Lausanne
Le CHUV à Lausanne sous enquête du Contrôle cantonal des finances
Deux audits du Contrôle cantonal des finances (CCF) ont été lancés au sein du CHUV à Lausanne. Ils concernent le Département d'oncologie et la Direction des ressources humaines.
"Depuis un an, des alertes sont remontées jusqu'à moi et deux dossiers ont fait l'objet d'audits", indique la ministre vaudoise de la santé Rebecca Ruiz, dans une interview publiée mercredi dans le 24 heures.
Concernant le Département d'oncologie, c'est le Centre des thérapies expérimentales qui est visé. La conseillère d'Etat explique que des analyses ont montré que "le nombre de patients qui bénéficient de traitements expérimentaux contre le cancer, qui n'existent donc pas encore sur le marché, est plus faible qu'attendu." Corollaire, le coût par patient est plus élevé qu'annoncé au moment où les crédits ont été votés par le Grand Conseil, souligne-t-elle.
Des analyses sont en cours. "Il s'agit maintenant de déterminer de quelle manière des traitements performants pourront être développés à des conditions raisonnables", relève la cheffe du Département de la santé et de l'action sociale (DSAS), sans pouvoir encore se prononcer sur le fond de l'enquête.
Salaires problématiques
Pour l'audit visant la Direction des ressources humaines, la ministre parle de "problématiques" en lien avec les salaires fixés lors de certains engagements, mais aussi des promotions, des augmentations annuelles individuelles et des conventions de départ. Cela concerne "une quarantaine de situations" qui ont été révélées par "plusieurs signalements" puis un audit du CCF.
"Il m'a semblé qu'une analyse globale était nécessaire pour vérifier l'application des processus et savoir si d'autres entités du CHUV étaient concernées", dit Mme Ruiz. Et de préciser qu'une enquête administrative a démarré en juin sous la houlette de l'ancien juge cantonal Jean-François Meylan.
La cheffe du DSAS ajoute encore que ces deux affaires n'ont aucun lieu entre elles, hormis le fait qu'elles ont été portées à sa connaissance "plus ou moins de manière simultanée". Elle note aussi que plusieurs membres du Grand Conseil sont au courant de ces enquêtes, notamment les présidentes des Commissions des finances et de gestion ainsi que les députés qui surveillent le DSAS.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: trois fois plus de policiers en uniforme dans la rue
Police-secours et la police de proximité fusionnent à Lausanne. Le regroupement de ces deux divisions vise à dégager des ressources pour augmenter la présence policière dans l'espace public, afin essentiellement de lutter contre le deal de rue.
Cette réorganisation, effective dès ce mois d'octobre, permet de tripler le nombre de policiers engagés dans des patrouilles pédestres. Désormais, selon les moments de la journée, entre 12 et 54 policiers en uniforme sillonneront le centre de la capitale vaudoise, a annoncé lundi le commandant de la police lausannoise, Olivier Botteron, lors d'une conférence de presse. En fonction des événements, plus de 50 autres policiers en uniforme pourront être immédiatement mobilisés.
Ces patrouilles sont actives en journée (7h00-23h00) dans plusieurs zones sensibles, à commencer sur la place de la Riponne, où se déroule la majeure partie du deal de rue, mais aussi dans les secteurs de Chauderon, Bel-Air, St-François, Marterey, Tunnel et Sébeillon. La couverture pédestre est aussi renforcée de nuit, en particulier au Flon durant le week-end.
"Casser les silos"
L'augmentation du nombre de policiers dans la rue constitue "l'outil principal à notre disposition" pour tenter d'endiguer les infractions liées au trafic de drogue qui, à Lausanne comme ailleurs en Suisse, explose depuis plusieurs mois, a relevé Pierre-Antoine Hildbrand, le municipal lausannois en charge de la sécurité.
Le recours à des patrouilles pédestres est toutefois "gourmand" en personnel, raison pour laquelle la police lausannoise a été contrainte de se réorganiser. La fusion des deux divisions doit ainsi permettre de dégager davantage de moyens et de gagner en souplesse en "cassant les silos", a ajouté le municipal.
Olivier Botteron a aussi relevé cette nécessité "d'innover" pour améliorer la situation actuelle, de chercher "une plus grande efficience" en matière d'utilisation des effectifs. Le commandant a toutefois reconnu qu'il n'était "pas anodin" de fusionner deux entités "historiques", à la culture et aux missions différentes.
Près de 200 postes
Les personnes concernées par la fusion devront être davantage polyvalentes, mais cette "diversité des tâches" doit être vue comme un bénéfice, tant pour la population que pour les policiers eux-mêmes, a estimé Pierre-Antoine Hildbrand.
La nouvelle division, qui n'a pas encore de nom, comprend 186 équivalents plein-temps (EPT). Elle devrait grimper à 200 dès l'an prochain. Pour Olivier Botteron, cette fusion ne constitue d'ailleurs que "la première étape" d'une restructuration de la police face aux problématiques actuelles.
Devant la presse à l'Hôtel de police, Pierre-Antoine Hildbrand et Olivier Botteron ont répété que leur volonté était "d'apaiser" le centre-ville, de "rassurer la population et les commerçants". Selon leur "philosophie", une présence policière accrue dans la rue aura un effet dissuasif et préventif. "Notre but n'est pas d'augmenter le nombre d'interpellations", ont-ils martelé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
20'000 visiteurs attendus à l'EPFL
200 entreprises, 130 start-ups et 20 ONG sur le campus de l’EPFL: elles participent toutes au plus grand salon de recrutement d’Europe organisé par des étudiants. La 42ème édition commence ce lundi par une journée destinée à préparer les jeunes en les aidant notamment à peaufiner leur CV.
Nestlé, Médecins sans frontières et la start-up OneDoc ont un point commun: ces entreprises, ONG et start-ups tiendront un stand à l’EPFL cette semaine. L’école polytechnique sera l’écrin, comme chaque année, du plus grand salon de recrutement organisé par des étudiants en Europe. En tout, 200 entreprises, 130 start-ups et 20 ONG seront présentes pour rencontrer le corps estudiantin. Ce sera de mardi à vendredi. Car cette journée de lundi est une sorte de mise en jambes. Explications de Nhat-Anh Dao, responsable rédaction et contenu pour le Forum.
Le Forum est ouvert à tous les étudiants, même hors EPFL. Il attire plus de 20'000 visiteurs chaque année. Car ce type de salon est indispensable malgré le prestige de l’institution, selon Nhat-Anh Dao.
Plus de 20'000 visiteurs depuis quelques années déjà donc… Pourtant, la première édition était plutôt intimiste.
Le Forum EPFL se poursuit jusqu’à ce vendredi. Il est, on le note au passage, organisé par un comité de 20 étudiants bénévoles. Une centaine d’autres étudiants, bénévoles eux aussi, renforcent l’équipe pendant l’évènement.
Culture
Guillaume Tell débarque enfin à l'Opéra de Lausanne
C'est l'heure des grandes premières à l'Opéra de Lausanne. Son nouveau directeur Claude Cortese lance dimanche sa saison inaugurale avec "Guillaume Tell" de Rossini, une oeuvre encore jamais présentée dans la maison vaudoise.
Contacté par Keystone-ATS à quelques heures de la répétition générale, Claude Cortese dit son "impatience" de montrer au public lausannois cet opéra, "le dernier et le meilleur de Rossini". Une oeuvre dont l'ouverture fait partie des tubes de la musique classique, mais dont le reste de la partition demeure "assez méconnu."
Il faut dire que l'opéra de Rossini, basé sur un livret en français et présenté la première fois à Paris en 1829, est "un gros morceau", reconnaît Claude Cortese. Cela vaut notamment par sa longueur qui, après quelques "coupures", a été ramenée à 3h45 à Lausanne, entracte compris.
Parmi ses autres difficultés, qui font aussi sa richesse, l'oeuvre nécessite de nombreux chanteurs, en l'occurrence une dizaine de solistes et une quarantaine de choristes. Rares sont les opéras à présenter autant de passages choraux durant quatre actes, remarque Claude Cortese.
Premiers rôles
Le nouveau directeur, qui succède au règne de 20 ans d'Eric Vigié, se réjouit en tout cas de montrer "Guillaume Tell". Le Marseillais évoque même "une évidence" de présenter, enfin à Lausanne, la version lyrique de la vie du plus légendaire des héros suisses. Il était aussi indiscutable, selon lui, de démarrer sa première saison avec une nouvelle production.
Celle-ci a été confiée, là aussi, à des nouveaux venus. Les Italiens Bruno Ravella et Francesco Lanzillotta, respectivement metteur en scène et directeur musical, n'avaient encore jamais fait escale à l'Opéra de Lausanne, tout comme d'ailleurs les responsables des décors, lumières, costumes et autres chorégraphies.
La nouveauté est également de mise pour les solistes, dont environ 80% sont dans une "prise de rôle", c'est-à-dire qu'ils incarnent pour la première fois leur personnage. Cela vaut notamment pour les trois rôles principaux: le baryton français Jean-Sébastien Bou (Guillaume Tell), la soprano ukrainienne Olga Kulchynska (Mathilde) et le ténor français Julien Dran (Arnold).
Selon Claude Cortese, toutes ces nouveautés ont suscité "une excitation" lors de la création de cette production, puis des répétitions. "Nous avons désormais hâte de connaître les réactions du public", relève-t-il.
Opéra et cinéma
Le nouveau directeur ajoute que les billets se sont "très bien vendus" et que la première de dimanche est complète. Il reste toutefois encore quelques places pour les quatre autres représentations des 8, 11, 13 et 15 octobre.
Claude Cortese rappelle aussi que la présentation de "Guillaume Tell" coïncide avec le début des collaborations avec d'autres institutions lausannoises, le Marseillais ayant indiqué dès son entrée en fonction qu'il souhaitait "créer des ponts".
La première collaboration a été organisée avec la Cinémathèque suisse, dont le cinéma Capitole est presque voisin de l'Opéra de Lausanne. Mercredi prochain, la Cinémathèque projettera ainsi une version récemment numérisée des "Origines de la Confédération" d'Emil Harder, film suisse de 1924 qui retrace la fondation de la Confédération en se basant sur le mythe de Guillaume Tell. Ce film muet est accompagné au piano.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
La directrice de Vaud Promotion annonce son départ
La directrice de Vaud Promotion Florence Renggli démissionne. Le comité directeur de l'organe de la promotion vaudoise l'a annoncé vendredi dans un communiqué. En place depuis mars 2022, elle avait notamment été critiquée pour son style de management cassant.
"Le Comité Directeur a pris acte avec regret de l'annonce du départ de Florence Renggli (...) Une direction ad interim sera nommée très prochainement pour gérer cette phase transitoire", indique-t-il dans un communiqué. Il précise avoir été informé "de la volonté de Mme Renggli de mettre un terme à ses relations contractuelles avec Vaud Promotion" le 1er octobre.
A la suite de critiques, une enquête voulue par l'Etat de Vaud et le comité directeur de Vaud Promotion sur le climat de travail au sein de l'organe de la promotion du canton avait conclu à un "environnement sain, non toxique et sans cas avérés de mobbing ou de harcèlement". Mais elle émettait des recommandations en lien avec un style de management "cassant", le stress ressenti et une meilleure organisation du travail.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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