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Lausanne

Près de 5000 fonctionnaires manifestent dans les rues de Lausanne

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Les fonctionnaires en grogne se sont donné rendez-vous dès 16h30 devant la salle du Grand Conseil vaudois et sur la place du Château avant de défiler dès 17h30 dans les rues de Lausanne. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Près de 5000 fonctionnaires ont manifesté mardi à Lausanne pour réclamer une pleine indexation des salaires des employés de l'Etat vaudois au renchérissement du coût de la vie. Les syndicats exigent "l'ouverture rapide" de négociations avec le gouvernement.

"Conseil d'Etat, le compte n'y est pas", "Plus de fric pour le service public", "Indexation, la solution", ont notamment scandé les manifestants réunis dès 16h30 devant la salle du Grand Conseil vaudois avant de défiler une heure après depuis la place du Château en direction du Département des finances à la rue de la Paix, en passant par la place de la Riponne.

"Liberté et Pas de Fric", "Enseignant, pas en saignant", "Conseil d'Etat, tu ne nous auras pas", "On Vaud mieux que ça" ou encore "Pleine indexation", pouvait-on lire sur des banderoles et pancartes brandies lors de la marche organisée par le Syndicat des services publics (SSP Vaud), la Fédération syndicale SUD et la Fédération des sociétés de fonctionnaires (FSF Vaud).

Profs, personnel soignant et policers

Des huées et des sifflets se sont élevés en direction du siège des autorités cantonales. Plusieurs intervenants ont pris la parole, des élus d'Ensemble à Gauche & Pop (EP), du PS et des Verts, des syndicalistes ainsi que des fonctionnaires.

Selon un premier décompte de Keystone-ATS au début de la manifestation, la mobilisation était au moins aussi forte que lors de la manifestation du 23 janvier dernier, soit au moins 3000 personnes (chiffre de la police).

Les syndicats avaient alors estimé la foule à 4000 personnes. Interrogée par Keystone-ATS, la police a estimé à près de 5000 personnes l'affluence au plus fort de la manifestation. Les syndicats ont pour leur part avancé le chiffre de 10'000.

Mardi, alors que la journée de grève a une nouvelle fois surtout été suivie dans l'éducation, la manifestation a, elle, rassemblé d'autres secteurs, en particulier celui de la santé, de la police et de la gendarmerie. Des étudiants étaient également visibles.

Plus de grévistes dans les écoles

C'était le troisième jour de grève depuis six semaines. Selon les chiffres relevés à la mi-journée par le Département vaudois de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF), près de 2100 enseignants de l'école obligatoire et du postobligatoire, contre 1500 la semaine dernière, ont participé à la grève.

Une quarantaine d'établissements de l'école obligatoire ont été touchés (sur 93). Six d'entre eux ont annoncé une fermeture complète pour la journée et 22 une fermeture partielle et/ou uniquement l'après-midi, a précisé le DEF à Keystone-ATS. La mobilisation s'est faite de diverses manières: vote d'une résolution en faveur des revendications, quinze minutes de débrayage, grève partielle ou complète ou encore participation au cortège.

Dans les écoles, des établissements du primaire ont apparemment rejoint le mouvement, surtout suivi jusqu'ici par le secondaire et le post-obligatoire, selon David Jeanquartier de la Fédération des sociétés de fonctionnaires (FSF Vaud). Au postobligatoire, le DEF note que les grèves ont "duré sensiblement plus longtemps" que le 23 janvier.

Rassemblement devant le CHUV

Le personnel du CHUV à Lausanne s'est également mobilisé. Environ 250 employés ont participé à la mi-journée à un rassemblement syndical devant le bâtiment principal durant 45 minutes environ. Une participation relativement faible au sein du plus grand employeur de l'Etat de Vaud, avec ces plus de 9000 collaborateurs.

La revendication est toujours la même: une indexation entière des salaires de la fonction publique et du secteur parapublic vaudois au renchérissement du coût de la vie. "Le Conseil d'Etat doit arrêter le mépris, faire de nouvelles propositions et négocier", ont exigé les trois syndicats à l'origine du mouvement.

Ils jugent que le taux d'indexation des salaires de 1,4% dès le 1er janvier 2023 annoncé le 8 décembre dernier par le Conseil d'Etat vaudois pour la fonction publique et le secteur parapublic est insuffisant au regard de l'inflation.

Une indexation correspondant au moins à la hausse de l'indice suisse des prix à la consommation entre octobre 2021 et octobre 2022 (+3%) est réclamée. La prime unique de 0,8% du salaire octroyée par l'Etat de Vaud aux salariés de classes 1 à 10 en janvier 2023 ne satisfait pas non plus.

Fermeté du gouvernement

De son côté, le gouvernement vaudois reste ferme. Dans une réponse aux syndicats qui redemandaient vendredi une "ouverture rapide" de négociations, le Conseil d'Etat a indiqué lundi soir ne pas entendre revenir sur le dispositif global octroyant 182 millions de francs pour l'indexation des salaires, la lutte contre la vie chère et l'amélioration des régimes sociaux. Il "réexaminera la situation en cours d'année sur la base des indicateurs usuels".

Dans un entretien accordé au Temps, la présidente du gouvernement Christelle Luisier envisage tout au plus la possibilité d'indexer les salaires des apprentis de l'administration cantonale. Le sujet doit être rapidement discuté, selon elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Lausanne

Mort de Mike: manifestation à Lausanne à quelques jours du procès

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Les manifestants ont exigé que justice soit faite pour Mike, mort lors de son arrestation par la police en 2018. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Entre 400 et 500 personnes se sont rassemblées samedi après-midi à Lausanne, à quelques jours du procès des six policiers impliqués dans l'intervention qui a coûté la vie à Mike Ben Peter en février 2018. Les manifestants ont réclamé la "justice pour Mike."

C'est le collectif lausannois Kiboko, créé après la mort du Nigérian, qui a initié ce nouveau rassemblement aux côtés de plusieurs autres organisations. "Notre rôle est de continuer de dénoncer les violences policières et raciales, ainsi que le silence voire le soutien des autorités", a déclaré Sasha, l'une des membres du collectif, interrogée par Keystone-ATS. La manifestation se voulait aussi "commémorative" afin de "garder en mémoire qui était Mike", a-t-elle ajouté.

Parti sous le soleil de la Riponne, le cortège a dû ensuite affronter une pluie battante lors de son circuit au centre-ville. Si plusieurs personnes ont préféré renoncer et se mettre à l'abri, la majeure partie a tenu jusqu'au bout. Plusieurs discours ont été prononcés au fil du parcours, principalement pour conspuer la police et "son racisme meurtrier".

Les manifestants se sont notamment arrêtés plusieurs minutes devant l'hôtel de police, rue St-Martin, pour siffler et crier des slogans hostiles aux forces de l'ordre. Aucun débordement n'a toutefois été constaté.

Trois jours d'audience

Très attendu, le procès des six policiers est programmé du 12 au 14 juin à la salle d'audience cantonale de Renens. Tandis que leurs avocats plaideront l'acquittement, le Ministère public a retenu l'homicide par négligence.

Pour l'avocat de la famille de la victime, c'est l'homicide par dol éventuel qui doit s'appliquer. Autrement dit: le comportement des policiers rendait possible une issue fatale pour la victime, et ils s'en seraient accommodés.

L'acte d'accusation fait le récit d'une arrestation musclée le 28 février 2018, à proximité de la gare de Lausanne, lors d'un contrôle antidrogue. Mike Ben Peter, qui avait caché des boulettes de cocaïne dans sa bouche, s'était débattu face aux forces de l'ordre. Pour le contenir, les policiers l'avaient frappé et usé d'un spray au poivre, avant de l'immobiliser sur le ventre et de le menotter. Il était décédé d'un arrêt cardiaque.

"Restituer" le procès

Pour le collectif Kiboko, il est "stupéfiant" de parler d'homicide par négligence, ce qui revient à "nier la brutalité intentionnellement infligée à Mike". Samedi encore lors de la manifestation, les différents discours ont dénoncé "un passage à tabac", "une expédition raciste" ou encore "une authentique ratonnade".

Le collectif et ses soutiens ont prévu de se rendre au tribunal lors du procès, "avant tout pour soutenir la famille", a indiqué sa militante Sasha. Une "permanence" sera aussi installée au centre-ville de Lausanne, où chaque journée d'audience fera l'objet d'une "restitution" afin d'assurer "une transparence maximale" à ce procès, a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La place de la Gare de Lausanne attend les boulistes

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Cet hiver, la place de la gare de Lausanne s'était transformée en patinoire. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En attendant la reprise des travaux à la gare de Lausanne, la Municipalité s'applique à rouvrir les espaces du chantier au public, dans le cadre d'un programme baptisé Entracte. Après avoir hébergé une patinoire cet hiver et le festival BDFIL au mois de mai, la place de la Gare accueillera cet été un "terrain de gravier" ainsi que des spectacles ponctuels, a fait savoir la Ville de Lausanne vendredi dans un communiqué.

Ce terrain sera "idéal pour des parties de pétanque entre amies et amis ou en famille", a pointé dans le communiqué Natacha Litzistorf, conseillère municipale à la tête de la Direction du logement, de l’environnement et de l’architecture. Par ailleurs un "pavillon climatique" offrira un "îlot de fraîcheur" aux promeneurs sur la place dite des Saugettes, au sud de la gare.

Quatre manifestations, parmi lesquelles la Fête de la Musique, ainsi que des spectacles d'humour et d'improvisation, sont prévues cet été sur la place de la Gare. La liste pourrait s'allonger puisque, comme le précise la Municipalité, "ces derniers mois, l’unité Pôle Gare de la Ville a reçu plusieurs demandes de projets (plus de 30 !), actuellement à l’étude, qui laissent présager une rentrée sous les meilleurs auspices!"

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: 14 nouvelles zones de recharge électrique d'ici 2024

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Il sera bientôt plus facile pour les Lausannois de trouver une borne où recharger sa voiture électrique. (Image prétexte) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Ville de Lausanne va équiper 14 quartiers de bornes de recharge pour véhicules électriques d'ici 2024. Le quartier du Maupas sera le premier à en bénéficier, avec une mise en service prévue le 19 juin.

Chaque station comprendra trois bornes de recharge standard et une borne de recharge rapide. "La priorité étant d’offrir une possibilité de recharge aux Lausannoises et Lausannois, ces places seront réservées aux porteurs de macaron A à O (sans restriction de zone) et aux véhicules 100% électriques", précise vendredi la Municipalité dans son communiqué.

Les quartiers de Valency, Sous-Gare, Ouchy, Borde, Bellevaux, Sébeillon, Malley et Montchoisi doivent être équipés entre la mi-août et la fin de l'année. Les quartiers de Montriond-Cour, Florimont-Chissiez, Vallon, Béthusy et Vinet-Pontaise disposeront de leurs bornes de recharge en 2024.

P+R et parkings d'immeubles

Les Services industriels de Lausanne proposent par ailleurs une prestation "clé-en-main" pour équiper de telles bornes les parkings d'immeubles. Ces dispositifs apparaîtront également ces prochaines années sur les parkings P+R et au sein de l'administration, indique la Municipalité.

La Ville de Lausanne entend bannir les véhicules thermiques de son territoire d'ici 2030. L'encouragement de la mobilité électrique fait partie de sa stratégie pour y arriver.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne déclenche son plan canicule 2023

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Lausanne déclenche son plan canicule (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lausanne réactive son plan canicule à partir de jeudi et jusqu'au 31 août. L'opération, menée par la Ville depuis 2010 sur mandat cantonal, prévoit des visites auprès des plus de 70 ans.

Le dispositif s'adresse plus particulièrement aux personnes vivant seules et non suivies par un centre médico-social (CMS), ainsi que celles souffrant d'une affection chronique.

Les personnes concernées, ou un membre de leur famille, peuvent contacter le numéro gratuit 0800 808 808, en service durant les jours de semaine. Lors de leur appel, leur demande sera enregistrée et elles pourront bénéficier d'une visite à domicile en cas de vague de chaleur, rappelle jeudi la Municipalité lausannoise. Elle précise que le numéro est réservé aux habitants de la ville.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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