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Vaud

Tuerie à Payerne en 2018: l'accusé n'explique pas son geste

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Un homme comparaît depuis lundi à Renens pour le double assassinat de sa femme et de son fils aîné (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Accusé du double assassinat de sa femme et de son fils, un Portugais a fait face lundi à la justice vaudoise à Renens. Le quinquagénaire, qui avait criblé de trente balles ses victimes à Payerne en 2018, ne s'explique pas cette "barbarie".

L'ancien maçon a nié s'être rendu en début de soirée du 25 avril 2018 dans l'appartement de sa femme, dont il vivait séparé, avec l'intention de la tuer. Il a raconté qu’il voulait simplement lui parler et régler certains "désaccords".

Malgré l'insistance et un certain énervement du président du tribunal Donovan Tesaury, l'accusé n'est pas parvenu à expliquer pourquoi, ce soir-là, il s'était rendu chez sa femme avec un pistolet chargé ainsi qu'un second magasin. "Une arme me rassurait", a-t-il dit.

S'exprimant d'une voix à peine audible en portugais - ses propos sont traduits par une interprète -, il s'est aussi montré confus au moment de décrire le déroulement des faits. D'après sa version, cela serait son fils aîné de 18 ans qui, en voulant s'emparer du pistolet, aurait déclenché le premier tir.

La suite, le prévenu a déclaré ne pas s'en souvenir. Il ne se rappelle pas avoir vidé un premier chargeur sur sa femme, changé de magasin et tiré plusieurs nouvelles balles dans la tête de son ancienne compagne. De même, il ne se revoit pas rattraper son fils pour l'achever dans la cage d'escalier, où il tentait de s'enfuir après avoir reçu la première balle.

"Tout cela n'a duré que quelques secondes. Je ne m'en souviens pas et je fais en sorte de ne pas m'en souvenir", a-t-il indiqué.

Contredit par son fils cadet

Tenant des propos contradictoires, revenant sur ses déclarations de l'enquête, le prévenu a suscité plusieurs fois l'agacement du président du tribunal. "Arrêtez de marmonner ! Si vous avez des choses à dire, c'est le moment ou jamais", l'a sermonné le magistrat.

Dépeint comme un mari jaloux et violent dans l'acte d'accusation, le Portugais a quasiment tout nié. Tout juste a-t-il reconnu des disputes et des insultes, mais il a dit être "sûr à 100%" de n'avoir jamais frappé et menacé de mort sa femme.

Ses affirmations ont été contredites lundi par son fils cadet. Le jeune homme de 19 ans, qui était absent de l'appartement lorsque son grand frère et sa mère ont été tués, a répété au tribunal ce qu'il avait déjà raconté aux enquêteurs. A savoir qu'il a vu plusieurs fois son père cogner sa mère et la menacer.

"Mon fils a une mauvaise image de la réalité", a rétorqué son père. Il a aussi tenté de se défendre en disant que c'était sa femme qui était jalouse, et qu'il était régulièrement dénigré par son épouse.

Enfance malheureuse

Sollicitées par la défense, les deux s½urs du prévenu sont venues témoigner. Elles ont décrit l'enfance sordide de l'accusé, qui était régulièrement tabassé et humilié par son père et ses grands frères durant ses premières années de vie au Portugal. "Nous sommes issus d'une famille qui ne parle pas, mais qui tape", a relevé l'une des s½urs.

Revenant notamment sur "l'agressivité verbale" qui régnait au sein du couple, cette témoin a souligné que, d'une certaine manière, elle n'avait pas été "étonnée", même si elle ne s'attendait pas à un tel excès de violence. "J'ai toujours eu peur qu'il n'arrive quelque chose dans cette famille", a-t-elle reconnu.

Prévenu d'assassinat

Le procès se poursuit mardi avec les plaidoiries à la salle cantonale d'audience de Renens, où le Tribunal criminel du Nord vaudois et de la Broye s'est délocalisé pour l'occasion.

Pour ce double homicide - le terme féminicide ne figure pas dans le code pénal -, la procureure Elodie Pasquier a retenu l'assassinat, mais aussi les lésions corporelles simples qualifiées, les menaces qualifiées et l'infraction à la loi fédérale sur les armes.

Si les juges confirment l'accusation d'assassinat, le prévenu risque la prison à vie, en tout cas 10 ans au minimum.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les "regards" d'Edouard Morerod à découvrir à l'Hôpital de Morges

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L'oeuvre d'Edouard Morerod présentée à l'Hôpital de Morges (VD) fait voyager, ici en Espagne. (© )

Jusqu’au 21 juin, l'exposition "L'art du trait et du regard" consacrée à Edouard Morerod s'affiche dans un lieu insolite, la galerie de l'Ensemble hospitalier de la Côte (EHC) à Morges. Visiteurs et patients peuvent découvrir une quarantaine d'oeuvres, huiles, pastels et aquarelles du peintre vaudois.

Ces huit dernières années, quatre expositions auront donné à voir un large éventail d'½uvres du natif d'Aigle ayant fait l'essentiel de sa carrière entre Paris et l'Espagne. L'exposition présentée à Morges met en avant son parcours, ainsi que ses capacités exceptionnelles de dessinateur. Elle souligne l'importance du regard, celui de ses sujets et celui qu'il porte en tant qu'artiste sur ce qui l'entoure.

"L'humanité entière captive le peintre. Il a le sens du croquis, de la silhouette comme prise au lasso, mais aussi du pastel et son côté soyeux", note Jacques Dominique Rouiller, président de l'Association des amis du peintre et commissaire de l'exposition.

Voyage et imaginaire

Son oeuvre fait également voyager, ses nombreux déplacements ayant fécondé son imaginaire. Très jeune, il fut précepteur du fils du prince Wiasemsky à Lotarevo en Russie, avant de faire brièvement route vers l'Orient, avec notamment deux séjours à Tanger. Si son ami le peintre vaudois Marius Borgeaud fait de la Bretagne sa seconde patrie, il optera lui pour l'Espagne, Paris demeurant leur principal ancrage à tous les deux.

Excellent portraitiste, des centaines de personnes, essentiellement des femmes, ont pris la pose devant cet artiste toujours en quête de perfection. L'exposition se termine d'ailleurs par une série de portraits de la Sévillane "Pastora", qui fut son modèle de prédilection pendant dix ans. Un autoportrait ferme la marche.

Exposer Edouard Morerod dans un hôpital fait d'autant plus sens qu'à partir de 1914, il effectuera des séjours à Leysin pour tenter de guérir une tuberculose qui l'emportera à Lausanne le 22 juillet 1919. Il avait 40 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'édition 2024 de Polymanga ouvre ses portes à Lausanne

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L'édition 2024 de Polymnaga est de retour à Lausanne et se tient jusqu'à lundi de Pâques (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La 18e édition du festival de pop culture Polymanga ouvre ses portes vendredi matin pour quatre jours, non plus à Montreux, mais de retour à Lausanne. Au menu, des rencontres avec plus de 50 invités, des concerts, des films, des tournois de jeux vidéo et des cosplays.

L'événement suisse autour de la pop culture japonaise, américaine et européenne s'agrandit. Dans les halles et le théâtre de Beaulieu de la capitale vaudoise, ce ne sont pas moins de 23'000 m2, soit 7000 m2 de plus que l'an dernier, qui sont consacrés à cette édition 2024. Ils sont répartis en quatre halles de zones de divertissements et le théâtre.

Agendé en plein week-end pascal, la manifestation accueille comme à son habitude une belle brochette d'acteurs de séries, de présentateurs TV, de chanteurs, de tiktokers, de streamers, de comédiens de doublage, de dessinateurs et de musiciens. Plus de 50 invités sont attendus.

La voix de Spider-Man et de Titeuf

Parmi les têtes d'affiche, un certain Takeshi Honda. Le directeur de l'animation d'Evangelion et du Studio Ghibli, bras droit du célèbre réalisateur japonais Hayao Miyazaki, est présent pour une conférence et des dédicaces vendredi et samedi. Il fête ses 40 ans de carrière à Polymanga, qui ont vu défiler notamment "Evangelion", "Le Garçon et le Héron", "Nadia", "Ah My Goddess", "Millenium Actress", "Animatrix", "Boro la Chenille".

La voix emblématique de Spider-Man (Andrew Garfield), de Titeuf, de Sora ("Kingdom Hearts") et de Kristoff ("La Reine des Neiges"), Donald Reginoux, est aussi de la partie. Parmi les acteurs, le public pourra voir Tom Wlaschiha (Jaqen H'ghar dans la série "Game of Thrones", Dmitri Antonov dans "Stranger Things"), Thomas Cousseau (Lancelot du Lac dans "Kaamelott") ou encore Alain Chapuis (le tavernier de "Kaamelott").

La K-pop débarque

Les fans des stars du web ne seront pas en reste. Les visiteurs vont pouvoir croiser une multitude de youtubeurs. Côté musical, les concerts de Sarah Alainn, en compagnie de Benyamin Nuss, et de Yoko Ishida devraient marquer les esprits. La K-pop coréenne débarque aussi à Beaulieu avec le concert très attendu dimanche de Black On.

Le dessin sera comme toujours mis en valeur. Le Village des Artistes accueillera plus de 110 illustrateurs, soit une trentaine de plus que l'an dernier. Enfin, pour la deuxième année consécutive, se tiendra la Polymanga Swiss Cosplay League (PSCL). Cette ligue suisse regroupe les meilleurs cosplayeurs issus de plusieurs conventions à travers le pays. Le meilleur cosplayeur national sera ainsi désigné.

www.polymanga.com

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

80 millions pour la protection de l’enfance

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Manon Schick, directrice générale de l'enfance et de la jeunesse, et le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos ont annoncé jeudi les nouvelles mesures vaudoises pour la protection des mineurs. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Vaud renforce sa politique de protection des mineurs. Il va débloquer 80 millions de francs supplémentaires sur quatre ans qui permettront notamment d'augmenter les effectifs éducatifs et les places en accueil de jour.

"C'est un plan massif et ambitieux, essentiel, attendu et nécessaire. Il s'agit de réponses structurelles et non ponctuelles, une vision à long terme, pour faire face à un système sous tension", a déclaré jeudi devant les médias à Lausanne le ministre de la jeunesse Vassilis Venizelos.

Le canton de Vaud a présenté sa nouvelle politique socio-éducative. L'enveloppe de 80 millions de francs annoncée vise à répondre à une situation tendue: plus de 8000 enfants sont suivis, un record.

Parmi les mesures phares pour pallier cette problématique, la création de 140 postes éducatifs dans les foyers et 100 nouvelles places en accueil de jour d’ici 4 ans.

Manon SchickDirectrice du département de l'enfance et de la jeunesse pour le canton de Vaud

Le nombre de jeunes sans solution durable de protection est donc en hausse: de 2016 à 2023, l'augmentation du nombre d'enfants qui ont besoin d'une protection est de 21%. Des dizaines d’enfants se retrouvent alors placés à l’hôpital, faute de mieux. Pour le ministre vaudois de la jeunesse Vassilis Venizelos, cette situation doit changer. 

Vassilis VenizelosConseiller d'Etat vaudois chargé de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité

Près de 120 hospitalisations sociales ont eu lieu en 2023, d'urgence et de courtes périodes, 45 enfants et adolescents sont actuellement en attente d'un placement et 15 sont en attente d'une famille d'accueil, selon les chiffres de la DGEJ.

Créer des postes

L'autre mesure phare est la création de postes supplémentaires. 34 millions seront alloués à 140 postes à temps plein pour renforcer les équipes éducatives dans les foyers, actuellement de 710 postes, soit donc une hausse de 20% des effectifs.

Pour la protection de l'enfance, environ 70% des institutions sont en manque d''éducatrices et d'éducateurs en 2023. Vassilis Venizelos a relevé "une difficulté de recrutement". D'ailleurs, 47 places avaient dû être gelées – elles rouvriront progressivement –, dont un foyer entièrement fermé qui devrait rouvrir d'ici cet été.

Manon SchickDirectrice du département de l'enfance et de la jeunesse pour le canton de Vaud

A cela s'ajoute la volonté de réduire les délais d'attente en matière de droit de visite (lieu de médiation) à trois mois au maximum, au lieu de six à huit mois actuellement.

Sur ces 80 millions de francs dédiés à la protection de l'enfance, trois millions permettront au Canton de Vaud de mieux suivre l'évolution des besoins sur l'ensemble du territoire. Notamment avec une plateforme pour gérer les demandes de placement.

Le gouvernement avait déjà pris des mesures urgentes l'an passé, débloquant 5,8 millions de francs pour soutenir les institutions à court terme et recruter 50 nouvelles familles d'accueil. Il avait aussi prévu une enveloppe de 15 millions pour revaloriser les salaires de l'ensemble du secteur social parapublic, avec pour résultat concret une hausse de 300 francs en moyenne par pois pour les éducateurs à temps plein.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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Économie

Vetropack à St-Prex (VD): nouvelle mobilisation des employés

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Employés et syndicats se sont mobilisés encore une fois jeudi devant Vetropack à St-Prex. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs dizaines d'employés de Vetropack, soutenus par les syndicats, se sont une nouvelle fois mobilisés jeudi après-midi devant l'usine de St-Prex (VD), menacée de fermeture. Ils ont redemandé une prolongation de la procédure de consultation jusqu'au 30 avril.

La direction "campe sur ses positions" et refuse la prolongation du délai de consultation exigé à plusieurs reprises, indique le syndicat Unia dans un communiqué. A l'heure actuelle, la fin de la procédure de consultation est prévue pour le 12 avril.

Les syndicats reprochent aussi à l'entreprise de ne pas fournir "toutes les informations nécessaires au bon déroulement" de la consultation. Ils aimeraient notamment consulter "les études de faisabilité" mentionnées par la direction, lorsque celle-ci a annoncé début mars qu'il n'y avait pas d'autres options que la fermeture pour l'usine de St-Prex, indique Abdou Landy, secrétaire syndical chez Unia, contacté par Keystone-ATS.

Il ajoute que, de manière générale, il faut "plus de temps" pour trouver des solutions et maintenir la dernière verrerie de Suisse. Il rappelle que les partenaires sociaux, mais aussi une task force mise en place entre le canton et la commune de St-Prex, sont en train de chercher des pistes.

L'annonce des dirigeants de Vetropack remonte à début mars. Selon eux, l'usine de St-Prex n'est plus rentable. Plus que centenaire, elle souffre de sa taille, des contraintes liées à son emplacement au coeur d'une zone urbanisée et de sa compétitivité.

Son four à fusion doit aussi être remplacé, mais cet investissement ne serait pas viable sur le plan économique. Le site pourrait déjà fermer durant le deuxième semestre 2024. Environ 180 emplois sont menacés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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