Vaud
Un centre de congrès qui échauffe Montreux
Les Montreusiens sont appelés à voter le 10 février sur une rénovation du centre de congrès budgétisée à 87 millions de francs. La participation communale de 27 millions fait bondir les opposants. D'autres estiment que cet imposant lifting est nécessaire.
Quarante-six ans que le centre de congrès de Montreux (VD) a pris ses quartiers sur les rives du Léman et accueille festivals, spectacles et manifestations. Bien que rénové et agrandi au fil des ans, notamment avec l'inauguration de l'auditorium Stravinski en 1993, le bâtiment rebaptisé Montreux Music & Convention Centre (2m2c) montre clairement des signes de fatigue, voire de vétusté.
De l'avis de tous, une rénovation s'impose, particulièrement une mise aux normes en matière de protection incendie. Reste à savoir quels moyens la commune de 27'000 habitants doit investir dans ce projet. C'est là que les choses se corsent.
Mise à niveau
Largement soutenu par le Conseil communal, le projet soumis au vote propose de sécuriser, mettre à niveau et développer le site. Montant à la charge de la commune: 27 millions, le solde provenant des acteurs touristiques de la région via une nouvelle taxe de séjour, de communes, du canton et de partenaires privés ou parapublics.
Outre la sécurisation, ces montants doivent permettre de revoir l'enveloppe architecturale du centre et y installer des entrées indépendantes. Autre nouveauté: le site devrait pouvoir mieux adapter ses espaces à des petits et grands événements.
Pas de doute
Pour les autorités, l'investissement est indispensable au vu du rôle joué par le 2m2c dans l'économie touristique de Montreux et sa région. "Son dynamisme et sa réussite dépendent directement des congrès, conférences, notamment diplomatiques, et événements culturels et sportifs que seul le centre de congrès peut accueillir", argumentent-elles ainsi dans la brochure de vote.
Et de mettre en garde: si les contraintes en termes de sécurité ne sont pas respectées, la majorité des événements qui contribuent à la réputation de Montreux "seront très difficiles, voire impossibles à organiser". Sans ces travaux, la capacité des salles de l'auditorium Stravinski et du Miles Davis Hall serait par exemple limitée à 300 personnes.
Soutien du MFJ
Trois cents personnes, cela représente moins de 10% de la capacité du Stravinski, ne manque pas de rappeler le célèbre festival de jazz. La manifestation est claire: sur son site, elle soutient ce projet "avec enthousiasme et conviction" et "cette nouvelle étape s'inscrit dans une nécessité de rester compétitif dans un monde en constante évolution".
Quant au coût, le directeur du festival Mathieu Jaton ne l'estime pas trop élevé "en regard avec les opportunités de développement que la rénovation représente et, surtout, du risque élevé de perdre des événements culturels", a-t-il déclaré à 24 heures.
Surdimensionné
Un avis que ne partage Susanne Lauber Fürst, présidente de Montreux Libre et membre du comité référendaire. Bien au contraire. "Les coûts sont à mettre en relation avec les revenus. Et ce projet est surdimensionné par rapport aux retombées directes et indirectes", explique-t-elle à Keystone-ATS. "On investit lourdement dans le béton, mais dans le business plan qui est derrière, il n'y a rien!"
"Regardez le contexte actuel. Le marché des congrès est en pleine mutation et les congrès classiques en chute libre", assène-t-elle. Cerise sur le gâteau: le projet manque d'un parking adapté aux types de manifestations que le centre héberge, estime-t-elle.
Canton pingre
Susanne Lauber Fürst critique aussi le soutien qu'elle juge trop maigre du canton (ndlr: 1,7 million d'aide à fonds perdu et 13,3 millions dans le cadre d'un prêt sans intérêts). "Si ça se passe mal, c'est le contribuable montreusien qui va payer l'ardoise".
Interrogée sur ce qu'elle propose, elle appelle à voir plus petit, plus modeste. "Si on est plus rigoureux, on peut faire des économies. C'est nécessaire et possible". Verdict dimanche prochain.
(KEYSTONE-ATS)
Économie
Swissquote a nommé un nouveau responsable opérationnel
Swissquote s'est trouvé un nouveau responsable opérationnel (COO). Le conseil d'administration du prestataire vaudois de services financiers en ligne a désigné à ce poste Nestor Verrier. Membre de la direction générale, il prendra ses fonctions le 1er janvier prochain, succédant à Lino Finini, lequel prendra comme déjà annoncé sa retraite à la fin de l'année.
Né en France en 1979, Nestor Verrier a étudié à l'Université de Technologie de Belfort-Montbéliard ainsi qu'à l'Université de Lorraine (UFR Mathématiques, Informatique et Mécanique) à Metz. Il est titulaire d'un master en gestion et technologies de l'information, précise mercredi l'établissement de Gland (VD).
Actuellement basé au Luxembourg, Nestor Verrier oeuvre dans le Grand-Duché pour le compte de Swissquote depuis 2019 en tant que responsable général (General Manager) de Swissquote Bank Europe.
Fort d'une carrière internationale de vingt ans, M. Verrier a assumé diverses fonctions dirigeantes dans le domaine des opérations, du développement informatique et de l'analyse de sécurité. Il reprendra les attributions de Lino Finini, lequel travaille pour Swissquote depuis 2001 et a occupé différents postes de direction avant de devenir COO du groupe en 2019.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Football
Super League: Le leader se déplace à St-Gall
Le 8e acte de Super League se poursuit mercredi, avec le leader Young Boys qui se déplace à Saint-Gall. Côté romand, Servette reçoit Winterthour, alors que Lausanne Sport défie Lugano au Cornaredo.
Young Boys est encore privé de l’international helvétique Kastriot Emeri. Le Genevois souffre encore de sa blessure au ligament externe du genou droit. Le champion en titre reste toutefois sur deux victoires de rang, dont un convaincant 4-1 face au septième Lugano dimanche. Le FC Saint-Gall doit lui se passer de son capitaine, le milieu de terrain allemand Lukas Görtler, pour tenter d’améliorer sa 4e place face à des Bernois invaincus.
Servette doit se relancer après un début de saison catastrophique sur la scène helvétique. Le club grenat reste sur une grosse désillusion face au Slavia Prague en Europa League jeudi, et une troisième défaite de suite en championnat dimanche face à Lucerne. Les Genevois affrontent Winterthour, contre qui ils n’ont pas perdu lors des 12 derniers duels (9 victoires, 3 nuls).
Le Lausanne-Sport tente pour sa part d’aller chercher sa deuxième victoire de la saison, à Lugano. L’affaire s’annonce peu aisée contre des Bianconeri face à qui les Lausannois n’ont gagné qu’une fois en Super League, en 2017. Le LS reste également sur trois défaites de rang contre les Tessinois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Les députés vaudois emmanchent la question des impôts
Le Grand Conseil vaudois a entamé mardi ses débats, très attendus, sur la fiscalité des personnes physiques. Si rien de concret n'a encore été voté, les députés de droite et de gauche ont déjà pu croiser le fer.
Le Parlement doit se prononcer sur une diminution, dès l'an prochain, de l'impôt cantonal sur le revenu. Le Conseil d'Etat a suggéré une baisse de 2,5%, avant de la relever à 3,5% sous pression de la Commission des finances, dont la majorité a proposé un amendement pour aller jusqu'à 4,5%.
Vaud est un "enfer fiscal" en comparaison intercantonale et il est temps de baisser les impôts, ont martelé plusieurs députés de droite. "Notre canton a les moyens après avoir réalisé d'énormes bénéfices. Quand on perçoit trop, on doit corriger le tir et ne pas remplir ses coffres", a affirmé Yvan Pahud au nom de l'UDC, qui soutiendra une réduction de 4,5%.
Jerome De Benedictis (Vert'libéraux) a aussi défendu une baisse, mais estimé que le compromis à 3,5% du Conseil d'Etat était "acceptable" et qu'aller plus loin mettrait en péril l'équilibre budgétaire du canton. Il a révélé que tant son parti et le PLR allaient "accorder leur confiance" au gouvernement, et donc le suivre avec sa proposition à 3,5%.
Une annonce qui méritera toutefois confirmation, de nombreux députés n'ayant pas encore pu prendre position mardi, faute de temps. L'entrée en matière du projet de loi n'a d'ailleurs pas encore été votée.
Alternative
A gauche, plusieurs députés ont déjà affirmé qu'ils allaient refuser cette entrée en matière. Mais que si celle-ci devait néanmoins être acceptée - ce qui devrait être le cas étant donné la majorité de droite du Parlement -, ils proposeraient une autre méthode pour réduire l'impôt sur le revenu. A savoir: un crédit forfaitaire de 112 francs par individu à déduire de la feuille d'impôt, à la place de la réduction en pour-cent voulue par la droite.
Cette "alternative" permettrait de redonner du pouvoir d'achat "aux classes moyennes et populaires" qui en ont "vraiment besoin", a affirmé Jean Tschopp (PS). Selon lui, 95% des contribuables s'en sortiraient mieux avec ce forfait de 112 francs, alors que la diminution en pour-cent ne favoriserait que les plus aisés.
La baisse voulue par la droite relève de "l'effet d'annonce" et "rate sa cible". Elle n'aurait qu'un "effet limité" sur les ménages "qui souffrent le plus de l'inflation", a renchéri Kilian Duggan (Vert-e-s).
Fabrice Moscheni (UDC) a rétorqué en critiquant l'attitude de la gauche face aux contribuables les plus aisés. "Si ces riches que vous conspuez quittent le canton, c'est la classe moyenne qui va trinquer", a-t-il affirmé.
Motion UDC enterrée
Malgré ses divergences, le Grand Conseil a, au moins, trouvé un terrain d'entente mardi en enterrant la motion de Philippe Jobin (UDC), pourtant acceptée en mai 2022 et qui demandait une baisse de cinq points du coefficient cantonal (de 155 à 150%).
Le Conseil d'Etat, suivi à une quasi-unanimité par le Parlement, a relevé qu'il n'était "pas adéquat" d'agir sur ce coefficient. Cela entraînerait une baisse des autres impôts, notamment sur les personnes morales.
Raison pour laquelle le Grand Conseil doit désormais se prononcer sur un projet de loi qui ne touche que l'impôt sur le revenu des personnes physiques. Un projet dont les contours se préciseront la semaine prochaine avec la suite des débats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Primes d'assurance maladie: 9,9% d'augmentation sur Vaud
Les Vaudois devront assumer une hausse moyenne de leur prime d'assurance maladie de 9,9% l'an prochain. Les chiffres ont été dévoilés ce mardi par le ministre de la santé Alain Berset.
Le canton de Vaud est le champion romand de la hausse des primes d’assurance maladie. L’augmentation vaudoise se montera en moyenne à 9,9% l'an prochain, selon une annonce faite mardi par le ministre de la santé Alain Berset. Seuls trois cantons Suisses connaîtront des hausses encore plus marquées : le Tessin (10,5%), Zoug (10,2%) et Appenzell-Rhodes Extérieur (10,1%). L’augmentation moyenne en Suisse se situe, elle, à 8,7%. Alain Berset, au micro de notre correspondant à Berne, Serge Jubin.
Cette hausse résulte d’une sous-estimation des coûts en 2022 et 2023, qui ne peuvent pas être couverts avec le montant des primes. Les caisses d'assurance doivent donc reconstituer leurs réserves. Le principal argument avancé pour expliquer cette flambée est la hausse des coûts de la santé, avec notamment une demande accrue auprès des cabinets médicaux et des hôpitaux. Demande accrue qui s’explique notamment par le vieillissement de la population. Affirmation forte d’Alain Berset mardi à Berne : il est possible d’agir sur ces coûts, il en faut la volonté et avoir une majorité, notamment au parlement fédéral.
La pique est destinée au Parlement, qui n’a pas voulu du prix de référence des médicaments ou des réseaux de soin coordonnés.
Réforme du système demandée
Et les réactions ne se sont pas fait attendre. Les ministres latins des affaires sanitaires et sociales, donc la conseillère d’Etat vaudoise Rebecca Ruiz, ont tiré la sonnette d’alarme. Selon eux, la hausse démontre que le cadre légal actuel rend le pilotage du secteur difficile. Ils demandent de disposer de données fiables sur les coûts de la santé et à réformer le système en profondeur. Rebecca Ruiz.
Et le Canton de rappeler que les Vaudois peuvent toucher des subsides si les primes atteignent plus de 10% de leur revenu. Pour 2024, 828 millions ont été prévus pour cela au budget cantonal, soit 14 millions de plus qu'en 2023. Une somme qui sera insuffisante, selon Rebecca Ruiz, bien que la ministre ne semble pas inquiète.
Pétition pour geler les primes
Sur Vaud, une pétition a été lancée peu après l’annonce de la Confédération. « Les Engagés pour la santé » demandent le gel pur et simple des primes, en attendant de trouver une solution pour éviter la hausse des coûts. Explications de Brigitte Crottaz, membre du comité.
Plus d’informations sur cette pétition sur www.gel-primes.ch. La ministre de la santé, de son côté, demande aussi que des discussions soient lancées. Elle estime toutefois que le gel des primes n'est pas une solution.
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