Suisse Romande
Une mère et deux enfants découverts morts au Creux-du-Van
Un drame familial s'est déroulé dimanche au Creux-du-Van (NE). D'après les premiers éléments de l'enquête, une mère de famille de 37 ans s'est jetée délibérément dans le vide du haut de la falaise emportant ses deux jeunes garçons dans sa chute.
C'est une randonneuse qui a informé dimanche vers 09h40 la centrale neuchâteloise d'urgence qu'une personne était probablement tombée de la falaise du Creux-du-Van. Des recherches ont immédiatement été lancées avec un hélicoptère de la Rega.
Très rapidement, trois corps ont été localisés dans le pierrier au bas des falaises du cirque rocheux. Il s'agit d'une femme de 37 ans et de deux enfants, des garçons âgés de 2 et 4 ans, ont indiqué lundi la police neuchâteloise et le Ministère public.
Piste du suicide
"Plusieurs témoins étaient sur place et ont vu comment la chute s'est déroulée. Il s'agit vraisemblablement d'un acte délibéré", a indiqué la police à Keystone-ATS. L'enquête étant en cours, aucun autre élément ne sera donné sur cette affaire. La police n'a donc pas souhaité préciser si une lettre avait été retrouvée sur place.
Quatre patrouilles de la police, appuyées par l'hélicoptère de la Rega et son personnel médical, ont été engagés lors de cette opération. A certains endroits, la paroi de cette réserve naturelle qui est très prisée des touristes fait jusqu'à 160 mètres de haut.
Déjà un drame
Un drame similaire s'était déjà joué à cet endroit emblématique du canton de Neuchâtel, il y a presque sept ans. Le corps d'un homme et de ses deux enfants âgés de deux et trois ans avaient été retrouvés au pied de la falaise.
Des écrits avaient été retrouvés dans la voiture du père, stationnée près des lieux du drame. Il y faisait allusion, de manière désespérée, à la garde des deux enfants.
Lausanne
Hôtel évacué de nuit à Lausanne à cause d'un risque d'explosion
La clientèle d'un hôtel dans le quartier du Flon en plein coeur de Lausanne a dû être évacuée dans la nuit de jeudi à vendredi en raison d'un risque d'explosion. L'alarme automatique du chauffe-eau a été déclenchée et de la vapeur a été observée autour de l'appareil à l'arrivée des pompiers. La situation a pu être maîtrisée. Il n'y a eu aucun blessé.
L'alarme s'est déclenchée peu avant 22h00 à la suite d'une défectuosité technique, a indiqué la police vendredi dans un communiqué. Les pompiers de la Ville de Lausanne se sont rapidement rendus sur place et ont constaté des dégagements de vapeur d'eau après la mise en surpression de ce chauffe-eau qui menaçait d'exploser, explique la police municipale.
Un périmètre de sécurité a été établi aux alentours immédiats de l'hôtel, rue de la Vigie, et celui-ci a été évacué préventivement. Environ 80 personnes, clients et employés de l'hôtel, ont ainsi pu trouver refuge dans la caserne des pompiers voisine, où un espace a été mis à leur disposition, est-il précisé.
Le chauffe-eau a été mis hors service par des techniciens des Services industriels de la Ville de Lausanne (SIL) et les clients ont pu réintégrer progressivement l'établissement aux alentours de 01h30. Aucun blessé n'est à déplorer, relève la police.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Vente d'alcool à l'emporter: allègement administratif à l'étude
A Genève, une majorité au Grand Conseil se dessinait pour simplifier la procédure qui permet de vendre de l'alcool et du tabac à l'emporter. Mais le projet de loi a finalement été renvoyé jeudi soir en commission pour une étude plus approfondie.
"Le Conseil d'Etat n'a pas été auditionné et les milieux concernés non plus", a déploré la cheffe du Département de l'économie Delphine Bachmann. La conseillère d'Etat a ajouté qu'elle ne soutenait pas cette simplification administrative qui favorise la distribution d'alcool au grand public.
Le projet de modification de la loi sur la remise à titre gratuit et la vente à l'emporter de boissons alcooliques, de produits de tabac et de produits assimilés au tabac (LTGVEAT), issue des rangs du mouvement Libertés et justice sociale (LJS), a été renvoyé en commission dans la foulée. Il visait à alléger les procédures administratives des quelque 2300 commerces qui vendent de l'alcool et du tabac à l'emporter.
Actuellement, l'autorisation est limitée à quatre ans. Elle doit ensuite être renouvelée. Le texte en discussion jeudi prévoyait une autorisation illimitée. "Ce projet de loi n'a pas pour objet de supprimer la demande d'autorisation préalable", a insisté le député LJS Vincent Canonica, auteur du projet de loi et rapporteur de majorité.
"Trop de documents"
Selon M.Canonica, ce renouvellement périodique engendre des charges administratives et financières trop lourdes pour les commerçants. Il s'agit notamment de fournir plusieurs documents, dont un extrait du casier judiciaire, un certificat de bonne vie et moeurs et un certificat de capacité civile.
Mais pour la minorité de gauche, la vente d'alcool et de tabac n'est pas anodine, notamment en termes de protection des mineurs. Les achats-tests donnent des résultats préoccupants, a souligné la socialiste et rapporteure de minorité Sophie Demaurex. La santé ne doit pas être écartée au profit de l'économie, a insisté l'élue socialiste.
Les discussions vont reprendre en commission de la santé. Lors de son premier passage devant la commission de l'économie, le projet de loi était soutenu par LJS, le MCG, le PLR ainsi que l'UDC. Les Verts-e-s et les socialistes s'y opposaient alors que Le Centre s'était abstenu.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Mesures d'économie à la RTS: 20 recommandations et un appel inédit
A la suite de l'annonce des mesures d'économies pour 2025 à la RTS, l'assemblée du personnel a remis jeudi une série de recommandations à la direction pour sauver au minimum 23 emplois sur les 55 menacés. Les cadres ont été invités à faire un geste solidaire.
"L'assemblée du personnel de la Radio Télévision Suisse (RTS), réunie à Lausanne et à Genève, a transmis une liste de 20 recommandations du groupe de consultation à la direction de la RTS, afin de réaliser des économies substantielles ailleurs que sur le dos du personnel. Ces propositions permettraient d'éviter les licenciements et une bonne partie des 55 suppressions de postes annoncées", a indiqué le syndicat des médias SSM dans un communiqué.
Le SSM et le personnel de la RTS demande notamment de renoncer aux mandats externes non essentiels, d'intégrer le personnel plutôt que de recourir aux agences de travail temporaire, ou encore privilégier le savoir-faire du personnel sous contrat CCT. Objectif: sauver au minimum 23 emplois, selon eux.
Des cadres à 10% de moins
L'assemblée du personnel, toujours sur proposition du groupe de consultation, lance par ailleurs "un appel inédit" à l'attention des cadres de la RTS, épargnés par les suppressions de postes en 2025. Elle leur demande de réduire de 10% leur taux d’activité et leur salaire sur une base volontaire et solidaire.
Autre alternative avancée: rester à 100% et donner quatre heures par semaine qui pourront être mises à disposition des équipes et des diverses productions de la RTS, pour fabriquer par exemple des programmes d'été. En faisant ce choix, les cadres retournent sur le terrain au salaire CCT, souligne le SSM.
Unanimité
Toutes ces propositions ont été acceptées à l'unanimité par l'assemblée du personnel ce jeudi, précise-t-on encore. Si malgré les propositions de la consultation et l'appel à la solidarité des cadres, des licenciements devaient être prononcés, l'assemblée du personnel exige une répartition proportionnelle de ceux-ci entre le personnel et les cadres, indique-t-elle aussi.
La RTS a annoncé mi-septembre qu'elle devra économiser 10 millions de francs en 2025. Elle envisage de supprimer 55 postes équivalents temps plein. En cause, selon elle: la hausse des prix et une baisse continue des recettes commerciales.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Champs ravagés par les corvidés: plan d'action pour 2025
Face aux ravages causés sur les cultures agricoles par les corneilles noires et les corbeaux freux, le Conseil d'Etat vaudois annonce un plan d'action pour le premier trimestre 2025. Le projet est d'abord mis en consultation durant le mois d'octobre auprès des acteurs concernés, a indiqué jeudi le gouvernement.
En janvier dernier devant le Grand Conseil, la députée PLR Marion Wahlen, qui porte ce combat au niveau du Grand Conseil, s'était dit "dépitée" par "l'inaction" des autorités alors que la problématique est "reconnue partout" sur le terrain. Elle avait alors interpellé le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos à ce sujet.
Le conseiller d'Etat lui avait répondu que le gouvernement prenait "la situation très au sérieux" et qu'un "plan d'action" serait présenté durant le premier semestre 2024. Un timing qui n'a pas pu être respecté.
Echanges d'expériences
Dans sa réponse à une simple question de la même députée, le Conseil d'Etat explique dans ses décisions hebdomadaires "qu'il a dû revoir le planning annoncé pour la présentation de son plan d'action en raison de la charge de travail importante liée notamment à d'autres espèces causant des dommages aux milieux agricoles".
Le projet de plan d'action va être mis en consultation durant le mois d'octobre 2024 auprès des acteurs concernés (notamment la Commission consultative de la faune), informe-t-il. "Après traitement des prises de position exprimées lors de la consultation, le plan d'action pourrait être adopté par le Conseil d'Etat durant le premier trimestre 2025", ajoute-t-il.
"Le Conseil d’Etat est conscient des dégâts occasionnés par les corvidés dans notre canton et poursuit ses efforts pour finaliser le plan d'action pour la gestion des corvidés en milieu agricole. Plusieurs échanges d'expériences ont été réalisés ce printemps et l'été dernier avec Agroscope et les cantons de Genève, Fribourg et du Tessin", indique-t-il encore.
Sur la Côte et dans la Broye
Pour rappel, une pétition avait été lancée en 2022 pour demander au gouvernement "des actions concrètes, immédiates et efficaces". Le texte avait ensuite été largement soutenu par le Parlement.
L'agriculture vaudoise reste toujours démunie face aux ravages causés sur les cultures par les corneilles noires et les corbeaux freux. Les corvidés ont proliféré ces dernières années dans certaines régions, notamment sur la Côte et dans la Broye, où ils ne rencontrent pas de prédateurs naturels et où la nourriture est abondante. Ils s'attaquent aux semis et jeunes plants de maïs, tournesols, soja et autres céréales.
Les vignes, tout comme les cultures maraîchères et fruitières, sont aussi touchées. Il en résulte d'importantes pertes de production, de temps et de revenus pour les agriculteurs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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