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Suisse

Un 5000 m de feu

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Berihu Aregawi, le héros de l'édition 2023 d'Athletissima. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La 48e édition d'Athletissima a offert un 5000 m de folie en l'absence des sprinters américains et jamaïcains. Dans le camp suisse, Jason Joseph est passé près de la victoire sur 110 m haies.

Piste ultra rapide et terrain de jeu favori des amateurs de vitesse, ce fut finalement le fond qui apporta le plus de réjouissances chronométriques sur le tartan de la Pontaise dans une ambiance plutôt fraîche. Le 5000 m donna lieu à une bataille épique entre l'Ethiopien Berihu Aregawi et l'Ougandais Joshua Cheptegei, recordman du monde. Et c'est finalement le jeune athlète de 22 ans qui a dominé son illustre aîné dans un temps de 12'40''45. Au-delà d'être la meilleure performance mondiale de l'année, ce chrono est le sixième plus rapide de l'histoire. Quatre hommes sont allés plus vite: Cheptegei, Kenenisa Bekele (2x), Haile Gebrselassie et Daniel Komen. Excusez du peu.

Côté suisse, Jonas Raess n'a pas démérité avec son 11e rang en 13'22''53. Mais le Zurichois est resté loin du record de Suisse de Markus Ryffel.

Joseph 2e, Mujinga 8e

Cela s'est nettement mieux passé pour Jason Joseph sur le 110 m haies. Le Bâlois avait la possibilité d'aller chercher sa première victoire en Diamond League. Mais "JJ" a dû se contenter de la deuxième place. Les athlètes ont été perturbés par un faux départ du Français Belocian. Ils manquaient peut-être un peu de jus sur ce deuxième passage. Parti lentement, Joseph s'est accroché pour remonter sur le Japonais Shunsuke Izumiya. Mais l'Asiatique est parvenu à maintenir un cheveu d'avance sur le Bâlois pour s'imposer en 13''22 contre 13''23 pour Joseph. A noter encore que le Japonais a eu un temps de réaction de 101 millièmes, soit le plus bas autorisé.

Sur le 100 m plat, tout le monde attendait Mujinga Kambundji pour sa rentrée. Seulement la Bernoise, ennuyée par une fasciite plantaire, voulait avant tout se tester et voir où elle se situait par rapport à la concurrence. Huitième et dernière en 11''41, la recordwoman de Suisse de la discipline n'a bien entendu pas pu aller taquiner l'Ivoirienne Marie-Josée Ta Lou qui s'est imposée en 10''88. Mais elle n'a pas quitté le stade la tête basse.

"Sur le papier ça n'a pas l'air super, mais je n'étais pas nulle du début à la fin, a-t-elle analysé. C'est clair que ce temps de 11''41 n'est pas incroyable, mais si je compare avec les autres concurrentes qui ont eu une saison "normale", ce n'est pas si mal. Je ne veux pas trop me plaindre."

La sportive suisse de l'année a aussi été un peu surprise par le déroulement de sa course: "Je pensais que ce serait compliqué au départ et que cela irait mieux par la suite. En fait, ce fut le contraire. L'accélération s'est bien passée, mais après 60 mètres j'ai quand même senti mon pied et les entraînements manqués au cours des trois derniers mois."

Ehammer chocolat

Dans la famille Kambundji, Ditaji a réussi une meilleure course que sa grande soeur. La jeune Bernoise a pris la 5e place d'un 100 m haies remporté par la championne olympique Jasmine Camacho-Quinn en 12''40, devant la Nigériane Tobi Amusan, recordwoman du monde. Ditaji Kambundji a bouclé sa course en 12''83, soit à 13 centièmes de son record personnel.

Légère déception à la longueur pour Simon Ehammer. Incapable de franchir la barre des 8 mètres, l'Appenzellois a manqué le podium pour un centimètre (7,97 m). C'est le Bahaméen LaQuan Nairn qui a remporté le concours avec un bond à 8,11 m et un vent trop souvent défavorable.

Dans le rayon des MPM, il convient de signaler les 4,82 m de Katie Moon à la perche féminine. Angelica Moser s'est classée 7e avec une barre à 4,51 m.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le Conseil fédéral approuve le Tardoc et les tarifs ambulatoires

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La ministre de la santé a donné son feu vert à la nouvelle structure tarifaire pour l'ambulatoire. Mais des améliorations sont encore nécessaires d'ici fin 2028 (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Après plus de vingt ans d'existence, le tarif médical Tarmed sera remplacé. Le Conseil fédéral a donné son feu vert mercredi au Tardoc et aux forfaits ambulatoires. Ils entrent en vigueur le 1er janvier 2026.

Le Tarmed, introduit en 2004, n'a jamais été entièrement révisé. Il est jugé dépassé et doit être remplacé. Les nouvelles structures ne sont pas parfaites, mais c'est important de les lancer maintenant, a estimé le vice-directeur de l'Office fédéral de la santé publique Thomas Christen lors d'une discussion technique.

Leur validité est limitée à fin décembre 2028 afin de permettre aux partenaires d'apporter les ajustements nécessaires, précise le gouvernement. Et de demander des améliorations de deux structures au niveau de l'homogénéité de certains forfaits ambulatoires ou des minutages.

Les partenaires sont déjà parvenus à remplir plusieurs exigences du Conseil fédéral. Ils ont réduit de moitié le nombre de forfaits pour les cabinets. Ils ont également respecté la directive selon laquelle l'augmentation annuelle des coûts totaux ne doit pas dépasser 2,5%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Un Mondial sans Josi, Suter, Kurashev et peut-être Hischier

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Nico Hischier emmènera-t-il l'équipe de Suisse au Danemark ? La question est ouverte. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Roman Josi, Pius Suter et Philipp Kurashev ne disputeront pas le prochain Championnat du monde. Prévisible, cette nouvelle du forfait des trois joueurs de NHL a été officialisée par Patrick Fischer.

Au cours d'un point presse à Kloten, le sélectionneur a précisé que Roman Josi, qui a été victime d'une commotion cérébrale, "doit prendre le temps pour revenir à 100 %". Pour sa part, Pius Suter ne veut prendre aucun risque avant de finaliser un nouveau contrat en NHL. Enfin Philipp Kurashev a été opéré au poignet la semaine dernière pour guérir d'un mal qui le gênait depuis un certain temps.

Patrick Fischer espère, par ailleurs, la venue de Timo Meier et de Jonas Siegenthaler après l'élimination de New Jersey mardi soir en play-off. L'Appenzellois et le Zurichois ont exprimé le souhait de rejoindre l'équipe nationale. Il ne reste plus qu'à obtenir l'accord de leur club.

Capitaine de New Jersey, Nico Hischier pourrait, en revanche, faire l'impasse sur ce championnat du monde. Au début mars, Patrick Fischer et le joueur ont toutefois évoqué l'idée d'une pause pour aborder la saison 2025/2026, celle des Jeux olympiques et du Championnat du monde en Suisse, dans les meilleures dispositions. "Nico veut toujours jouer", sourit le sélectionneur. Une décision quant à la présence du Valaisan sera prise ces prochains jours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Suisse poursuivra le programme de réinstallation de réfugiés

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La Suisse va reprendre le programme de réinstallation de réfugiés vulnérables du HCR (illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La Suisse poursuivra le programme de réinstallation de réfugiés, actuellement suspendu, jusqu'à fin 2027. Le Conseil fédéral en a décidé ainsi mercredi. Un maximum de 400 réfugiés jugés vulnérables sont concernés pour 2026 et 2027.

Les réfugiés accueillis à des fins de réinstallation seront avant tout des personnes particulièrement vulnérables qui fuient les conflits et les persécutions au Proche et au Moyen-Orient et le long de la route de la Méditerranée centrale en direction de l'Europe.

Au vu des retours des cantons, des villes et des communes, le Département fédéral de justice et police envisage dans un premier temps d'accueillir 45 réfugiés durant la deuxième moitié de 2025. Des contingents annuels allant jusqu’à un maximum de 400 personnes sont ensuite prévus pour 2026 et 2027.

La Confédération avait suspendu le programme actuel en 2023, le système suisse de l’asile ayant dû faire face à une forte pression ces trois dernières années.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: une commission adresse 24 observations au gouvernement

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Le fonctionnement de l'Etat de Vaud en 2024 a été passé au peigne fin par la Commission de gestion (COGES) du Grand Conseil (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La Commission de gestion (COGES) du Grand Conseil a dévoilé mercredi son habituel rapport annuel sur le fonctionnement de l'Etat de Vaud. Il contient 24 observations, dont plusieurs portent sur un manque de transparence et de transversalité. Ses quinze membres réservent leurs constats et remarques sur l'affaire Dittli et le bouclier fiscal pour l'enquête spécifique du Grand Conseil.

Si la COGES a relevé devant la presse à Lausanne "des échanges globalement satisfaisants avec l'administration", elle constate "dans certains cas des difficultés gênant sa mission, allant d'informations incomplètes à des réponses imprécises, en passant par des omissions ou mécompréhensions, volontaires ou non". Dans ses conclusions, elle réaffirme "la nécessité d'une transparence totale" pour mener à bien sa mission de surveillance.

Il aura fallu attendre le moment des questions des journalistes pour sortir du cadre formel du passage en revue général des sept départements vaudois et revenir sur une année 2024 ébranlée par l'affaire Dittli, le remaniement ministériel et les révélations sur le bouclier fiscal. "On aurait évidemment apprécié que l'information d'un rapport Studer (sur les dysfonctionnements au sein du département des finances, ndlr) remonte à la COGES plutôt que dans la presse", a dit Oriane Sarrasin, la présidente de cette commission.

"Phase compliquée"

Par-delà le rapport 2024, la députée socialiste a reconnu que le Conseil d'Etat avait traversé une "phase compliquée", mais que des décisions avaient été prises, évoquant désormais une "phase de reprise en main". "Nous suivrons le remaniement des départements de très près", a-t-elle assuré.

Son collègue de commission, le vert'libéral Jacques-André Haury est allé un peu plus loin. "La gestion des départements et de l'administration est sans doute temporairement affaiblie", a-t-il affirmé. Certains réajustements et redistributions d'offices ou de services prendront du temps à trouver leur marque, a-t-il expliqué en substance.

Mme Sarrasin a aussi affirmé que la COGES réservait certains constats, remarques, critiques, documents et éventuelles nouvelles preuves ou révélations sur le département des finances (ex-DFA de la ministre centriste Valréie Dittli) à la délégation des commissions de surveillance du Grand Conseil, créée à la suite de la publication du rapport Studer et qui devra produire son propre "rapport spécifique" en complément d'ici la fin de l'année.

La COGES ne voulait pas "doubler" le travail de cette délégation. Sa présidente a rappelé que le périmètre de sa mission doit être encore précisé et qu'il pourrait être élargi, notamment sur les questions du mécanisme du bouclier fiscal. Selon deux experts, le canton de Vaud aurait sous-taxé de riches contribuables durant treize années.

Prison, Plan climat, HEP, préfets ciblés

S'agissant du rapport annuel 2024, plusieurs membres de la COGES ont répondu par la négative à la question posée sur d'éventuelles rétentions d'informations, comme soulevées par le rapport Studer au sein de la Direction de la fiscalité. Ils évoquent tout au plus "un manque de connaissances".

Parmi les observations saillantes, le rapport pointe le chantier de la prison de la Tuilière, plusieurs fois cité et marqué par "des retards, des erreurs de coûts et des problèmes de gestion". Le Plan climat, notamment sa 2e version présentée avec du retard, a aussi été ciblé.

"Eminemment transversal, il souffre d'une gouvernance complexe impliquant plusieurs départements et d'un pilotage politique composite par quatre membres du Conseil d’État", note la COGES. Un des membres, le socialiste Arnaud Bouverat, s'est dit "peu rassuré" par des "problèmes de communication et de coordination mal gérés".

La formation des préfets, acteurs-clés de la coordination avec les communes, suscite également des préoccupations. Actuellement limitée au droit du bail, elle ne couvre pas des compétences essentielles telles que le management ou la gestion des conflits, pourtant centrales à leurs missions, selon la COGES.

Autre souci, la formation dispensée à la Haute école pédagogique (HEP): "inadaptée aux besoins du terrain, elle contribue à fragiliser le personnel et à accroître le besoin en remplacements", s'inquiètent les membres de la commission.

Vote au plénum

Celle-ci relève enfin "l'importance d'une meilleure collaboration entre services et directions, voire entités autonomes et externes, afin de renforcer la cohérence et l'efficacité des actions de l'Etat.

Toutes les observations de la COGES sont contraignantes et le gouvernement devra répondre à chacune d'entre elles d'ici la fin mai. Ses réponses seront ensuite discutées et votées par le Parlement avant la fin juin 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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