Suisse
Sondage: les Suisses favorables à une réduction de la redevance SSR
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Un sondage Tamedia, publié dans le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung, révèle que 53% des Suisses soutiennent l’initiative UDC-Jeunes PLR visant à réduire la redevance SSR de 335 à 200 francs par an. Cette initiative devrait être soumise au vote en 2026.
Réalisé du 18 au 26 septembre 2025 auprès de 14'775 personnes dont 3766 Romands, un sondage Tamedia sur la réduction de la redevance radio-TV démontre qu'une majorité de Suisses est favorable à l'initiative déposée par l'UDC et les Jeunes PLR.
A la question: "qu'allez-vous voter lors de l'initiative visant à réduire la redevance radio-TV de 335 à 200 francs par ménage ?", 53% des sondés ont répondu "oui" ou "plutôt oui". 44% se sont montrés défavorables à l'initiative tandis que 3% se sont déclarés encore indécis. Cette enquête a été menée par 20 minutes et Tamedia en collaboration avec LeeWas.
Fracture droite-gauche
Alors qu'aucun clivage homme-femme n'apparaît, les résultats du sondage laissent apparaître une fracture droite-gauche. Les sympatisants de l'UDC plébicitent l'initiative portée par leur parti avec 86% d'avis favorables. Les électeurs du PLR s'affichent aussi en faveur du texte à 63%. De l'autre côté de l'échiquier politique, c'est un net rejet des sympatisants du PS (75%). 65% des électeurs des Verts sont également défavorables contre 74% des sympatisants des Verts Libéraux. Enfin, on est est plus modéré du côté des électeurs du Centre avec 56% d'avis défavorables.
A noter aussi la différence de perception selon l'âge. Ainsi, seuls les 65 ans et plus se montrent réfractaires à l'initiative. La marge d'erreur du sondage est estimée à plus ou moins 2%.
Un budget largement amputé en cas de "oui"
Si le texte est adopté, la SSR verrait son budget réduit de moitié, passant de 1,3 milliard à 630 millions de francs. Les partisans de l'initiative entendent ainsi réorienter la SSR vers ses missions légales et mettre à jour le modèle de financement, devenu obsolète à l’ère numérique.
Le Conseil fédéral prévoit déjà une réduction progressive de la redevance, à 300 francs en 2029, tandis que le contre-projet indirect permettrait une baisse moins drastique mais réduirait également les recettes, rappelle le Matin Dimanche.
La redevance reste la source principale de revenus de la SSR, qui emploie 7100 personnes et finance 17 radios, sept chaînes TV et une large production d’information et d’événements culturels et sportifs.
Autorités pas sur la même longueur d'onde
Contrairement à la majorité des sondés, le Conseil fédéral et le Parlement ne veulent pas entendre parler d'une nouvelle baisse de la redevance radio et télévision. Le Parlement a recommandé le rejet de l'initiative populaire "200 francs, ça suffit" sans contre-projet.
L'année dernière, le Conseil fédéral avait déjà fait des concessions aux initiants en décidant d'abaisser la redevance des ménages à 300 francs par an par voie d'ordonnance. De nombreuses entreprises seront en outre exemptées de l'obligation de payer la redevance.
Le ministre des médias Albert Rösti a déclaré que l'offre actuelle de la SSR n'était pas finançable pour les prestataires privés sur les petits marchés des régions linguistiques de Suisse. Il a fait valoir qu'en cas de oui à l'initiative, une centralisation de la SSR serait inévitable. Il n'y aurait plus que deux "centres principaux" au maximum. C'est l'une des principales raisons de la position négative du Conseil fédéral.
La SSR est déjà en train de mettre en ½uvre un programme d'économies. D'ici 2029, elle compte économiser environ 270 millions de francs, ce qui correspond à environ 17% du cadre financier actuel.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Exercice national de gestion de crise: bilan intermédiaire positif
La Confédération tire un bilan intermédiaire positif de l'exercice national de gestion de crise qui s'est déroulé jeudi et vendredi. Une multitude d'acteurs, aux trois échelons de l'Etat, ont collaboré durant cet "exercice intégré".
Selon ce premier bilan, l'objectif d'examiner la collaboration et la coordination de la gestion de crise sur le plan politico-stratégique à l'échelle nationale a été atteint. L'évaluation finale de l'exercice sera réalisée durant la première moitié de 2026, a indiqué vendredi la Chancellerie fédérale dans un communiqué. Sur cette base, un rapport sera établi, avec des recommandations d'amélioration concrètes.
L'exercice, qui "s'est rapidement transformé en un défi complexe et plausible", a commencé jeudi à 03h00 du matin et s'est poursuivi jusqu'à vendredi soir. Dans le scénario, la Suisse devait gérer une menace hybride. Une guerre éclatait entre deux pays fictifs situés à la périphérie de l'Europe et le gouvernement de l'Etat attaqué se réfugiait à Genève.
Conséquence: la Suisse devait faire face à des revendications politiques, à des cyberattaques contre les infrastructures ferroviaires et hospitalières, à la présence de drones près d'infrastructures critiques et à des difficultés dans les chaînes d'approvisionnement. Elle devait encore faire face à une menace diffuse d'intervention militaire, à la perspective d'un afflux de réfugiés et à des attentes d'acteurs internationaux à son égard.
165 observateurs
De nombreux acteurs ont pris part à l'exercice: l'administration fédérale, les organisations de gestion de crise de tous les cantons, plusieurs chancelleries d'Etat, le Parlement fédéral, le Ministère public de la Confédération, la Principauté du Liechtenstein, plusieurs conférences intercantonales, les villes de Berne, Zurich, Genève, Bienne et Thoune, ainsi que des organisations scientifiques, Migros, les CFF et plusieurs hôpitaux.
Le Conseil fédéral a tenu trois séances extraordinaires pendant les deux jours de l'exercice. L'organisation de crise de l'administration fédérale, entrée en vigueur le 1er février dernier, a aussi pu être testée, avec la mise en place d'un état-major de crise politico-stratégique et d'un état-major de crise opérationnel.
Au total, 165 observateurs se sont répartis dans toute la Suisse et au Liechtenstein pour observer méthodiquement la gestion de crise au sein des organisations participantes, a développé la Chancellerie fédérale. Et de relever qu'il s'agissait d'un des exercices de crise les plus vastes et les plus complexes qui aient jamais été réalisés sur le plan politico-stratégique en Suisse.
L'exercice a été organisé conjointement par la Confédération et les cantons. La codirection était assurée par le conseiller d'Etat grison Martin Bühler et par Erika Laubacher-Kubat, de la Chancellerie fédérale. La plateforme politique du Réseau national de sécurité a assuré la supervision du projet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le budget 2026 de Montreux dans le rouge pour 4,5 millions
Le budget 2026 de la commune de Montreux (VD) affiche un déficit de 4,5 millions sur une enveloppe globale de plus de 200 millions de francs. Des changements structurels au sein de l'administration et la nouvelle péréquation financière cantonale justifient une augmentation des charges de fonctionnement tout en maintenant un déficit constant, indique vendredi sa Municipalité.
Le déficit du budget 2025 était de 4,2 millions de francs. Les charges de fonctionnement atteignent 204 millions (+18,3% par rapport à 2025), principalement en raison de la réorganisation de la péréquation et des contributions intercommunales. Les recettes, elles, s’élèvent à près de 200 millions (+18,6 %), portées notamment par des revenus exceptionnels, dont un legs de 3,8 millions destiné à un fonds spécifique, précise la Ville dans son communiqué.
Les recettes fiscales demeurent stables à environ 103 millions de francs, tandis que le revenu du patrimoine progresse à 11,6 millions, "reflet d’une optimisation de la gestion des biens communaux", selon la Municipalité.
Malgré le résultat négatif, le budget 2026 conserve une marge d'autofinancement positive de 1,2 million, "signe d'une gestion prudente et responsable", selon la Municipalité.
Sur le plan économique, la Ville maintient ses investissements essentiels et "poursuit une politique budgétaire équilibrée, centrée sur la qualité des prestations à la population et la maîtrise des coûts". La fin prochaine du projet de rénovation du Centre de congrès (2m2c) marquera une étape-clé, en offrant un outil modernisé au service du développement économique et culturel de Montreux, soulignent encore les autorités communales.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Amiante: les CFF font analyser leur matériel roulant
Les CFF vont passer à la loupe plus de 400 trains afin de détecter la présence d'amiante et d'autres substances nocives. La compagnie ferroviaire a prévu près de 5 millions de francs pour ces analyses et les éventuels travaux d'assainissement.
L'entreprise devrait consacrer durant les cinq prochaines années 1,4 million pour les analyses réalisées par une entreprise spécialisée et 3,5 millions pour l'assainissement et l'élimination des substances, a déclaré une porte-parole des CFF à Keystone-ATS. Elle confirmait une information des journaux alémaniques CH Media.
Les analyses de substances nocives pour les usagers sont une pratique courante depuis des années, a précisé la porte-parole. Interrogé vendredi en marge d'une conférence de presse sur les RER, le directeur Vincent Ducrot a affirmé qu'il "n'est pas question d'une contamination à l'amiante. Il s'agit d'un contrôle de routine. Il n'y a aucun soupçon concret."
Pas de danger pour les passagers
Selon les CFF, il n'y a pour l'instant aucun danger pour les voyageurs et les employés. Tant que les parties contenant de l'amiante ne sont pas détériorées, aucune substance nocive n'est libérée. Les prélèvements sont en outre effectués dans des zones auxquelles les passagers n'ont pas accès.
L'utilisation de l'amiante comme matériau de construction est interdite en Suisse depuis 1990. Il présente un danger pour la santé lorsque ses fibres sont libérées et inhalées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Baukultur Festival: célébrer la transformation du bâti à Lausanne
A l'occasion de ses 150 ans, la revue Tracés - espazium lance un nouveau festival tout public dédié à la culture du bâti. Intitulé Baukultur Festival - "Tout se transforme!", l'événement investira Plateforme 10 à Lausanne du 12 au 16 novembre. Sept installations et sept expositions y exploreront la transformation de la matière et du patrimoine avec des techniques innovantes ou traditionnelles.
En Suisse, environ 5000 bâtiments sont démolis chaque année et 80% des déchets proviennent du secteur de la construction. Face à ce constat et en partenariat avec le Mudac, le Baukultur Festival met en lumière des pistes concrètes pour construire autrement et transformer l'existant au lieu de démolir et reconstruire.
Le 12 novembre, le public pourra assister à des démonstrations de construction utilisant des techniques anciennes (pisé, chaux) et innovantes (terre compactée, mycélium). Il pourra observer et participer à certaines étapes, telles qu'extinction de la chaux vive, pisé, pressage de blocs de terre crue.
Un pavillon en dalles de béton recomposées, conçu par le laboratoire SXL de l’EPFL, sera monté en direct. Le 15 novembre dans l'après-midi, place sera faite aux visites guidées et démonstrations.
Transformations et reconversions
Dans la galerie Signal-L, sept expositions présenteront des projets de transformation développés par des architectes, chercheurs et étudiants de la HES Fribourg et de l'EPFL: rivières remises à ciel ouvert, bureaux convertis en logements, infrastructures routières devenues parcs urbains.
La revue Tracés elle présentera une dizaine de reconversions exemplaires récemment réalisées en Suisse: une usine transformée en crèche, un silo en hôtel ou encore un entrepôt de vin en logements. "La preuve que rien ne se perd, tout se transforme", concluent les organisateurs.
Issu de la Déclaration de Davos (2018), le concept de Baukultur/Culture du bâti réunit l'ensemble des acteurs de l'environnement construit: architectes, ingénieurs, urbanistes, paysagistes, entreprises, chercheurs et spécialistes du patrimoine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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