Vaud
Comptes 2024: déficit moins important que prévu à Yverdon
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2025/03/les-comptes-2024-dyverdon-les-bains-sont-moins-dans-le-rouge-que-prevu-photo-dillustration-1000x600.jpg&description=Comptes 2024: déficit moins important que prévu à Yverdon', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
A Yverdon-les-Bains, les comptes 2024 bouclent sur un excédent de charges de 3,78 millions de francs, alors que le budget initial prévoyait un déficit de 8,99 millions. Cette réduction est due à des recettes fiscales en hausse, à une maîtrise des charges et des recettes de fonctionnement. Il a également été influencé par des rentrées extraordinaires et le passage à de nouvelles normes comptables.
Globalement, les comptes 2024 de la Ville d’Yverdon-les-Bains restent impactés par l’inflation, ceci dans un contexte de lente reprise de la croissance économique, écrit la Ville lundi dans un communiqué.
Dans le détail, l'excédent de charges de l'exercice se monte à 3,8 millions (-530'465 francs en 2023), alors qu'une perte de 11,2 millions était prévue (8,99 millions selon le budget 2024, auxquels se sont ajoutés des crédits complémentaires). La Ville se réjouit ainsi d'une "amélioration" du résultat de 7,4 millions (2,47% du total du budget).
Produits de l'impôt en hausse
L'écart par rapport au budget s'explique par une diminution des charges de personnel (- 4,6 millions) suite à des mutations au sein de l'administration communale et à des engagements différés. Les achats de biens et services sont inférieurs aux prévisions (-4,8 millions), en raison principalement d'une "bonne gestion" des achats de gaz et d'électricité et et d’une note de crédit de Gaznat.
Des économies ont été réalisées au niveau des charges financières, avec un taux moyen d'emprunt de la commune à 1,3%. Les amortissements (-2,5 millions) connaissent une diminution en raison d'une politique d'amortissement plus longue avec MCH2, principalement pour les crédits d'étude (-21%).
Au niveau des recettes, le produit des impôts a progressé (+ 3,8 millions, à 74,6 millions) par rapport au budget, avec notamment une hausse des impôts conjoncturels (1,58 million) et des personnes physiques (1,2 million).
Un autofinancement de 18,8 millions et des investissements nets de 16,5 millions dégagent un excédent de financement de 2,3 millions (moins un million en 2022). La dette 2024 est de 312,3 millions, en augmentation de 10 millions par rapport à la dette 2023.
Risques et périls
De manière générale, les comptes du ménage communal sont déficitaires pour la quatrième année consécutive, traduisant une problématique structurelle connue. Par ailleurs, la dégradation annoncée de la santé des finances cantonales ne manque pas d'inquiéter la Ville qui craint des reports de charges.
Dans le même temps, l'avant-projet de révision de la loi sur les communes ambitionne de placer les communes sous une forme de contrôle financier beaucoup plus strict. S'il est maintenu, il pourrait se traduire, pour la Ville d'Yverdon-les-Bains, par une mise sous surveillance étatique.
La Municipalité relève la conjonction de ces deux risques: au moment où l'Etat pourrait être tenté de reporter une partie de ses charges sur les communes, ces dernières pourraient se voir largement empêchées d'y faire face par des règles nouvelles émanant de ce même Etat.
Finalement, les comptes 2024 de la Ville d'Yverdon-les-Bains clôturent pour la première fois sur MCH2, le nouveau modèle de compte harmonisé de 2e génération.
Trop dépensière, selon le PLR
Bien que les résultats financiers de la Ville d’Yverdon-les-Bains pour l'année 2024 soient meilleurs que ceux prévus au budget, la perte reste d’environ 4 millions de francs, déplore le PLR dans un communiqué. Cette situation est moins dramatique qu'initialement, grâce à des événements imprévus, hors du contrôle de la Municipalité, comme des dividendes exceptionnellement élevés de sociétés telles que Gaznat.
Cependant, les comptes se détériorent chaque année, principalement en raison de la politique de croissance excessive du nombre d’employés. Le PLRY insiste une nouvelle fois pour que la Municipalité réfléchisse sérieusement à la nécessité réelle des effectifs et des dépenses liées à son fonctionnement, ainsi qu’à la mise en place de mesures supplémentaires visant à améliorer l’efficience de l’administration communale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Record de fréquentation pour l'édition 2025 de Bô Noël Lausanne
L'édition 2025 de Bô Noël Lausanne s'achève sur un record de fréquentation. La manifestation a attiré plus de 450'000 visiteurs, contre 420'000 l'an dernier. Cette 11e édition était la dernière sous cette forme. Un nouveau concept verra en effet le jour dès 2026.
"Ce succès remarquable montre que Bô Noël a réussi à devenir l'un des rendez-vous incontournables des fêtes de fin d'année en Suisse, se hissant parmi les marchés de Noël les plus fréquentés du pays", ont indiqué mardi les responsables dans un communiqué. Cette édition a aussi confirmé son rayonnement international, attirant un nombre croissant de touristes et d'influenceurs étrangers, souligne-t-on.
Les "Samedis en fête" ont été l'un des temps forts, attirant une foule nombreuse notamment grâce à la gratuité des transports publics mise en place par la Municipalité de Lausanne. Bô Noël se terminera mercredi avec une "Silent Disco", qui proposera pour la première fois une scène tournante au coeur de la rue Centrale, au niveau de la place des Pionnières.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Plus de 250 rats de l'EPFL sont partis à l'adoption depuis 2022
L'EPFL se montre satisfaite du programme d'adoption de rats de laboratoire par des particuliers qu'elle mène avec la Protection suisse des animaux (PSA). Pas moins de 254 rongeurs ont ainsi pu quitter ses murs pour trouver un foyer depuis le début du projet en avril 2022.
"Pour nous, le bilan est favorable. Les chercheurs sont contents de pouvoir donner ces animaux à l'adoption plutôt que de devoir les euthanasier", relève Alexandre Widmer, responsable du projet "rehoming" (ou réinsertion) de l'EPFL à Keystone-ATS. "On arrive à donner tous les rats éligibles. Bien que cela reste un petit nombre, c'est positif", a-t-il ajouté.
En 2024, 644 rats de laboratoire ont été utilisés par l'EPFL. Parmi ceux-ci, 45 ont pu être adoptés, tandis que 599 ont pris part à des expériences. Ces derniers seront tous euthanasiés à terme. "Il faut comprendre que l'euthanasie de l'animal pour prélever des tissus fait partie intégrante de l'expérience", explique Alexandre Widmer.
Limitations
Même sans ce paramètre, les rats ayant pris part à des expériences scientifiques ne pourraient pas être donnés à l'adoption. Les autorités cantonales imposent en effet que seuls les rats non génétiquement modifiés et n'ayant pas subi d'expérimentation puissent être placés dans un foyer.
Les rats concernés par l'adoption sont donc pour la majorité des femelles qui ont donné naissance à des petits, destinés à l'expérimentation. En effet, les rats auxquels l'EPFL a recours proviennent soit de ses propres élevages, soit d'élevages professionnels à l'étranger, pour la plupart en France, en Allemagne et en Italie.
Dans le cas de commande à l'étranger, l'institution reçoit généralement des femelles portantes, âgées de 5 à 10 mois. Quelque temps après avoir mis bas, elles pourront partir à l'adoption, pour autant que l'élevage d'où elles proviennent ait donné son accord.
"Avant, on n'aurait pas eu d'autre choix pour elles que l'euthanasie. Mais maintenant, on les garde quelque temps chez nous, jusqu'à ce qu'on en ait assez pour faire un don à la PSA", poursuit Alexandre Widmer. Lors du dernier don du 18 décembre, 12 rats ont été remis à la PSA.
Phase de réadaptation
Après avoir réceptionné les rongeurs dans des caisses de transport à l'EPFL, la PSA les transfère directement à l'une de ses sections. "Il s'agit généralement du club des amis des rats", précise la PSA à Keystone-ATS. "C'est ensuite à cette section qu'il revient d'habituer l'animal à la vie en dehors du laboratoire et de le placer chez des particuliers", ajoute-t-elle.
Les rats restent une trentaine de jours au refuge avant de pouvoir être adoptés. "Ils doivent s'adapter à vivre dans des cages plus grandes et à une nourriture moins standardisée, comportant notamment des légumes et des graines", relève Alexandre Widmer. L'EPFL prend en charge la moitié des coûts de réadaptation et la PSA l'autre moitié.
"En général nous avons des retours positifs des refuges, car ces rats sont souvent plus dociles et plus habitués à être manipulés que d'autres", se réjouit Alexandre Widmer. Ni l'EPFL, ni la PSA ne disposent de chiffres précis ou de données sur les profils des adoptants.
Rats, lapins et même cheval
Le projet de rehoming a démarré à la fin 2018, grâce au dialogue entre la PSA et l'Université de Zurich. A l'origine, il concernait exclusivement les rats, indique la PSA sur son site internet. L'EPFL a suivi en 2022, puis les universités de Bâle et Berne en 2023. Jusqu'en août 2025, "plus de 1000 animaux ont été accueillis et placés avec succès, dont plus de 750 rats, 260 souris, 22 lapins, 26 chiens et un cheval", peut-on y lire.
"Si tout se passe bien, l'Université de Genève devrait également participer au projet de rehoming en 2026", a encore précisé la PSA.
A noter que si un nombre croissant d'universités participent au projet, le nombre de rats utilisés dans des expériences a tendance à diminuer. A l'EPFL en tout cas, leur nombre est passé de 1306 en 2022, à 734 en 2023 et à 644 en 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Au musée, le dernier chapitre des loups vaudois
Ici convergent les loups morts, accidentés ou tirés sur sol vaudois. A l'atelier de taxidermie du Naturéum à Lausanne, certains animaux sont destinés à être empaillés, et tous font l'objet d'une récolte de données. Chaque individu vient ainsi enrichir les collections scientifiques de l'institution.
"M236" et ses panneaux explicatifs trônent depuis un peu moins de deux ans dans les allées du Palais de Rumine non loin du tigre de Sibérie et de l'ours polaire. "Il louche, ce loup", remarque en souriant le taxidermiste du musée André Keiser, au moment d'évoquer les grands canidés accueillis entre ces murs. "Mais ça gêne peu de monde, la vitrine a du succès."
Le jeune mâle de 11 mois, issu d'une portée de cinq louveteaux nés au Marchairuz en 2021, a été abattu par un tir de régulation en mars de l'année suivante. Et il fait partie des loups qui ont été naturalisés - ou "empaillés" selon les pratiques d'autrefois - dans la capitale vaudoise durant les trois dernières années.
Dans un coin de l'atelier, qui jouxte l'entrée principale du bâtiment, un loup est couché sur son plateau de bois. Il s'agit de "Gros Pépère", le mâle reproducteur (M95) de la meute du Marchairuz. Ou, autrement dit, du père de M236, qui se trouve dans les salles d'exposition à l'étage. Plus loin, un autre loup: debout, cette fois, dans une position de "silhouette".
Les autres bêtes se dérobent. Plusieurs sont encore dans le congélateur.
Art de la conservation
"Nous n'avons pas le temps de tout taxidermiser", explique l'artisan, dont le métier tend à disparaître en Suisse. Car pour naturaliser l'animal d'une quarantaine de kilos, il faut compter entre deux mois et un an, entre le moment où le corps est réceptionné et celui où il est transformé.
Le résultat est l'affaire de quatre mains. André Keiser et son apprentie Céline Mouillé oeuvrent sur les spécimens qu'ils reçoivent, entre écorchage, tannage, montage et séchage. La partie la plus délicate? Les yeux, assurément, répond le taxidermiste.
Des yeux qui ne sont pas ceux d'origine, mais bien artificiels, comme le sont la plupart des éléments de la maquette finale. La mâchoire est trop fragile, la langue ne se garde pas et le squelette peut être prélevé pour être étudié. Seule la peau est réellement conservée.
Depuis le travail réalisé sur M236 - "le loup avec l'oeil qui part aux fraises" -, les deux naturalistes "sont montés en puissance". Techniques traditionnelles se mêlent aux plus récentes et forgent cet art d'apprêter et de conserver. Un animal taxidermisé aujourd'hui "est fait pour durer", rappelle celui qui travaille pour l'institution muséale depuis plus de 35 ans.
"Une avalanche de loups"
L'accord tacite qui existe avec la Direction générale de l'environnement (DGE) du Canton de Vaud "fait que l'on est prioritaire pour récupérer les carcasses" des animaux accidentés ou régulés sur le territoire, détaille Olivier Glaizot, conservateur en chef du Département de zoologie du Naturéum. Au moment de l'établir il y a près de trois ans, le Muséum cantonal des sciences naturelles recevait entre un et deux "Canis lupus" par année.
Depuis, "l'effet Albert Rösti" se fait sentir, constate le biologiste. L'entrée en vigueur de la loi fédérale sur la chasse révisée en 2023, qui autorise le tir de meutes entières, a provoqué "une avalanche de loups".
Selon un tempo qui est parfois difficile à déterminer, puisque les dépouilles transitent généralement par plusieurs endroits avant de se retrouver au musée. Elles passent par Berne et son Centre de médecine des poissons et des animaux sauvages (FIWI) afin d'être analysées, autopsiées et identifiées, relate le chercheur. Avant d'être, le plus souvent, renvoyées au service cantonal compétent.
Retracer le fil de l'histoire
Une fois à Lausanne, la mission est différente. Chaque vertébré qui passe les portes du musée intègre aussi ses collections scientifiques, fait savoir André Keiser. Prélever du matériel génétique sur l'animal, en l'occurrence un morceau de muscle, est partie intégrante du travail du taxidermiste. Les échantillons récoltés constituent une base de données centralisées, qui est mise à disposition de la recherche.
Il s'agit aussi de garder une trace "de ce qui est mythique dans le canton, à l'image du loup, mais aussi du chat sauvage ou du lynx", complète Olivier Glaizot. A terme, la volonté est de taxidermiser une meute entière, relève le conservateur en chef du Département de zoologie. "Mais on veut prendre le temps, surtout qu'on fait de la récupération, et aucunement des commandes de bêtes", continue-t-il.
Un sujet sensible
Parfois mal compris, le travail réalisé par l'institution se fait à la fois en marge et à travers les immenses débats politiques qui entourent le loup. "L'une des questions est de savoir si les musées devraient prendre position sur le sujet, ou simplement exposer les faits", évalue Olivier Glaizot.
"Ce sont de très belles bêtes. Une fois qu'on a la dépouille sur la table, on travaille de manière respectueuse", assure de son côté André Keiser. Le taxidermiste ne cache d'ailleurs pas la "forme d'émotion" qui se fait sentir à l'idée que Gros Pépère repose sur sa table, plutôt que de gambader dans le Jura vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
L'ancien syndic de Lausanne Daniel Brélaz est décédé
Daniel Brélaz est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 75 ans. Le premier écologiste élu au Conseil national et syndic de Lausanne de longue date est mort des suites d'un arrêt cardiaque, annonce sa famille.
"Son décès fait suite à un arrêt cardiaque soudain, alors qu'il était hospitalisé en néphrologie pour un problème rénal", indique son fils Alexandre, dans un e-mail envoyé à Keystone-ATS.
Il ajoute qu'un problème cardiaque avait également été diagnostiqué, mais qu'il avait été considéré comme "secondaire" à ce stade, une intervention étant prévue d'ici mi-janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 2 jours
L'ancien syndic de Lausanne Daniel Brélaz est décédé
-
CultureIl y a 2 jours
Brigitte Bardot est morte à 91 ans
-
SuisseIl y a 3 jours
Un cochon en goguette paralyse le trafic à Coire
-
SuisseIl y a 3 jours
Deux nouveaux millionnaires au tirage du Swiss Loto
-
InternationalIl y a 3 jours
Les frappes américaines au Nigeria ont visé des groupes jihadistes
-
InternationalIl y a 2 jours
Washington a proposé à Kiev des garanties de sécurité pour 15 ans
-
InternationalIl y a 3 jours
Les Birmans ont voté pour des élections contestées
-
InternationalIl y a 2 jours
Kosovo: le parti du premier ministre sortant arrive en tête


