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Vaud

Un plan d'action contre l'homo et la transphobie à l'école

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Diverses mesures liées à la sensibilisation des élèves, à la formation du corps enseignant ou à la mise à disposition de matériel figurent dans le plan d'action. (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le canton de Vaud veut mieux lutter contre l'homophobie et la transphobie dans ses écoles. Il a présenté lundi un plan d'action qu'il déploiera progressivement dès la prochaine rentrée d'août et qui visera notamment à sensibiliser les élèves, former les enseignants et définir une personne ressource dans chaque établissement.

"Dans toutes les écoles que je visite, on ne me dit jamais que tout va bien", a indiqué lundi devant la presse la conseillère d'Etat Cesla Amarelle, en marge de la Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie. Elle a rappelé que des études vaudoises montraient que le risque de harcèlement était cinq fois plus élevé pour les élèves n'étant pas exclusivement hétérosexuels. Ces jeunes ont aussi deux à cinq fois plus de risques de faire une tentative de suicide.

Pour la cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC), il existe déjà des bonnes pratiques dans plusieurs écoles, mais elles ne reposent souvent que sur des initiatives personnelles ou des petits groupes. "Il est important d'avoir une ligne claire et cantonale, d'avoir un socle minimum pour les 120 lieux de formation du canton", a-t-elle expliqué.

L'objectif consiste notamment à doter chaque école d'une personne ressource. Celle-ci devra être formée à accueillir les élèves qui sont, par exemple, victimes de violences homophobes ou transphobes. "Ces personnes se trouvent parfois dans les écoles, mais on ne sait pas qu'elles existent. Elles doivent devenir plus visibles. Nous ne voulons plus entendre des élèves qui disent ne pas savoir à qui parler", a expliqué Caroline Dayer, experte dans le domaine pour le DFJC.

Violence de genre

Diverses mesures liées à la sensibilisation des élèves, à la formation du corps enseignant ou à la mise à disposition de matériel figurent dans le plan d'action. Elles doivent permettre de garantir un environnement sans discrimination, prévenir les violences, briser les tabous et savoir réagir quand une situation se présente, a énuméré Mme Dayer. "L'école ne doit plus être la pire période de la vie de ces personnes", a-t-elle dit.

Pour l'experte, qui a mené de nombreux entretiens sur le terrain, le plan d'action vaudois englobe tous les types de violence. Entre élèves bien sûr, mais aussi entre enseignants et élèves ainsi qu'entre enseignants eux-mêmes. "La salle des professeurs est citée très fréquemment comme endroit où l'on entend des propos dégradants", a-t-elle remarqué.

Les mesures mises en place doivent également contrecarrer "la violence de genre", qui ne touche pas que les personnes LGBTIQ+ mais aussi les hétérosexuels qui ne se plient pas à certains stéréotypes. "Vous pouvez être traité de tous les noms en portant une simple chemise à fleurs", a indiqué Mme Dayer, soulignant que plus d'un tiers des élèves hétérosexuels subissait ainsi des attaques homophobes.

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Lausanne

Lausanne: rassemblement en solidarité "avec nos soeurs assassinées"

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Les violences conjugales sont un enjeu sociétal (Image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Entre 120 et 150 personnes se sont rassemblées mercredi soir à Lausanne pour dire stop aux féminicides. La semaine dernière, en l'espace de quatre jours, deux femmes de 23 et 37 ans ont été poignardées à mort par leur compagnon à Lausanne et Vevey.

Au pied des escaliers de l'église Saint-Laurent, une grande pancarte rose proclame: "Solidarité avec nos soeurs assassinées à Lausanne et Vevey". "On ne naît pas femme, mais on en meurt", ajoute une autre.

"En Suisse, une femme est tuée toutes les deux semaines par son mari, son compagnon, son frère ou son fils, parfois par un inconnu. Mais aucune politique d'ensemble n'est mise en place pour combattre ce fléau. C'est une honte. La volonté politique manque", a lancé au micro Tamara Knezevic, du collectif vaudois de la Grève féministe, qui réclame de véritables moyens et mesures pour combattre les violences sexistes et sexuelles.

Enjeu sociétal

La militante souhaite qu'on éduque "dès le plus jeune âge". Et elle ne veut plus que les médias parlent de "drame familial", au lieu de nommer un féminicide. "Les violences conjugales ne s'arrêtent pas à la porte de l'appartement. C'est un enjeu sociétal. Les médias ont un rôle à jouer dans la formation de l'opinion", a-t-elle ajouté.

"Fières, vénères et pas prêtes de nous taire" ont ensuite scandé les manifestantes et manifestants. S'adressant aux autorités vaudoises, l'oratrice a réclamé un Observatoire cantonal des violences sexistes et sexuelles, comme il en existe un à Genève depuis plusieurs années.

Mardi, devant le Grand Conseil vaudois, la présidente Christelle Luisier a annoncé que le canton avait mandaté l'Université de Lausanne pour mener une étude sur le suivi des violences domestiques en terres vaudoises. Elle doit démarrer cet été pour un rapport attendu en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: 168 projets prendront corps au Festival de la Cité

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Martine Chalverat, nouvelle directrice du Festival de la Cité, a dévoilé mercredi la programmation de la 51e édition. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Festival de la Cité propose 168 projets artistiques lors de sa 51e édition du 4 au 9 juillet, soit 61 spectacles, 55 concerts, 34 dj sets et 18 projets satellites. La manifestation investira 20 lieux du quartier historique de Lausanne, dont trois nouvelles scènes.

Cette édition, la première de la nouvelle directrice Martine Chalverat, poursuit son exploration des potentialités de la Cité. "On aime réfléchir aux liens entre les projets artistiques et l'architecture des lieux. La programmation est le résultat "d'un ficelage assez méticuleux, a déclaré Mme Chalverat mercredi lors de la présentation du programme.

Et de souligner que le grand rendez-vous culturel gratuit lausannois dispose de "trois nouveaux écrins": deux plateformes au Pont Bessières, la scène des Balcons de la Mercerie et celle au sud de la Cathédrale.

Engagé et militant

La manifestation se déclinera en quatre parcours thématiques qui feront bouger les corps et les esprits. "L'écho des luttes" accueillera des voix engagées, des personnalités atypiques, des chansons qui déménagent, telles que les Lambrini Girls, un trio queer "très revendiqué".

A l'affiche également, le monologue poignant de Laurène Marx sur sa transition, Rage, un spectacle joyeux dénonçant le harcèlement banalisé, ainsi qu'un concert d'un groupe de rockers autistes.

"L'intangible légèreté" proposera des projets qui donnent envie de rêver, des moments, immersifs et magiques. A l'instar du concert de spiritual jazz planant du saxophoniste Alabastair De Plume ou du spectacle de danse de la Tierce "Construire un feu".

"La mécanique des corps" entre acrobatie, performance et danse, sollicitera les corps à l'extrême avec notamment deux pièces de la compagnie bretonne de la Société protectrice des petites idées. Le public sera invité à danser lui aussi, notamment sur la techno instrumentale de Scalping ou l'afro hip-hop d'Aunty Razor.

Disco pour enfants

Enfin, la thématique des "familles curieuses" proposera des projets décontractés pour petits et grands, tels que les disco kids de Precious Bloom et Meme Pimineto. Ou encore un essai de cirque graphique inspiré par les oeuvres de Miro et Kandinsky, interprété par la Lausannoise Robyn Haefeli.

Si les artistes sont de 24 nationalités différentes, le Festival accueille également beaucoup de Suisses, notamment alémaniques, a précisé Mme Chalverat. Parmi eux, le Zurichois Chistian Zehnder et son yodel revisité ou la Grisonne Mel D et son folk.

Quant aux 18 projets "satellites", les programmateurs ont entre autres cité une pièce déambulatoire dans le quartier des Faverges, des histoires de piscines de quartier lausannoises qui seront recueillies par le collectif d'auteurs Caractères mobiles et enfin les afters à l'usine Tridel qui dureront jusqu'au bout de la nuit. Des cartes blanches complètent cette dense affiche.

Une manifestation accessible

"Le festival a également travaillé sur l'accessibilité des infrastructures pour les personnes à mobilité réduite. Une boucle magnétique a été installée sur la Place St-Maur pour les personnes malentendantes", a rappelé Mme Chalverat.

Le budget de la manifestation se monte à 2,1 millions. L'an dernier, elle avait accueilli 100'000 personnes à l'occasion de son cinquantième anniversaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: la police prévoit des cafés-rencontres avec la population

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Le municipal lausannois en charge de la sécurité Pierre-Antoine Hildbrand (à droite) et le commandant de la police de Lausanne Olivier Botteron (à gauche) ont décidé de proposer des cafés-rencontres entre les agents et la population (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

S'inspirant du concept outre-Atlantique de "Café avec un policier", la police lausannoise va organiser dès le 10 juin des cafés-rencontres avec la population. Ce système de rencontre doit permettre d'aborder de manière conviviale tous les sujets qui lui tient à c½ur avec des agents.

Des agents de police iront régulièrement au-devant de la population au volant d'un poste de police mobile équipé de tout le matériel nécessaire pour accueillir les personnes désireuses d'échanger avec leur police autour d'un café, dans divers secteurs de la ville, notamment à la Pontaise, à Chailly et à la Riponne, a indiqué mardi la police municipale dans un communiqué.

En fonction du lieu, ces moments d'échange pourront également se dérouler dans des établissements publics, précise-t-elle. Qu'il s'agisse de problématiques sécuritaires dans un quartier ou de questions en lien avec la prévention, la population pourra aborder tous les sujets qu’elle souhaite à l'occasion de ces rencontres.

"Ces cafés-rencontres seront l'occasion pour les Lausannoises et les Lausannois d'exprimer leurs attentes dans un cadre chaleureux et de comprendre également le travail qu'effectue la police", explique Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de la sécurité et de l'économie, cité dans le communiqué.

Il annonce aussi le renforcement de la présence policière dans les quartiers de la capitale vaudoise avec la mise en service prochaine d'un troisième poste de police mobile électrique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Téléphone au volant: pas de mise en danger concrète des usagers

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La recourante tenait son smartphone à hauteur de volant et ne l'a consulté que pendant une à deux secondes. (© KEYSTONE/DPA/MONIKA SKOLIMOWSKA)

Le Tribunal fédéral admet le recours d'une Soleuroise qui avait consulté son téléphone au volant. La condamnation pour violation légère des règles de la circulation est annulée car il n'y pas eu de mise en danger concrète. Mais l'intéressée risque une amende d'ordre.

La recourante avait écopé d'une amende de 250 francs pour avoir pris son téléphone dans la main droite et l'avoir consulté pendant une à deux secondes. Les policiers n'avaient pas constaté d'embardée ni de mise en danger des autres usagers.

Le Tribunal fédéral lève la condamnation pour "occupation rendant plus difficile la conduite d'un véhicule". Il estime qu'un bref regard sur un téléphone tenu à hauteur de volant ne constitue pas une distraction plus importante que les coups d'oeil dans les rétroviseurs qui sont prescrits dans de nombreuses situations.

La cause est renvoyée à la justice soleuroise qui devra se prononcer sur une condamnation pour violation de l'interdiction d'utiliser un téléphone au volant. (arrêt 6B_27/2023 du 5 mai 2023)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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