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Économie

Vetropack à St-Prex: les députés appellent à maintenir le site

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Le Grand Conseil vaudois a soutenu mardi une résolution demandant de maintenir le site de production de Vetropack à St-Prex (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les députés vaudois s'inquiètent du projet de fermeture de l'usine de Vetropack à St-Prex, où 180 emplois sont menacés. Ils ont soutenu mardi une résolution demandant aux propriétaires du site et au Conseil d'Etat d'étudier des solutions alternatives à une fermeture.

Déposé par les 16 députés du district de Morges, le texte mentionne "les impacts sociaux importants" pour St-Prex et la région, mais aussi "la menace" sur le tissu industriel du canton.

Par ailleurs, alors que l'heure est au développement des circuits courts, la fermeture du seul site suisse de production de verre "va à l'envers du bon sens" et imposerait aux producteurs de boissons d'importer du verre de l'étranger.

Soutenue à une quasi-unanimité, la résolution demande aux propriétaires de Vetropack d'étudier "toutes les possibilités afin de préserver la verrerie de St-Prex". Elle invite aussi le Conseil d'Etat à "prendre toutes les mesures utiles" pour préserver l'usine et maintenir les emplois.

La ministre de l'économie Isabellle Moret a rappelé que le Conseil d'Etat était "très préoccupé" par la situation et qu'il appelait à "la responsabilité sociale" de l'entreprise vis-à-vis de ses 180 collaborateurs.

Usine plus rentable

"Toutes les solutions innovantes" doivent être étudiées pour préserver le site, a-t-elle dit. Et d'ajouter que la task force, mise en place entre le canton et la commune de St-Prex, allait siéger pour la première fois mercredi. Ces discussions auront lieu "en parallèle" avec celles menées par les partenaires sociaux.

L'annonce des dirigeants de Vetropack remonte à début mars. Selon eux, l'usine de St-Prex n'est plus rentable. Plus que centenaire, elle souffre de sa taille, des contraintes liées à son emplacement au coeur d'une zone urbanisée et de sa compétitivité.

Son four à fusion doit aussi être remplacé, mais cet investissement ne serait pas viable sur le plan économique. Le site pourrait déjà fermer durant le deuxième semestre 2024.

A noter finalement que cette résolution a été soutenue quelques heures après la publication des résultats 2023 de Vetropack. Celui-ci a annoncé un bénéfice net en hausse à 63,3 millions de francs, contre 40,7 millions un an plus tôt.

Le chiffre d'affaires a légèrement reculé de 0,1% à 898,8 millions de francs, après correction des effets de change la progression est toutefois de 2,8%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le milliardaire géorgien Ivanichvili veut poursuivre Julius Baer

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Les avocats d'Ivanichvili reprochent notamment à la banque un manque d'informations ainsi que des retards dans l'exécution de transferts d'argent (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Après Credit Suisse, le milliardaire Bidzina Ivanichvili vise désormais Julius Bär. Accusant l'établissement de "chantage politique", le chef du parti Rêve géorgien au pouvoir en Géorgie entend actionner la justice contre le gestionnaire de fortune.

Ses avocats lui reprochent notamment un manque d'informations ainsi que des retards dans l'exécution de transferts d'argent. Une grande partie du patrimoine récupéré par M. Ivanichvili après des décisions de justice en défaveur de Credit Suisse a été transféré à Julius Bär, ressort-il du communiqué du cabinet d'avocats géorgien Metric diffusé en début de semaine.

Selon ce dernier, les relations entre la banque zurichoise et le milliardaire se sont dégradées ces derniers mois.

Les avocats de M. Ivanchvili reprochent à Julius Bär d'avoir retenu des informations concernant les comptes du milliardaire et éphémère premier ministre géorgien entre 2011 et 2012. Ils accusent également la banque de l'avoir menacé de résilier la relation d'affaires entretenue avec ce dernier au motif de son statut de personne politiquement exposée (PEP).

Contactée jeudi par l'agence de presse AWP, Julius Bär n'a pas souhaité commenter l'affaire. "En principe, nous ne nous exprimons pas sur les affaires supposées ou réelles de nos clients", a déclaré une porte-parole, après que le portail en ligne "Tippinpoint" a fait état de la menace d'une action en justice.

Statut de client politiquement exposé

Selon Metric, la banque a omis de prendre des mesures après que divers fonds spéculatifs n'aient pas respecté les délais de remboursement de fonds. Le milliardaire géorgien soupçonne désormais le gestionnaire de fortune d'agir "de manière coordonnée" avec des hedge funds à son détriment.

En décembre 2024, la banque aurait ensuite menacé de clôturer les comptes d'Ivanichvili en raison de son statut de personne politiquement exposée. Julius Baer aurait en outre interprété des sanctions américaines de manière incorrecte et à son propre avantage, en déclarant que le milliardaire et sa famille y seraient soumis.

Pour mémoire, M. Ivanichvili a croisé le fer dix ans durant devant diverses juridictions dans le monde contre Credit Suisse. Le milliardaire, qui a fait fortune en Russie et dans les pays voisins dans l'industrie métallurgique après l'effondrement de l'Union soviétique, était client d'un conseiller de l'ex-numéro deux bancaire helvétique à Genève, lequel avait détourné des fonds dont il avait la charge.

Alors que l'ancien conseiller, qui avait été condamné en 2018 à cinq ans d'emprisonnement, s'est suicidé en 2020, la banque aux deux voiles, désormais une entité d'UBS, s'est vue contrainte en 2023 par la justice des Bermudes de verser 600 millions de dollars à M. Ivanichvili. Un tribunal de Singapour a pour sa part accordé au milliardaire un versement de 740 millions de dollars.

Les procédures civiles à l'examen en Suisse doivent permettre à M. Ivanichvili de récupérer des fonds qui n'ont pas été inclus dans les procès à Singapour et aux Bermudes, selon le cabinet Metric.

Ayant vendu en 2011 l'ensemble de ses actifs en Russie, M. Ivanichvili, dont le magazine Forbes estimait en 2012 la fortune à 6,4 milliards de dollars, s'est lancé dans la politique en Géorgie en créant la coalition de partis du Rêve géorgien. Ce dernier s'est déclaré vainqueur des élections législatives d'octobre 2024, un scrutin controversé.

Si M. Ivanichvili n'occupe officiellement aucun poste au sein de l'État géorgien, il est considéré comme le véritable homme fort du gouvernement depuis des années. Ayant institué une "gouvernance informelle", il choisit les ministres et a donné une orientation prorusse au pays, prenant des mesures hostiles à l'opposition pro-européenne et refusant de sanctionner la Russie pour son invasion de l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

France: le climat des affaires reste morose en janvier

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Dans le secteur du bâtiment en France , les chefs d'entreprise se montrent très pessimistes au sujet de l'évolution globale de l'activité (archives) (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Le climat des affaires reste morose en France en janvier, et stable dans la plupart des secteurs après trois mois consécutifs de baisses, selon l'Insee jeudi.

L'indicateur qui synthétise le climat des affaires, calculé à partir des réponses de chefs d'entreprises des principaux secteurs marchands, s'établit à 95 contre 94 en décembre, soit en légère augmentation d'un point.

Il est stable dans les services, le bâtiment et le commerce de détail mais se détériore dans l'industrie et le commerce de gros, indique l'Institut national de la statistique.

Pour le bâtiment, "l'opinion des chefs d'entreprise sur leur activité future s'améliore, mais ils se montrent très pessimistes au sujet de l'évolution globale de l'activité du secteur", relève l'Insee.

Dans l'industrie, l'indicateur qui synthétise le climat des affaires est en baisse à 95 points, et les chefs d'entreprises se montrent plus pessimistes sur les carnets de commandes.

Dans le commerce de gros, l'indicateur du climat des affaires atteint 91, son plus bas niveau depuis septembre 2014, précise l'Insee, hors période de Covid.

Causes de cette morosité, les livraisons reçues de l'étranger et les ventes passées.

Le climat de l'emploi reste également stable en janvier. L'indicateur rebondit légèrement à 98, soit un point de plus qu'en décembre où il s'était replié de deux points.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Neuchâtel: douze projets d'envergure en quatre ans

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Le Conseil d'Etat a fait le bilan de son programme de législature (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d'Etat neuchâtelois a dressé un bilan positif de sa législature 2021-2025. Le gouvernement a mis en avant la concrétisation de douze projets d'envergure pour se positionner comme un canton "innovant et attractif".

"Le développement durable dans ses dimensions sociale, économique et environnementale était le fil conducteur de ses quatre ans. Nous avons voulu faire évoluer les politiques publiques pour répondre aux besoins des citoyens d'aujourd'hui et avec la responsabilité de ne pas prétériter la génération future", a déclaré jeudi Florence Nater, présidente du Conseil d'Etat.

Le programme de législature du Conseil d'Etat s'articulait autour de 53 objectifs stratégiques avec quatre ambitions (innovation et digitalisation, attractivité, cohésion, institutions et finances publiques). Le gouvernement a mis en avant la concrétisation de douze projets emblématiques, dont Chaux-de-Fonds Capitale culturelle suisse 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Swica supprime une trentaine de postes à temps plein

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Swica va supprimer une trentaine de postes à temps plein dans le cadre de mesures de réduction des coûts, devisées à 50 millions de francs par an. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'assureur maladie et accidents Swica va supprimer une trentaine de postes à temps plein dans le cadre de mesures de réduction des coûts, devisées à 50 millions de francs par an. La société winterthouroise compte "éviter le plus possible" les licenciements.

Après un premier train de mesures l'été dernier, Swica veut réduire ses directions régionales au nombre de cinq. En Suisse orientale, celles de Winterthour et St-Gall sont réunies, a-t-il indiqué mercredi dans un communiqué.

Dans ce cadre, les départements de la direction générale sont également amincis.

Swica compte 1,7 million d'assurés et se classe, selon ses propres indications, en quatrième place des assureurs maladie en Suisse. En 2023, la société a vu ses primes augmenter de 8,8% à 5,8 milliards de francs, mais a subi une perte nette de 34 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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