Vaud
Une meilleure protection pour le Bois de Chênes à Genolier
L'Etat de Vaud souhaite mieux protéger le Bois de Chênes sur les communes de Genolier et Coinsins. Il met à l’enquête publique la décision de classement du site naturel, qui doit compléter la réglementation déjà en vigueur.
Le Bois de Chênes bénéficie d'une protection depuis 1966, mais le Département de l'environnement et de la sécurité (DES) estime qu'elle n'est plus suffisante, explique-t-il vendredi. L'objectif consiste à faire mieux cohabiter les usagers de la forêt, en précisant par exemple les cheminements pouvant être empruntés ainsi que les places à feu ou d'accueil pour les classes.
Le Bois de Chênes s'étend sur près de 140 hectares au pied du Jura. Il présente "une très large variété de milieux naturels et abrite une quantité remarquable d'espèces rares et protégées", écrit le DES dans son communiqué. Il ajoute que le site est bordé d'un paysage agricole et viticole "de grande qualité."
Le secteur comporte également de nombreux biotopes, dont plusieurs sont inscrits depuis 2007 à des inventaires fédéraux. Egalement site paysager d'importance nationale et cantonale, le Bois de Chênes abrite aussi depuis 2015 une réserve forestière mixte de quelque 100 hectares.
"Le classement révisé permettra de disposer d'une véritable stratégie de conservation à long terme de ce site d'exception tout en garantissant son accès au public", affirme le DES. La mise à l'enquête court jusqu'au 19 décembre prochain.
Vaud
Un petit criquet menacé se plaît à la Grande Cariçaie
Le Tétrix des vasières, un petit criquet considéré comme menacé, se plaît dans la Grande Cariçaie. Au niveau suisse, la majorité de ses populations se trouve dans cette réserve naturelle sur la rive sud du lac de Neuchâtel. Ses effectifs ont même augmenté durant la période 2021-2023, relève l'Association la Grande Cariçaie dans son bulletin d'informations de novembre.
Long d'un centimètre, cet orthoptère est "très représentatif de la faune qui trouve refuge dans la Grande Cariçaie", explique le directeur de l'association, Michel Baudraz dans le dernier numéro de sa publication bi-annuelle l'Echo des Roseaux. "Il est discret, peu spectaculaire, présent en grand nombre alors qu’il est considéré comme en danger d’extinction à l’échelle de la Suisse".
Véritable as du camouflage, le Tétrix des vasières (Tetrix ceperoi) vit dans les zones boueuses des abords des plans d'eau. "C’est un habitant emblématique de sites pionniers: des milieux récemment perturbés par des évènements naturels (crues, éboulements, ...), par des animaux (piétinement de sangliers) ou par l’homme (passage de machines)", précise la publication.
Habitat pérennisé
Un suivi systématique de l'espèce a été effectué durant les périodes 2019-2020 et 2021-2023. "Le pourcentage de stations occupées par le Tétrix des vasières par rapport aux mêmes stations prospectées en 2019-2020 était de 102% en 2021, 50% en 2022 (année suivant l’exceptionnelle crue de l’été 2021) et 117% en 2023, suggérant une augmentation des populations", indique ce rapport.
Les perspectives d'avenir s'annoncent réjouissantes pour cet insecte. Bien que les principaux habitats qu'il colonise ne soient pas créés volontairement, leur pérennité semble être assurée grâce aux mesures d’entretien habituelles en vigueur dans les marais, pointe l'association.
"Alors que ce petit criquet est à la peine ailleurs en Europe, son évolution réjouissante sur la rive Sud du lac de Neuchâtel souligne encore plus l’importance de la Grande Cariçaie pour sa conservation au niveau national", se félicite l'association. Le suivi du Tétrix des vasières se poursuivra à l’avenir, l’espèce étant classée comme prioritaire dans la réserve naturelle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
CHUV: pétition pour revaloriser le travail de nuit et les piquets
Le personnel du CHUV à Lausanne veut une meilleure reconnaissance des heures de piquet et du travail en dehors des heures de bureau. Il a remis lundi en fin de journée une pétition en ce sens, munie de plus de 1700 signatures, au Département de la santé et de l'action sociale de Rebecca Ruiz.
"Cette pétition demande au Conseil d'Etat d'augmenter de manière significative les indemnités versées au personnel qui doit travailler le samedi, le dimanche, les jours fériés et la nuit. Le montant de ces indemnités n'a pas été revu depuis dix ans", écrit le syndicat SSP-Vaud dans un communiqué.
Concrètement, les signataires demandent que les indemnités pour le travail de nuit passent à 10 francs par heure dès le 1er janvier prochain, contre 7 francs actuellement. Ils réclament également que les indemnités horaires pour le travail du dimanche passent de 4 à 8 francs, et celles du samedi de 2 à 4 francs.
11 heures de repos minimum
La pétition demande en outre que chaque heure de piquet soit compensée "à hauteur de 15% du temps de piquet", soit 9 minutes de congé par heure de piquet, en plus de la rémunération financière actuelle. Celle-ci s'élève à 1 franc 50 par heure de piquet de nuit et 2 francs 30 par heure de piquet de jour.
Les signataires souhaitent également un temps de repos minimal de 11 heures après une intervention de nuit dans le cadre du piquet. Enfin, si le délai d’intervention d’un piquet est inférieur ou égal à 30 minutes ou si ce dernier doit être joignable par téléphone à tout moment, le temps de piquet doit être "compté comme temps de travail", demandent-ils encore.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Pétition: 1'700 employés du CHUV se mobilisent
Appel à revoir les conditions de travail au CHUV. 1'700 employés, un peu moins de 15% de l’effectif de l’hôpital, ont signé une pétition. Elle a été adressée lundi en fin de journée au Département de la santé vaudois. Le but des signataires : demander de revoir à la hausse les indemnités pour le travail de nuit et de weekend et de valoriser davantage les heures de piquet.
Les employés du CHUV espèrent de meilleures conditions de travail. 1'700 d’entre eux se sont mobilisés en signant une pétition. Le document a été remis lundi au Département de la santé. Au cœur des demandes : une revalorisation du travail de nuit et de weekend ainsi que des heures de piquet. A titre d’exemple, les signataires demandent que les indemnités pour le travail de nuit se montent à 10 francs de l’heure dès le 1er janvier au lieu de 7 francs actuellement. Des conditions qui n’ont pas été révisées depuis des années. David Gygax, du syndicat des services publics SSP Vaud.
Sous quel délai les signataires espèrent une réponse ?
La réponse est donc espérée pour la fin de l’année. Fin de l’année qui rimera aussi avec la fin du mandat ad-interim du directeur du CHUV, Nicolas Demartines. Une nouvelle direction représente-t-elle un nouvel espoir de négociations pour les employés ? On retrouve une dernière fois David Gygax, secrétaire syndical du SSP Vaud.
Rappelons que le plan d’économie a été mis en place afin que le CHUV renoue avec l’équilibre financier en 2028.
Vaud
Yverdon: déficitaire, le budget 2025 privilégie les investissements
Le budget 2025 de la Ville d’Yverdon-les-Bains affiche un excédent de charges de 10,18 millions de francs. La Municipalité a voulu donner une priorité au tissu associatif culturel et sportif et à des mesures de dynamisation du centre-ville. Question recettes, elle note l’impact positif de la révision de la péréquation intercommunale.
Le total brut des charges s’élève à 308,35 millions de francs. Leur augmentation est notamment provoquée par la hausse des effectifs du personnel (+ 30 postes) et de l’inflation, indique la Municipalité lundi dans un communiqué.
Le coût des transports publics augmente lui-aussi. Une autre conséquence du nouvel horaire des CFF, en plus de l'impact sur les usagers.
La Ville prévoit également de réallouer des ressources au tissu associatif et de renforcer l’animation du centre-ville (soutien au festival du Castrum, aux Brandons et nouvelle manifestation Viva Pesta, notamment). Des subventions supplémentaires sont prévues pour le Musée d’Yverdon-les-Bains, pour l’accueil familial de jour et pour l’Arche de Noé.
Malgré un contexte où les communes cherchent plutôt à faire des économies, Yverdon met donc l’accent sur les investissements.
Du côté des revenus, la prévision budgétaire atteint un total de 298,16 millions de francs. Les recettes fiscales connaissent une augmentation de 5%, en prenant en compte la hausse de l’inflation et de la population.
Nouvelles recettes
De nouveaux revenus sont proposés, tels que l'augmentation liée à la nouvelle péréquation intercommunale, des redevances d’utilisation des places de parc, de nouvelles facturations et d’émoluments administratifs, de nouvelles recettes d’amendes radars et la vente de terrains dans le secteur du Parc scientifique et technologique (Y-Parc).
La version actuelle du plan des investissements prévoit des dépenses en 2025 de 39,07 millions de francs. Elles sont liées à de grands projets (traitement des micros-polluants à la STEP, projets de numérisation, terrain synthétique rugby-football, etc.), pour une moyenne annuelle jusqu’en 2028 de l’ordre de 50 à 60 millions de francs.
Mise à jour prévue
Rendu nécessaire par la mise en place de nouvelles normes légales et comptables et par des questions plus directement liées à la capacité financière de la commune, un important travail de mise à jour de ce plan sera mené dès 2025. Pour faire face à la dette, la Municipalité proposera de nouvelles sources de financement, à l’exemple de la valorisation foncière d’une partie du patrimoine communal.
Enfin, ce budget présente une marge d’autofinancement positive de 8,53 millions de francs, en baisse de 1,36 million par rapport à 2024.
PLRY consterné
Le PLR d'Yverdon (PLRY) a pris connaissance "avec consternation, une nouvelle fois", de ce budget présentant un déficit de plus de 10 millions de francs. Les budgets s’inscrivent définitivement dans le rouge et la Municipalité ne semble guère s’en soucier, écrit-il dans son communiqué. "On le voit dans cette demande insensée d’une trentaine de nouveaux postes pour 2025".
L’auto-financement se trouve à un niveau historiquement bas, à savoir 8,5 millions de francs contre 20 à 27 millions dans les années 2014 à 2023. Cela illustre les problèmes auxquels la Ville est confrontée pour générer des cashflows en sa faveur, mais surtout ses dépenses trop élevées. Et de déplorer que la commune ait de plus en plus de difficultés à financer ses investissements et ne puisse plus sereinement faire face à de mauvaises surprises.
Alessia Merulla avec ATS
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