Vaud
Homicide à Morges: le suspect venait de sortir de prison
Le meurtrier présumé de Morges (VD) était surveillé pour d'éventuels liens avec le terrorisme islamiste. Ce Turco-Suisse de 26 ans, accusé d'avoir poignardé un homme samedi soir dans un restaurant, était sorti de prison en juillet dernier.
Il avait été arrêté et placé en détention provisoire en avril 2019 suite à un incendie criminel dans une station-service de Prilly (VD). C'est au cours de cette affaire que les enquêteurs vaudois sont tombés "sur des indices de possibles antécédents djihadistes", écrit mercredi le Ministère public de la Confédération (MPC) dans un communiqué.
Le MPC ajoute que cet individu était déjà dans le viseur du Service de renseignement de la Confédération (SRC) depuis 2017, "en raison de consommation et de diffusion de propagande djihadiste."
Selon la RTS, qui cite une source proche de l'enquête, le prévenu est passé aux aveux après l'agression de Morges. Il a effectivement reconnu avoir agi au nom du djihadisme, "par vengeance contre l'Etat suisse" et pour "venger le Prophète". Il s'en est pris à un quidam représentant la population suisse, toujours selon cette source. Contacté par Keystone-ATS, le MPC n'a voulu ni confirmer ni infirmer cette information.
Libéré en juillet
Après plusieurs mois en détention provisoire suite à l'incendie à Prilly, le suspect a été libéré en juillet dernier par le Tribunal des mesures de contrainte. Le Ministère public explique qu'il s'est appuyé sur une expertise psychiatrique pour demander cette remise en liberté.
Celle-ci était toutefois conditionnée à plusieurs contraintes: couvre-feu nocturne, obligation de s'annoncer et interdiction de port d'armes. Jusqu'à samedi soir, le MPC n'a été informé d'aucune violation "qui aurait justifié une nouvelle mise en détention", poursuit le communiqué.
Internement psychiatrique
Selon la RTS qui s'appuie toujours sur des sources proches de l'enquête, le MPC aurait toutefois demandé que le prévenu soit interné dans un établissement psychiatrique, estimant que sa santé psychique se dégradait et qu'il se montrait peu coopératif. Cependant, faute de place, ce dernier était libre le soir où il est passé à l'acte.
Dans un démenti diffusé en soirée, le Département de l'environnement et de la sécurité (DES) vaudois affirme qu'aucune autorité vaudoise n'a été saisie d'une décision du MPC ordonnant l'internement psychiatrique du prévenu après sa relaxation au mois de juillet. "Partant, il est faux d’affirmer que le prévenu est resté en liberté faute de place dans une institution psychiatrique".
Une nuit de cavale
L'attaque a eu lieu samedi soir vers 21h20 dans un restaurant kebab, situé près de la gare de Morges. La victime, décédée sur place, est un ressortissant portugais de 29 ans. Il se trouvait avec sa compagne lorsque l'assaillant leur a foncé dessus avec un couteau.
Après une nuit de cavale, l'agresseur a été arrêté dimanche à Renens par la police vaudoise. Dès le lendemain, l'enquête était reprise par le MPC en raison du caractère éventuellement terroriste de l'affaire.
A Morges, une centaine de personnes ont rendu hommage à la victime lundi soir sur les lieux du drame. L'homme décédé était établi dans la région et travaillait dans une entreprise de transport et déménagement.
Culture
Des déprédations répétées au Cinématographe à Lausanne
Le Cinématographe à Lausanne a été victime de déprédations ces dernières semaines. Le cinéma alternatif, basé au casino de Montbenon, annonce que du matériel a été volé et détérioré et que des bénévoles ont été insultés.
Depuis mars, le Cinématographe fait face "à des agressions répétées et ciblées de la part de plusieurs jeunes personnes", écrit-il sur son compte Instagram. Il ajoute que ces jeunes "se rendent dans nos locaux et déchirent les flyers associatifs et promotionnels" mis à disposition du public.
Contacté par 24 heures, qui révèle l'information, un co-programmateur indique que le cinéma n'a pas porté plainte pour le moment. Selon lui, ces agressions pourraient être liées à la projection du film "Queer", traitant de l'homosexualité. Il précise que ces personnes sont venues quatre fois et ont notamment jeté des prospectus au visage des bénévoles et les ont insultés.
"Dans le contexte actuel de montée du fascisme, il n'est pas étonnant qu'un espace comme le nôtre soit ciblé. Cette violence nous inquiète et nous attriste, mais nous n'allons pas baisser les bras", écrit le Cinématographe.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
La criminalité a augmenté de 16,7% en 2024 dans le canton de Vaud
Les chiffres de la criminalité s'inscrivent à la hausse depuis 2021 dans le canton de Vaud. En 2024, un total de 72'762 infractions ont été enregistrées, ce qui représente une augmentation de 16,7% par rapport à 2023.
"Si ces chiffres augmentent sensiblement depuis trois ans, il faut rappeler qu'ils restent bien en deçà du pic de 2012", ont souligné les autorités vaudoises lundi lors de la présentation annuelle de la statistique policière de la criminalité. Cette année-là, 100'447 infractions avaient été enregistrées, si bien qu'entre 2012 et 2024, les infractions ont baissé de 27,6% alors que la population a augmenté de 17,2% ont-elles souligné.
Dans le détail, pour 2024, les infractions au Code pénal constituent la grande majorité des infractions, avec une part de 88% (en hausse de 19,3%). Elles sont suivies des infractions à la loi sur les stupéfiants (LSTUP) (8% des délits, en baisse de 3,9%). Les infractions à la loi sur les étrangers (LEI) constituent 3,5% des cas (en hausse de 20,8%). Enfin, on dénombre 0,6% d'infractions à des lois fédérales annexes (en baisse de 26,2%).
Trafic de drogue et viols en hausse
La grande majorité des infractions à la LSTUP sont liées à la consommation personnelle (86,7%, en baisse de 7,2%). En revanche, les infractions liées au trafic ont augmenté de 24,6% (770 infractions). "Cette hausse s'explique par l'augmentation de l'activité policière en lien avec le deal de rue", a expliqué la commandante de la Police cantonale vaudoise Sylvie Bula.
Rappelez-vous l’automne dernier : trois villes vaudoises, Vevey Yverdon-les-Bains et Lausanne ont demandé de l’aide au canton de Vaud pour faire face au deal de rue. Le conseiller d’Etat en charge de la sécurité Vassilis Venizelos revient sur les actions mises en place sur ce dossier par le canton.
Pas moins de 3943 infractions de violence domestique ont été enregistrées en 2024, dans le cadre de 1722 affaires, soit une augmentation de 11,7% par rapport à 2023. S'il s'agissait de violences verbales (1935 infractions, en hausse de 8,6%) et de voies de fait (1423 infractions, en hausse de 11,5%) dans la plupart des cas, les viols ont enregistré une forte hausse, avec 84 infractions, soit 78,7% de plus qu'en 2023. Comment expliquer cette augmentation ? Sylvie Bula, Commandante de la Police cantonale vaudoise
Cette dernière est toutefois à mettre en lien avec "une meilleure dénonciation des auteurs et une définition du viol précisée dans le Code pénal", soulignent les autorités. Les violences domestiques ont débouché sur une mesure d'expulsion dans 33% des cas. A noter encore que quatre homicides liés à des violences domestiques ont été recensés en 2024. Plusieurs mesures sont prises au niveau politique pour faire face à ces violences domestiques. Ecoutez le conseiller d’Etat en charge de la sécurité Vassilis Venizelos.
Harmonisation, répression et prévention
Les cas de criminalité numérique ont aussi considérablement augmenté l'an dernier, avec 5013 infractions, en hausse de 39,6%. "J'ai l'impression que je dis chaque année que c'est le chiffre le plus élevé depuis le début des statistiques", a relevé Sylvie Bula. Il s'agissait de criminalité économique dans 93,3% des cas. Un préjudice total de 31,3 millions de francs a été comptabilisé pour 1119 cas. A Lausanne, les seniors sont particulièrement ciblés. Pierre-Antoine Hildbrand, directeur de la sécurité et de l’économie pour la ville de Lausanne.
Le conseiller d'Etat Vassislis Venizelos, chef du département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité a rappelé les mesures prises au niveau politique pour contrer ces problématiques. Parmi celles-ci: une harmonisation cantonale en matière de prise en charge des victimes et des auteurs de violences domestiques, la montée en puissance du volet répressif dans le cadre du deal de rue, ainsi que des mesures de prévention sur la criminalité numérique dans les classes de 8e Harmos et auprès des aînés.
Ats et Julie Marti
Vaud
Une pollution "sans danger" détectée au nord de Vevey (VD)
Une pollution aux métaux lourds a été détectée sur la parcelle des Toveires située au nord de Vevey. Elle provient de l'ancien stand de tir et de l'ancienne décharge qui y étaient situés par le passé. Cette pollution ne représente toutefois pas de danger pour la population, pour autant que celle-ci s'abstienne de ramasser, de jouer ou d'ingérer la terre, soulignent les autorités.
Cette parcelle "figure depuis de nombreuses années au cadastre cantonal des sites pollués", rappelle la Ville de Vevey lundi dans un communiqué. Les investigations ont eu lieu suite à une demande du canton dans le cadre de l'Ordonnance sur l'assainissement des sites pollués.
Dans la foulée, la Ville a fait effectuer en parallèle des analyses des sols dans les différentes zones de la parcelle pour déterminer si des restrictions d'accès s'imposaient.
"Il ressort de ces deux analyses qu'une pollution aux métaux lourds, particulièrement en plomb, mercure, cuivre et zinc, a été mise en lumière sur plusieurs zones de la parcelle", détaille la Ville. Le degré de pollution varie de "fortement pollué" à "suspicion de pollution" en fonction des zones.
Analyses complémentaires nécessaires
Des restrictions d'accès ne s'avèrent pas nécessaires. Les promeneurs sont toutefois invités à éviter tout contact direct avec la terre et à se laver les mains après leur visite dans la zone. Des panneaux d'information destinés au public ont été installés sur les chemins piétons et didactiques qui traversent cet espace.
Des analyses complémentaires devraient avoir lieu cette année afin de permettre à la Direction générale de l'environnement de déterminer si le terrain a besoin d'être assaini ou non, précise encore la ville.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Lausanne: l'Espace Arlaud retrace le parcours d'Etienne Delessert
Près d'une année après son décès, Etienne Delessert fait l'objet d'une vaste exposition à l'Espace Arlaud à Lausanne. A voir dès vendredi et jusqu'au 29 juin, elle retrace le parcours de l'illustrateur vaudois, père notamment du personnage de Yok-Yok.
Quelque 170 créations d'Etienne Delessert sont à (re)découvrir à Lausanne. Elles sont issues, pour l'essentiel, des 220 oeuvres offertes par l'artiste peu avant sa mort au Canton de Vaud.
Ces oeuvres, conservées aux Archives cantonales vaudoises et à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, sont présentées dans dix pièces de l'Espace Arlaud. Elles y sont réparties par thématiques, de quoi embrasser l'ensemble de la carrière de celui qui fut illustrateur, dessinateur de presse, peintre, graphiste, écrivain ou encore entrepreneur dans les domaines de l'édition et des dessins animés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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