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Contrôler la fusion nucléaire avec de l'intelligence artificielle

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La fusion nucléaire - ici le tokamak de l'EPFL - a l'ambition de reproduire ce qui se passe au coeur du soleil. Elle pourrait produire de l'électricité propre dans la deuxième moitié du 21e siècle. (© Curdin Wüthrich/SPC/EPFL)

Des scientifiques du Swiss Plasma Center de l’EPFL et de DeepMind ont mis au point une méthode d'intelligence artificielle pour mieux contrôler la fusion nucléaire. Ces travaux sont publiés dans la revue Nature.

Le Swiss Plasma Center (SPC) de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) possède une expérience de plusieurs décennies en physique des plasmas. DeepMind, société acquise par Google en 2014, se situe à la pointe du développement de l'intelligence artificielle (IA).

Ensemble, ces deux entités ont développé une nouvelle méthode de contrôle magnétique des plasmas reposant sur l’apprentissage par renforcement profond. Ils l’ont appliquée à un plasma du monde réel pour la première fois dans le “tokamak” du SPC, a indiqué mercredi l'EPFL dans un communiqué.

Les tokamaks sont des installations en forme d’anneau destinées à la recherche en fusion nucléaire. Ces appareils utilisent un puissant champ magnétique pour confiner le plasma à des températures extrêmement élevées - des centaines de millions de degrés celsius, soit plus chaud que le noyau solaire - de sorte que la fusion nucléaire puisse se produire entre les atomes d’hydrogène.

L’énergie ainsi libérée pourrait être utilisée dans la production d’électricité. Le tokamak du SPC est unique car il permet diverses configurations de plasma, d’où son nom: tokamak à configuration variable (TCV). Une configuration de plasma est liée à sa forme et à sa position dans la chambre de recherche.

Fastidieux calculs

Les tokamaks forment et maintiennent les plasmas par un ensemble de bobines magnétiques dont les réglages, notamment la tension, doivent être soigneusement contrôlés. Sinon, le plasma pourrait entrer en collision avec les parois de la chambre et la détériorer.

Pour éviter cela, les chercheurs du SPC testent d’abord leurs systèmes de contrôle sur un simulateur avant de les utiliser dans le TCV. "Notre simulateur est le fruit de plus de 20 années de recherches et est sans cesse amélioré", indique Federico Felici, scientifique au SPC et co-auteur de l’étude.

"Malgré cela, de fastidieux calculs sont encore nécessaires pour déterminer la valeur correcte de chaque variable du système de contrôle. C’est là qu’intervient notre projet de recherche commun avec DeepMind", ajoute le spécialiste.

Entraîné sur simulateur

DeepMind a mis au point un algorithme d'IA qui peut créer et maintenir des configurations de plasma spécifiques et l’a entraîné sur le simulateur du SPC. Sur la base de l’expérience acquise, l’algorithme a généré une stratégie de contrôle pour produire la configuration de plasma demandée. L’équipe a ensuite testé son système directement sur le tokamak en conditions réelles.

Une fois entraîné, l'algorithme était capable de créer et de maintenir un vaste ensemble de formes et de configurations de plasma. Notamment une dans laquelle deux plasmas distincts sont maintenus simultanément dans la chambre, chose que l'on n'était jamais parvenu à réaliser dans le tokamak lausannois, a précisé Federico Felici à Keystone-ATS.

La collaboration entre le SPC et DeepMind remonte à 2018. "Elle nous encourage à améliorer nos algorithmes d’apprentissage par renforcement, et au final cela peut accélérer la recherche sur la fusion des plasmas", note Brendan Tracey, ingénieur principal de recherche chez DeepMind et co-auteur de l’étude.

Energie de demain

Il y a une semaine, des scientifiques au Royaume-Uni ont annoncé avoir produit grâce à la fusion nucléaire plus d'énergie que jamais auparavant, soit 59 mégajoules en cinq secondes, l'énergie nécessaire pour assurer les besoins, pendant cinq secondes, de 35'000 foyers. C'est le double du record précédent qui datait de 1997.

Potentielle alternative à la fission nucléaire utilisée dans les centrales actuelles, la fusion nucléaire a l'ambition de reproduire ce qui se passe au coeur du soleil. Elle est considérée par ses partisans comme l'énergie de demain, notamment parce qu'elle produit peu de déchets - et nettement moins radioactifs que dans une centrale classique - et pas de gaz à effet de serre.

A quantité égale, la fusion nucléaire permet de produire quatre millions de fois plus d'énergie que le charbon, le pétrole ou le gaz, tout en étant très sûre. Par ailleurs, contrairement à la fission, elle ne peut pas être utilisée comme une arme. Néanmoins, si des dizaines de réacteurs à fusion nucléaire ont été construits depuis les années 1950, ils consomment encore aujourd'hui trois fois plus d'énergie qu'ils ne permettent d'en créer.

Selon Federico Felici, la fusion nucléaire n'entre ainsi pas en ligne de compte dans l'immédiat pour réduire les émissions de CO2. En revanche, "elle a le potentiel d'offrir un approvisionnement de base en électricité dans la deuxième moitié du 21e siècle".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne veut davantage de toitures potagères

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Lausanne veut encourager la création de toitures potagères (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Ville de Lausanne veut encourager la création de toitures potagères. Elle lance un programme de subventions afin d'inciter les propriétaires à transformer leurs toits "en jardins nourriciers pour verdir la ville et cultiver le vivre-ensemble."

Les toitures potagères participent à la biodiversité, limitent les îlots de chaleur et offrent de nouveaux espaces de rencontre, relève mercredi la Municipalité lausannoise. Elles permettent aussi de "mieux utiliser des surfaces souvent inexploitées et de développer une production alimentaire locale", poursuit son communiqué.

Les projets soutenus devront garantir une durée d'exploitation d'au moins cinq ans. Les formations, conseils techniques et accompagnements liés à leur mise en oeuvre pourront bénéficier d'un soutien. Quant aux subventions, elles pourront couvrir jusqu'à 50% des frais engagés pour un montant compris entre 5000 et 25'000 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Bô Noël illuminera Lausanne du 20 novembre au 31 décembre

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Bô Noël revient bientôt animer les rues de Lausanne, à l'occasion des Fêtes de fin d'année (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Bô Noël, le rendez-vous des fêtes de fin d'année, illuminera la ville de Lausanne du 20 novembre au 31 décembre. Des animations originales viendront rythmer cette 11e édition, qui sera peut-être la dernière. Parmi elles, huit oeuvres lumineuses inviteront à redécouvrir le paysage urbain.

Le banquet d'ouverture prévu le 22 novembre donnera le coup d'envoi de l'événement, avec une parade de Noël. Elle sera suivie d'un festin gourmand préparé par des restaurateurs lausannois, annoncent les organisateurs mercredi.

Une "Grande Raisinée" sera organisée les 12 et 13 décembre par les vignerons de Tartegnin. Les Samedis en fête animeront la rue Centrale avec des performances musicales, des spectacles lumineux et des déambulations poétiques. Parmi les rendez-vous incontournables de la manifestation figure également la silent disco du Nouvel an, dont le lieu est encore à définir.

Orchestré par les Services industriels de Lausanne (SiL), un parcours poétique, entre rêve et lumière, sillonnera les différents marchés de Bô Noël. Huit oeuvres lumineuses créées par des artistes locaux et internationaux seront à découvrir, entre tapis étoilé et projections spectaculaires.

Huit lieux

Bô Noël investira huit lieux emblématiques du centre-ville, chacun proposant une atmosphère et des activités. Le paradis des familles se trouvera sur la place de la Cathédrale, avec le Village des enfants. Les petits pourront y retrouver le Père Noël, des contes, des bricolages, des balades à dos de poney, une ferme éphémère, ainsi qu'une chasse au trésor.

La rue du Lion d'Or se transformera en quartier canadien, avec notamment une piste de luge. Un nouvel espace festif sera proposé aux Portes de Saint-François. Sur la Place Bel-Air, la Terrasse des amis accueillera le Belvédère du Mondial de fondue. La Place des pionnières sera elle dédiée au Marché des papilles et au manège Sapin géant.

Le marché des artisans fera son retour sur la place Pépinet. A Saint-François, une nouvelle structure de deux étages mettra à l'honneur les spécialités vaudoises. Le Bô quartier du Flon sera aussi de la fête. Enfin, une chambre d'hôtel éphémère sera nichée dans le jardin du Musée historique de Lausanne.

Nouveau concept

L'an dernier, la manifestation avait réuni plus de 400'000 visiteurs. La Ville de Lausanne a annoncé, en septembre dernier, qu'elle cherchait un nouveau concept pour animer les Fêtes pour la période 2026-2029. Un appel à projets a été lancé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Johan Manzambi, de joker à titulaire?

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Johan Manzambi pourrait passer de joker à titulaire (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Indispensable en club, Johan Manzambi est encore un remplaçant avec la Suisse. Il pourrait toutefois profiter des nombreuses absences au milieu pour débuter samedi contre la Suède, chez lui, à Genève.

L'impressionnant vivier helvétique dans l'entrejeu avait confiné Johan Manzambi à un rôle d'ailier qui n'est pas vraiment le sien en club. Cela ne l'avait pas empêché de faire étalage de son talent dès ses premiers pas sous le maillot suisse, lors de la tournée américaine de juin. Et de confirmer les promesses de l'été à chacune de ses entrées lors des quatre premiers matches de qualification pour la Coupe du monde 2026.

"Prêt" à être titulaire

Les absences combinées de Denis Zakaria (adducteurs) et Ardon Jashari (péroné), auxquelles se sont récemment ajoutées celles de Remo Freuler (clavicule) et Vincent Sierro (mollet), pourraient toutefois donner envie au sélectionneur Murat Yakin de faire débuter Johan Manzambi au poste qu'il occupe en Bundesliga, celui de milieu défensif.

Le principal intéressé, qui a répondu aux questions des journalistes mardi à Lausanne, se dit "prêt" à endosser un statut de titulaire. "Mais les choix de l'entraîneur ont été bons dernièrement, a-t-il insisté. Je suis encore le jeune de l'équipe de Suisse. Alors s'il me voit comme un joker, je serai un joker."

C'est pourtant Pierluigi Tami, le directeur des équipes nationales, qui a suggéré lundi devant la presse que le Genevois de 20 ans était une option crédible pour remplacer Remo Freuler au côté de Granit Xhaka. Les autres candidats se nomment Djibril Sow, Michel Aebischer et Simon Sohm.

Inamovible à Fribourg

Au pied de la Forêt-Noire, où il évolue depuis ses 17 ans et son départ du Servette FC, Johan Manzambi est déjà indispensable à son entraîneur Julian Schuster. Le technicien allemand était d'ailleurs bien embêté lorsque son protégé a dû purger deux matches de suspension en septembre pour un carton rouge. Les deux seuls matches qu'il a manqués depuis le 4 avril, date de son premier but en Bundesliga, et première étape de sa fulgurante ascension.

Sur les pelouses allemandes, Manzambi brille comme milieu de terrain "box-to-box", capable de faire remonter le ballon de son propre camp jusqu'à la surface adverse. Mais il est aussi capable d'évoluer comme no 10 ou sur l'aile, où ses qualités de dribbleur et son sens de but semblent particulièrement plaire à Murat Yakin.

Cette polyvalence a toujours été l'une de ses forces. "J'ai joué à tous les postes quand j'étais jeune", raconte le Genevois, qui a même chauffé les gants de gardien durant sa formation. Mais sa technique balle au pied l'a vite replacé au milieu du pré. "Je n'ai pas vraiment de préférence. Franchement, tant que je joue, je suis content", assure-t-il, sourire sincère.

Une première à Genève

C'est aussi pour son humeur toujours positive et sa maîtrise de l'allemand que Johan Manzambi est désormais l'un des premiers noms que le sélectionneur couche sur ses listes. Il est déjà possible d'affirmer que si la Suisse venait à se qualifier pour la Coupe du monde, seule une blessure l'empêcherait d'être de la partie en Amérique du Nord, l'un "des grands objectifs" de sa carrière.

Avant de songer à retourner aux Etats-Unis, là où son histoire avec la sélection a débuté, Johan Manzambi s'apprête à fouler pour la première fois un stade qu'il connaît bien, mais dans lequel il n'a encore jamais joué. A Genève, devant le public romand, il aura l'occasion de fêter une qualification qui tend les bras à la Suisse. Que ce soit comme titulaire ou comme joker.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne: un foyer exclusivement destiné aux femmes migrantes

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Un foyer d'hébergement exclusivement destiné aux femmes migrantes ouvrira ses portes à l'été 2026 à Lausanne (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un foyer d'hébergement exclusivement destiné aux femmes migrantes ouvrira ses portes à l'été 2026 à Lausanne. Il remplacera le projet initialement prévu à Rolle et tombé à l'eau en septembre dernier. Il prendra place dans le foyer de l'EVAM située à l'avenue du Chablais, qui sera transformé pour l'occasion.

Le Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine (DEIEP) a validé la transformation progressive du foyer de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM) lausannois en structure d'accueil exclusivement réservé aux femmes, en particulier de celles en situation de vulnérabilité, accompagnées ou non d’enfants, indiquent mardi les services d'Isabelle Moret.

La transformation du site débutera progressivement en janvier 2026, pour une mise en exploitation complète prévue à l'été 2026, précisent-ils. Le site offrira une capacité totale de 92 places, dont une partie sera spécifiquement réservée à des femmes victimes de violences domestiques ou sexuelles.

"Sa configuration permettra de répondre aux besoins spécifiques des bénéficiaires, avec des aménagements favorisant la sécurité, la vie en collectivité et l'accompagnement individualisé, y compris pour les femmes accompagnées d’enfants", note encore le DEIEP.

Le site de l'avenue du Chablais avait accueilli jusqu'en 2020 un foyer pour mineurs non accompagnées (MNA). Ce foyer étant mixte, sa partie pour adultes continuait de fonctionner. Quant au projet prévu à Rolle, il avait été abandonné en septembre dernier. Le propriétaire de l'ancien hôtel Rivesrolle, où était prévu le foyer pour femmes, ne souhaitait plus poursuivre ce projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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