Suisse
Sondage SSR: tous les partis stables, sauf les Vert-e-s, en recul
Si les élections fédérales avaient eu lieu début mars, les Vert-e-s auraient été les grands perdants avec un recul de 2,5 points de pourcentage par rapport aux élections de 2019. Tous les autres partis seraient restés stables, selon le baromètre électoral de la SSR.
Les Vert-e-s obtiennent 10,7% des voix. Le recul s'est accentué par rapport au dernier baromètre qui date d'octobre dernier mais le résultat de la formation écologiste reste bien meilleur que lors des élections de 2015 (7,1%), notent les auteurs du sondage réalisé par l'Institut Sotomo et publié mercredi.
Les Vert'libéraux gagnent eux 0,5 point de pourcentage, avec 8,3% des votes. Ne pouvant plus progresser de manière significative, ils ne pourront pas compenser les pertes attendues chez les Vert-e-s, estiment les auteurs. Le camp écologiste perd donc 2 points de pourcentage nets.
Stabilité
A l'exception de ce recul vert, le paysage politique suisse reste remarquablement stable, soulignent les sondeurs. Parmi les autres partis, aucun n'enregistre de progression significative. L'UDC, toujours le premier parti de Suisse avec 26,6% des votes, gagne 1 point de pourcentage.
De l'autre côté de l'échiquier politique, le PS, avec 17,8% des votes, gagne aussi 1 point de pourcentage, alors qu'en octobre dernier, il en perdait encore 0,5. Une partie de l'électorat passé chez les Vert-e-s en 2019 semble revenir chez les socialistes, relèvent les auteurs, qui ajoutent toutefois que cette progression n'est pas marquante.
Pas de tendance marquée vers le mieux pour le PLR non plus, bien qu'il gagne 0,5 point de pourcentage, pour s'établir à 15,6%. Ce parti perd de la vitesse par rapport au PS pour défendre la 2e place derrière l'UDC.
Le Centre perd lui 0,5 point de pourcentage. Avec 13,3% des votes, il crée cependant l'écart avec les Vert-e-s.
En termes de camps politiques, la droite se renforce. Par rapport à 2019, le PS et les Vert-e-s perdent 1,5 point de pourcentage. C'est exactement ce que gagnent conjointement le PLR et l'UDC.
Le climat toujours important
Comme le Conseil fédéral n'est pas directement élu par le peuple, l'électorat ne peut pas vraiment juger le programme gouvernemental. A ses yeux, le changement climatique et la transition énergétique restent les plus grands défis politiques, ce en dépit de la tendance à la baisse pour le camp écologiste.
A gauche, cette thématique est moins exclusivement liée aux Vert-e-s. A droite, elle ne joue qu'un rôle secondaire voire négligeable. Plus globalement, les femmes y accordent plus d'importance, de même que les jeunes.
Le thème de l'immigration revient sur le devant de la scène pour la première fois depuis 2018. En cause: le débat sur les réfugiés, les centres d'hébergement et les chiffres nets élevés de l'immigration.
On peut penser que l'UDC a tendance à gagner lorsque la migration est considérée comme un défi majeur pour la Suisse, écrivent les auteurs. Mais cela ne devrait pas conduire à un nouveau résultat record du parti, comme cela avait été le cas en 2015 en raison des attaques terroristes islamistes et de la crise des réfugiés syriens.
Primes maladies: pas de solution
Les questions liées au porte-monnaie viennent en troisième position, comme le coût de la vie ou les primes maladies. Ce dernier thème ne satisfait aucun sondé, tous électorats confondus. Les auteurs de l'étude en concluent qu'aucun parti n'arrive à proposer de solutions fiables en la matière.
Suivent la sécurité de l'approvisionnement, les relations avec l'UE et la réforme de la prévoyance vieillesse. Ces thématiques ont perdu de leur importance et n'apparaissent plus dans le top 3 des préoccupations des participants au sondage. Le thème de la pandémie est aussi relégué au bas du classement.
Seuls 10% des sondés ont estimé que la question de la neutralité, liée au sujet de l'indépendance et de la souveraineté, est pertinente pour leur choix électoral. Dans la même veine, le thème de la défense du pays ne recueille que 5%. Les Suisses considèrent que la guerre en Ukraine a plutôt des effets indirects pour le pays, notent les auteurs.
Le thème de l'égalité des sexes ne recueille également que 5%. Malgré une nouvelle grève des femmes annoncée pour le 14 juin, les auteurs de l'étude ne pensent pas que ce taux va beaucoup augmenter. En 2019, les vagues verte et violette s'étaient faites en parallèle grâce à la forte mobilisation de jeunes femmes de gauche.
Marge d'erreur de +/- 1,2 point
Le sondage a été effectué entre le 20 février et le 5 mars sur la base d'un panel de Sotomo et via les canaux en ligne de la SSR. En tout, 27'058 personnes y ont pris part (4816 en Suisse romande, 21'366 outre-Sarine et 876 en Suisse italienne).
Les résultats ont été pondérés avec des critères géographiques, socio-démographiques et politiques afin d'être représentatifs statistiquement. La marge d'erreur est de +/- 1,2 point de pourcentage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Florine Jeanrenaud élue à la Municipalité d'Avenches
Florine Jeanrenaud a été élue dimanche à la Municipalité d'Avenches. La socialiste de 44 ans, gestionnaire à la justice de paix remplace le syndic Gaetan Aeby (PLR) qui avait démissionné en avril dernier.
A l'issue du 2e tour de cette élection complémentaire, Florine Jeanrenaud a récolté 395 voix. Elle a devancé ses deux collègues du Conseil communal, Samuel Apothélos (PLR) et Thomas Broillet (Rassemblement avenchois), qui ont respectivement glané 376 et 250 suffrages. Le taux de participation s'est élevé à 33,45 %.
Ce 2e tour a été organisé car aucun des trois candidats n'était parvenu à obtenir la majorité absolue lors du 1er tour du 22 septembre.
Les citoyens d'Avenches retourneront aux urnes le 24 novembre, cette fois-ci pour désigner la personne qui assurera la syndicature.
Pour mémoire, Gaetan Aeby avait annoncé en avril qu'il allait quitter la Municipalité, évoquant un emploi du temps trop chargé. Il siégeait depuis 12 ans au sein de l'exécutif avenchois, dont trois ans comme syndic.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
En Valais, progression de l'UDC et recul du PLR
Lors des élections communales valaisannes de ce dimanche, l'UDC est entrée dans les exécutifs de deux villes supplémentaires. A l'échelle du canton, le PLR perd des plumes et le Centre regagne du terrain.
Sion conserve sa composition avec 3 PLR, 3 Centre, 1 UDC et 1 Vert. Stabilité également à Brigue (3 Centre, 2 UDC, 1 PLR, 1 PS) et Viège (6 Centre, 1 PLR, 1 PS, 1 UDC).
A Sierre, l'UDC fait son entrée dans l'exécutif au détriment du PLR (1) qui perd un autre siège en faveur du Centre (4). Le PS (2) et les Vert-e-s (1) conservent les leurs.
A Martigny, l'UDC chipe un siège au Centre (2). Dans ce bastion libéral-radical, le PLR conserve ses 5 sièges, le PS garde le sien.
A Monthey, le PLR gagne un siège au détriment du Centre. La ville se retrouve donc avec 4 PLR, 2 PS, 1 Centre et deux élus de la liste Monthey Demain sur laquelle se présentait le sortant UDC. A noter que Monthey Demain se définit comme un mouvement "sans étiquette politique, ni affiliation".
"Objectif atteint"
Sur l'entier du canton, l'UDC progresse, notamment dans le Valais romand (+7). Il entre dans les villes, "notre objectif historique" et ajoute avoir aussi "renforcé son ancrage local".
De son côté, le Centre du Valais romand est "très satisfait" de son gain de 7 sièges. "Nous gagnons dans des communes où l'on ne s'y attendait pas comme à Sierre, Crans-Montana ou encore Nendaz", précise Vincent Baud, secrétaire général de la formation. Le Centre (ex-PDC) comptait notamment sur sa nouvelle appellation pour reprendre du poil de la bête.
Recul du PLR et de la gauche
Le PLR régresse de 15 sièges dans le Valais romand. Il reste toutefois bien implanté dans les villes à Martigny et Sion. Il parvient aussi à gagner un siège à Monthey.
"On est plutôt satisfait, car nous gagnons des sièges là où nous le souhaitions", relève ainsi son président Vincent Pravato. Au niveau des villes, le point noir est à Sierre, où le PLR a perdu un siège. "Nous allons analyser les raisons de cette perte", affirme-t-il.
A gauche, on déplore la perte de quatre sièges. A Nendaz, celui de Sarah Constantin, cheffe de groupe au Grand Conseil, a été "une grosse surprise", indique le président du PS du Valais romand Clément Borgeaud.
Maintien des Vert-e-s
Les Vert-e-s, qui avaient fait un tabac en 2020, se maintiennent (-1). Le co-président de la formation Philippe Cina se dit "content" d'avoir conservé "grosso modo" le nombre de sièges gagnés il y a 4 ans, même si "une analyse plus détaillée révélera sans doute un recul au niveau du pourcentage de voix".
Il se dit aussi "plutôt inquiet" de constater le gain des forces conservatrices, le Centre et l'UDC. "Le climat géopolitique influence même les communales", constate-t-il. Enfin, le parti Vert'libéral, dernier arrivé sur la scène politique valaisanne, a conservé ses deux sièges.
Lors du dépouillement de ce dimanche, divers observateurs ont souligné la difficulté d'attribuer à l'un ou l'autre parti les sièges remportés au sein des listes citoyennes ou d'entente communale. Choix a été fait, ici, de ne parler que des partis et des candidats qui leur sont clairement affiliés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
La moitié des cantons s'attendent à un exercice 2025 déficitaire
La moitié des cantons prévoient un budget dans les chiffres rouges pour 2025. En Suisse romande, seuls Vaud (-303 millions) et le canton du Jura (-5,3 millions) s'attendent à un résultat négatif.
La situation des cantons en matière de politique financière est mitigée, juge Ernst Stocker, président de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des finances (CDF), interrogé par Keystone-ATS.
Vaud présente le déficit le plus important, avec 303 millions de francs. Il s'agit de son plus gros déficit depuis 25 ans. L'Argovie et Soleure s'attendent également à une année difficile, avec des pertes prévues de respectivement 102,8 et 118 millions de francs
Les cantons enregistrent les dépenses les plus importantes dans les domaines de l'éducation, du social et de la santé. Les coûts engendrés par la santé ont fortement augmenté ces dernières années dans plusieurs cantons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
La Suisse expulse deux Afghans condamnés vers Kaboul
La Suisse a expulsé vers Kaboul deux Afghans condamnés par un jugement définitif. Il s'agit de la première expulsion vers l'Afghanistan depuis 2019, a confirmé dimanche à Keystone-ATS un porte-parole du Département fédéral de justice et police.
Le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) a informé vendredi les cantons de l'expulsion des deux hommes, rapporte un article du Sonntagblick, à l'origine de l'information. Il s'agit de délinquants qui représentent un problème pour la sécurité intérieure de la Suisse, a déclaré au journal le vice-directeur du SEM Vincenzo Mascioli.
Avant leur départ, les deux Afghans ont reçu 500 francs en espèces des autorités suisses pour les aider à démarrer. D'autres expulsions doivent maintenant suivre "le plus rapidement possible", poursuit M. Mascioli. Selon le SonntagsBlick, 13 Afghans considérés comme de dangereux criminels se trouvaient dernièrement en Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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