est fait surprendre par la vitesse de Killian Mottet derrière son but (18e).

Christoph Bertschy, pénalisé juste avant la première sirène, a ensuite donné deux longueurs d'avance aux Dragons en mettant fin au passage à un mutisme long de 16 matches. A l'instant où il est revenu sur la glace, l'attaquant a reçu une offrande de Sandro Schmid avant de tromper Schlegel entre les jambes (22e).

Le break en poche et alors qu'ils évoluaient à 5 contre 4, les Fribourgeois ont concédé un premier but tessinois. Un tir en revers précis de Daniel Carr a battu Reto Berra, lui aussi séparé de sa crosse quelques instants plus tôt (25e).

Tendu jusqu'au bout

Les hommes de Christian Dubé ont toutefois corrigé cette bévue quelques minutes plus tard en power-play. Chris DiDomenico, bien décalé par Ryan Gunderson, a redonné un peu d'air à ses couleurs d'un puissant tir sur réception (30e).

Mais en voyant Calvin Thürkauf dévier du patin un puck au fond des filets de Berra (40e), les 9095 spectateurs fribourgeois ont compris qu'ils allaient devoir retenir leur souffle jusqu'au bout. Après quatre minutes sans craquer à 4 contre 5 et un but de Bertschy dans la cage vide, ils ont finalement pu laisser éclater leur joie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

80 millions pour la protection de l’enfance

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Manon Schick, directrice générale de l'enfance et de la jeunesse, et le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos ont annoncé jeudi les nouvelles mesures vaudoises pour la protection des mineurs. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Vaud renforce sa politique de protection des mineurs. Il va débloquer 80 millions de francs supplémentaires sur quatre ans qui permettront notamment d'augmenter les effectifs éducatifs et les places en accueil de jour.

"C'est un plan massif et ambitieux, essentiel, attendu et nécessaire. Il s'agit de réponses structurelles et non ponctuelles, une vision à long terme, pour faire face à un système sous tension", a déclaré jeudi devant les médias à Lausanne le ministre de la jeunesse Vassilis Venizelos.

Le canton de Vaud a présenté sa nouvelle politique socio-éducative. L'enveloppe de 80 millions de francs annoncée vise à répondre à une situation tendue: plus de 8000 enfants sont suivis, un record.

Parmi les mesures phares pour pallier cette problématique, la création de 140 postes éducatifs dans les foyers et 100 nouvelles places en accueil de jour d’ici 4 ans.

Manon SchickDirectrice du département de l'enfance et de la jeunesse pour le canton de Vaud

Le nombre de jeunes sans solution durable de protection est donc en hausse: de 2016 à 2023, l'augmentation du nombre d'enfants qui ont besoin d'une protection est de 21%. Des dizaines d’enfants se retrouvent alors placés à l’hôpital, faute de mieux. Pour le ministre vaudois de la jeunesse Vassilis Venizelos, cette situation doit changer. 

Vassilis VenizelosConseiller d'Etat vaudois chargé de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité

Près de 120 hospitalisations sociales ont eu lieu en 2023, d'urgence et de courtes périodes, 45 enfants et adolescents sont actuellement en attente d'un placement et 15 sont en attente d'une famille d'accueil, selon les chiffres de la DGEJ.

Créer des postes

L'autre mesure phare est la création de postes supplémentaires. 34 millions seront alloués à 140 postes à temps plein pour renforcer les équipes éducatives dans les foyers, actuellement de 710 postes, soit donc une hausse de 20% des effectifs.

Pour la protection de l'enfance, environ 70% des institutions sont en manque d''éducatrices et d'éducateurs en 2023. Vassilis Venizelos a relevé "une difficulté de recrutement". D'ailleurs, 47 places avaient dû être gelées – elles rouvriront progressivement –, dont un foyer entièrement fermé qui devrait rouvrir d'ici cet été.

Manon SchickDirectrice du département de l'enfance et de la jeunesse pour le canton de Vaud

A cela s'ajoute la volonté de réduire les délais d'attente en matière de droit de visite (lieu de médiation) à trois mois au maximum, au lieu de six à huit mois actuellement.

Sur ces 80 millions de francs dédiés à la protection de l'enfance, trois millions permettront au Canton de Vaud de mieux suivre l'évolution des besoins sur l'ensemble du territoire. Notamment avec une plateforme pour gérer les demandes de placement.

Le gouvernement avait déjà pris des mesures urgentes l'an passé, débloquant 5,8 millions de francs pour soutenir les institutions à court terme et recruter 50 nouvelles familles d'accueil. Il avait aussi prévu une enveloppe de 15 millions pour revaloriser les salaires de l'ensemble du secteur social parapublic, avec pour résultat concret une hausse de 300 francs en moyenne par pois pour les éducateurs à temps plein.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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Économie

Inauguration du centre sportif cantonal Estelle Balet à Ovronnaz

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Le centre sportif cantonal d'Ovronnaz a été baptisé du nom de la double championne du monde de freeride, décédée en 2016, la Valaisanne Estelle Balet. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Centre sportif cantonal d'Ovronnaz (VS) a subi une cure de jouvence. Entièrement rénové, il a été inauguré jeudi. Il portera désormais le nom d'Estelle Balet, en hommage à la double championne du monde de freeride, décédée en 2016.

Le Centre a rouvert ses portes après deux ans et demi de travaux. Les lieux d'hébergement et les salles de gymnastique ont été totalement rénovés, et le bâtiment, construit en 1982, répond désormais aux normes actuelles, notamment sur le plan sismique et énergétique, indique l'Etat du Valais dans un communiqué.

Avec 95 places, il peut accueillir les participants aux cours de formation Jeunesse+Sport et aux camps des clubs, des fédérations et des écoles, ainsi que le personnel d'encadrement. Toutes les installations et les locaux sont également accessibles aux personnes à mobilité réduite, souligne le canton.

Le coût des travaux s'élève à 12,7 millions de francs. Ils ont été financés via le Fonds de financement de l'investissement et de la gestion des immeubles de l'Etat (FIGI).

La population pourra découvrir le nouveau centre lors d'une journée portes ouvertes prévue le 13 avril prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Vetropack à St-Prex (VD): nouvelle mobilisation des employés

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Employés et syndicats se sont mobilisés encore une fois jeudi devant Vetropack à St-Prex. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs dizaines d'employés de Vetropack, soutenus par les syndicats, se sont une nouvelle fois mobilisés jeudi après-midi devant l'usine de St-Prex (VD), menacée de fermeture. Ils ont redemandé une prolongation de la procédure de consultation jusqu'au 30 avril.

La direction "campe sur ses positions" et refuse la prolongation du délai de consultation exigé à plusieurs reprises, indique le syndicat Unia dans un communiqué. A l'heure actuelle, la fin de la procédure de consultation est prévue pour le 12 avril.

Les syndicats reprochent aussi à l'entreprise de ne pas fournir "toutes les informations nécessaires au bon déroulement" de la consultation. Ils aimeraient notamment consulter "les études de faisabilité" mentionnées par la direction, lorsque celle-ci a annoncé début mars qu'il n'y avait pas d'autres options que la fermeture pour l'usine de St-Prex, indique Abdou Landy, secrétaire syndical chez Unia, contacté par Keystone-ATS.

Il ajoute que, de manière générale, il faut "plus de temps" pour trouver des solutions et maintenir la dernière verrerie de Suisse. Il rappelle que les partenaires sociaux, mais aussi une task force mise en place entre le canton et la commune de St-Prex, sont en train de chercher des pistes.

L'annonce des dirigeants de Vetropack remonte à début mars. Selon eux, l'usine de St-Prex n'est plus rentable. Plus que centenaire, elle souffre de sa taille, des contraintes liées à son emplacement au coeur d'une zone urbanisée et de sa compétitivité.

Son four à fusion doit aussi être remplacé, mais cet investissement ne serait pas viable sur le plan économique. Le site pourrait déjà fermer durant le deuxième semestre 2024. Environ 180 emplois sont menacés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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