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Lausanne

Cocaïne: squat perquisitionné à Lausanne

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Quatre personnes, dont l'auteur principal présumé d'un gros trafic de cocaïne, ont été interpellées mardi matin après une vaste opération anti-stups à Lausanne. Un appartement du squat des Sauges a, entre autres, été perquisitionné.

Un Nigérian de 52 ans, suspecté d’être l’auteur principal de ce trafic a été interpellé, a indiqué la police vaudoise dans un communiqué. Trois autres personnes sont également impliquées: une Suissesse de 57 ans et deux Nigérians âgés de 27 et 43 ans.

Tous sont ou seront auditionnés et mis à disposition du Ministère public pour la suite des investigations pénales. Lors des diverses perquisitions effectuées dans les deux appartements, plus de 20'000 francs, environ 1’000 dollars, 600 euros ainsi qu’une centaine de grammes de cocaïne ont été saisis.

Pendant les opérations, l'accès au secteur n'était pas autorisé. "Nous recherchons des délinquants, des dealers de rue, des trafiquants qui ont commis des infractions à la loi fédérale sur les stupéfiants. Nous ne visons pas les squatters", avait précisé à l'ats plus tôt dans journée Jean-Christophe Sauterel, directeur prévention et communication à la police cantonale.

Pas moins de 150 gendarmes et policiers ont participé à cette opération. Ces saisies s’ajoutent à celles déjà effectuées dans le cadre des investigations débutées il y a plusieurs mois.

Douze personnes déjà interpellées

Depuis plusieurs mois, des investigations sont menées sous l’autorité du Ministère public par les inspecteurs des brigades des stupéfiants de la police cantonale vaudoise et de la police municipale de Lausanne. Elles ont permis de démontrer qu’à partir du squat des Sauges, plusieurs individus s’adonnent au trafic de cocaïne.

Avant les opérations de ce jour, ces investigations avaient déjà permis de déterminer l’activité de 12 trafiquants, originaires du Nigéria, du Cameroun, de l'Afghanistan et du Burkina Faso, âgés entre 22 et 52 ans. Ces derniers ont été placés en détention préventive et les enquêteurs ont déjà saisi 6,329 kg de cocaïne ainsi que 41'000 francs auxquels s’ajoutent les saisies effectuées mardi.

ATS

PHOTO KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

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Culture

Affluence record à JazzOnze+ à Lausanne

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Avishai Cohen était l'une des têtes d'affiche du festival JazzOnze+ à Lausanne (archives) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

JazzOnze+ a battu son record de fréquentation à l'occasion de sa 37e édition qui s'est achevée dimanche. Le festival lausannois a attiré 5000 spectateurs à ses concerts payants (3500 l'an dernier), 7000 personnes (5000) en comptant les événements gratuits et de médiation culturelle.

Six jours durant, 26 concerts ont été programmés avec plusieurs figures mondiales du jazz à l'image du contrebassiste Avishai Cohen, du saxophoniste Branford Marsalis ou de la bassiste Meshell Nedegeocello.

Basé au Casino de Montbenon, le festival s'est aussi délocalisé cette année au nouveau club de jazz du Flon, Les Jumeaux, lequel "a tenu toutes ses promesses et s'est révélé parfaitement adapté aux nouvelles tendances musicales du jazz", écrivent les organisateurs dans leur communiqué.

L'affluence aux événements de médiation culturelle a également battu des records, particulièrement lors du concert parents-enfants de Espuma Antigua qui a attiré 150 personnes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Licenciement d'un professeur lausannois: l'Etat de Vaud condamné

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L'ancien professeur du gymnase Auguste-Piccard à Lausanne a fait condamner l'Etat de Vaud aux prud'hommes (photo d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Licencié en 2019 pour avoir tenu des propos déplacés en classe, un ancien enseignant du gymnase Auguste-Piccard à Lausanne a eu gain de cause aux prud'hommes et obtenu 10'000 francs pour tort moral. L'Etat de Vaud, qui avait renvoyé ce professeur, fait recours.

L'enseignant s'était retrouvé au coeur d'une polémique suite à la lettre d'un groupe d'étudiantes, lui reprochant notamment l'utilisation récurrente de termes vulgaires. Le Canton l'avait suspendu puis licencié, s'attirant la colère des syndicats jugeant la mesure disproportionnée.

Dans une décision rendue début octobre, le Tribunal de prud'hommes a donné raison à ce professeur, au motif justement que ses propos n'étaient pas suffisamment graves pour prononcer un licenciement.

Il ne s'agit pas d'un "licenciement abusif" mais d'un "licenciement immédiat sans juste motif", ce qui est "plus grave et plus infamant", souligne lundi l'avocat de l'ancien enseignant, Eric Stauffacher, confirmant à Keystone-ATS une information dévoilée par le média en ligne L'Impertinent.

Selon ce jugement, cité dans L'Impertinent, les propos tenus devant la classe - "certes inadéquats mais pour lesquels le demandeur a fait amende honorable" - ne suffisent pas à "détruire irrémédiablement les liens de confiance entre les parties." D'autres mesures, comme un avertissement ou le retrait de la classe concernée, auraient pu être prises, poursuit le Tribunal, affirmant que ce licenciement immédiat est "injustifié".

Outre les 10'000 francs pour tort moral, l'Etat de Vaud a été condamné à verser au professeur une indemnité correspondant à six mois de salaire brut, plus le paiement des trois mois de salaire qu'il aurait dû avoir après la rupture des rapports de travail.

Comportement jugé intolérable

Dans une note envoyée aux médias, le Département vaudois de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) indique qu'il "ne partage pas la vision" du Tribunal. Il a ainsi déposé un recours auprès de la Cour d'appel du Tribunal cantonal.

En main à l'époque de Cesla Amarelle et désormais dirigé par Frédéric Borloz, le DEF réaffirme qu'il ne tolère pas le comportement de ce professeur, dont les manquements ont été "avérés et confirmés" par le Tribunal. Le DEF se dit aussi "déterminé à ce que de telles situations ne puissent pas se reproduire dans l'école vaudoise et mettra tout en oeuvre pour cela."

Il ajoute que la décision de faire recours "fait partie de cet engagement". De plus, "de nouveaux processus ou de nouvelles directives" sont actuellement à l'étude pour disposer "des moyens nécessaires à la protection des élèves."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Pas d'assistance pour un étudiant vivant avec un handicap

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L'étudiant recourait contre le refus de l'EPFZ de lui accorder une assistance personnelle pour compenser son handicap (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Tribunal fédéral rejette la demande d'assistance personnelle d'un étudiant de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) vivant avec un handicap. Une telle aide abaisserait de manière inadmissible les exigences liées aux études.

Né en 1964, le recourant souffre de déficiences cognitives à la suite d'un accident survenu en 1995. Après des études de biologie, il a entrepris en 2019 un master en sciences de l'environnement à la haute école zurichoise.

L'étudiant a déposé alors une demande d'assistance personnelle à hauteur de 20% pour des travaux administratifs et techniques. Après diverses instances, la 2e Cour de droit public rejette la requête. Elle estime qu'une telle aide aboutirait à abaisser de manière inadmissible les exigences liées aux études.

Le master entrepris doit rendre les étudiants aptes à travailler de manière autonome selon des méthodes scientifiques. Parmi les compétences demandées, figurent la capacité de collecter des données afin de comprendre des problèmes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Décès du député vaudois Nicola di Giulio

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Nicola di Giulio avait été élu en 2022 au Grand Conseil vaudois (illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Nicolas Di Giulio, député UDC au Grand Conseil vaudois, est décédé. L'enquêteur de police avait été élu en 2022 au parlement cantonal. Il était également conseiller communal à Lausanne et membre du Comité central de l'UDC Vaud.

"Ce matin, la direction de l'UDC Vaud a appris avec tristesse le décès de Monsieur Nicola Di Giulio", a-t-elle écrit sans plus de précisions samedi soir dans un communiqué. Elle a exprimé ses plus sincères condoléances à la famille de l'élu. Le député était âgé de 56 ans.

Les autorités vaudoises ont également fait part de leur profonde tristesse et adressé leurs condoléances à la famille. Une minute de silence sera observée lors de la prochaine séance du Grand Conseil en son hommage, a indiqué dimanche l'Etat de Vaud dans un communiqué.

"Nous perdons un député et collègue dont le parcours de vie, politique et professionnel, au service des autres, nous a imprégnés et enrichis", a indiqué Jean-François Thuillard, président du Grand Conseil et collègue de parti, cité dans le communiqué. Nicola Di Giulio avait quatre enfants.

La Ville de Lausanne a aussi rendu hommage à son conseiller communal. "C'était une personnalité attachante et un esprit libre capable de parler à tout le monde sans oeillères partisanes", selon le syndic Grégoire Junod, cité dans le communiqué de la municipalité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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