Vaud
Cinq théâtres vaudois lancent un festival itinérant
A Cossonay, Gland, Morges et Yverdon-les-Bains, cinq théâtres unissent leurs forces pour créer un festival itinérant corona-compatible. Chaque institution a proposé un projet artistique de sa région, à découvrir dès le mois de juin.
Les artistes se produiront en plein air ou dans un lieu insolite, devant 5, 50 ou 100 personnes, annonce mercredi un communiqué. Une trentaine de représentations sont prévues de juin à février prochain.
Le Théâtre du Pré-aux-Moines (Cossonay), ceux de Grand-Champ (Gland) et de Beausobre (Morges) ainsi que l'Echandole et le Théâtre Benno Besson à Yverdon-les-Bains participent à cette tournée culturelle. Cette première édition se déroulera dans les rues, les parcs et les écoles, sur des esplanades et des marchés.
Au programme: du théâtre de rue avec le Dr Cacheton, un médecin extravagant, et un spectacle de marionnettes avec l'Envol. Plus un concert de folk acoustique avec le duo Elynn The Green ainsi que du théâtre-mime avec The Game of Nibelungen. L'entrée est gratuite mais il convient de s'inscrire.
Lausanne
Le Chaux-de-Fonnier Patrick Herrmann décroche le Champignac d'or
Patrick Herrmann remporte le Champignac d'or 2024. Alors conseiller communal de La Chaux-de-Fonds, il s'est distingué par sa déclaration dans ArcInfo: "Il y a bien assez de places de parc à La Chaux-de-Fonds. Le problème, c'est que trop de monde les utilise."
C'est la deuxième année consécutive qu'un élu de l'exécutif chaux-de-fonnier remporte cette distinction, puisque Théo Bregnard avait remporté l'édition 2023. Patrick Herrmann a reçu samedi la statuette de plâtre dorée réservée au vainqueur.
Le Champignac d'argent va au conseiller fédéral Guy Parmelin. Le Vaudois est récompensé pour avoir déclaré "Il faut bien commencer par un début" sur les ondes de la RTS-La Première. Le conseiller fédéral a remercié les organisateurs pour cette distinction par le biais d'une petite vidéo.
Trois "étoiles montantes du champignacisme" ont également été distinguées lors de la cérémonie de remise des prix, samedi à Lausanne dans la librairie Basta! Fabrice Moscheni, député UDC au Grand Conseil vaudois, obtient la mention "Unique unicité" pour sa citation dans Le Temps: "Etant l'unique université de Lausanne, l'UNIL restera avec certitude la meilleure université de Lausanne."
25 candidats
Autre députée au Grand Conseil vaudois, la Verte Géraldine Dubuis s'adjuge la mention "Contagion musclée". Lors d'une séance du Parlement vaudois, elle avait déclaré: "Taxons le sucre pour financer la lutte contre les maladies non transmissibles par le sport."
Enfin, l'ex-rédacteur en chef de l'Hebdo et du Temps, Eric Hoesli, remporte la mention "Opération spéciale". Il avait déclaré dans les colonnes du Temps: "Pour le reste, la guerre de longue durée à laquelle la Russie s'est vue contrainte du fait de la résistance des Ukrainiens et du soutien massif apporté à l'OTAN, les Etats-Unis et l'UE, va certainement lourdement influencer d'éventuelles discussions."
Le Grand Prix du Maire de Champignac existe depuis 1988 et récompense "les plus belles performances oratoires romandes" sélectionnées durant l'année par les lecteurs du journal "La Distinction". Cette année, 25 candidats étaient en lice.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Reportage: au cœur des pistes de ski la nuit
La rédaction de LFM a suivi une opération nocturne aux côtés d'un snowmaker (nivoculteur) à la station de Leysin. Responsable des installations qui produisent de la neige la nuit, il nous fait découvrir l'envers du décor des pistes de ski.
Que se passe-t-il sur les stations de ski une fois le soleil couché? Difficile de le savoir étant donné qu’elles ferment toutes en fin d’après-midi. Pourtant, du personnel travaille toute la nuit pour entretenir les pistes et notamment les équipements qui produisent de la neige. A Leysin, c'est Nicolas Rouzé qui gère cette tâche. Yann Rossier l'a accompagné le temps d'une soirée pour mieux connaître le fonctionnement des ces installations. Reportage.
Vaud
Vaud réactive son fonds de soutien à l'industrie
Le Canton de Vaud vient en aide à son industrie. Le Conseil d'Etat a annoncé vendredi une série de mesures pour soutenir ce secteur, dont la réactivation du Fonds de soutien à l'industrie.
Déjà utilisé à deux reprises, lors de la crise du franc fort en 2015 puis durant la pandémie, ce fonds est doté de 23,2 millions de francs. Quelque 13 millions proviennent du solde des deux dernières utilisations, auquel le Conseil d'Etat a ajouté 10 millions avec des excédents des comptes 2022 du canton.
Cette réactivation intervient alors que l'industrie vaudoise, comme ailleurs en Suisse, souffre du ralentissement de l'économie mondiale, de l'influence du franc fort, d'un cadre réglementaire exigeant ou encore de la concurrence étrangère.
"Nous recevons de nombreux signaux du terrain et nous devons y répondre", a expliqué Isabelle Moret, la conseillère d'Etat en charge de l'économie, devant la presse à Y-Parc à Yverdon-les-Bains. Selon la ministre, il revient à l'Etat de prendre des mesures pour "préserver l'industrie du canton, ses emplois, son savoir-faire et sa compétitivité".
Conditions à remplir
S'adressant essentiellement aux PME, ce fonds propose des subventions non remboursables pour des projets d'investissement. L'Etat peut financer au maximum 50% d'un projet, avec un plafond à 300'000 francs. Le fonds peut aussi être utilisé pour cautionner des crédits bancaires.
Pour bénéficier d'une aide, l'entreprise doit prouver "un recul avéré" de ses affaires, par exemple au niveau de son carnet de commandes, a indiqué Raphaël Conz, chef du Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI). "Les canards boiteux", à savoir les entreprises en faillite ou liquidation, ne peuvent pas en bénéficier.
Les sociétés demandeuses doivent également être enregistrées sur sol vaudois et bénéficier d'un véritable outil de production (machines, équipements, etc) dans le canton, a précisé M. Conz.
Canton "pionnier"
Parmi les autres mesures dévoilées vendredi figure un autre fonds, mis à disposition des entreprises pour les accompagner vers une industrie plus durable. Des aides jusqu'à 30'000 francs peuvent notamment être octroyées pour "mettre sur pied un réseau d'experts" et venir en aide aux PME dans cette transition. Vaud lance aussi un programme intitulé iNNdustry, qui vise en particulier à encourager l'innovation.
Pour Isabelle Moret, le Canton de Vaud fait figure de "pionnier" dans l'aide au secteur industriel, tant au niveau "des outils que des moyens financiers mis à disposition". L'élue PLR ne souhaite toutefois pas parler de politique industrielle, mais de plan d'action.
L'action étatique demeure ainsi "libérale" dans la mesure notamment où le soutien s'adresse à tout le secteur industriel, et non pas à une branche en particulier. "Ce n'est pas à l'Etat de choisir quelle industrie sera porteuse à l'avenir", a-t-elle affirmé.
La ministre a aussi insisté sur les "effets de levier" que cherche à créer le Canton. Celui-ci se contente ainsi de donner "un coup d'accélérateur" pour permettre aux entreprises d'innover, a-t-elle relevé.
"Au bon moment"
Egalement présent devant la presse à Yverdon, Philippe Miauton, directeur général de la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI), a salué un plan d'action qui arrive "au bon moment". La situation du secteur n'est "pas dramatique, mais préoccupante", a-t-il dit.
Selon lui, les mesures annoncées vendredi doivent contribuer à "la préservation de la variété du tissu économique vaudois", qui est l'une des grandes forces du canton.
Dans un communiqué, Unia salue le même jour la réactivation effective du fonds de soutien à l'industrie. "Projet lancé lors des premières assises de la place industrielle vaudoise suscitées par notre syndicat en 2008, le fonds offre un soutien au maintien de la place industrielle vaudoise lors des périodes de ralentissement de l'économie", écrit-il.
"A la demande des partenaires sociaux, le nouveau règlement accorde une attention plus importante aux respects des conditions de travail dans l'examen des dossiers", poursuit-il. Unia "regrette" en revanche que le fonds ne prévoie pas de dispositif permettant de déplafonner les aides limitées à 300'000 francs pour des cas d'envergure. Le syndicat espère que la réactivité nécessaire soit au rendez-vous si de nouveaux cas de plus grande ampleur se présentent.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Arrêts de bus pour les handicapés: Vaud veut rattraper son retard
Vaud veut accélérer la mise en conformité des arrêts de bus pour les personnes handicapées. Le Conseil d'Etat demande au Grand Conseil un crédit de 24,7 millions de francs pour rattraper son retard dans ce domaine. L'idée est aussi de soutenir les communes dans les travaux de mise aux normes de leur compétence.
Près de 17 millions de francs sont destinés à mettre aux normes les arrêts de bus situés le long des routes cantonales hors traversée de localité qui seront jugés prioritaires et proportionnés, a indiqué vendredi le Conseil d'Etat dans un communiqué.
Près de huit millions seront, eux, mis à disposition des communes sous forme de subvention pour les inciter à mettre en conformité les arrêts dont elles sont propriétaires, ajoute-t-il. Le Canton leur fournira aussi un appui technique et des conseils.
"Retard important"
Pou rappel, les personnes en situation de handicap doivent pouvoir emprunter les transports publics facilement et de manière autonome, indique la loi fédérale sur l'élimination des inégalités frappant les personnes handicapées (LHand). Ces adaptations bénéficient aussi aux personnes à mobilité réduite, par exemple les personnes âgées, les personnes accompagnées de jeunes enfants, blessées ou avec un bagage lourd. Environ 10% de la population est concernée.
Entrée en vigueur en 2004, cette loi donnait 20 ans pour mettre en conformité les infrastructures de transports publics. "Si le matériel roulant a été globalement bien adapté, la mise en oeuvre est moins avancée pour les infrastructures, en particulier les arrêts de bus", écrit le Canton. A ce jour, seuls 9% des arrêts de bus sont conformes à la LHand, soit environ 200 sur 2300.
"Ces montants visent à donner coup d'accélérateur pour combler un important retard, le plus rapidement et efficacement possible", explique la ministre en charge de la mobilité, Nuria Gorrite. "Pour le Conseil d'Etat, il est essentiel (...) aussi d'offrir une accessibilité universelle à ces modes de transport plus respectueux de l'environnement", souligne-t-elle, citée dans le communiqué.
Priorités fixées
Quelque 400 arrêts de bus sont situés sur les routes cantonales en dehors des localités, dont 30 seulement sont conformes. Des critères ont permis d'effectuer une priorisation, comme le nombre de montées par jour aux arrêts et leur proximité avec des établissements accueillant des personnes à mobilité réduite, tels que des hôpitaux et EMS, précise le Canton.
L'objectif est aussi de pouvoir offrir au moins un arrêt conforme à la LHand par localité. Cette priorisation a permis d'identifier quelque 80 arrêts à mettre aux normes ces prochaines années via le financement sollicité auprès du Grand Conseil.
Pour qu'un arrêt de bus soit conforme, la hauteur de ses bordures doit être adaptée, afin que les usagers puissent entrer dans les bus à niveau, soit sans marche ou seuil, de même que la largeur des quais.
En fonction de la situation et des infrastructures existantes, les travaux peuvent être plus conséquents pour garantir l'accessibilité à l’arrêt (terrassement, trottoir, aide à la traversée, etc), détaille-t-on.
Subventions à hauteur de 30%
Les communes sont, elles, responsables de 1900 arrêts, dont seulement environ 180 sont conformes Les crédits demandés permettront d'accorder des subventions à hauteur de 30% des coûts des travaux et pour un montant maximal de 15'000 francs par quai, indiquent les services de Nuria Gorrite.
Ce programme d'impulsion soutiendra la mise aux normes d'environ 250 arrêts sous responsabilité des communes. Les crédits doivent être engagés dans un délai de quatre ans après leur entrée en vigueur.
Les arrêts ferroviaires ne sont pas compris dans les aides financières proposées par le Conseil d'Etat. Ils sont en effet de la responsabilité des entreprises de transport qui les exploitent.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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