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Suisse

Sondage : deux "oui" en vue pour les votations du 19 mai

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Les partisans du paquet fiscal lié à l'AVS peuvent se réjouir, puisque l'objet serait pour l'heure largement accepté (archives). (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Si les Suisses s'étaient prononcés à la mi-avril, ils auraient approuvé les deux objets soumis au vote le 19 mai. Le soutien au paquet fiscal lié à l'AVS reste stable, tandis que la loi sur les armes gagne des partisans.

La réforme fiscale et le financement de l'AVS (RFFA) récolte 62% de oui, contre 32% de non, selon le deuxième sondage Tamedia publié mercredi. Le taux d'approbation reste stable par rapport à la première prise de température début avril, alors que les opinions défavorables ont augmenté de deux points de pourcentage.

Les sondés sont 6% à ne pas avoir donné d'indications sur leurs intentions de vote. Des glissements sont encore possibles, relèvent les auteurs du sondage. L'importante part de "plutôt oui" parmi les réponses montre que la formation de l'opinion n'est pas terminée.

Les sympathisants de tous les partis approuvent la réforme fiscale pour les entreprises liée au financement de l'AVS. Les plus favorables sont les électeurs du PLR (75%) et les moins enthousiastes ceux de l'UDC (51%). Le "oui" atteint 70% au PDC, 66% au PBD, 65% chez les Vert'libéraux, 63% au PS et 53% chez les partisans des Verts, parti qui a pourtant porté le référendum.

Toutes les classes d'âge glisseraient également un "oui" dans les urnes; une approbation qui va de pair avec l'augmentation de l'âge des sondés. Les 18-34 sont favorables à l'objet à 56%, les 35-49 ans à 60%, les 50-65 ans à 62%, tandis que les plus de 65 ans disent oui à 68%.

Le soutien est plus marqué en Suisse romande et au Tessin (66% chacun), qu'en Suisse alémanique (60%). Les femmes sont un peu plus réticentes (60%) que les hommes (63%).

"Compromis helvétique"

Pour les partisans de la réforme, deux arguments se détachent. Il s'agit d'une part d'un compromis typiquement helvétique, qui règle deux problèmes urgents en un (37%). D'autre part, ce projet de loi consolide l'AVS et contribue de manière substantielle à la protection des rentes (35%).

A l'inverse, les opposants considèrent principalement (43%) que lier deux thèmes sans rapport entre eux est antidémocratique. Ils estiment également que la population devra payer via des impôts plus élevés les cadeaux fiscaux faits aux entreprises (23%).

UDC seule contre tous

La réforme de la loi sur les armes serait également approuvée. Sa part d'opinions positives a gagné deux points de pourcentage par rapport au premier sondage pour s'établir à 55%, tandis que 44% des électeurs diraient "non". La part des indécis s'élève à 1%.

Les électeurs de l'UDC sont les seuls à s'opposer à l'objet, avec 83% de non. Un chiffre en totale opposition avec celui des autres partis. Le taux d'approbation atteint 84% au PS et chez les Vert'libéraux, 80% chez les Verts, 63% au PDC, 61% au PLR et 55% au PBD.

Les hommes sont un peu moins nombreux à approuver l'objet (52%) que les femmes (59%). La Suisse romande y est la plus favorable (56%), devant la Suisse alémanique (55%). Le Tessin s'y oppose à 53%.

Jeunes moins convaincus

Une différence se dessine par ailleurs par groupe d'âge. Les 18-34 ans et les 35-49 s'opposent à la révision de la loi, avec respectivement 55% et 51% de non. Les 50-64 l'approuvent à 57% et les plus de 65 ans disent oui à 69%.

Pour les partisans de la révision, deux arguments font particulièrement mouche. Un "oui" le 19 mai permettrait le maintien de l'accord Schengen/Dublin (59%) et permettrait de renforcer la sécurité (27%).

A l'inverse, ses opposants estiment que la Suisse n'a pas à effectuer une reprise dynamique du droit européen (33%). En outre, la réforme ne serait d'aucune utilité pour lutter contre la criminalité et le terrorisme (26%), estiment-ils. Enfin, la révision est vue comme un premier pas en vue d'un désarmement de la population (21%).

Plus de 10'800 personnes ont été sondées entre le 16 et le 17 avril. La marge d'erreur est de 1,7%.

(KEYSTONE-ATS)

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Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Lors du prochain tirage samedi, 12,5 millions de francs seront en jeu. (image symbolique) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 1, 12, 22, 29, 30 et 37. Le numéro chance était le 4, le rePLAY le 3 et le Joker le 125699.

Lors du prochain tirage samedi, 12,5 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

En appel, l'ex-secrétaire général réfute tout enrichissement

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L'affaire de l'ancienne Fondation de Beaulieu à Lausanne et de son ex-secrétaire général, qui n'a cessé de se dégonfler et a même abouti à un acquittement, aujourd'hui rejugé en appel, ne concerne qu'une petite partie de la vraie débâcle financière du Palais de Beaulieu (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

L'affaire de l'ancienne Fondation de Beaulieu à Lausanne a rebondi mercredi en appel au Tribunal cantonal. Acquitté en première instance en août dernier, son ex-secrétaire général s'est à nouveau défendu de tout enrichissement personnel. Le parquet, lui, demande cette fois huit mois de prison avec trois ans de sursis pour gestion déloyale aggravée.

Le Ministère public vaudois avait initialement requis dix mois de prison avec trois ans de sursis, mais le Tribunal d'arrondissement de La Côte à Nyon avait blanchi Marc Porchet pour ce seul chef d'accusation retenu. Il avait jugé qu'il n'y avait pas eu de "système Porchet", dans ce qui ne concerne qu'une petite partie de la débâcle financière du Palais de Beaulieu à Lausanne, soit six cas de refacturations.

Ses trois juges avaient même estimé qu'il y avait "une absence d'intention" de celui qui avait à l'époque une double casquette (secrétaire général de la Fondation et patron de sa fiduciaire mandatée). Le tribunal correctionnel de Nyon s'était aussi dit convaincu qu'il n'était "pas mû par un enrichissement illégitime".

Aucune faute pénale donc, mais les juges avaient retenu une "faute civile", de l'ordre de 84'000 francs, concernant les marges bénéficiaires "importantes" dans lesdites refacturations.

"Je déplore me retrouver seul"

Toutes les parties ont fait appel contre ce jugement. Le Ministère public veut remettre le curseur sur l'élément subjectif, soit la question de l'intention de la gestion déloyale. La partie plaignante - la Fondation Beaulieu aujourd'hui dissoute - souhaite obtenir une révision à la hausse du montant de l'indemnité à la charge du prévenu. La défense, elle, conteste la faute civile et les conclusions allouées à la partie plaignante".

Mercredi, Marc Porchet a redit avoir "essayé de faire du mieux possible". "Je m'excuse si je n'ai pas fait toujours tout juste ou de manière assez précise. Mais je n'ai jamais cherché à nuire ni à m'enrichir. Je me suis investi sans compter", a-t-il affirmé, estimant avoir toujours fait preuve de loyauté, valeur cardinale à ses yeux.

Aujourd'hui "surendetté" à hauteur de 700'000 francs, il s'est dit "effaré de voir que personne ne cherche à savoir où sont passés les millions de perte" de la vraie débâcle de Beaulieu. "Je déplore me retrouver seul" devant la justice.

"On se trompe de cible"

Son avocat, Me Stefan Disch, a plaidé à nouveau l'acquittement. Il a redit que son client n'était pas responsable de la déconfiture de Beaulieu. "On se trompe de cible, d'homme et sur la qualité de l'homme. La Fondation, c'était toute sa vie. Pas un instant il a été agi dans une perspective déloyale de profit à tout prix".

Il est revenu sur la genèse des premiers soupçons à l'encontre de M. Porchet sur la base de "l'audit bâclé" commandé par la Ville de Lausanne. Puis il a vertement critiqué le communiqué de presse de décembre 2017 du Conseil d'Etat annonçant le dépôt d'une plainte pénale pour malversation, articulant un montant de 27 millions de francs.

"C'est monstrueux, c'étaient des mensonges éhontés. Les faits de cette plainte sont absolument faux. M. Porchet paie le prix de ce crime de dénonciation calomnieuse depuis bientôt sept ans", a affirmé Me Disch.

Il a repris sinon dans les grandes lignes sa défense de première instance, rappelant que le tarif horaire de refacturation de 135 francs était modeste et que les marges bénéficiaires l'étaient aussi au regard des risques entrepreneuriaux pris par son client, des charges d'infrastructures à intégrer et du contexte de surcharge de travail.

"Voulue et cultivée"

Le procureur François Danthe, a, lui aussi, repris ses principaux arguments, à savoir la "double casquette porteuse d'un conflit d'intérêts patent", la "confiance trahie" envers la Fondation Beaulieu et la "gestion dysfonctionnelle".

"M. Porchet a agi de façon intentionnelle, mû par une volonté de s'enrichir personnellement", a-t-il réaffirmé. Selon lui, la structure de la gestion complexe de Beaulieu était "organisée, recherchée, voulue et cultivée".

Le verdict de la Cour d'appel du Tribunal cantonal est attendu dans les cinq jours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Fin du droit de recours pour les projets de moindre importance

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Philipp Matthias Bregy (Centre/VS) vise avec son projet à éviter qu'une demande de construire un logement déposée par un simple privé ne se voie confrontée au recours d'une organisation environnementale (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les organisations environnementales ne doivent pas pouvoir faire recours contre des projets de construction de logements de petite et moyenne importance. Le National a adopté mercredi par 113 voix contre 72 un projet de commission. Le dossier part au Conseil des Etats.

Faisant suite à une initiative parlementaire de Philipp Matthias Bregy (Centre/VS), le projet vise à éviter qu'une demande de construire un logement déposée par un simple privé ne se voie confrontée au recours d'une organisation environnementale. Cela crée une situation déséquilibrée dans les moyens pouvant être engagés dans la procédure, selon le Valaisan.

Le droit de recours des organisations ne doit donc pas s'appliquer aux projets de constructions situés dans une zone à bâtir d'une surface de plancher inférieure à 400 m2.

La gauche et le PVL ne voulaient pas entrer en matière, relevant l'importance du droit de recours des organisations pour protéger l'environnement et le patrimoine. Lors du débat de détail, ils ont tenté en vain de faire passer des limitations moins strictes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les comptes de la Ville de Lausanne favorables aux investissements

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Florence Germond, municipale des Finances et Grégoire Junod, syndic, ont présenté mercredi des comptes lausannois proches de l'équilibre. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les comptes 2023 de la Ville de Lausanne présentent un déficit de 3,5 millions, en amélioration de 80,9 millions par rapport au budget. Ce "bon résultat" permet de diminuer la dette nette de 9,2 millions et de dégager un autofinancement positif de 167,9 millions.

Dans un contexte incertain marqué notamment par les effets du renchérissement, la Municipalité signe un bilan quasiment à l’équilibre, s'est réjoui le syndic de Lausanne mercredi devant la presse. "Contrairement à ce que l'on entend parfois dans la rue, les finances lausannoises sont tenues. Ce résultat s'affiche d'ailleurs dans la lignée des dix dernières années".

Mais comment expliquer ces bons résultats?

Florence GermondMunicipale chargée des finances et de la mobilité

Parmi les chiffres-clés, la municipale des Finances Florence Germond a évoqué des charges qui atteignent 2,053 milliards, en "légère hausse" de 3,6% par rapport aux comptes 2022. Cette croissance est assez proche de celle de l'inflation, a-t-elle commenté.

Les revenus de fonctionnement progressent eux de 4% pour atteindre 2,049 milliards, notamment en raison de revenus fiscaux supérieurs aux comptes 2022 (+21,6 millions).

La Ville a également dégagé un autofinancement de près de 168 millions, ce qui a permis de couvrir un niveau record d'investissement. Un point essentiel.

Florence GermondMunicipale chargée des finances et de la mobilité

Le positif, c'est qu'il n'y a pas eu besoin de recourir à des prêts pour financer ces investissements. Mais, même si ceux-ci devaient peser lourdement dans les comptes à court terme, il faut garder à l'esprit qu'ils peuvent rapporter sur le long terme.

Florence GermondMunicipale chargée des finances et de la mobilité

D'ici 2028, les investissements planifiés se montent à 1'348 millions de francs.

Alessia Merulla, avec ATS

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