Suisse Romande
Les départs se multiplient au sein de l’UDC romande
Le chef de campagne de l'UDC pour la Suisse romande, Kevin Grangier, quitte son poste à la fin du mois. Il reste néanmoins un "membre convaincu de l'UDC" dont la détermination à poursuivre son engagement au sein du parti demeure intact.
"J'ai obtenu un nouveau challenge dans l'économie privée", a expliqué lundi soir le Vaudois dans l'émission Forum de la RTS, confirmant une information du journal Le Temps. Kevin Grangier officiera en tant que porte-parole d'un groupe basé en suisse mais également actif à l'international.
"Après 10 ans dans le secrétariat du parti, j'ai voulu sortir de ma zone de confort", argue celui qui devait coordonner la campagne du plus grand parti de Suisse du côté romand de la Sarine pour les élections fédérales à venir. Selon Kevin Grangier, son départ ne posera pas de problème et il se dit "convaincu qu'il n'y aura aucune difficulté" pour mener à bien l'opération sans lui.
Troisième démission
Il s'agit de la troisième démission au sein de la section romande de l'UDC en quelques jours. Interrogé sur cette situation, Kevin Grangier se dit, au vu de l'annonce de son propre départ, "mal avisé de commenter l'actualité des sections UDC dans certains cantons romands".
Le président de l'UDC du canton de Fribourg Ruedi Schläfli a rendu son tablier ce week-end après quinze mois seulement dans cette fonction. Dans sa lettre de démission publiée samedi par la RTS, il évoquait une surcharge de travail et des querelles à l'intérieur du parti.
A Neuchâtel, l'UDC cantonale doit aussi se chercher un nouveau président. Le titulaire, Stephan Moser, avait annoncé sa démission mercredi avec effet au 18 août. Il invoquait un emploi du temps trop chargé pour motiver sa décision.
(KEYSTONE-ATS / PHOTO : JEAN-CHRISTOPHE BOTT)
Football
Super League: Le leader se déplace à St-Gall
Le 8e acte de Super League se poursuit mercredi, avec le leader Young Boys qui se déplace à Saint-Gall. Côté romand, Servette reçoit Winterthour, alors que Lausanne Sport défie Lugano au Cornaredo.
Young Boys est encore privé de l’international helvétique Kastriot Emeri. Le Genevois souffre encore de sa blessure au ligament externe du genou droit. Le champion en titre reste toutefois sur deux victoires de rang, dont un convaincant 4-1 face au septième Lugano dimanche. Le FC Saint-Gall doit lui se passer de son capitaine, le milieu de terrain allemand Lukas Görtler, pour tenter d’améliorer sa 4e place face à des Bernois invaincus.
Servette doit se relancer après un début de saison catastrophique sur la scène helvétique. Le club grenat reste sur une grosse désillusion face au Slavia Prague en Europa League jeudi, et une troisième défaite de suite en championnat dimanche face à Lucerne. Les Genevois affrontent Winterthour, contre qui ils n’ont pas perdu lors des 12 derniers duels (9 victoires, 3 nuls).
Le Lausanne-Sport tente pour sa part d’aller chercher sa deuxième victoire de la saison, à Lugano. L’affaire s’annonce peu aisée contre des Bianconeri face à qui les Lausannois n’ont gagné qu’une fois en Super League, en 2017. Le LS reste également sur trois défaites de rang contre les Tessinois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Les députés vaudois emmanchent la question des impôts
Le Grand Conseil vaudois a entamé mardi ses débats, très attendus, sur la fiscalité des personnes physiques. Si rien de concret n'a encore été voté, les députés de droite et de gauche ont déjà pu croiser le fer.
Le Parlement doit se prononcer sur une diminution, dès l'an prochain, de l'impôt cantonal sur le revenu. Le Conseil d'Etat a suggéré une baisse de 2,5%, avant de la relever à 3,5% sous pression de la Commission des finances, dont la majorité a proposé un amendement pour aller jusqu'à 4,5%.
Vaud est un "enfer fiscal" en comparaison intercantonale et il est temps de baisser les impôts, ont martelé plusieurs députés de droite. "Notre canton a les moyens après avoir réalisé d'énormes bénéfices. Quand on perçoit trop, on doit corriger le tir et ne pas remplir ses coffres", a affirmé Yvan Pahud au nom de l'UDC, qui soutiendra une réduction de 4,5%.
Jerome De Benedictis (Vert'libéraux) a aussi défendu une baisse, mais estimé que le compromis à 3,5% du Conseil d'Etat était "acceptable" et qu'aller plus loin mettrait en péril l'équilibre budgétaire du canton. Il a révélé que tant son parti et le PLR allaient "accorder leur confiance" au gouvernement, et donc le suivre avec sa proposition à 3,5%.
Une annonce qui méritera toutefois confirmation, de nombreux députés n'ayant pas encore pu prendre position mardi, faute de temps. L'entrée en matière du projet de loi n'a d'ailleurs pas encore été votée.
Alternative
A gauche, plusieurs députés ont déjà affirmé qu'ils allaient refuser cette entrée en matière. Mais que si celle-ci devait néanmoins être acceptée - ce qui devrait être le cas étant donné la majorité de droite du Parlement -, ils proposeraient une autre méthode pour réduire l'impôt sur le revenu. A savoir: un crédit forfaitaire de 112 francs par individu à déduire de la feuille d'impôt, à la place de la réduction en pour-cent voulue par la droite.
Cette "alternative" permettrait de redonner du pouvoir d'achat "aux classes moyennes et populaires" qui en ont "vraiment besoin", a affirmé Jean Tschopp (PS). Selon lui, 95% des contribuables s'en sortiraient mieux avec ce forfait de 112 francs, alors que la diminution en pour-cent ne favoriserait que les plus aisés.
La baisse voulue par la droite relève de "l'effet d'annonce" et "rate sa cible". Elle n'aurait qu'un "effet limité" sur les ménages "qui souffrent le plus de l'inflation", a renchéri Kilian Duggan (Vert-e-s).
Fabrice Moscheni (UDC) a rétorqué en critiquant l'attitude de la gauche face aux contribuables les plus aisés. "Si ces riches que vous conspuez quittent le canton, c'est la classe moyenne qui va trinquer", a-t-il affirmé.
Motion UDC enterrée
Malgré ses divergences, le Grand Conseil a, au moins, trouvé un terrain d'entente mardi en enterrant la motion de Philippe Jobin (UDC), pourtant acceptée en mai 2022 et qui demandait une baisse de cinq points du coefficient cantonal (de 155 à 150%).
Le Conseil d'Etat, suivi à une quasi-unanimité par le Parlement, a relevé qu'il n'était "pas adéquat" d'agir sur ce coefficient. Cela entraînerait une baisse des autres impôts, notamment sur les personnes morales.
Raison pour laquelle le Grand Conseil doit désormais se prononcer sur un projet de loi qui ne touche que l'impôt sur le revenu des personnes physiques. Un projet dont les contours se préciseront la semaine prochaine avec la suite des débats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Les restrictions de baignade dans l'Arve sont levées
A Genève, la situation dans l'Arve et le Rhône après la Jonction est revenue à la normale. Le canton a levé mardi la recommandation, émise jeudi soir, de ne pas se baigner dans ces cours d'eau ni d'y pratiquer des activités nautiques en raison du déversement accidentel d'eaux usées.
Une obstruction majeure est survenue dans la nuit de mercredi à jeudi sur le réseau d'assainissement français d'Annemasse Agglomération, qui avait procédé en urgence à des travaux de réparation du collecteur bouché. Une quantité importante d'eaux usées a été déversée dans l'Arve à la hauteur du pont d'Etrembières et a contaminé l'eau.
Selon le nouveau prélèvement effectué lundi et dont le résultat est tombé mardi, la concentration de la bactérie fécale Escherichia coli (E. coli) est revenue à un niveau habituel. Aucun impact notable n'a été relevé sur le plan sanitaire ou sur les valeurs naturelles, ont indiqué mardi le Département du territoire et celui de la santé et des mobilités.
Une pollution similaire avait eu lieu en juillet. Un incident technique à la station d'épuration d'Ocybèle, à Gaillard (F), avait entraîné un arrêt total des capacités d'épuration, entraînant le déversement des eaux usées dans l'Arve.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Votation sur le désenchevêtrement des tâches entre Etat et communes
Le Conseil d'Etat fribourgeois lance la campagne en vue de la votation cantonale du 12 novembre sur le premier paquet du désenchevêtrement des tâches entre l’Etat et les communes (DETTEC). Soumis au référendum obligatoire, il vise à renforcer l'autonomie communale.
Le paquet porte sur quatre domaines: structures d’accueil extrafamilial, aide et soins à domicile, institutions spécialisées, socio-éducatives et familles d’accueil professionnelles et EMS, ont indiqué mardi à Fribourg trois membres du Conseil d'Etat, dont son président Didier Castella, en charge des institutions.
En confiant aux communes le financement des prestations complémentaires, le paquet est financièrement équilibré, ont insisté les intervenants qui comprenaient encore Sylvie Bonvin-Sansonnens, en charge de la formation et des affaires culturelles, et Philippe Demierre, en charge de la santé et des affaires sociales.
Le projet a été adopté en mars par le Grand Conseil, par 68 voix contre 29 et 4 abstentions, avec une opposition droite-gauche pour un sujet jugé complexe et sensible.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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