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Économie

Swiss a pris le bon tournant, affirme son directeur

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Dieter Vranckx veut retrouver une stabilité d'ici 2023 (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Swiss est sur la bonne voie, estime son directeur Dieter Vranckx dans l'hebdomadaire alémanique SonntagsBlick. La compagnie aérienne, en difficulté en raison du Covid et empêtrée dans un conflit social, a présenté cette semaine des résultats encourageants.

"Les neuf premiers mois de l'année ont été rentables", rappelle Dieter Vranckx. Pas moins de 800 nouvelles personnes pourront intégrer le personnel de cabine d'ici la fin de l'année et environ 1000 nouveaux agents de bords et 80 pilotes devraient être engagés en 2023, déclare-t-il.

A l'instar de l'ensemble du secteur aérien, la compagnie aérienne suisse avait été sévèrement affectée par les restrictions sanitaires décrétées pour lutter contre le coronavirus. La société a supprimé au total quelque 1700 postes à temps plein et réduit sa flotte.

Entre 60 et 200 millions

Mais la reprise abrupte du transport aérien a mis Swiss à rude épreuve. Les représentants du personnel sont montés au créneau pour exiger de meilleures conditions de travail. Un accord a notamment été trouvé cette semaine avec le syndicat des pilotes Aeropers.

Sur le montant de l'accord, M. Vranckx avance une fourchette sans donner un nombre précis. "Aeropers avait demandé 200 millions de francs. Nous avons refusé et offert 60 millions. Nous sommes finalement parvenus à un accord quelque part au milieu", explique-t-il.

Regrets

Au sujet des licenciements, le patron admet que la compagnie aurait pu faire autrement. "Avec le recul et les connaissances actuelles, on peut dire que nous aurions pu prendre une autre décision", affirme-t-il, "mais à l'époque, on partait encore du principe que la crise du Covid allait durer longtemps".

Actuellement, la demande est forte pour l'Amérique tandis que l'Asie est encore un peu à la traîne, selon patron de Swiss qui prédit un réel redémarrage à l'été 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

PwC sanctionné pour non respect de règles de contrôle en Chine

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Deux filiales chinoises de PwC ont été accusées d'avoir laissé l'accès "à plus d'un millier de personnes à des données" dont elles n'auraient pas dû avoir connaissance "du fait de l'usage de logiciels non autorisés", selon le régulateur. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le cabinet américain PwC s'est vu imposer une amende de sept millions de dollars pour non respect des règles de contrôle et d'audit dans deux de ses filiales en Chine, a annoncé jeudi l'organisme en charge de la supervision des cabinets d'expert-comptables.

Le Public Company Accounting Oversigh Board (PCAOB), entreprise dont le rôle est de s'assurer que les cabinets respectent les règles d'audit pour les entreprises cotées à Wall Street, a justifié cette amende par le fait que les filiales basées à Hong Kong et Shanghai de PwC n'ont pas respecté "les règles et standards du PCAOB".

Les deux filiales sont notamment accusées d'avoir laissé l'accès "à plus d'un millier de personnes à des données" dont elles n'auraient pas dû avoir connaissance "du fait de l'usage de logiciels non autorisés", a détaillé la présidente du PCAOB, Erica Williams, lors d'une conférence de presse en ligne.

Dans le détail, une amende de quatre millions de dollars est imposée à la filiale hongkongaise, "la deuxième plus importante de l'histoire de PCAOB", a précisé Mme Willliams, et trois millions de dollars contre la branche shanghaïenne.

Une entreprise chinoise de certification, Shandong Hoaxin Certified Public Accountants (ou Hoaxin) s'est également vue imposer une amende de 940'000 dollars, notamment pour avoir publié de faux rapports d'audits et du fait de son incapacité à "maintenir son indépendance vis-à-vis de son client".

"Avant même d'être engagé en tant qu'auditeur externe" du groupe technologique chinois Gridsum, "la société a affirmé à l'entreprise qu'elle était prête à publier un rapport d'audit confirme sur trois années de publications financières", a expliqué Erica Williams.

Gridsum avait alors mis fin au contrat avec son précédent auditeur externe pour engager Hoaxin, qui a publié "un rapport d'audit conforme dès le lendemain".

Ces sanctions viennent s'inscrire dans le cadre du contrôle des cabinets d'experts-comptable enregistrés en Chine et ayant pour clients des entreprises chinoises cotées à Wall Street.

Un accord en ce sens avait été signé en août 2022 entre le PCAOB et les autorités chinoises, ouvrant la voie à des inspections sur place.

Les régulateurs américains exigent que les sociétés chinoises cotées à Wall Street se plient aux mêmes règles comptables que les autres sociétés et ont menacé à plusieurs reprises de retirer ces groupes de la Bourse si elles s'obstinaient dans leur refus d'obtempérer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

USA: l'inflation ralentit en octobre, à 3,0% sur un an (Indice PCE)

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Aux Etats-Unis, même l'inflation sous-jacente - hors alimentation et énergie - qui a tiré les prix à la hausse pendant des mois, a baissé en octobre. (archives) (© KEYSTONE/AP/DAVID ZALUBOWSKI)

L'inflation a continué à ralentir en octobre aux Etats-Unis, tombant à 3,0% sur un an, contre 3,4% en septembre, au plus bas depuis le printemps 2021, selon l'indice PCE, jauge privilégiée par la Fed, et publié jeudi par le département du Commerce.

Sur un mois, les prix sont restés stables en novembre, alors qu'ils avaient augmenté de 0,4% le mois précédent. C'est mieux qu'attendu, puisque les analystes prévoyaient une légère hausse de 0,1%, selon le consensus de Briefing.com.

Cette mesure de l'inflation progresse dans la même direction qu'un autre indice, le CPI, publié plus tôt dans le mois, et sur lequel sont notamment indexées les retraites des Américains.

Celui-ci, en effet, a ralenti en octobre, à 3,2% sur un an, contre 3,7% en septembre, grâce notamment à la baisse des prix de l'essence à la pompe. Sur un mois, l'indice CPI est lui aussi tombé à zéro, avec des prix identiques à ceux de septembre.

Et même l'inflation dite sous-jacente, qui exclut l'alimentation et l'énergie, et a tiré les prix à la hausse pendant des mois, a baissé en octobre. Elle est tombée à 0,2% sur un mois et 3,5% sur un an.

Pour faire ralentir l'inflation, la banque centrale américaine (Fed) a relevé ses taux progressivement depuis mars 2022. Cela rend l'accès au crédit plus onéreux pour les ménages et les entreprises, les encourageant à moins consommer ou investir.

Et en effet, les ménages ont fortement ralenti leurs dépenses en octobre, celles-ci n'ont augmenté que de 0,2%, contre 0,7% le mois précédent. Leurs revenus, eux, ont progressé de 0,2% seulement en octobre, contre 0,4% en septembre.

"La légère hausse des dépenses de consommation en octobre (...) confirme que la croissance de la consommation réelle est sur la bonne voie pour ralentir au quatrième trimestre", a commenté Michael Pearce, économiste pour Oxford Economics, dans une note.

Ces chiffres, publiés deux semaines avant la prochaine réunion de la banque centrale américaine (Fed), devraient peser dans la balance, en faveur d'un maintien des taux à leur niveau actuel.

Ralentissement économique

L'inflation reste, cependant, supérieure à l'objectif de 2,0%.

"Nous prévoyons de nouveaux progrès réguliers en matière d'inflation des services au cours de l'année prochaine pour ramener l'inflation sous-jacente en dessous de 2,5% d'ici la fin de l'année prochaine, ce qui, selon nous, permettra à la Fed de commencer à réduire ses taux", anticipe cependant Michael Pearce.

Cela passera par un ralentissement économique attendu dès le 4e trimestre de cette année, après une croissance encore très vigoureuse au cours de l'été.

"La croissance devrait ralentir mais restera positive, et l'inflation devrait encore ralentir, ce qui constitue une évolution positive pour les responsables de la Fed", a commenté Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour HFE.

Selon elle, "la prochaine mesure de la Fed consistera en une baisse des taux, probablement d'ici le milieu de l'année prochaine".

Les taux de la Fed se situent actuellement dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, depuis juillet.

La Fed les a laissés à ce niveau lors de ses réunions monétaires de septembre et novembre, afin de ne pas peser trop fort sur l'activité économique, car les pleins effets des hausses de taux mettent du temps à se faire sentir entièrement dans l'économie réelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Les perspectives économiques restent stables (baromètre KOF)

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Le KOF attribue l'évolution favorable de l'industrie manufacturière à l'industrie textile et métallurgique, ainsi qu'à celle des machines-outils (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les perspectives économiques modérées pour la Suisse restent d'actualité, selon la baromètre conjoncturel mensuel publié jeudi par l'institut de recherche zurichois KOF. Des signaux mitigés proviennent toutefois des différentes branches.

En novembre, cet indicateur très suivi par les milieux d'affaires a progressé sur un mois de 1,6 point à 96,7 points. Il évolue autour de ce niveau depuis juillet, faisant penser aux experts du KOF que "les perspectives pour l'économie suisse restent modérées", selon un communiqué.

Cet indicateur se situe dans le haut de la fourchette des prévisions, les économistes interrogés par l'agence AWP ayant tablé sur un baromètre entre 94,0 et 97,0 points pendant le mois sous revue.

La hausse est principalement à mettre sur le compte de l'industrie manufacturière et les autres secteurs des services, la première citée entrevoyant des éclaircies au niveau de l'activité à venir et de la concurrence. Cette évolution positive provient essentiellement de l'industrie textile et métallurgique, ainsi que des machines-outils.

Des "signaux légèrement négatifs" proviennent par contre des domaines de la restauration, des services financiers et de l'assurance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Zurich et Genève dans le top 3 des villes les plus chères au monde

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Zurich détrône New York qui figurait en tête du classement l'an dernier au côté de Singapour (image prétexte). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Zurich et Singapour sont les villes les plus chères au monde, selon un classement publié jeudi par l'hebdomadaire The Economist. Genève est troisième, à égalité avec New York.

La revue britannique estime que les prix ont augmenté de 7,4% sur un an en moyenne dans les 173 villes étudiées, soit un léger ralentissement par rapport à une inflation de 8,1%, un record, enregistrée en 2022.

"La crise du coût de la vie est loin d'être terminée et les niveaux de prix restent largement au-dessus des tendances historiques", relève Upasana Dutt, responsable de l'étude, qui se fonde sur le prix de 200 produits et services.

"Nous prévoyons une poursuite de la décélération de l'inflation en 2024", ajoute-t-elle, en raison de l'effet des hausses de taux d'intérêt décidées par les banques centrales pour lutter contre l'augmentation des prix.

New York détrônée

Zurich détrône New York qui figurait en tête du classement l'an dernier au côté de Singapour. L'Europe classe quatre villes parmi le top 10, en raison d'une inflation toujours élevée dans l'alimentaire et l'habillement, ainsi que grâce à l'appréciation de l'euro face au dollar.

Ce classement est réalisé en dollars et donc après conversion des devises des différents pays en billet vert. Une hausse de l'euro face au dollar se traduit mécaniquement par des prix plus élevés dans la zone euro, ce qui favorise les villes de la région.

Genève troisième

Outre Zurich, Genève pointe à la 3e place (à égalité avec New York), Paris arrive 7e (deux places gagnées), devant Copenhague qui est 8e, ex aequo avec Tel Aviv, qui était en tête du classement en 2021. En revanche, les villes américaines ont reculé, à l'image de Los Angeles (6e) et San Francisco (10e).

La plus forte baisse au sein du classement concerne les villes russes de Moscou (142e) et Saint-Pétersbourg (147e), en raison d'un affaiblissement du rouble, découlant des sanctions décidées suite à l'invasion de l'Ukraine. La ville la moins chère du monde est Damas, juste derrière Téhéran, avant-dernière du classement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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