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Benjamin Bougro: "Qui ne rêve pas d'une carrière à la Sprunger?"
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Benjamin Bougro a probablement eu l’une des plus belles et des plus tristes histoires du Lausanne Hockey Club cette saison. Il revient sur sa mésaventure et sur son avenir à Lausanne.
Nous sommes le 6 octobre 2024 à la Vaudoise Aréna. Benjamin Bougro porte le maillot du LHC pour la première fois de la saison. Jusqu'ici, il évoluait au HCV Martigny, club de Swiss League (la 2e division suisse) avec lequel le LHC avait un partenariat cette saison. Ce soir-là, il avait été rappelé pour pallier l'absence de titulaires blessés.
Face à Rapperswil, c’est même lui qui est au coup d’envoi. L’attaquant de 20 ans réalise un bon match. Et à la fin de la rencontre, malgré la défaite des Lions, il a tout de même le sourire. Surtout, il a l’air en forme. Mais quelques jours plus tard, on apprend qu’il s’est blessé. Benjamin Bougro nous explique ce qu’il s’est passé.
Une blessure importante, qui a tenu Benjamin Bougro loin de la glace pendant un bon bout de temps. "On a pris du temps avant d'y retourner pour être sur que ce soit bien rétabli", explique-t-il. Sa remise en forme s'est faite entre Lausanne et Martigny. "J'ai recommencé à Lausanne pendant une ou deux semaines. Je faisais des mouvements pour voir si ça résistait à la douleur", se souvient le hockeyeur. Une fois qu'il a été jugé apte à reprendre le jeu, il a été renvoyé en Valais afin de reprendre le rythme.
Un processus de plus de deux mois. Qu’est-ce qui a été le plus compliqué à gérer, l’aspect physique ou mental ?
Malgré cette période difficile, John Fust, directeur sportif du LHC, salue l’engagement du jeune attaquant.
Se blesser, c’est toujours frustrant. Est-ce que le fait que ce soit arrivé sur ce match là en particulier a rendu la situation encore plus délicate ? Oui et non nous dit Benjamin Bougro.
©Didier Charles
Un contrat qui tombe à pic
Benjamin Bougro devait déjà gérer une vie entre deux villes et entre deux équipes. On peut imaginer que, lorsque l'on est blessé et que l'on ne peut pas s'entraîner normalement avec ses coéquipier, cela peut avoir un impact sur le côté relationnel. Pas pour le jeune Lion. "Je faisais ma rééducation à Lausanne, donc là il n'y avait pas de soucis. J'étais pas avec l'équipe mais j'étais quand même au vestiaire donc j'ai eu la chance de pouvoir rester en contact. Et les gars ici (ndlr: à Martigny), on perd pas contact."
Et puis, point positif dans son malheur, l’attaquant lausannois à prolongé son contrat avec les Lions pendant sa convalescence.
Mais cette blessure n’a joué aucun rôle dans le timing de la signature. Comme l’explique John Fust, c’était le fruit d’un travail de plusieurs semaines.
Il faut dire que celui qui joue avec le n°71 à Malley a une belle carte de visite. "Benji, c'est un joueur qui adore jouer au hockey, premièrement, décrit John Fust. Il a toujours le sourire, tous les jours, que ce soit dans la salle de force ou sur la glace. Il est aimé dans le vestiaire." Et sur le plan sportif, il a un atout majeur. "C'est aussi un joueur intelligent, polyvalent. Il peut jouer à l'aile, au centre, en défense même parfois", complète le directeur sportif lausannois.
Benjamin Bougro sera donc un Lion jusqu’en 2027. "C'est une bonne durée, analyse-t-il. Maintenant c'est à moi de faire mes preuves." Un honneur pour ce jeune hockeyeur qui évolue au sein du club depuis déjà 10 ans. Arrivé de France dans la Capitale Olympique, l’attaquant a commencé sa carrière à la LHC Academy avant de petit à petit atteindre la première équipe. "Ils me font confiance et c'est agréable de sentir que les gens comptent sur toi, confie le hockeyeur. Il y a des attentes forcément, mais je trouve ça positif." Une progression au sein d’un même club qui n’est pas pour déplaire à Benjamin Bougro.
Une fois sa blessure à la cheville totalement guérie, Benjamin Bougro a terminé la saison à Martigny. Il a ensuite réintégré l’effectif du LHC. "Je me sens vraiment comme à la maison, sourit l'attaquant. C'est une belle ville, où le hockey est ancré, donc je suis content d'être là depuis une dizaine d'années et j'espère encore plus longtemps... on verra." Il est maintenant à disposition de Geoff Ward pour les palyoffs qui démarrent la semaine prochaine.
Hockey
René Fasel: "J'aime servir de trait d’union"
Après plusieurs années de mutisme, René Fasel est sorti de son silence. Dans "La Liberté", l'ancien président de l'IIHF regrette d'avoir été traîné dans la boue pour ses relations avec la Russie.
Président pendant 27 ans de la fédération internationale de hockey sur glace, René Fasel a quitté son poste en 2021, remplacé par le Franco-Canadien Luc Tardif. Mais le Fribourgeois n'a pas mis longtemps à se trouver une activité puisqu'il a accepté une offre de la KHL russe pour être président d'un groupe d'experts sur l'arbitrage, lui qui fut arbitre avant de présider aux destinées du hockey mondial. Pour rappel, en mars 2022, Fasel avait dit à Keystone-ATS n'avoir accepté aucune tâche en Russie.
"Mes amis russes avaient besoin d’aide, c’était prévu de longue date que je m’engage auprès d’eux, explique-t-il. Par esprit de loyauté, je ne me voyais pas les laisser tomber." Même en pleine tempête, le Fribourgeois n'a jamais tourné le dos à ses amis de l'Est.
Fasel le pacificateur
Lorsqu'en 2021 les actions du président biélorusse Loukachenko ont eu pour conséquence la suppression d'une partie du Championnat du monde à Minsk pour avoir la totalité de la compétition à Riga en Lettonie, René Fasel avait dû se résoudre à accepter la décision de l'IIHF. Une semaine plus tôt, le président de la fédération internationale avait été filmé en train de faire une accolade à Loukachenko, ce qui avait grandement écorné son image.
Il avoue sans détour sa passion pour le hockey russe et reconnaît n'avoir jamais pensé rendre son passeport après l'agression des troupes de Vladimir Poutine en Ukraine: "De très bons amis m’ont conseillé de rendre mon passeport russe. Jamais je ne ferai ça. Je l’ai demandé et je l’ai reçu, voilà tout." Le Fribourgeois explique que d'être russe facilite tout là-bas.
Celui qui s'est mué en pèlerin pour amener la NHL aux JO apprécie plus que tout être une main tendue pendant les conflits. L'une de ses plus grandes fiertés sera d'avoir réussi à réunir sous un même drapeau les joueuses de hockey des deux Corées en 2018 pour les Jeux à Pyeongchang. "Le sport sert à rapprocher, pas à éloigner, martèle-t-il depuis toujours. J'aime servir de trait d’union entre deux oppositions. J’en ai fait mon cheval de bataille lors de mes 27 ans à l’IIHF."
Avec Poutine, le sport et rien d'autre
Concernant ses relations avec Vladimir Poutine, René Fasel fait remonter les origines de leur amitié à 1999. "Nos discussions se résumaient au hockey et à son développement, précise-t-il. On a joué au hockey ensemble et beaucoup rigolé. Une relation existe et je ne change pas mon idée à son sujet."
De nombreuses voix se sont élevées contre René Fasel lorsque la Russie a agressé l'Ukraine en affirmant que ses liens avec la KHL signifiaient indirectement qu'il cautionnait la guerre. "S’investir dans le sport, ça ne revient pas à cautionner quelqu’un ou quelque chose, se défend le Fribourgeois. Je ne nie pas que la politique sportive existe. Mais je n’accepte pas qu’on me mette dans une case sous prétexte que j’½uvre au sein de la KHL. Vous savez, je suis contre toutes les guerres et pour la paix. Ce qui se passe en Palestine, en Ukraine et ailleurs dans le monde, c’est horrible."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Leon Draisaitl délivre les Oilers
Finaliste l’an dernier devant Florida, Edmonton est en passe de réussir à nouveau un parcours de choix lors des séries finales. Les Oilers mènent 2-0 dans leur demi-finale de Conference face à Vegas.
Edmonton a cueilli une deuxième victoire dans le Nevada. Les Oilers se sont imposés 5-4 sur une réussite de Leon Draisaitl après 15’20’’ de jeu dans la prolongation. L’Allemand a bénéficié d’un service en or de Connor McDavid pour ne laisser aucune chance au portier Adin Hill.
A l’Est, Washington a égalisé à 1-1 face à Carolina. Sur leur glace, les Capitals ont remporté 3-1 l’Acte II grâce principalement aux 27 arrêts de leur gardien Logan Thompson.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Un contrat de cinq ans au Lausanne HC pour Connor Hughes
Connor Hughes est de retour au Lausanne HC ! Après une année dans l’organisation du Canadien de Montréal, le portier international s’est engagé jusqu’en juin 2030 avec le club vaudois.
Agé de 28 ans, Connor Hughes avait été le grand artisan de la qualification du Lausanne HC pour la finale des play-off 2024. Ses performances avaient suscité l’intérêt du Canadien. Il évolue cette saison avec les Rockets de Laval en AHL, le club ferme de Montréal, avec lequel il est actuellement engagé dans les séries finales.
La saison prochaine, Connor Hughes formera un duo avec Kevin Pasche, lequel sort d’une première saison aboutie dans le rôle de no 1. "C’est une nécessité pour nous d’avoir un tel duo de gardiens, se félicite le directeur sportif du LHC John Fust dans un communiqué. Nous aurons besoin de profondeur pour disputer le championnat et la Ligue des Champions, deux compétitions dans lesquelles nous voulons être ambitieux."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Nico Hischier en... attendant Kevin Fiala
Patrick Fischer a actualisé sa sélection pour le Championnat du monde à Herning. Quatre joueurs de NHL seront de la partie, dont Nico Hischier.
Après avoir terminé sa préparation par deux belles victoires contre la Finlande et la République tchèque, la Suisse va donc rejoindre le Danemark avec une formation au potentiel certain, grâce notamment à la participation de ce quatuor venant d'Amérique du Nord. Il est formé du défenseur de Tampa Bay Janis Moser et des trois joueurs de New Jersey, Nico Hischier, Jonas Siegenthaler et Timo Meier. La semaine dernière, Patrick Fischer avait laissé entendre que Nico Hischier pouvait faire l'impasse sur ce championnat du monde. Mais celui qui a comptabilisé cette saison 73 points sera bien le leader de sa sélection.
Afin de faire de la place pour permettre l'arrivée de ces nouveaux joueurs, Roger Karrer (Genève-Servette), Fabian Ritzmann (Berne), Sven Senteler (Zoug) et Samuel Walser (Fribourg-Gottéron) ont été écartés. Swiss Ice Hockey précise que de nouveaux ajustements seront communiqués au fur et à mesure. Patrick Fischer n'écarte pas la possibilité que Kevin Fiala renforce l'équipe. La présence de l'attaquant de Los Angeles apporterait un plus énorme à la sélection.
La Suisse disputera entrera en lice vendredi à Herning face à la République tchèque pour la revanche de la finale de l'an dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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