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Drive-in d'Yverdon très sollicité

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De 40 passages journaliers en moyenne au tout début de la mise en service du drive-in de dépistage Covid-19 de l'Hôpital d'Yverdon (30 avril), la fréquence est peu à peu passée à 80 puis 100 et désormais 150, avec des pics à plus de 200, y compris le (©Keystone/LAURENT GILLIERON)
Depuis l'annonce de la gratuité des tests de dépistage du Covid-19 et avec les départs en vacances, la hausse des passages au drive-in et walk-in de l'Hôpital d'Yverdon (VD) est significative. Le retour des vacances pourrait faire encore grimper la tendance.

"Le nombre est passé de 80 à 150 en moyenne par jour, avec des pics au-delà de 200. Un jour on a eu 242 tests effectués en une seule journée alors que notre capacité maximale se monte à 250", explique à Keystone-ATS Julien Ombelli, directeur médical de l'hôpital d'Yverdon (eHnv). "Entre deux et cinq patients en moyenne sont testé positifs", précise-t-il. Depuis le 25 juin 2020, le coût de tous les tests de dépistage est gratuit, pris en charge par la Confédération.

"Il y a aussi eu un gros boom avant les vacances d'été", relève M. Ombelli. Les gens viennent en effet se faire contrôler par rapport à leurs futurs voyages, car suivant la destination, ils ont besoin d'une attestation prouvant un test négatif au coronavirus. Ce type de patients doit payer le test, l'analyse et l'attestation de leur poche, soit 190 francs par personne.

Retour des vacances et hiver redoutés

"Nous redoutons le retour des vacances et la gestion des mises en quarantaine, avec une possible hausse des tests et des cas positifs", avertit déjà le médecin-chef. "L'autre crainte, c'est l'hiver prochain avec le retour de la grippe saisonnière couplée à la pandémie de coronavirus et des symptômes presque identiques", dit-il.

De fait, M. Ombelli part du principe que le drive-in et le walk-in vont rester en service sur le long terme. Il s'attend moins à une "grosse vague" qu'à des "montées (des cas positifs) par paliers, qu'il faudra juguler, maîtriser, en mettant les patients en quarantaine".

En moins de trois minutes

L'avantage du drive-in est la procédure "très raccourcie" du test: on s'inscrit en moins de cinq minutes sur le site internet et le contrôle est fait en à peine trois minutes sur place, derrière l'établissement hospitalier, parfois même dans l'heure qui a suivi l'inscription si c'est calme.

Le médecin est toutefois conscient que le délai a pu prendre jusqu'à deux ou trois jours entre l'inscription et le rendez-vous disponible, mais c'est très rare. "C'était la semaine où des enseignants de deux écoles yverdonnoises ont été mis en quarantaine. On a eu un afflux de tests à ce moment-là". Mais sinon, c'est plutôt rapide, selon lui.

Quant au résultat, il est communiqué dans les trois heures ouvrables. Le laboratoire d'analyses se situe juste en face du drive-in.

Treize centres dans le canton

L'installation pour les automobilistes, la première du genre à avoir été lancée en Suisse romande, a accueilli plus de 4000 personnes depuis le premier jour de son exploitation le 30 avril dernier. Au tout début, la moyenne était de 40 véhicules par jour. Le chiffre total comprend aussi la fréquentation du walk-in, installé plus tard, fin mai. Ils sont ouverts 7 jours/7.

Pour rappel, il existe treize centres de tests Covid-19 dans le canton de Vaud, dont les drive-in d'Yverdon mais aussi de Payerne (HIB) et de l'Institut de chimie clinique à Lausanne (ICC). Ils peuvent sinon aussi être effectués dans les cabinets médicaux.

Contrairement aux eHnv, "l'impact de la gratuité du test n'a pas eu un effet majeur sur la fréquentation" à Unisanté à Lausanne, constate Philippe Staeger, co-chef du département des policliniques Unisanté. Même constat en revanche sur la durée à long terme de certains centres: "On se prépare à avoir des filières qui peuvent tester la population pendant longtemps et on fera le nécessaire en terme d'organisation pour répondre au besoin de santé publique".

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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