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Suisse

Swatch Group voit ses résultats dégringoler en 2024

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Swatch Group, dirigé par Nick Hayek, pâtit de la faible consommation en Chine, malgré des gains de parts de marché aux Etats-Unis, au Japon, en Inde et au Moyen-Orient (archives). (© KEYSTONE/ADRIEN PERRITAZ)

Swatch Group a enregistré des résultats en forte baisse en 2024. Le ralentissement prolongé de la branche horlogère en Chine, le plus grand marché du groupe horloger, ainsi que la force du franc ont continué de peser sur le biennois.

Les recettes ont reculé de 14,6% à 6,7 milliards de francs, au gré d'une croissance organique en chute de 12,2%. Le bénéfice net a pour sa part dégringolé à 219 millions de francs, soit plus de trois fois moins que les 890 millions enregistrés un an plus tôt, annonce le groupe jeudi dans un communiqué.

Les effets de change négatifs se chiffrent à 192 millions, précise-t-il.

Le résultat opérationnel a été "fortement négatif" dans le secteur de la production pour l'ensemble de l'année "en raison du maintien délibéré des capacités de production et des places de travail", explique la société dirigée par Nick Hayek.

Le bénéfice opérationnel (Ebit) est passé à 309 millions, une baisse de 74% par rapport au 1,9 milliard de 2023. La marge afférente a reculé à 4,5%, contre 15,1% lors de l'exercice précédent. Elle s'élève à 10,6% dans le segment Montres & Bijoux, sans compter la production, précise le groupe.

Le conseil d'administration proposera en conséquence un dividende de 4,50 francs par action au porteur après 6,50 francs au titre de 2023.

Ces résultats se situent en deçà du consensus établi par les analystes consultés par l'agence AWP, qui tablaient sur un chiffre d'affaires de 6,99 milliards, un bénéfice net de 412 millions, une croissance organique de -9,6% et un dividende de 4,90 francs par porteur.

Le flux de trésorerie opérationnel de l'entreprise s'élève pour sa part à 333 millions, en repli de près de moitié par rapport à l'année antérieure où il se montait à 615 millions. Les liquidités nettes sont, elles, évaluées à 1,37 milliard, contre 1,98 milliard précédemment.

L'entreprise fait savoir qu'elle pâtit de la situation de marché toujours difficile et de la faible demande pour l'ensemble des biens de consommation en Chine, y compris à Hong Kong et Macau. Swatch Group parle toutefois de "ventes record et gains de parts de marché aux Etats-Unis, au Japon, en Inde et au Moyen-Orient", avec la plus forte croissance pour les marques Omega, Longines et Tissot.

Nouvelles opportunités en 2025

Concernant les perspectives, l'entreprise ne perd néanmoins pas le moral, estimant que 2025 "promet une dynamique positive au niveau mondial". "La vaste base industrielle du groupe ainsi que la forte présence des marques, avec de nombreux nouveaux produits extraordinaires dans tous les segments de prix, laissent présager une évolution positive", assure-t-elle.

La demande en Chine restera modérée, tempère-t-elle néanmoins. "Il est attendu que les habitudes et le comportement des consommateurs chinois continuent à évoluer. Cela offrira de nombreuses nouvelles opportunités aux marques du groupe, fortement positionnées".

Swatch dit s'attendre à des améliorations substantielles du chiffre d'affaires, du résultat opérationnel et du cash-flow cette année.

En novembre dernier, les exportations horlogères suisses ont reculé de 3,8% en glissement annuel à 2,41 milliards de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les femmes continuent de gagner bien moins que les hommes

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Les hommes salariés engagés à 100% ont gagné 90'800 francs en 2024, contre 80'000 pour les femmes, soit un salaire raboté de 12% pour les secondes (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Une personne active travaillant à temps plein a perçu un salaire médian de 81'500 francs en 2024, affirme vendredi l'Office fédéral de la statistique (OFS). A taux d'occupation égal, les femmes continuent cependant d'être nettement moins rémunérées.

Les hommes salariés engagés à 100% ont ainsi gagné 90'800 francs en 2024, contre 80'000 pour les femmes, soit un salaire raboté de 12% pour les secondes, selon les indications fournies vendredi par l'OFS, qui se base sur l'enquête suisse sur la population active (ESPA).

L'écart est encore plus frappant pour les femmes indépendantes à temps plein, dont le salaire médian de 65'000 francs est inférieur de quelque 23% à celui des hommes (84'000 francs). Chez les dirigeants et cadres supérieurs, la rémunération atteint 139'000 francs pour les hommes et 120'000 francs chez les femmes, soit environ 14% de moins.

Par catégorie professionnelle, l'écart le plus important est constaté dans les métiers intellectuels et scientifiques, où le salaire médian d'une femme - de 96'000 francs - est inférieur de 18% à celui d'un confère, qui va toucher 117'000 francs.

Les différences se situent généralement entre 14 et 16%, selon les professions.

Seule exception à la règle, les salaires médians sont identiques (parfois légèrement inférieurs pour les femmes) pour les apprentis employés à temps plein, quel que soit leur genre.

Toutes les différences susmentionnées se vérifient également pour les personnes travaillant à temps partiel, les hommes touchant de manière systématique des salaires nettement plus élevés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Climat

Il y a un mois, Blatten disparaissait

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Le village de Blatten a été défiguré, le 28 mai 2025 (photo d'archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il y a un mois, l'après-midi du mercredi 28 mai, une partie du glacier du Birch au-dessus de Blatten se rompait. Des millions de mètres cubes de gravats, glace et eau qui se décrochaient, recouvrant le petit village haut-valaisan en moins d'une minute.

Les images de l'éboulement et du nuage gigantesque qui s'est créé juste après ont fait le tour du monde. Et les jours qui ont suivi, diverses chaînes de télévision, allemandes et française notamment, ont multiplié les reportages dans le Lötschental.

Le plan d'évacuation, déclenché onze et neuf jours avant la catastrophe, aura permis de sauver de nombreuses vies parmi les 300 habitants du village. Un seul décès est à déplorer. Reste que les résidents de Blatten ont tout perdu: leur maison, leur patrimoine et leurs souvenirs.

Durant quelques heures, une dizaine de propriétaires ont espéré pouvoir retrouver leur domicile, leur maison n'ayant pas cédé sous le poids de la coulée. Toutefois, la montée des eaux dans la plaine a fini par inonder les structures étant restées debout.

Le lac qui s'est ensuite formé derrière le cône d'éboulis a tenu en haleine la région, de crainte qu'un écoulement puisse atteindre les communes de plaine de Gampel et de Steg. Le danger semble désormais écarté et la situation est considérée comme sous contrôle, notamment au niveau du lac de Ferden.

Reconstruire le village

Parmi la population, l'abattement, la sidération et la colère se sont transformés, au fil des jours, en une volonté de donner un futur au village. "Nous reconstruirons Blatten", a rapidement affirmé le président de la commune, Matthias Bellwald. Une feuille de route a même déjà été présentée en assemblée primaire.

D'ici au printemps 2026, il s'agira de vider le lac formé derrière l'amas de gravats, d'entamer les premiers travaux de déblaiement et de rétablir l'accès aux hameaux de Weissenried et Eisten en créant une route, en restaurant l'électricité et en assurant à nouveau l'approvisionnement en eau.

Création d'un groupe stratégique

Dès 2028, les deux hameaux seront agrandis afin d'accueillir une partie des sinistrés. Enfin, une troisième et dernière étape prévue d'ici 2030 consistera à reconstruire en partie l'ancien coeur de Blatten, puis de l'étendre sur quelques nouvelles zones situées sur le versant opposé au glacier.

Pour sa part, le Conseil d'Etat valaisan va créer un groupe stratégique pour le futur de Blatten D'ici cet automne, celui-ci devra procéder à un inventaire détaillé des thématiques à traiter en vue de la reconstruction. Ce groupe devra notamment proposer un plan d'action et des mesures, ainsi que les modifications légales nécessaires à une réalisation rapide.

Divers domaines sont concernés par la démarche: les dangers naturels, l'aménagement du territoire, la mobilité, les constructions, le logement, l'agriculture, l'économie, la promotion économique et touristique, la formation et la fiscalité.

De nombreux dons

Dès la catastrophe survenue, l'armée suisse a aussi mobilisé une partie de ses troupes. L'instabilité du terrain aura toutefois contraint à différer toute forme d'intervention durant plus de trois semaines.

Depuis vendredi dernier, les forces d'intervention ont entamé les travaux de déblaiement. Le lac qui s'est formé à l'ouest du cône de déjection doit être vidé de manière contrôlée. Il s'agit notamment de débarrasser le lac des toitures et autres débris qui flottent à la surface. Des bateaux de l'armée seront utilisés pour ces travaux.

Parallèlement, plusieurs récoltes de fonds en faveur de Blatten ont été lancées. La Chaîne du Bonheur a notamment obtenu 19,7 millions de francs, le groupe Raiffeisen 4,4 millions, Caritas et la Croix-Rouge 3,8 millions. Le parrainage suisse des communes de montagne a aussi promis 1 million de francs, tout comme la Banque cantonale du Valais. L'Etat du Valais va injecter 10 millions et la Confédération 5 millions. Au total, les dons dépassent les 57,4 millions de francs.

Les dégâts sont, pour l'heure, estimés à 320 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Il y a un mois, Blatten disparaissait

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Le village de Blatten a été défiguré le 28 mai 2025. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il y a un mois, l'après-midi du mercredi 28 mai, une partie du glacier du Birch au-dessus de Blatten se rompait. Des millions de mètres cubes de gravats, de glace et d'eau qui se décrochaient, recouvrant le petit village haut-valaisan en moins d'une minute.

Les images de l'éboulement et du nuage gigantesque qui s'est créé juste après ont fait le tour du monde. Et les jours qui ont suivi, diverses chaînes de télévision, allemandes et française notamment, ont multiplié les reportages dans le Lötschental.

Le plan d'évacuation, déclenché onze et neuf jours avant la catastrophe, aura permis de sauver les 300 habitants du village. Un seul décès est à déplorer. Reste que les résidents de Blatten ont tout perdu: leur maison, leur patrimoine et leurs souvenirs.

Durant quelques heures, une dizaine de propriétaires ont espéré pouvoir retrouver leur domicile, leur maison n'ayant pas cédé sous le poids de la coulée. Toutefois, la montée des eaux dans la plaine a fini par inonder les structures restées debout.

Le lac qui s'est ensuite formé derrière le cône d'éboulis a tenu en haleine la région, de crainte qu'un écoulement puisse atteindre les communes de plaine de Gampel et de Steg. Le danger semble désormais écarté et la situation est considérée sous contrôle, notamment au niveau du lac qui s'est constitué à Ferden.

Reconstruire le village

Parmi la population, l'abattement, la sidération et la colère se sont transformés au fil des jours en une volonté de donner un avenir au village. "Nous reconstruirons Blatten", a rapidement affirmé le président de la commune Matthias Bellwald. Une feuille de route a même déjà été présentée en assemblée.

D'ici au printemps 2026, il s'agira de vider le lac formé derrière l'amas de gravats, d'entamer les premiers travaux de déblaiement et de rétablir l'accès aux hameaux de Weissenried et Eisten en créant une route, en restaurant l'électricité et en assurant à nouveau l'approvisionnement en eau.

Création d'un groupe stratégique

Dès 2028, les deux hameaux seront agrandis afin d'accueillir une partie des sinistrés. Enfin, une troisième et dernière étape prévue d'ici 2030 consistera à reconstruire en partie l'ancien coeur de Blatten, puis de l'étendre sur quelques nouvelles zones situées sur le versant opposé au glacier.

Pour sa part, le Conseil d'Etat valaisan va créer un groupe stratégique pour le futur de Blatten D'ici cet automne, celui-ci devra procéder à un inventaire détaillé des thématiques à traiter en vue de la reconstruction. Ce groupe devra notamment proposer un plan d'action et des mesures, ainsi que les modifications légales nécessaires à une réalisation rapide.

Divers domaines sont concernés par la démarche: les dangers naturels, l'aménagement du territoire, la mobilité, les constructions, le logement, l'agriculture, l'économie, la promotion économique et touristique, la formation et la fiscalité.

De nombreux dons

Dès la catastrophe survenue, l'armée suisse a aussi mobilisé une partie de ses troupes. L'instabilité du terrain aura toutefois contraint à différer toute forme d'intervention durant plus de trois semaines.

Depuis vendredi dernier, les forces d'intervention ont entamé les travaux de déblaiement. Le lac qui s'est formé à l'ouest du cône de déjection doit être vidé de manière contrôlée. Il s'agit notamment de débarrasser le lac des toitures et autres débris qui flottent à la surface. Des bateaux de l'armée seront utilisés pour ces travaux.

Parallèlement, plusieurs récoltes de fonds en faveur de Blatten ont été lancées. La Chaîne du Bonheur a notamment obtenu 19,7 millions de francs, le groupe Raiffeisen 4,4 millions, Caritas et la Croix-Rouge 3,8 millions. Le parrainage suisse des communes de montagne a aussi promis 1 million de francs, comme la Banque cantonale du Valais. L'Etat du Valais va injecter 10 millions et la Confédération 5 millions. Au total, les dons dépassent les 57,4 millions de francs.

Les dégâts sont, pour l'heure, estimés à 320 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Sika rachète le qatari Gulf Additive Factory

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Sika, en se renforçant au Qatar, mise sur un marché de la construction qui doit y croître de plus de 4% par an jusqu'en 2028 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le chimiste de la construction Sika a annoncé vendredi l'acquisition, pour un montant non dévoilé, de son homologue qatari Gulf Additive Factory. La firme zougoise renforce ainsi sa présence dans ce pays du Golfe et dans la région.

Le marché de la construction au Qatar doit croître de plus de 4% par an jusqu'en 2028, porté par les investissements dans les secteur des énergies et de l'eau et des projets importants dans le transport, le tourisme et la production industrielle, a détaillé Sika vendredi dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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