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Culture

Une Neuchâteloise remporte le Grand Prix suisse d’art 2024

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Pour la Neuchâteloise Valérie Favre, "l'art n'a rien de confortable". (© )

La Neuchâteloise Valérie Favre est, avec Jacqueline Burckhardt, Marianne Burkhalter et Christian Sumi, la lauréate des Grands Prix suisses d’art 2024. Ils seront à l’honneur en présence de la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider le 10 juin à Bâle.

Pour Valérie Favre, "l'art n'a rien de confortable". Adepte d’une figuration libre, son art reflète la force de son imaginaire, nourri de liens constants et déclarés avec le cinéma, le théâtre, la littérature, les contes et l’histoire de l’art.

A l’heure où bon nombre d’artistes réinvestissent le champ de la peinture figurative et de la narration, le travail pictural développé par Valérie Favre, 65 ans, depuis plus de trente ans est précurseur.

Alors que le discours de l’art contemporain est occupé par l’art conceptuel et l’art minimal, Valérie Favre s’est rapidement imposée comme peintre féministe, aux compositions foisonnantes, marquées par un traitement expressif de la peinture. Valérie Favre a pour spécificité de travailler en parallèle à différentes séries des années durant.

Après une jeunesse neuchâteloise, Valérie Favre, qui est née à Evilard au-dessus de Bienne, a choisi d’être peintre d’abord à Paris, ensuite à Berlin. Avant de se consacrer aux arts plastiques dans les années 1980, Valérie Favre travaille comme comédienne de théâtre à Genève et à Paris.

Elle vit et travaille actuellement entre Neuchâtel et Berlin. Ses ½uvres font partie de collections publiques et elle a participé à de nombreuses expositions internationales.

Jacqueline Burckhardt: "L’art est mon oxygène"

"L’art est mon oxygène", a relevé Jacqueline Burckhardt, qui a parcouru les territoires de l’art en tout sens. Restauratrice d’½uvres à travers l’Europe, elle est également historienne de l’art, critique et essayiste, curatrice d’expositions et défricheuse de talents à la Commission fédérale d’art.

Cette femme de 77 ans a cofondé et édité, avec Bice Curiger et Dieter von Graffenried, le magazine d’art bilingue allemand-anglais "Parkett" qui, de 1984 à 2017, s’est consacrée au rayonnement de l’art contemporain, collaborant avec 270 artistes du monde entier. Elle a publié sa biographie "La mia commedia dell’arte"en 2022.

Elle a également enseigné à l’Accademia di architettura à Mendrisio et a organisé l’art in situ au Novartis Campus à Bâle. Impliquée dans de nombreux comités, elle a présidé la Fondation Nestlé pour l’art, la Société graphique suisse et la Commission fédérale d’art. Mme Burckhardt se consacre aujourd’hui principalement à la critique d’art.

Pionniers de la construction en bois

Au long de leur carrière foisonnante, Marianne Burkhalter (*1947 à Thalwil) et Christian Sumi (*1950 à Bienne) ont à la fois construit, enseigné, pratiqué la recherche, exposé et abondamment publié. En 1984, ils ont fondé l’agence Burkhalter Sumi et sont devenus rapidement une référence internationale pour leur concept formel et chromatique - le rouge devenant une de leurs signatures - qu’ils appliquent à des éléments de bois et de préfabriqué.

Conscients, dès la première heure, de questions environnementales, ils ont développé de nouvelles typologies d’habitations et introduit l’"Adaptive Reuse" (réutilisation adaptative) dans leurs projets, une stratégie de réemploi aujourd’hui de plus en plus courante en architecture.

Issus d’approches différentes, Marianne Burkhalter et Christian Sumi se rejoignent sur les questions fondamentales de la construction. En 2020, après trente-six ans de création qui ont profondément influencé l’architecture principalement en Suisse alémanique et au Tessin, le duo a décidé de remettre l’agence à leurs partenaires. En 2021, une partie de l’archive Burkhalter Sumi est léguée au gta de l’EPFZ.

Les Grand Prix suisses d’art / Prix Meret Oppenheim (PMO), décernés apar l'Officefédéral de la culture (OFC), récompensent des personnalités actives dans les domaines de l’art, de l’architecture, de la critique, de l’édition ou des expositions. Les distinctions sont dotées de 40'000 francs chacune.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Suppression des partenariats culturels de la DDC en Suisse dénoncés

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Le Festival du film de Locarno est lui aussi touché par l'arrêt des partenariats culturels de la DDC (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une douzaine d'institutions culturelles dénoncent jeudi la décision de la Direction du développement et de la coopération (DDC) de supprimer entièrement ses partenariats culturels en Suisse dès 2029. Elles appellent le Conseil fédéral à trouver des solutions.

Parmi les institutions concernées figurent notamment le Festival du Film de Locarno, le Festival International du Film de Fribourg (FIFF), artlink ou le festival Visions du Réel. Dans un communiqué commun, elles soulignent que si cette mesure représente une part très modeste du budget de la DDC, elle menace douze institutions culturelles nationales "jusqu'à leur existence même".

La DDC avait déjà annoncé en août réduire dès 2025 de 45% son soutien aux institutions culturelles suisses, passant de 3,7 millions à 2 millions de francs par an. Le Parlement a décidé en décembre d'autres coupes dans la coopération internationale à hauteur de 110 millions de francs pour 2025 et 321 millions pour la période 2026-2028.

Dans le cadre de la présentation de la mise en oeuvre de ces coupes en janvier, la DDC avait indiqué qu'il était prévu à moyen terme "de renoncer en particulier à des activités en Suisse".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'écrivain Paul-Loup Sulitzer est décédé à l'âge de 78 ans

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Paul-Loup Sulitzer et sa compagne Supriya Rathoar au Festival de Cannes en 2022 (archives). (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

L'écrivain à succès et ancien homme d'affaires Paul-Loup Sulitzer est décédé jeudi à l'âge de 78 ans à l'Ile Maurice où il vivait depuis plusieurs mois, a annoncé sa fille à l'AFP.

"Il est décédé ce matin à l'hôpital des suites d'un AVC", a indiqué Olivia Sulitzer, précisant que son père, auteur prolifique de thrillers politico-financiers, avait été hospitalisé il y a plusieurs jours après une chute.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Martigny: la culture valaisanne se présente au salon des métiers

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Pour Alain Dubois, le chef du service valaisan de la culture, le domaine manque toujours de reconnaissance (photo d'archives). (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Le Service de la culture du canton du Valais participe, pour la première fois cette semaine, au salon des métiers à Martigny. L'occasion de promouvoir de nombreuses professions auprès des jeunes et de rappeler certaines réalités économiques.

Mis sur pied en collaboration avec la Conférence des délégués culturels du Valais, la faîtière du secteur culturel Kartel et Culture Valais, un stand présente les nombreuses formations et métiers existant dans le domaine.

Depuis mardi et jusqu'à dimanche, les représentants de différents métiers liés à la culture se relaient pour conseiller les intéressés, notamment les 9000 élèves qui visitent ce salon des métiers. Cela va des arts de la scène ou visuels à la musique, en passant par la littérature ou des métiers comme archiviste ou bibliothécaire.

"Un métier à part entière"

Outre des formations artistiques, le monde culturel "propose des formations comme administrateurs, créateurs, logisticiens ou de travailler dans la gestion de projets culturels", a résumé le chef du service valaisan de la culture, Alain Dubois, à l'occasion d'une conférence de presse, jeudi.

"La culture est un secteur professionnel à part entière et ne doit pas être considérée que comme une passion. C'est une situation qui doit changer", a poursuivi Alain Dubois. "Notre milieu manque de reconnaissance et de soutien.

Selon diverses études régionales et nationales, le salaire médian d'un acteur de la culture se monte à 40'000 francs annuels en Suisse. En Valais, le secteur représente quelque 4400 emplois. "Nous voulons obtenir des salaires en adéquation avec les études suivies", poursuit le chef de service.

En parallèle, le Service de la culture travaille à la révision de la loi sur la promotion de la culture. La phase de consultation est fixée au 28 février. Le Grand Conseil s'exprimera, en première lecture, en principe lors de la session de septembre.

Le Service de la culture a d'ores et déjà décidé de tenir à nouveau un stand au salon des métiers en 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Nouvelle ère à Lausanne: deux clubs ouvrent leurs portes sous le Grand-Pont

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Le syndic de la Ville, Grégoire Junod, lors de la conférence de presse dans le bar du Romandie ce mercredi 5 février, à Lausanne. (© Ville de Lausanne, Mathilde Imesch)

Double crémaillère ce week-end à Lausanne. Après plus de deux ans de travaux, l’iconique salle du Romandie et le nouveau club La Brèche ouvrent leurs portes sous les arches du Grand-Pont. Le Romandie, géré par l’association …e la nave va, retrouve le centre-ville dans un espace entièrement remodelé. À ses côtés, un deuxième club plus intimiste fait son entrée : La Brèche, portée par l’Association du Salopard.

Étape importante pour la scène musicale lausannoise. Après deux ans de travaux, la Ville annonce l’inauguration de deux clubs sous les arches historiques du Grand-Pont ce week-end. Il s’agit de la réouverture du club Le Romandie, désormais doté d’une salle entièrement réaménagée pouvant accueillir 300 personnes, et La Brèche, une nouvelle salle plus intimiste gérée par l’Association du Salopard avec une capacité de 160 personnes.

Ces deux entités distinctes viennent couronner une politique ambitieuse de la Ville qui vise à renforcer le domaine des musiques actuelle à Lausanne. Pour Grégoire Junod, syndic de Lausanne, ces deux clubs répondent aux besoins de la scène culturelle et aux attentes du public.

Grégoire Junod Syndic de la Ville de Lausanne

Le Romandie, club iconique, reste géré par l’association …e la nave va, qui réintègre le lieu après quatre ans d’activités hors de ses murs. À l’étage inférieur, un tout nouveau club voit le jour : La Brèche. Vingt ans après sa création, l’Association du Salopard retrouve une salle pour promouvoir et accompagner des artistes aux sonorités novatrices, tout en restant complémentaire à sa voisine.

Aloys ChristinatCoprogrammateur de La Brèche

Bien que réunies sous les mêmes arches, ces deux entités conservent leur identité propre. La Brèche met à l’honneur des scènes alternatives et expérimentales. Du côté du Romandie, tous les styles musicaux seront à l’honneur.

Eliott Carrel Coprogrammateur au Romandie

Au programme du week-end inaugural, Dona Casque, Remords, Naomie Klaus, les DJs E-Pizza & Yvette Roudoudou ainsi que Donjon & Pablo Paresse pour le vendredi; Jonas Albrecht, Cocon Javel, DJ Startup ainsi que les DJs Carmzers et SPMDJ pour le samedi.

Les soirées d’ouverture de ce week-end affichent déjà complet, mais des places pourraient être disponibles après minuit, selon les capacités.

 

 

 

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