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Covid: semaine de vaccination lancée - Espoir d'"un dernier sursaut"

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"Cent cinquante vaccinations de plus signifient une personne de moins aux soins intensifs", a souligné Guy Parmelin. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les sept membres du Conseil fédéral ont lancé lundi matin la semaine nationale de vaccination par des appels vidéo sur Twitter. Ils ont rappelé que l'inoculation permet de sortir de la pandémie et représente un signe de solidarité avec les personnes vulnérables.

"Chaque nouvelle vaccination est un succès", a dit le président de la Confédération Guy Parmelin en lançant la semaine sur la Place fédérale à Berne. "Cent cinquante vaccinations de plus signifient une personne de moins aux soins intensifs", a-t-il souligné.

"Nous n'avons pas d'alternative: seule la vaccination peut nous aider à sortir de cette pandémie", a insisté le président de la Confédération, qui a "appelé chacun à réfléchir". Il était entouré du conseiller d'Etat bernois en charge de la santé Pierre Alain Schnegg et d'artistes participant à la semaine dans le cadre de la tournée "Back on Tour".

Vaccination = moins de nouveaux cas

"Avec le début de la saison froide, nous assistons à une remontée du nombre de cas de Covid-19, et il devient plus difficile de contrôler les transmissions", a relevé M. Parmelin. "Les chiffres sont têtus", a-t-il ajouté: "Plus il y a de gens vaccinés dans une région, moins l'incidence de nouveaux cas est élevée".

Les jeunes seront la plupart du temps épargnés par le Covid-19, mais beaucoup d'autres n'auront pas cette chance, comme les personnes âgées, les malades chroniques ou les immunodéprimés. "Faites-vous vacciner pour protéger les autres", a-t-il exhorté. La mesure est sûre, a été utilisée des milliards de fois et est de grande qualité.

Le ministre de la santé Berset a exprimé sur Twitter l'espoir qu'il s'agissait du "dernier sursaut dans la lutte contre la pandémie", qui sévit depuis 20 mois et devient "vraiment difficile".

"Aidez-nous"

La ministre des sports Viola Amherd a attiré l'attention sur les avantages pour les personnes vaccinées: "Grâce à la vaccination, nous pouvons à nouveau nous déplacer librement, à l'intérieur ou à l'extérieur, pour faire du sport, lors de compétitions, dans des clubs ou des réunions sociales. Et nous pouvons nous réjouir d'une "saison de ski sans souci".

Le ministre des finances Ueli Maurer a dit qu'il respectait bien sûr les raisons personnelles de ne pas se faire vacciner. Mais peut-être que ceux qui n'ont pas encore été vaccinés pourraient revoir leur décision, a-t-il ajouté. "Nous voulons tous sortir de cette situation le plus rapidement possible".

"Nous voulons tous revenir à la normalité", a renchéri sa collègue du département de Justice et Police Karin Keller-Sutter. Les dix-huit derniers mois ont été difficiles pour tout le monde, surtout pour les entreprises et les employés, a-t-elle déclaré. "La Suisse a en main la possibilité de mettre fin à la pandémie".

Grâce à la vaccination, les réunions privées, comme les anniversaires ou les mariages, sont à nouveau possibles, a souligné la ministre des Transports Simonetta Sommaruga.

Encore trop de malades à l'hôpital

Bien que les moyens de se protéger soient là, beaucoup trop de personnes doivent encore être traitées à l'hôpital ou meurent du Covid-19, selon le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis. Il a également appelé les Suisses à se faire vacciner.

Sous la devise "Chaque vaccination compte", des manifestations sont prévues cette semaine dans tout le pays, comme des concerts, un village de vaccination à la gare de Zurich, des inoculations dans les bus, les trams, un bateau sur le Rhin ou sous hypnose.

Appel des présidents de partis

Les présidents de six partis ont signé ensemble un appel à se faire vacciner. "Nous voulons toutes et tous sortir des mesures liées au coronavirus. Participez vous aussi à l’effort commun (...). La Suisse a besoin de votre soutien", écrivent les présidents du PS, du PLR, du Centre, des Verts, des Vert'libéraux et du parti évangélique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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