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Vaud

Un bâtiment dédié à la recherche sur le cancer à Epalinges

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Frédéric Herman, recteur de l'Université de Lausanne, Rebecca Ruiz, conseillère d'Etat, Edward McDermott, représentant du Ludwig Cancer Research et Nicolas Demartines, directeur général du CHUV ont déposé mercredi une capsule temporelle dans les fondations du chantier du "Ludwig Cancer Research". (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les autorités vaudoises et l’Institut Ludwig pour la recherche sur le cancer ont posé mercredi à Epalinges la première pierre d'un bâtiment affecté à la recherche en immunothérapie synthétique et en ingénierie immunitaire. Il accueillera 250 chercheurs d'ici 2024.

Le bâtiment est en cours de construction sur le site de Biopôle, dans le cadre du partenariat avec l'Institut Ludwig pour la recherche sur le cancer- LICR (Ludwig Cancer Research). La cheffe du Département de la santé et de l’action sociale Rebecca Ruiz a posé la première pierre de cet édifice et scellé une capsule temporelle dans ses fondations. Selon la ministre, ce projet est un accomplissement pour le gouvernement.

Rebecca RuizConseillère d'Etat vaudoise chargée de la santé et de la cohésion sociale

D'une superficie de 9000 mètres carrés, le futur bâtiment du LICR fait partie d’une large stratégie de développement scientifique porté depuis 2015 par le gouvernement. Il a été financé par un crédit de 63 millions de francs accordé par le Grand Conseil. Il profitera aux Vaudoises et aux Vaudois, mais pas seulement.

Rebecca RuizConseillère d'Etat vaudoise chargée de la santé et de la cohésion sociale

Les autorités politiques et académiques ont rappelé qu'elles misaient sur les sciences de la vie pour soutenir les thérapies innovantes, maintenir la compétitivité de la recherche et l’attractivité de la formation dans le cadre d’une collaboration internationale.

George CoukosChef du département d’oncologie UNIL-CHUV

Deux autres édifices viendront compléter le parc immobilier dédié aux sciences de la vie. Le premier également à Biopôle, le second à Dorigny. Enfin, un bâtiment existant sur le campus universitaire de l’Université de Lausanne (UNIL) sera rénové. Les investissements consentis par le Grand Conseil vaudois avoisinent les 270 millions de francs.

George CoukosChef du département d’oncologie UNIL-CHUV

Pour rappel, le LICR est une organisation internationale à but non lucratif basée à New York. Elle consacre l’entier de son capital à la recherche sur le cancer et aux technologies de pointe dans son approche thérapeutique. Elle est implantée dans le canton de Vaud depuis 1973 et contribue de manière significative aux recherches menées par l'UNIL et le CHUV.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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Climat

Lausanne: des TL 100% électriques en 2030

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@ Keystone ATS

Les transports publics de la région lausannoise entendent faire passer l'entier de leur flotte de véhicules à l'ère électrique d'ici environ 5 ans, à l'exception de quelques minibus. Le remplacement de 162 autobus diesel par des véhicules électriques est prévu.

A l'heure actuelle, trois quarts des 126 millions de passagers que transportent les TL chaque année voyagent à bord d'un véhicule électrique. "L'entreprise entend porter ce chiffre à 100% d'ici à l'horizon 2030", annonce-t-elle lundi. Les investissements supplémentaires liés à la décarbonation de la flotte avoisinent les 130 millions de francs. La mesure s'inscrit dans le cadre des Plans climat des collectivités publiques.

A Lausanne, la mobilité représente en effet près d'un quart des émissions directes de gaz à effet de serre. "La Ville vise zéro émission directe dès 2030 dans le domaine de la mobilité. La décarbonation de la flotte TL nous permet d'avancer vers cet objectif", a déclaré Florence Germond, citée dans un communiqué.

Florence GermondConseillère municipale en charge de la mobilité de la Ville de Lausanne

Nombreux défis

Les bus diesel seront remplacés "au fur et à mesure de leur fin de vie". Le délai final de 2030 sera tenu "si toutes les procédures d'achat, d'infrastructure et d'équipement nécessaires (...) peuvent être réalisées", avertissent les TL. Ceux-ci qualifient les défis techniques de "nombreux mais clairement identifiés".

Pour parvenir à leurs fins, les TL misent sur deux technologies différentes, à savoir les trolleybus avec recharge en mouvement et les autobus électriques à batterie (e-bus) avec recharge au terminus et/ou au dépôt.

Delphine MorlierDirectrice des Routes des TL

Le passage au 100% électrique implique en outre une consommation accrue d'électricité pour les TL, ce qui pousse l'entreprise à des réflexions sur son approvisionnement en énergie. Un programme de production d'énergie solaire sur les bâtiments, ainsi qu'une recherche de sobriété et d'efficacité énergétiques sont prévus afin de limiter l'accroissement des besoins en électricité.

Moins de bruit et de pollution

Outre la diminution des gaz à effet de serre, la décarbonation de la flotte doit amener d'autres bénéfices à la population de l'agglomération lausannoise. Parmi ceux-ci, une "amélioration de la qualité de l'air et une réduction du bruit aujourd'hui causé par les moteurs thermiques".

Tinetta MaystrePrésidente du Conseil d'administration des TL

Le réseau de trolleybus de Lausanne, présent depuis 1932, constitue par ailleurs le pilier de la stratégie de décarbonation des TL, souligne l'entreprise. Ce réseau, déjà en cours d'extension, va être encore étendu d'ici 2030, avec notamment le prolongement de la ligne 9, le passage de la ligne 18 en trolleybus et le prolongement de la ligne 21 au Mont-sur-Lausanne.

Yann Rossier avec Keystone ATS

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Lausanne

Lausanne: trois fois plus de policiers dans les rues

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Le municipal Pierre-Antoine Hildbrand (à gauche) et le commandant de la police Olivier Botteron ont annoncé lundi une réorganisation de la police lausannoise. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La lutte contre le deal de rue se renforce à Lausanne. Police-secours et Proximité ne forme qu’une seule et même division depuis le début du mois. Une fusion qui permet de renforcer la présence policière, jour et nuit, dans les rues.

La Police de Lausanne resserre les rangs. Ses effectifs sont au cœur d’un projet-pilote depuis le début du mois : la fusion des divisions Police-secours et Proximité. L’idée est de renforcer la présence des patrouilles dans les rues. Car si jusqu’ici seuls une cinquantaine de policiers sillonnaient la ville, ils sont désormais près de 200. L’objectif : sécuriser l’espace public, alors que le sentiment d’insécurité va croissant dans la capitale vaudoise notamment face au deal de rue. Pierre-Antoine Hildbrandt, municipal chargé de la sécurité.

Pierre-Antoine HildbrandtMunicipal lausannois chargé de la sécurité

Aucune formation supplémentaire n’est nécessaire pour les agents, puisque l’école de police leur a enseigné tous les fondamentaux. Reste à savoir si ce renforcement des patrouilles se fait au détriment de certaines autres tâches. Réponse du Commandant du corps de police de Lausanne, le colonel Olivier Botteron.

Colonel Olivier BotteronCommandant du Corps de police de Lausanne

Notons que la fusion de ces divisions Police secours et Proximité n’est qu’une première étape, selon Olivier Botteron. Pour le Colonel, il est aujourd’hui indispensable que la police innove en repensant son fonctionnement. Un fonctionnement basé, donc, davantage sur les patrouilles en villes. Mais n’y a-t-il pas un risque de simplement déplacer le problème ? Réponse du commandant du Corps de police de Lausanne.

Colonel Olivier BotteronCommandant du Corps de police de Lausanne

Renforts en vue

La nouvelle division compte donc actuellement 186 équivalents plein temps. Et l’effectif sera bientôt revu à la hausse. On retrouve une dernière fois le Colonel Olivier Botteron.

Colonel Olivier BotteronCommandant du Corps de police de Lausanne

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Lausanne

Plan directeur cantonal: enquête pour sonder les envies des Vaudois

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Selon un sondage en ligne, les Vaudois citent l'adjectif "vert" pour décrire à quoi devrait ressembler le territoire cantonal en 2025 (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Via un sondage mené par l'Etat de Vaud, 6205 personnes ont donné leur avis sur le territoire vaudois à l'horizon 2050. Leurs réponses seront analysées en vue de la révision complète du Plan directeur cantonal vaudois (PDCn).

Ce vaste chantier comprend plusieurs étapes participatives sous le thème "C'est quoi le plan ?". La première s'est déroulée l'automne dernier sous la forme d'un questionnaire disponible en ligne, dont les résultats ont été publiés lundi.

Plusieurs questions à choix multiples ou ouvertes étaient soumises aux participants. Par exemple, à la question "Demain, j'aimerais vivre dans...", la majorité des personnes sondées (34%) ont répondu "dans une localité calme, proche d'une ville et facilement accessible". A l'opposé, d'autres préfèrent "une ville active qui vibre 24h sur 24" (7%) ou "un territoire sauvage" (6%).

Pour décrire à quoi devrait ressembler le territoire vaudois en 2050, les participants ont majoritairement utilisé l'adjectif "vert" (cité 632 fois), devant "naturel" (471) et "agréable" (390).

Les différents résultats de cette enquête constitueront "une des bases sur lesquelles s'appuieront les réflexions menées lors de la suite de la démarche participative" au PDCn, relève l'Etat de Vaud dans son communiqué. Sa prochaine étape réunira les acteurs du terrain: les communes, les structures d'agglomération et les associations économiques régionales. Une première série de huit ateliers se déroulera entre le 28 octobre et le 29 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: la Semaine olympique revient avec 40 activités

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Le Disc Golf figure parmi les nouveautés à découvrir lors de la 43ème édition de la Semaine olympique (image prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La 43ème édition de la Semaine olympique aura lieu du 13 au 17 octobre à Lausanne, notamment au Musée olympique. A cette occasion plus de 40 activités sportives et culturelles sont proposées gratuitement aux enfants de 6 à 15 ans.

"Pour cette édition, plus de 25 sports - disciplines emblématiques des Jeux olympiques ou sports émergents - encadrés par des monitrices et des moniteurs expérimentés peuvent être testés", annoncent les organisateurs lundi dans un communiqué. Des ateliers de médiations proposeront, en outre, de découvrir le journalisme sportif, la photographie sportive ou encore la nutrition des athlètes.

Des initiations au korfball ou au disc golf figurent parmi les nouveautés au programme cette année. Chaque journée proposera un thème spécial ainsi que des invités d'honneur. Le lundi donnera un coup de projecteur au basketball, le mardi à la gymnastique et le jeudi au football féminin.

Les activités sont gratuites. Une inscription est toutefois nécessaire. A noter que plusieurs activités seront ouvertes à toutes et à tous sans inscription. Les parents seront aussi invités à essayer toutes les disciplines avec leurs enfants, le dimanche 13 octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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