Culture
"The Deal": quand la diplomatie devient un thriller
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Avec "The Deal", projeté sur la Piazza Grande du Festival de Locarno, le réalisateur lausannois Jean-Stéphane Bron signe une série sur les négociations autour du nucléaire entre les USA et l'Iran vers 2015. Un projet né d'un goût marqué pour les coulisses du pouvoir.
C'est un pari ambitieux que Jean-Stéphane Bron a relevé: reconstituer, dans une série de fiction, les discussions ultra-sensibles autour du programme nucléaire iranien. "J'ai toujours été fasciné par les coulisses", a-t-il confié à Keystone-ATS quelques jours avant le début du Festival de Locarno. "Ce qui se passe hors-champ dit souvent bien plus que les conférences de presse."
Une négociation en huis clos
L'idée de "The Deal" a germé dès les négociations menées en Suisse romande et qui ont abouti à l'accord sur le nucléaire iranien de 2015. Le réalisateur se demande comment un compromis de cette ampleur se construit-il, loin des caméras? "Je me souviens de ces images de journalistes assis dans les couloirs des hôtels, attendant qu'on leur dise quelque chose... J'ai eu envie de raconter ce qui se joue de l'autre côté des portes closes."
La série, coproduite par la RTS et Arte, concentre sur dix jours l'essentiel de ces négociations marathons dans un hôtel genevois, créé avec des images tournées dans cinq hôtels différents. "En réalité, les rounds se sont étalés sur deux ans. On a condensé le tout dans une dramaturgie resserrée," explique Jean-Stéphane Bron. Le résultat: une plongée en apnée dans un huis clos tendu, où chaque geste et chaque silence comptent.
Pour bâtir son scénario, le cinéaste a croisé les récits disponibles dans la presse internationale, les mémoires de diplomates comme celles de Wendy Sherman ("Not for the faint of heart"/"A déconseiller aux âmes sensibles") et les analyses d'experts. "Pas d'accès aux sources internes, mais un tissu assez dense de témoignages indirects, de chercheurs notamment, qui nous a permis de recréer des situations crédibles", a-t-il dit.
Ni bons ni méchants
L'un des défis majeurs était d'éviter une lecture manichéenne du conflit. "L'Iran est souvent caricaturé dans les fictions occidentales, regrette le cinéaste romand. Nous avons voulu donner à voir une complexité réelle, humaine, dans chaque camp."
Le point d'ancrage: un personnage de diplomate suisse, observateur neutre et pivot du récit. "On est vraiment dans une tentative de compréhension de l'autre," insiste-t-il. "C'est aussi ça, la diplomatie: se mettre dans les chaussures de l'adversaire pour entrevoir un compromis."
Un tournage discret
Si la série s'autorise une réinvention narrative, notamment avec une histoire d'amour imaginaire, elle a été tournée dans une grande discrétion. "Pas pour cacher quoi que ce soit," précise Jean-Stéphane Bron, "mais afin d'éviter toute pression politique ou diplomatique, notamment pour les acteurs iraniens."
Tous les comédiens incarnant des membres de la délégation iranienne vivent en exil. "C'était un choix pragmatique. Il aurait été trop délicat de faire jouer des rôles aussi sensibles à des acteurs vivant encore en Iran", estime le réalisateur.
Le mot "deal", entre deux mondes
Le titre de la série, "The Deal", semble résonner avec la rhétorique commerciale du président américain Donald Trump. Jean-Stéphane Bron s'en amuse: "Pour Trump, un deal, c'est imposer par la force. Nous, on raconte un deal fondé sur l'écoute, la diplomatie, la subtilité."
La série devient ainsi un témoignage d'une époque révolue. "Entre 2013 et 2015, on est juste avant le basculement," observe le réalisateur. "Avant le Brexit, avant Trump, avant le retour de la loi du plus fort."
Un regard de documentariste
Jean-Stéphane Bron n'en est pas à sa première incursion dans les coulisses du pouvoir. Du "Génie helvétique" (2003) à "L'expérience Blocher", il filme avec patience la parole politique. "J'ai passé des milliers d'heures dans des salles de négociation, à observer les corps en action, les échanges tendus, les silences."
Cette expérience nourrit sa mise en scène: "Je savais comment les corps bougent, comment la parole s'incarne dans l'espace. Faire venir une voiture officielle dans une fiction, c'était presque naturel pour moi, parce que je l'avais déjà vue arriver mille fois dans la réalité."
Les deux premiers épisodes seront diffusés sur la Piazza Grande le lundi 11 août. Les quatre épisodes suivants, d'une durée de 46 minutes chacun, seront à découvrir le lendemain à La Sala, dans la section "Fuori concorso" en première mondiale. "The Deal" sera disponible dès le 13 août sur Play RTS, puis diffusée chaque jeudi soir dès le 28 août sur RTS 1.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le premier film en anglais de Petra Volpe sélectionné à Sundance
Le premier film en anglais de la réalisatrice suisse Petra Volpe, "Frank & Louis" est sélectionné pour le prochain Festival du film indépendant de Sundance fin janvier 2026. Il s'agit de la toute première production suisse à être retenue dans la section "Premieres".
"L'histoire est profondément américaine - ancrée dans la complexité de l’exécution des peines, de la criminalité, du soin, de la punition et de la masculinité -, mais racontée depuis une perspective non américaine", a déclaré Petra Volpe dans un communiqué du distributeur Filmcoopi Zurich. "Sundance offre un espace pour observer les récits américains de l'extérieur", estime-t-elle.
Dans ce film, on suit le parcours de Frank - Kingsley Ben-Adir, que l'on a vu dans "Bob Marley: One Love" -, qui purge une peine de prison à perpétuité. Il accepte un travail dans un établissement pénitentiaire consistant à s’occuper de personnes âgées incarcérées souffrant d’Alzheimer et de démence.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le yodel inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO
Du patrimoine vivant suisse au patrimoine mondial: tôt jeudi matin, heure d'Europe centrale, le yodel a été inscrit par l'UNESCO sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
La décision a été prise à New Delhi par le comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, a indiqué l'Office fédéral de la culture (OFC).
Dans sa décision, l'UNESCO a souligné, selon l’OFC, la qualité du dossier soumis. Le dossier de candidature a été élaboré avec l'aide de spécialistes et de représentants d'organisations de yodel.
A titre de "chant emblématique de la Suisse", le yodel, qui englobe une grande diversité de formes d'expression, est profondément ancré dans la population. "Plus de 12'000 yodleuses et yodleurs sont membres de l'une des 711 groupes de l'association fédérale de la branche".
Choisi par des artistes contemporains
L'OFC précise que la pratique se poursuit aussi en dehors des associations et ch½urs traditionnels. Des artistes contemporains choisissent aussi ce chant, comme Erika Stucky, qui mélange le yodel au rock, au jazz ou autre musique contemporaine - elle a notamment collaboré avec les Young Gods. Dans un registre plus traditionnel, on peut citer Melanie Oesch, figure de proue du groupe "Oesch's die Dritten", où la Bernoise chante avec des membres de sa famille.
Hector Herzig, secrétaire central de l'association des yodleurs, qualifie cette inscription dans le registre de "magnifique signe de reconnaissance" auprès de l'agence de presse Keystone-ATS. Selon lui, elle honore "l'attachement, la passion et l'identité culturelle que le yodel façonne depuis des générations en Suisse".
Le yodel pas seulement en Suisse
Le yodel ne se limite pas à la Suisse. Présent également en Bavière et en Autriche, il a été diffusé au milieu du XIXe siècle par des groupes de chanteurs tyroliens, selon le dossier de candidature suisse. Le yodel se pratique aussi en Afrique centrale, en Europe du Nord et en Géorgie. Le chant polyphonique géorgien a déjà été inscrit en 2008 sur la Liste du patrimoine culturel immatériel.
L'origine du yodel alpin fait l'objet de différentes hypothèses. Il existe environ sept théories sur l'origine du yodel, indique Nadja Räss, professeure et responsable du domaine de la musique populaire et du yodel à la Haute école de Lucerne, dans un entretien avec Keystone-ATS. Sa théorie préférée est l'"hypothèse de l'affect". Selon elle, le yodel serait une expression des émotions.
La Liste du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO comprend déjà plusieurs traditions helvétiques, comme la Fête des Vignerons de Vevey en 2016, la Fête de Bâle en 2017, la gestion du risque d'avalanches en 2018 (avec l'Autriche), les processions de la Semaine sainte à Mendrisio en 2019, l'horlogerie et l'art mécanique en 2020 (avec la France) et la saison alpine en 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le programme 2026 du Zermatt Unplugged est connu
Le programme de l'édition 2026 du Zermatt Unplugged a été dévoilé, jeudi matin. Herbert Grönemeyer (pour deux concerts), Placebo, Tom Odell et Emeli Sandé en seront les têtes d'affiche.
Cette 17e édition se déroulera du mardi 7 au samedi 11 avril, soit juste après le week-end de Pâques. Durant cinq jours, le festival haut-valaisan proposera environ 120 concerts répartis sur 17 scènes intérieures et extérieures situées dans la station et en montagne.
Le Zermatt Unplugged offre la possibilité à des artistes qui remplissent habituellement de grandes salles de se produire sous un chapiteau rond pouvant accueillir 2300 spectateurs et dans une salle de 500 places", résument les organisateurs, dans un communiqué.
Une scène en pleine montagne
Les Sunnegga Sessions, situées à près de 2300 mètres d'altitude, offrent un cadre encore plus intime, que ce soit dans un loft avec vue panoramique ou dans la chapelle de Winkelmatten et ses 48 places.
Tom Odell ouvrira les feux, le 7 avril. Depuis sa première prestation à Zermatt il y a plus de dix ans, le chanteur britannique est devenu une star internationale. Son tube "Another Love", sorti en 2013, a récemment connu un regain de popularité en tant qu'hymne de protestation contre la guerre et l'oppression.
Herbert Grönemeyer à deux reprises
Pour la première fois dans l'histoire du festival, deux concerts du même artiste figurent au programme. Herbert Grönemeyer se produira les 8 et 9 avril avec un spectacle inspiré de sa tournée actuelle "Mittendrin – akustisch". "Nous essayons d'accueillir cet artiste à Zermatt depuis des années", confie Rolf Furrer, le directeur du festival.
Icône de la soul et du RnB, Emeli Sandé se produira le 10 avril. L'artiste britannique fera, en 2026, son grand retour sur scène après une longue absence et interprétera son tube planétaire "Read All About It ". Enfin, le 11 avril, Placebo montera sur scène pour son unique date en Suisse, l'an prochain.
Des artistes tels que Rea Garvey, Mighty Oaks, Starsailor, Nick Mulvey ou Kings of Convenience se produiront également dans des cadres plus intimistes à l'occasion de ce Zermatt Unplugged 2026.
La billetterie ouvrira jeudi 18 décembre, ont précisé les organisateurs mercredi dans leur communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Nouvelle offre nocturne du Léman Express lancée en musique
Le Léman Express annonce l'extension de son offre nocturne en musique. Samedi soir aux petites heures du dimanche matin, un espace en milieu du train sera transformé en scène avec la participation d'artistes transfrontaliers tels que Braises de Velours, Sampaio et Cora.
Le "Night Express" effectuera trois allers-retours entre Annemasse (F) et Coppet (VD) samedi dès 20h35 jusqu'à dimanche à 02h25, ont indiqué mercredi la société Lémanis et Antigel, organisateur du festival culturel éponyme. Il desservira tous les arrêts habituels du canton de Genève selon l'horaire régulier. La consommation d'alcool sera interdite à bord, et une deuxième rame sans musique sera disponible.
Alors que 32% des passagers utilisent le train transfrontalier pour leurs loisirs, cet "évènement musical unique" vise à montrer que le train est un moyen de transport sûr pour les noctambules. A partir du changement d'horaire de dimanche, la ligne L4 sera prolongée jusqu'à Annemasse au milieu de la nuit durant la semaine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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