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Suisse Romande

Neuchâtel doit revoter sur la fusion

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Le Tribunal fédéral a admis le recours de trois citoyens de Peseux (NE) demandant l'annulation des votes sur la fusion des communes de Neuchâtel et environs. La présence d'un stand des opposants à proximité du bureau de vote a pu influencer le scrutin.

Le 5 juin 2016, les citoyens de Peseux étaient appelés aux urnes pour se prononcer sur deux conventions de fusion. La première englobait les communes de Corcelles-Cormondrèche, Neuchâtel, Peseux et Valangin. La seconde, subsidiaire, portait sur les mêmes localités, à l'exception de Valangin.

Les votants avaient refusé les deux objets. Quelques jours plus tard, trois habitants de Peseux avaient recouru contre ces résultats. Ils relevaient qu'un stand muni de banderoles avait été installé par des opposants aux abords du local de vote.

Débouté par le Conseil d'Etat puis par le Tribunal cantonal neuchâtelois, le trio a saisi le Tribunal fédéral. Dans un arrêt rendu le 7 mai, la haute cour rappelle qu'elle n'annule une votation que si des irrégularités importantes ont été commises et qu'elles ont pu avoir une importance sur le résultat.

Dans le cas d'espèce, le TF relève que le stand a été installé en violation manifeste de la loi cantonale. En outre, la commune n'a rien fait pour déloger les opposants. Elle a ainsi failli à son devoir d'assurer le déroulement régulier du scrutin.

Avec 158 voix, respectivement 104, d'écart entre le non et le oui dans les deux votes, les juges relèvent que les résultats étaient serrés. Même si les banderoles "Gardons notre destin en main" et "Préservons notre qualité de vie, non à l'annexion" n'étaient pas agressives, elles ont pu influencer certains citoyens le matin du scrutin. Dans ces conditions, le jugement de la cour cantonale doit être annulé, de même que les deux votes du 5 juin 2016.

(ATS - KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

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Vaud

80 millions pour la protection de l’enfance

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Manon Schick, directrice générale de l'enfance et de la jeunesse, et le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos ont annoncé jeudi les nouvelles mesures vaudoises pour la protection des mineurs. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Vaud renforce sa politique de protection des mineurs. Il va débloquer 80 millions de francs supplémentaires sur quatre ans qui permettront notamment d'augmenter les effectifs éducatifs et les places en accueil de jour.

"C'est un plan massif et ambitieux, essentiel, attendu et nécessaire. Il s'agit de réponses structurelles et non ponctuelles, une vision à long terme, pour faire face à un système sous tension", a déclaré jeudi devant les médias à Lausanne le ministre de la jeunesse Vassilis Venizelos.

Le canton de Vaud a présenté sa nouvelle politique socio-éducative. L'enveloppe de 80 millions de francs annoncée vise à répondre à une situation tendue: plus de 8000 enfants sont suivis, un record.

Parmi les mesures phares pour pallier cette problématique, la création de 140 postes éducatifs dans les foyers et 100 nouvelles places en accueil de jour d’ici 4 ans.

Manon SchickDirectrice du département de l'enfance et de la jeunesse pour le canton de Vaud

Le nombre de jeunes sans solution durable de protection est donc en hausse: de 2016 à 2023, l'augmentation du nombre d'enfants qui ont besoin d'une protection est de 21%. Des dizaines d’enfants se retrouvent alors placés à l’hôpital, faute de mieux. Pour le ministre vaudois de la jeunesse Vassilis Venizelos, cette situation doit changer. 

Vassilis VenizelosConseiller d'Etat vaudois chargé de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité

Près de 120 hospitalisations sociales ont eu lieu en 2023, d'urgence et de courtes périodes, 45 enfants et adolescents sont actuellement en attente d'un placement et 15 sont en attente d'une famille d'accueil, selon les chiffres de la DGEJ.

Créer des postes

L'autre mesure phare est la création de postes supplémentaires. 34 millions seront alloués à 140 postes à temps plein pour renforcer les équipes éducatives dans les foyers, actuellement de 710 postes, soit donc une hausse de 20% des effectifs.

Pour la protection de l'enfance, environ 70% des institutions sont en manque d''éducatrices et d'éducateurs en 2023. Vassilis Venizelos a relevé "une difficulté de recrutement". D'ailleurs, 47 places avaient dû être gelées – elles rouvriront progressivement –, dont un foyer entièrement fermé qui devrait rouvrir d'ici cet été.

Manon SchickDirectrice du département de l'enfance et de la jeunesse pour le canton de Vaud

A cela s'ajoute la volonté de réduire les délais d'attente en matière de droit de visite (lieu de médiation) à trois mois au maximum, au lieu de six à huit mois actuellement.

Sur ces 80 millions de francs dédiés à la protection de l'enfance, trois millions permettront au Canton de Vaud de mieux suivre l'évolution des besoins sur l'ensemble du territoire. Notamment avec une plateforme pour gérer les demandes de placement.

Le gouvernement avait déjà pris des mesures urgentes l'an passé, débloquant 5,8 millions de francs pour soutenir les institutions à court terme et recruter 50 nouvelles familles d'accueil. Il avait aussi prévu une enveloppe de 15 millions pour revaloriser les salaires de l'ensemble du secteur social parapublic, avec pour résultat concret une hausse de 300 francs en moyenne par pois pour les éducateurs à temps plein.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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Économie

Inauguration du centre sportif cantonal Estelle Balet à Ovronnaz

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Le centre sportif cantonal d'Ovronnaz a été baptisé du nom de la double championne du monde de freeride, décédée en 2016, la Valaisanne Estelle Balet. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Centre sportif cantonal d'Ovronnaz (VS) a subi une cure de jouvence. Entièrement rénové, il a été inauguré jeudi. Il portera désormais le nom d'Estelle Balet, en hommage à la double championne du monde de freeride, décédée en 2016.

Le Centre a rouvert ses portes après deux ans et demi de travaux. Les lieux d'hébergement et les salles de gymnastique ont été totalement rénovés, et le bâtiment, construit en 1982, répond désormais aux normes actuelles, notamment sur le plan sismique et énergétique, indique l'Etat du Valais dans un communiqué.

Avec 95 places, il peut accueillir les participants aux cours de formation Jeunesse+Sport et aux camps des clubs, des fédérations et des écoles, ainsi que le personnel d'encadrement. Toutes les installations et les locaux sont également accessibles aux personnes à mobilité réduite, souligne le canton.

Le coût des travaux s'élève à 12,7 millions de francs. Ils ont été financés via le Fonds de financement de l'investissement et de la gestion des immeubles de l'Etat (FIGI).

La population pourra découvrir le nouveau centre lors d'une journée portes ouvertes prévue le 13 avril prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Vetropack à St-Prex (VD): nouvelle mobilisation des employés

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Employés et syndicats se sont mobilisés encore une fois jeudi devant Vetropack à St-Prex. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs dizaines d'employés de Vetropack, soutenus par les syndicats, se sont une nouvelle fois mobilisés jeudi après-midi devant l'usine de St-Prex (VD), menacée de fermeture. Ils ont redemandé une prolongation de la procédure de consultation jusqu'au 30 avril.

La direction "campe sur ses positions" et refuse la prolongation du délai de consultation exigé à plusieurs reprises, indique le syndicat Unia dans un communiqué. A l'heure actuelle, la fin de la procédure de consultation est prévue pour le 12 avril.

Les syndicats reprochent aussi à l'entreprise de ne pas fournir "toutes les informations nécessaires au bon déroulement" de la consultation. Ils aimeraient notamment consulter "les études de faisabilité" mentionnées par la direction, lorsque celle-ci a annoncé début mars qu'il n'y avait pas d'autres options que la fermeture pour l'usine de St-Prex, indique Abdou Landy, secrétaire syndical chez Unia, contacté par Keystone-ATS.

Il ajoute que, de manière générale, il faut "plus de temps" pour trouver des solutions et maintenir la dernière verrerie de Suisse. Il rappelle que les partenaires sociaux, mais aussi une task force mise en place entre le canton et la commune de St-Prex, sont en train de chercher des pistes.

L'annonce des dirigeants de Vetropack remonte à début mars. Selon eux, l'usine de St-Prex n'est plus rentable. Plus que centenaire, elle souffre de sa taille, des contraintes liées à son emplacement au coeur d'une zone urbanisée et de sa compétitivité.

Son four à fusion doit aussi être remplacé, mais cet investissement ne serait pas viable sur le plan économique. Le site pourrait déjà fermer durant le deuxième semestre 2024. Environ 180 emplois sont menacés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Valais: Les chiens de protection font leurs preuves sur les alpages

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Le programme de l'Etat du Valais vise à ouvrir le gardiennage des troupeaux à davantage de races de chiens. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Valais continue à développer son propre programme pour tester et légitimer des chiens de protection des troupeaux contre les loups. Cet été, une trentaine de chiens supplémentaires sont prévus sur les alpages. La Confédération doit encore reconnaître cette formation.

"L’année 2023 a été marquée par la mise en oeuvre sur le plan cantonal du programme de formation des chiens de protection des troupeaux, en collaboration avec Arcadia", l'association suisse pour la sauvegarde du pastoralisme, indique l'Etat du Valais jeudi dans un communiqué. Au total, cinquante-deux chiens supplémentaires, de différentes races (Saint-Bernard, Kangal, Transmontano ou encore Berger des Carpathes), ont pu travailler sur les alpages.

"Sur les quelque 10'000 moutons surveillés par ces chiens, seuls six ont été tués par le loup", annonce le canton. Cet été, près de trente chiens supplémentaires devraient être testés.

Sociables et tolérants

Le but est de donner des outils aux éleveurs pour former leurs chiots à la socialisation, expliquait en juin 2023 à Keystone-ATS Justine Jacquemart, fondatrice d'Arcadia. La validation consiste à s'assurer de la non-dangerosité des chiens, c'est-à-dire qu'ils protègent les troupeaux tout en étant sociables et tolérants avec des êtres humains de passage comme des randonneurs ou des cyclistes.

Le programme de l'Etat du Valais permet d'élargir l'offre proposée aux éleveurs en ouvrant le gardiennage des troupeaux à davantage de races de chiens. Agridea, l'association suisse pour le développement de l’agriculture et de l’espace rural, ne travaille qu'avec deux d'entre elles.

L'Office fédéral de l'environnement doit encore reconnaître cette formation. "L’une des priorités pour le Valais sera de progresser dans le processus de reconnaissance fédérale de la formation Arcadia pour ses chiens de protection des troupeaux", note le canton.

3,6 millions de francs investis

En 2023 en Valais, 3,6 millions de francs ont été investis dans la protection des troupeaux, "principalement pour financer des mesures concrètes sur les alpages, comme la pose de clôtures, la mise en place de parcs de nuit, l’achat de cabanes mobiles, l’engagement de bergers de soutien ou encore l’utilisation de chiens de troupeaux". La part cantonale se monte à 1.1 million de francs.

Pour la saison à venir, le Valais investira à nouveau un montant de 1 million de francs pour la protection des troupeaux. L’enveloppe fédérale, à répartir entre les cantons, n’est toujours pas connue, précise-t-il.

167 alpages exploités

Le Valais compte 167 alpages exploités durant l’été par des éleveurs de moutons. L’hiver dernier, il a actualisé et validé l’ensemble des protocoles de protection, ce qui a permis de les classer en deux catégories principales: raisonnablement protégeables (67) et non raisonnablement protégeables selon les critères de la durabilité économique, sociale et environnementale (100).

En 2023, 401 animaux de rente ont été tués par le loup (415 en 2022) dont 248 pour le Haut-Valais (249 en 2022) et 153 dans le Valais romand (166 en 2022), détaille encore l'Etat du Valais.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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