Vaud
Pour ses derniers comptes, Pascal Broulis présente un bilan 2021 solide
Les comptes 2021 de l'Etat de Vaud se soldent par un excédent de revenus de 14 millions de francs, un résultat positif pour la 17e année consécutive. Ce résultat absorbe l'ensemble des dépenses liées à la pandémie du Covid-19 pour un montant de 270 millions.
Le conseiller d'Etat Pascal Broulis a effectué mercredi devant la presse à Lausanne sa dernière présentation des comptes du canton, puisqu'il prendra sa retraite du gouvernement à la fin du mois de juin. "Je suis heureux de cette situation financière, solide et fondamentalement saine, a-t-il déclaré, alors que budget 2021 prévoyait, pour la première fois depuis 15 ans, un déficit de 163 millions de francs.
"Les finances cantonales permettent ainsi de tenir le cap d'un développement maîtrisé et de préparer les défis de la nouvelle législature", a affirmé le grand argentier vaudois. Il s'est dit confiant pour la suite, avec un nouveau gouvernement dès le 1er juillet, rappelant au passage son maître-mot: "le dialogue". "Ces 20 années ont été un bonheur et un plaisir" aux finances, a-t-il glissé.
Energie et climat en force
Les charges brutes pour l'exercice 2021 s'élèvent à 11,864 milliards de francs. Ce montant intègre des écritures de bouclement à hauteur de 674 millions de francs, preuve de la santé financière du canton.
Dans le détail de ces écritures, on trouve une attribution au fonds pour l'énergie en réponse à l'initiative parlementaire pour la transition énergétique et le Plan climat 2e génération (200 millions) ainsi qu'une participation et un préfinancement pour accélérer le rééquilibrage financier canton-communes sur la facture sociale (125 millions). L'amortissement supplémentaire de tous les investissements bouclés (289 millions) et deux préfinancements en lien avec le secteur foncier (60 millions) sont aussi inclus.
Les charges contiennent en outre l'ensemble des coûts relatifs aux mesures Covid avec un total de 808 millions de francs pour une part nette cantonale de 270 millions. La preuve que les finances vaudoises sont saines :
"La pandémie va laisser des traces colossales jusqu'à l'horizon 2030 avec un coût total avoisinant les 2,5 milliards de francs, dont 1 milliard pris en charge par le canton", a cependant averti M. Broulis.
Hors ces éléments extraordinaires, la progression des dépenses courantes de l'Etat est réduite à 1,6%, soit une croissance inférieure aux années précédentes et au budget (3% en 2020 et 2,8% en 2019).
Evolution fiscale contrastée
Les principaux secteurs de croissance en 2021 restent la formation, la protection de la jeunesse et la culture avec une hausse de 97 millions, ainsi que la santé et le social avec 50 millions supplémentaires. L'augmentation de 88 millions de la masse salariale (3,5%) provient principalement des nouveaux enseignants (+39 mio) et des renforts de personnel liés à la pandémie (+27 mio).
S'agissant du montant des revenus, il atteint 11,878 milliards de francs, soit 804 millions de plus qu'aux comptes 2020 (+7,3%). Cet écart provient essentiellement d'éléments non fiscaux et non pérennes, dont l'augmentation de 454 millions des coûts du Covid-19 financés par la Confédération et la hausse de 124 millions de la redistribution du bénéfice de la Banque nationale suisse (BNS).
Avec une progression globale de 166 millions par rapport à l'année précédente (+2,5%), le produit des impôts montre "une évolution contrastée": les impôts des personnes physiques enregistrent une croissance de 155 millions (+3,5%), alors que ceux des personnes morales diminuent de 83 millions (-10,7%) en raison notamment des baisses de 1 point du coefficient cantonal et du taux d'imposition des associations et fondations.
"Si la situation budgétaire et géopolitique le permet, le Conseil d'Etat examinera en priorité des modifications fiscales touchant les déductions pour l'assurance-maladie, le taux du coefficient cantonal et les frais de garde", annonce le canton.
Dette stable
Les investissements bruts atteignent 420 millions de francs, soit 101 millions de plus qu'en 2020. "Nous commençons à monter en pleine puissance. Nous pourrions arriver à 800 millions d'ici deux ans", s'est félicité M. Broulis. La dette, elle, se stabilise à 975 millions de francs, pour la troisième année d'affilée.
A noter que Vaud n'a pas eu recours en 2021 comme en 2020 au préfinancement de 403 millions de francs inscrits dans les comptes 2019 pour faire face au Covid. Le gouvernement a, dès lors, décidé de conserver 350 millions pour les éventuels effets futurs de la pandémie et de réaffecter 53 millions aux conséquences financières de la crise en Ukraine.
Du côté des partis politiques, le PLR a salué "un exercice positif en dépit de la crise économique" liée à la pandémie. Les Verts se félicitent de la santé financière "exceptionnelle" du canton "qui devrait permettre de répondre aux défis climatiques et de la biodiversité".
Tourné vers 2023
A trois mois de son départ du Conseil d’Etat, Pascal Broulis va également se pencher sur les premiers contours du budget 2023. Le gouvernement actuel va donc préparer les grandes lignes de ce budget.
Mais, comme l’indique le grand argentier vaudois, le futur est incertain. Le canton de Vaud dispose cependant d’outils pour anticiper.
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
Hockey
Dans sa forteresse, Lausanne vainc Rappi
C’est une 10e victoire consécutive à domicile pour les Lions! Le LHC s’est imposé 4-2 face à Rapperswil et commence à prendre le large au classement.
C'est la reprise à la Vaudoise Aréna! Les Lions ont pour la plupart eu droit à quelques jours pour recharger les batteries. De quoi entamer dans les meilleures dispositions la dernière ligne droite avant les playoffs. Enfin, presque. Ce mardi, manquaient toujours à l’appel Théo Rochette et Nathan Vouardoux, tous deux blessés. On a aussi appris la semaine dernière que Janne Kuokkanen ne grifferait plus la glace cette saison. L’attaquant finlandais a dû être opéré de la main.
Les absences, ce n'est cependant pas une nouveauté au LHC. Le club compte cette année plus de soirs où il a dû faire avec un effectif réduit plutôt que complet. Et puis, quand un joueur entre à l’infirmerie, il y en a un autre qui en ressort. Andrea Glauser faisait en effet son retour sur la feuille de match, tout sourire.
Quelle passe!
Pour se remettre dans le bain, les Lausannois recevaient donc Rapperswil. Une affiche qui ne faisait pas forcément office de répétition pour les playoffs, mais qu'il ne fallait pas non plus prendre à la légère.
Côté vaudois, ça a démarré sur les chapeaux de roue avec un premier but après seulement deux minutes de jeu. Une magnifique passe d’Andrea Glauser a traversé la moitié de la glace pour aller trouver Antti Suomela à la ligne bleue. Le Top Scorer a foncé vers la cage pour shooter. Le gardien st-gallois a pourtant eu le réflexe de serrer le bras le long de son corps, mais le puck est passé outre. Alors, le défenseur lausannois avait-il anticipé la réussite de son coéquipier?
Pas de réjouissances hâtives néanmoins. Rappi a répondu quelques instants plus tard. Philip Holm et le Top Scorer Malte Strömwall ont réalisé un joli tour de passe-passe pour avancer vers Kevin Pasche. Holm a ensuite tenté un tir qui a rebondit vers Victor Rask. Celui-ci a profité que le gardien lausannois soit sur ses mauvais appuis pour pousser au fond.
Les Lausannois ont ensuite connu plusieurs minutes un peu brouillonnes, sans vraiment d'occasions et qui ont quelques fois mis Pasche dans des situations peu confortables. Et puis ça s'est enchaîné. Lauri Pajuniemi a visé la lucarne, mais son tir est passé au-dessus (14e). Michael Raffl a effleuré le 2-1 dans un duel gagné par le gardien Nyffeler (16e). L’Autrichien déclenchera finalement l’action décisive pour ce deuxième but à la 18e en gagnant le puck à la bande. Ken Jäger s'est ensuite trouvé un espace pour shooter et Tim Bozon s'est chargé de dévier dans la cage.
En mode playoffs
Rien de bien palpitant à se mettre sous la dent en seconde période. Le jeu a été plutôt équilibré entre les deux équipes. Les Lausannois ont néanmoins semblé profiter du fait que Rapperswill n'est pas un adversaire direct pour ne pas non plus lâcher tous les chevaux. Mais attention à ce que ça ne coûte pas des erreurs évitables, à l’image de cette puissante remise contre la bande de Suomela qui a envoyé le puck directement sur Jensen Nicolas. L’attaquant st-gallois s'est ainsi retrouvé dans une parfaite position pour une échappée. Heureusement pour les Lions, Pasche a dit non.
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Outre cette scène, le LHC a offert un certain nombre d'occasion pour son adversaire de partir en contre. Ça coûtera cher aux Lions à la 43e. Un mauvais contrôle d’Aurélien Marti à la ligne bleue a permis à Valentin Hofer de partir en breakaway. Cette fois, c'est l’attaquant alémanique qui a gagné son face-à-face avec le gardien vaudois.
Damien Riat a rectifié le score dans la foulée. Un premier shoot du n°9 lausannois s'est retrouvé dans le trafic devant le but. Involontairement, Holm lui remettra le puck dans la canne de Riat qui a pris le temps pour armer son tir et trouver le bon espace pour marquer le 3-2 (46e, assists: Suomela et Frick).
Après un boxplay bien négocié par les Lausannois, Tim Bozon, de retour de prison, a réussi à s'emparer du puck pour le passer à Ahti Oksanen qui l'a envoyé dans la cage vide. Bozon s'est toutefois directement retrouvé à nouveau sur le banc des pénalités avec Aurélien Marti pour s'être battu avec le Top Scorer adverse. Sans conséquence sur les dernières secondes du match.
Lorsque l’on discutait en fin de match avec Andrea Glauser, le défenseur a plusieurs fois mentionné les playoffs. Alors, lorsqu’ils entrent sur la glace, les Lions s’imaginent-ils déjà en plein match de playoffs?
Le défenseur pointe aussi la volonté de terminer premier car "on a vu l'année dernière pourquoi c'est bien" de terminer en haut du classement même si "ça ne veut pas dire que tu vas gagner le championnat après."
Avec cette victoire, Lausanne conforte son avance sur son rival zurichois. Le LHC compte 8 points d’avance sur les ZSC Lions (qui ont deux matchs de retard). Prochain match vendredi à Kloten avant de recevoir justement Zurich samedi à Malley.
Vaud
Mormont: le Grand Conseil soutient le Conseil d'Etat pour la protection du site
Le contre-projet à l'initiative "Sauvons le Mormont" a été validé par le Grand Conseil vaudois ce mardi matin. Hormis des petites retouches, les députés ont soutenu les propositions du Conseil d'Etat, lesquelles visent deux objectifs: protéger la célèbre colline dans la loi et inscrire le concept d'économie circulaire dans la Constitution.
Un deuxième débat doit encore avoir lieu au Grand Conseil. La balle sera ensuite dans le camp des initiants qui devront dire s'ils retirent ou maintiennent leur texte, ce qui déboucherait alors sur une votation populaire.
L'initiative "Sauvons le Mormont", lancée en 2022 quelques semaines après l'occupation du site par la ZAD, demande que la colline soit protégée dans la Constitution vaudoise (comme Lavaux). Mais le Conseil d'Etat a préféré une protection dans la loi (comme la Venoge), arguant que cela permettait de donner davantage de détails quant aux objectifs de défense du site.
Il est ainsi prévu de modifier la loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP) et d'y ajouter un volet Mormont. La colline surplombant les villages d'Eclépens et de La Sarraz se verrait ainsi protégée pour sa valeur écologique, archéologique et historique.
Quelques élus, qui soutiennent l'initiative, estiment que le contre-projet du Conseil d'Etat n'est pas suffisant.
Economie circulaire
La protection du site est conçue pour permettre uniquement les travaux d'extraction par le cimentier Holcim jusqu'à l'horizon 2060, ainsi que le futur comblement du site, comme l'a décidé le Tribunal fédéral fin 2022.
Même s'il ne veut pas du Mormont dans la Constitution, le Conseil d'Etat propose néanmoins de modifier celle-ci pour y ajouter le principe d'économie circulaire. Un dispositif qui s'avère "plus ambitieux et plus fort" que la proposition des initiants, a rappelé mardi le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos. Le comité d'initiative, lui, se dit satisfait de ce compromis.
Réparties sur deux semaines, les discussions sur le contre-projet direct (économie circulaire) et le contre-projet indirect (protection du Mormont dans la loi) n'ont pas donné lieu à de grandes discussions au Grand Conseil. Il y a certes eu quelques amendements, mais les propositions du Conseil d'Etat ont été largement soutenues dans les grandes lignes.
Avec Keystone ats
Lausanne
Municipalité de Lausanne: Litzistorf et Company se représentent
Les écologistes Natacha Litzistorf et Xavier Company seront candidats à un nouveau mandat à la Municipalité de Lausanne lors des élections communales de mars 2026. Dans une interview commune publiée mardi sur le site de 24 heures, tous deux ont dit leur intention de renforcer leurs projets en lien avec la transition énergétique.
"Avant tout, je souhaite intensifier l'assainissement énergétique des bâtiments communaux", a déclaré Natacha Litzistorf, actuellement en charge du logement, de l'environnement et de l'architecture. Elle mentionne également la nécessité de "continuer à végétaliser la ville pour qu’elle soit vivable" et de "continuer à proposer des logements avec des loyers raisonnables".
Son collègue de parti, Xavier Company, en charge des Services industriels, entend donner plus d'élan aux rénovations énergétiques menées par des propriétaires privés. "Il faut les tripler. Cela passe par des conseils gratuits, des subventions pour les architectes, des conférences, etc. Le but est d’éliminer les embûches", a-t-il déclaré au quotidien vaudois.
Natacha Litzistorf, 56 ans, a été élue en 2016 à la Municipalité de Lausanne. Si elle est réélue en 2026, il s'agirait de son troisième mandat. Xavier Company, 36 ans, a été élu en 2021. Une réélection lui ouvrirait les portes d'un deuxième mandat.
Actuellement, deux écologistes siègent à la Municipalité du chef-lieu vaudois. Les Vert-e-s lausannois n'ont pas encore décidé s'ils présenteront uniquement ce duo aux prochaines élections communales ou si d'autres candidatures viendront s'y ajouter. La décision est attendue le 5 mai, lors de leur assemblée générale.
Avant ces deux candidatures vertes, le PLR Pierre-Antoine Hilbrand avait annoncé à la mi-janvier qu'il briguerait un troisième mandat. La socialiste Florence Germond et le popiste David Payot ont, en revanche, d'ores et déjà annoncé leur départ. Seuls les socialistes Emilie Moeschler et le syndic Grégoire Junod n'ont pas encore dévoilé leurs intentions.
Depuis plusieurs années, l'exécutif lausannois est largement dominé par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 1 POP et 1 PLR).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Les députés ne veulent pas renoncer aux questions orales
Le Grand Conseil vaudois tient à ses questions orales. Il a classé mardi un postulat du PLR qui demandait de supprimer cet outil parlementaire.
Pour l'auteur du texte, Mathieu Balsiger, l'heure des questions orales, qui revient une fois par mois, constitue "un dispositif redondant et chronophage". A la place, il a milité pour un recours accru aux questions écrites qui, selon lui, permettrait de gagner du temps et d'obtenir des réponses plus précises.
D'autres PLR ont remarqué que ces questions n'avaient d'orales que le nom. Peu spontanées, elles aboutissent à "des réponses préparées et léchées à la virgule près" par les différents départements, que les conseillers d'Etat se contentent ensuite de lire devant le plénum, a relevé Philippe Miauton.
Hors PLR, les députés des autres partis à prendre position se sont opposés à une suppression pure et simple des questions orales. Ils ont été plusieurs à reconnaître que le dispositif devait être amélioré, mais pas au point de le biffer. La Commission thématique des institutions et des droits politiques (Cidropol) est d'ailleurs en train de revoir son fonctionnement.
"Un autogoal"
"Quel parlement serait prêt à s'affaiblir volontairement face à un exécutif ?", a demandé le Vert Yannick Maury. Il a relevé qu'une question orale avait le mérite de recevoir une réponse la semaine qui suivait son dépôt, ce qui n'est pas le cas des questions écrites et des autres outils à dispositions des députés. Les réponses ne sont peut-être pas toujours "satisfaisantes", mais au moins le Conseil d'Etat doit prendre position rapidement, a-t-il affirmé.
Pour l'UDC Fabrice Moscheni, l'heure des questions orales est souvent "frustrante" et devrait être réformée pour devenir "un vrai échange entre le législatif et l'exécutif", comme cela se fait par exemple au Conseil communal de Lausanne. Toutefois, vouloir totalement supprimer ces questions orales serait "un autogoal", a-t-il estimé.
Au vote, la motion Balsiger, finalement transformée en postulat, a été refusée par 85 députés, tandis qu'ils ont été 44 à la soutenir et six à s'abstenir.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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