Culture
Soleure : coup de chapeau au cinéma d'animation
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Soleure donne un coup de chapeau au film d'animation. Trois pionniers romands, Claude Luyet, Georges Schwizgebel et Daniel Suter, auront droit à leur première rétrospective. Les fondateurs du studio genevois GDS feront le déplacement au bord de l'Aar.
"C'est impossible de s'intéresser au film suisse d'animation sans connaître les trois cinéastes du studio GDS de Carouge", a dit à Keystone-ATS Christian Gasser, journaliste, curateur et enseignant en cinéma d'animation à la haute école de Lucerne. "En particulier Georges Schwizgebel, le grand maître du cinéma suisse d'animation."
"Il est là depuis les débuts. Il l'a marqué par sa personnalité et son travail. De sa génération, c'est le seul qui a réussi à mener une carrière dans le film d'animation et de créer une oeuvre assez considérable, aussi en comparaison internationale, avec près de 25 films et courts-métrages."
Peintures en mouvement et sans parole
Les peintures en mouvement et sans parole de Schwizgebel ont été primées dans les festivals du monde entier. En Suisse, il a reçu le prix d'honneur du cinéma suisse en 2018.
C'est en 1971 que les trois graphistes, qui s'étaient connus dans une agence de publicité, fondent le studio GDS à Carouge, à côté de Genève. Georges Schwizgebel et Daniel Suter ont décroché leur diplôme à l'Ecole des Arts Décoratifs, et Claude Luyet vient de terminer sa formation de graphiste.
Depuis la fondation de leur atelier, le studio GDS, les trois acolytes ont peint et animé plus de 40 courts métrages d'animation.
La "Rencontre" aux journées de Soleure, qui commencent le 17 janvier pour une semaine, présente l'intégrale de l'½uvre cinématographique du studio GDS. Elle comprend 42 courts métrages, animés et réalisés au moyen de diverses techniques.
"Certains films ont dû être restaurés", a expliqué Claude Luyet à Keystone-ATS dans le studio GDS à Carouge. Il l'a fait lui-même ou en payant de sa poche. Quelques films de Daniel Suter, en plus mauvais état, ont été numérisés par la Cinémathèque suisse.
Si Claude Luyet écrit un scénario, Georges Schwizgebel part souvent d'un morceau de musique. Il exploite aussi les mythes et les contes (Faust, Frankenstein, Icare, Cendrillon) et met en scène ou interprète un grand nombre d'oeuvres picturales (Bonnard, Chirico, Vermeer, Escher, Hopper, etc).
"C'est presque un échec de faire un cut"
Georges Schwizgebel privilégie le plan-séquence: "c'est presque un échec de faire un cut. J'aimerais arriver à enchaîner les plans dans un film avec la même aisance et la même logique que l'on trouve dans les rêves", explique-t-il, cité dans un livre de Patrick Barrès.
Daniel Suter se distingue par son style épuré, souvent proche de la bande dessinée. Le "punk" de l'équipe, c'est Claude Luyet, dont un sujet récurrent sont les prétendus gagnants et perdants de notre société, un millionnaire du loto ou un détective privé.
Si les trois hommes ont longtemps partagé ce local de travail, leur production est individuelle. Autodidactes, les trois hommes ont toutefois collaboré sur un de leurs premiers films "Patchwork" (1971). "Il va passer à Soleure, mais on aurait bien aimé qu'il soit oublié", ont dit Claude Luyet et Daniel Suter. Ils le trouvent trop typé 68.
Contrairement à Schwizgebel qui a tracé son chemin en développant un style - la peinture, la musique, la géométrie - et "qui ne cesse de s'améliorer au fil du temps", Luyet est allé de film en film sans penser en termes de carrière, un prix appelant à la réalisation du film suivant.
Luyet s'appuie sur un scénario qu'il invente et a varié les styles: expérimental dans "Rush" avec l'artiste contemporain Xavier Robel ou BD noire dans "Robert Creep". Ce dernier film de 26 minutes, une co-production avec Arte notamment, a été réalisé entre autres avec le dessinateur alémanique de BD, Thomas Ott, son premier stagiaire.
Son film préféré: "Ricochet"
Son film préféré est "Ricochet", le premier qu'il a réalisé. "Il a été fait dans une totale liberté et naïveté surtout. C'est grâce à lui que je suis encore là à faire des films: cela a décidé de tout", a-t-il expliqué.
Il se qualifie d'artisan, raison pour laquelle le prix dont il est le plus fier, c'est justement celui des artisans des communes genevoises, reçu en 2022. "Cette qualification, c'est ce qui me correspond le mieux", a-t-il relevé.
Dès le début de leur production, leurs films sont passés à Soleure. "Le Macaque" de Daniel Suter a même été projeté en 1972 sur la Piazza Grande à Locarno, raconte-t-il.
Avant que de nouveaux festivals uniquement consacrés au cinéma d'animation ne fassent leur apparition, comme Fantoche à Baden (AG) en 1995 ou Animatou, plus modeste, à Genève, en 2006.
Daniel Suter dessine, mais ne fait plus de film: il exposera d'ailleurs à Soleure. Claude Luyet, dont le dernier film est sorti en 22 "Lucky man", travaille à son dernier film, affirme-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Château de St-Maurice: Astérix a attiré plus de 38'000 visiteurs
L'exposition du château de St-Maurice (VS) consacrée à Asterix a fermé ses portes dimanche. En huit mois environ, elle a attiré 38'226 visiteurs, frôlant le record de fréquentation de 2023 avec l'exposition dédiée aux Schtroumpfs (38'420 entrées).
Après ses expositions créées autour du Marsupilami, d'Alice au Pays des merveilles, de Petzi, de Dracula, des Schtroumpfs ou de l'univers de Zep, le château de St-Maurice a, une nouvelle fois, réussi son pari avec le "petit gaulois", se réjouit-il lundi dans un communiqué. Principalement centrée sur le travail de création de René Goscinny et Albert Uderzo, cette exposition a conquis un public multigénérationnel "par sa mise en perspective tant patrimoniale que ludique."
Pour sa prochaine exposition, du 28 mars au 22 novembre 2026, le château proposera une nouvelle exposition originale sur un personnage mythique de la bande dessinée, Lucky Luke. Imaginé en 1946 par le Belge Morris (1923-2001), Lucky Luke fêtera l’année prochaine ses 80 ans.
"Il représente, de par facture, son ton, son inventivité et sa savoureuse galerie de personnages-clés (Jolly Jumper, Rantanplan, Les Dalton, les croque-morts, etc.) l'une des icônes mondiales absolues du 9e art", a relevé Philippe Duvanel, le directeur du château chablaisien, cité dans le communiqué.
Durant sa carrière, Morris a dessiné 72 albums de Lucky Luke, avec notamment, pour plus de la moitié d'entre eux, un scénario imaginé par René Goscinny. L'univers de Lucky Luke se prolonge aujourd'hui par le biais de nouvelles aventures imaginées par Jul et dessinées par Achdé et par divers albums hommages réalisés par Mathieu Bonhomme, Bouzard, Mawil, Ralf König, Blutch ou, tout récemment Appollo (scénario) et Brüno (dessin).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Voyage dans le temps archéologique au Palais de Rumine à Lausanne
Au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire (MCAH) à Lausanne, l'exposition "Destination archéologie. 1798 - Futur" propose de découvrir comment la science construit le regard sur le passé. A bord d'une machine à voyager dans le temps, le public plonge dans le 19e siècle et traverse la grande histoire de l'archéologie. A voir du 21 novembre prochain au 7 février 2027.
"L'exposition explore deux siècles d'histoire de la discipline et questionne notre rapport aux civilisations anciennes, entre fascination, découvertes et stéréotypes hérités du 19e siècle", expliquent les responsables du musée au Palais de Rumine. Elle a été conçue par le MCAH, en collaboration avec le Naturéum.
"Destination archéologie" invite le public à embarquer dans une machine à voyager dans le temps pour vivre une expérience immersive sur plus de 1200 m2, mêlant objets, images, science et imagination. Le parcours propose cinq dates-clés, de 1798 à 1914, durant lesquelles "l'archéologie s'invente et se transforme, interrogeant les liens entre savoirs scientifiques, idéologies national(ist)es et représentations du passé", souligne le MCAH.
Quelles influences des clichés?
"De la campagne d'Egypte de Napoléon à la découverte des sites lacustres en Suisse, en passant par les fouilles de sites antiques, préhistoriques et médiévaux, ces nouvelles connaissances se diffusent très vite dans la population et engendrent des stéréotypes dont les 20e et 21e siècles ont hérité". Ces clichés continueront-ils à influencer l'homme dans le futur? questionne l'expo.
Cette dernière raconte aussi comment se construisent ces nouveaux savoirs fondés sur les découvertes vaudoises et européennes du 19e siècle, entre sciences du passé et sciences naturelles. Elle propose également "un contrepoint critique sur ces connaissances acquises, en montrant leur profond renouvellement grâce aux récentes avancées dans les domaines de la génétique, des datations ou en conservation-restauration".
Pour étayer ces propos, l'exposition met en lumière plus de 1500 objets, restes humains et spécimens des collections du MCAH et du Naturéum, datant du Paléolithique au 21e siècle. Ils proviennent d'Egypte, de Grèce, d’Italie, de France et de Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Genève: une vingtaine de films palestiniens à l'honneur
A Genève, la 14e édition des rencontres cinématographiques "Palestine: filmer c'est exister" (PFCE) débutera le 26 novembre aux cinémas du Grütli et au Musée d'ethnographie de Genève (MEG), jusqu'au 30 novembre. Au programme, 22 films réalisés entre 1960 et aujourd'hui.
"Depuis 23 mois, partout dans le monde, la société civile descend dans la rue pour montrer sa solidarité avec le peuple palestinien. Elle dénonce l’horreur du génocide à Gaza, le nettoyage ethnique en Cisjordanie et l’impunité d’Israël", soutient le PFCE dans un communiqué. La production cinématographique qui s'est ralentie a poussé le festival à s'intéresser aux films d'il y a trente ans et plus.
Les thèmes évoqués par ces films ont surpris par leur similarité avec ceux d'aujourd'hui, indique le communiqué. "La place des femmes dans la société, la liberté dans l'art de filmer les corps et l'effacement programmé de la culture" s'y retrouvent.
Cinq cinéastes palestiniens viendront présenter leurs films à Genève lors du PFCE. Comme Laila Abbas, réalisatrice de la comédie dramatique "Thank you for banking with us!", qui ouvrira le festival au MEG.
Le festival sera aussi l'occasion de découvrir l'exposition "Je suis palestinienne, j'ai le droit de broder comme les Palestiniennes" de Nur Dasoki, artiste diplômée de la Haute école des arts dramatiques à Genève. Elle "affirme une identité multiple nourrie par l'exil, la transmission et la création", célèbre la résistance culturelle palestinienne et "questionne l'appartenance à travers les fils de la diaspora".
www.palestine-fce.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Pape reçoit des grands noms du cinéma, "laboratoire d'espérance"
Cate Blanchett, Viggo Mortensen ou Monica Belluci: le pape Léon XIV a accueilli samedi des stars du septième art, les invitant à se "confronter aux plaies du monde," avant notamment de recevoir un cadeau personnalisé des mains du réalisateur américain Spike Lee.
Au total, environ 200 professionnels du grand écran, acteurs, réalisateurs et producteurs, ont été reçu au Palais du Vatican, parmi lesquels les américains Alison Brie et Judd Apatow et les Italiens Dario Argento et Matteo Garrone.
Léon XIV a salué dans le cinéma un "art populaire", qui est également un "laboratoire d'espérance, un lieu où l'homme peut revenir sur lui-même et son destin".
Le Pape a salué personnellement chacun des invités, y compris le réalisateur Spike Lee, fervent supporter des Knicks, équipe de basket de New-York, qui lui a offert leur maillot. "Il est le 14e pape (Léon), donc (le maillot) portait le numéro 14", a expliqué ensuite le scénariste, précisant que les Knicks comptaient trois joueurs issus de l'université Villanova en Pennsylvanie, où le pape a étudié.
"L'une des contributions les plus précieuses du cinéma est précisément celle d'aider le spectateur à se retrouver, à poser un regard neuf sur la complexité de sa propre expérience (...) et à redécouvrir, dans cet exercice, une part de cette espérance sans laquelle notre existence est incomplète", a déclaré le pape.
Il a exhorté les institutions à continuer de soutenir la culture et le septième art. "Les structures culturelles comme les cinémas et les théâtres sont le coeur battant de nos territoires, contribuant à leur humanisation", a-t-il souligné, fortement applaudi.
"Ses paroles étaient extraordinaires et je souhaite que les ministres de la Culture du monde entier s'en inspirent. Il a parlé de compassion et d'engagement face aux problèmes du monde", a commenté Cate Blanchett aux journalistes après l'audience.
"Besoin de beauté"
Mercredi, le Vatican a indiqué que l'invitation au monde du cinéma visait à explorer "les possibilités offertes par la créativité artistique aux mission de l'Église et à la promotion des valeurs humaines".
"Notre époque a besoin de témoins d'espérance, de beauté et de vérité: par votre oeuvre artistique, vous pouvez les incarner", a confié le souverain pontife aux professionnels du cinéma.
Avant le début de la cérémonie, Léon XIV a dévoilé ses quatre films préférés, la plupart ayant l'espoir comme thème central : "La vie est belle", de Franck Capra, où un ange est envoyé du ciel pour aider un père de famille désespéré ; la comédie musicale culte "La Mélodie du bonheur", de Robert Wise ; le drame familial de Robert Redford "Des gens comme les autres" ; et "La vie est belle", de Roberto Benigni, qui raconte l'histoire d'un père tentant de protéger son fils des horreurs d'un camp de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le Pape a incité ses invités à se "confronter aux plaies du monde". "Violence, pauvreté, exil, solitude, addictions, guerres oubliées: autant de blessures qui exigent d'être vues et racontées. Le grand cinéma n'exploite pas la douleur : il l'accompagne, il l'explore", s'est-il enthousiasmé.
"L'Eglise vous porte une grande estime, vous qui travaillez avec la lumière et le temps, les visages et les paysages, la parole et le silence", a-t-il encore déclaré à ses visiteurs. Il a d'ailleurs repris à son compte le message adressé aux artistes à la fin du Concile Vatican II, le 8 décembre 1965 : "Ce monde a besoin de beauté pour ne pas sombrer dans le désespoir".
Le prédécesseur de Leon XIV, le pape François, avait organisé un événement similaire en juin 2024 au Vatican, invitant plus de 100 humoristes, dont Stephen Colbert, Whoopi Goldberg et Jimmy Fallon.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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