Rejoignez-nous

Économie

Nestlé inaugure un nouvel institut de recherche en agriculture

Publié

,

le

Le président de Nestlé Paul Bulcke et la conseillère d'Etat vaudoise Valerie Dittli ont inauguré mercredi le "Nestlé Institute of Agricultural Sciences", à Vers-chez-les-Blanc, sur la commune de Lausanne. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Nestlé a inauguré officiellement mercredi à Lausanne l'Institute of Agricultural Sciences (Institut des sciences agricoles). Son objectif: faire progresser les systèmes alimentaires durables en proposant des solutions scientifiques dans le domaine de l'agriculture.

"Pour continuer à fournir des aliments savoureux, nutritifs et abordables, nous devons évoluer ensemble vers un système alimentaire plus durable. Le nouvel institut renforcera notre expertise et utilisera notre réseau mondial pour soutenir les communautés agricoles et protéger notre planète", a déclaré lors de l'inauguration le président de Nestlé Paul Bulcke, cité dans un communiqué.

S'appuyer sur le café et le cacao

Les systèmes alimentaires mondiaux étant sous pression, il est urgent d'accélérer le développement de nouvelles approches. Au sein du nouvel institut, les experts de Nestlé étudient et développent des solutions dans des domaines clés tels que les sciences végétales, les systèmes agricoles et la production laitière.

L'institut s'appuie sur les connaissances existantes de l'entreprise en matière de sciences végétales. Depuis de nombreuses années, les scientifiques de Nestlé contribuent aux plans d'approvisionnement durable en cacao et en café de l'entreprise. Ils ont récemment découvert des variétés de cafés plus résistantes aux maladies et à la sécheresse, rappelle le communiqué.

Légumineuses, céréales, lait

La multinationale renforce actuellement cette expertise et l'étend à d'autres cultures, y compris les légumineuses et les céréales. L'institut travaille également avec des agriculteurs pour tester des pratiques d'agriculture régénératrice dans le but d'améliorer la santé des sols et d'encourager la biodiversité.

En outre, les chercheurs de Nestlé explorent de nouvelles approches de production laitière ayant le potentiel de réduire les émissions de gaz à effet de serre, dans les domaines de l'alimentation des vaches et de la gestion du fumier.

"Notre objectif est d'identifier les solutions les plus prometteuses pour promouvoir la production de matières premières nutritives tout en diminuant leur impact environnemental. Nous adoptons une approche holistique et examinons plusieurs facteurs, notamment l'impact sur le rendement, l'empreinte carbone, la sécurité alimentaire et le coût, ainsi que la viabilité d'une mise à l'échelle", a ajouté le directeur de l'institut, Jeroen Dijkman.

Solutions fondées sur la science

L'institut fait partie du réseau mondial de Recherche & Développement de Nestlé. Il collabore étroitement avec des partenaires externes dans le monde entier, notamment des agriculteurs, des universités, des organismes de recherche, des start-up et des partenaires industriels, afin d'évaluer et de développer des solutions fondées sur la science.

"Le nouveau centre vient renforcer le pôle vaudois d'excellence en matière de recherche et de formation dans le domaine agricole et alimentaire. Il contribue ainsi aux efforts actuels pour accompagner l'agriculture face aux changements climatiques", s'est réjoui la conseillère d'Etat Valérie Dittli en charge de l'agriculture dans le canton de Vaud.

En plus de ses nouvelles installations chez Nestlé Research à Vers-chez-les-Blanc, sur la commune de Lausanne, l'institut comprend une unité de recherche en sciences végétales en France, des fermes basées en Equateur, en Côte d'Ivoire et en Thaïlande, ainsi que des partenariats avec des fermes de recherche. Il compte pour l'heure quelque 80 collaborateurs.

Greenpeace sceptique

Dans un communiqué publié mercredi, Greenpeace Suisse note "certains premiers pas encourageants, qui auraient dû être faits depuis longtemps". L'organisation non gouvernementale "reste cependant sceptique". Elle suivra de près les résultats concrets de Nestlé pour atteindre ses objectifs de durabilité.

"Nous espérons que Nestlé s’appuie véritablement sur les solutions proposées par les scientifiques. Mais pour devenir plus durable, la multinationale doit aussi impérativement en parallèle réduire fortement sa production de produits d’origine animale", estime notamment Alexandra Gavilano, experte en système alimentaire durable pour Greenpeace Suisse, citée dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

L'UE défend sa taxe carbone aux frontières à la COP30

Publié

le

C'est par la voix de son commissaire au climat Wopke Hoekstra que l'UE a défendu sa taxe carbone aux frontières. (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

L'heure est venue d'imposer une tarification du carbone la plus large possible, a défendu l'Union européenne lundi à la COP30, une réponse implicite aux attaques de la Chine et d'autres pays contre sa taxe carbone aux frontières.

"La tarification du carbone est une mesure que nous devons mettre en oeuvre avec le plus grand nombre possible, et le plus rapidement possible", a dit Wopke Hoekstra, commissaire européen au climat, à son arrivée à Belem, en Amazonie brésilienne, pour la seconde semaine de la conférence sur le climat de l'ONU.

"Vous connaissez tous la citation de Victor Hugo selon laquelle rien n'est plus puissant qu'une idée dont l'heure est venue. Et c'est quelque chose que nous devons poursuivre", a encore affirmé le dirigeant, faisant semble-t-il allusion à cette citation de l'écrivain: "On résiste à l'invasion des armées; on ne résiste pas à l'invasion des idées".

Le mécanisme environnemental européen qui irrite nombre de pays étrangers s'est invité à la COP30. Pour verdir ses importations, l'UE a lancé en 2023 un "mécanisme d'ajustement carbone" aux frontières (CBAM), en phase de test avant de devenir pleinement opérationnel à partir de 2026.

Cette "taxe carbone" s'appliquera à l'acier, à l'aluminium, au ciment, aux engrais, à l'électricité et à l'hydrogène, des secteurs extrêmement polluants et exposés à une forte concurrence internationale. Elle vise à imposer aux importations un prix du carbone similaire à celui en vigueur en Europe, où les entreprises payent déjà pour polluer.

L'Europe met en avant un mécanisme "vertueux", qui incite le reste du monde à être plus exigeant en matière environnementale. Mais il est perçu par d'autres pays comme une barrière commerciale déguisée. Il est notamment dans le viseur des Etats-Unis et d'autres Etats tels que la Chine, l'Inde et la Bolivie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

L'économie suisse en recul au troisième trimestre

Publié

le

La contraction observée entre juillet et fin septembre est notamment attribuée à l'important secteur chimique et pharmaceutique. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

L'économie suisse a visiblement subi de plein fouet au troisième trimestre les répercussions de l'instauration de droits de douane américains de 39% en août et le ralentissement de la conjoncture mondiale.

Le PIB s'est réduit de 0,5% entre juillet et fin septembre, selon le Secrétariat d'Etat à l'économie, qui a publié lundi une estimation, corrigée des variations saisonnières et réalisée environ 45 jours après la fin d'un trimestre. Au deuxième trimestre, le pays avait affiché une croissance de seulement 0,1% comparé au partiel précédent et hors retombées des événements sportifs, après une croissance de 0,7% entre janvier et mars.

L'économie helvétique a donc produit encore moins de richesses qu'anticipé par les économistes consultés par AWP, qui tablaient sur une évolution entre -0,3% et +0,2% au troisième trimestre 2025 par rapport au précédent

"Plombée par un important recul de la création de valeur dans le secteur chimique et pharmaceutique, l'industrie dans son ensemble a connu une évolution négative", ont souligné les économistes fédéraux dans le document. La croissance dans le secteur des services a été inférieure à la moyenne.

En octobre, le Seco tablait sur une croissance du PIB de 1,3% en 2025, contre 1,2% lors de sa précédente estimation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Industrie: production en hausse, recettes en baisse

Publié

le

Si la production industrielle helvétique a pris l'ascenseur au troisième trimestre, les recettes n'ont pas suivi. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

L'industrie helvétique a subi au troisième trimestre un tassement marqué de ses revenus, nonobstant une production en hausse. La construction, elle, a vu ses chiffres d'affaires s'éroder moins vite que sa production.

Le secteur secondaire dans son ensemble a accusé une contraction de 4,8% de ses recettes, quand la production a progressé de 1,9%, indique lundi l'Office fédéral de la statistique.

La production manufacturière s'est enrobée de 2,4% et celle dans la construction s'est étiolée de 1,8%. Les chiffres d'affaires dans ces deux catégories d'activités ont reculé de respectivement 5,7% et 1,3%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Pour Economiesuisse, un gros désavantage compétitif a été supprimé

Publié

le

Les droits de douane américains de 39% ont affaibli la compétitivité des entreprises suisses outre-Atlantique, mis sous pression des emplois et menacé l'existence de certaines sociétés, affirme Economiesuisse. (© KEYSTONE/EPA/BONNIE CASH / POOL)

Economiesuisse a salué l'accord commercial entre la Suisse et les Etats-Unis. Pour la faîtière des entreprises helvétiques, il place la Confédération sur un pied d'égalité avec les Etats membres de l'UE et de l'AELE, supprimant un important désavantage compétitif.

Economiesuisse rappelle vendredi que les droits de douane de 39% ont non seulement fortement affaibli la compétitivité des entreprises suisses sur le marché américain, mais ont également mis sous pression des emplois et même menacé l'existence de certaines sociétés. "Cela dit, les droits de douane américains de 15% demeurent eux aussi une charge pour les entreprises exportatrices suisses", relève la faîtière.

Même avec le nouvel accord, les problèmes de la place économique suisse sont loin d'être tous résolus, poursuit le communiqué. En effet, au-delà des droits de douane américains, la conjoncture atone sur d'autres marchés clés et les tensions géopolitiques pèsent également sur l'économie suisse.

"La Suisse doit donc renforcer son attractivité afin de rester compétitive dans la concurrence internationale entre places économiques. L'économie suisse ne doit pas être freinée et alourdie par des lois et des ordonnances. Il faut en outre réduire rapidement et substantiellement les charges qui pèsent sur les entreprises et les travailleurs", conclut Economiesuisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Capricorne

Votre imagination fuse et votre esprit bouillonne… Veillez à canaliser cette énergie débordante pour ne pas en perdre la moindre miette !

Les Sujets à la Une