Suisse
Une paysanne attaquée et projetée en l'air par des vaches
Une paysanne a été attaquée par un troupeau de vaches et projetée dans les airs dans le Val Cristallina, dans les Grisons, samedi. La femme de 67 ans a été blessée et transportée par la Rega à l'hôpital de Coire.
Selon les indications de la police, la paysanne et son mari étaient en train de décharger leurs moutons d'un véhicule pour l'estivage dans une zone de pâturage ouverte samedi matin.
Peu après 9h30, un troupeau de vaches se déplaçant librement dans la zone de pâturage s'est approché du couple. Alors que l'homme a réussi à éloigner quelques vaches, sa femme a été attaquée par trois d'entre elles qui l'ont projetée en l'air.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La BNS étend l'apport de liquidités à toutes les banques suisses
Les banques suisses pourront bénéficier du mécanisme de garantie de liquidités mis en oeuvre après le rachat de Credit Suisse par UBS. La Banque nationale suisse (BNS) a décidé d'étendre ce dispositif à tous les établissements, pas uniquement d'importance systémique.
A l'avenir, la BNS pourra accorder à toutes les banques domiciliées en Suisse des liquidités en échange de garanties sous formes de créances hypothécaires, a expliqué jeudi en conférence de presse Martin Schlegel, vice-président de l'institut d'émission. Cette aide publique d'urgence sera cependant conditionnée à une préparation préalable des établissements concernés. La banque centrale helvétique a informé les acteurs du secteur en juillet dernier.
Les créances hypothécaires devront être transférées à la BNS pour qu'elles soient considérées comme garanties, ce qui implique des "préparatifs nécessaires aux niveaux juridique et opérationnel" pour les établissements concernés, précise la banque centrale helvétique, qui a lancé cette initiative en 2019 puis débuté sa mise en oeuvre l'année dernière dans le cadre d'un projet pilote.
SIX Terravis, plateforme numérique destinée au marché hypothécaire du groupe de services financiers SIX, contribuera à l'extension du dispositif d'approvisionnement en liquidité du secteur bancaire par la BNS. Ce système permet de gérer les informations sur les créances hypothécaires et les lettres de gage au porteur correspondantes dans un système central et de les transmettre à la banque centrale, a expliqué la société dans un communiqué.
La BNS table sur une large participation des établissements exerçant des activités hypothécaires en Suisse. A en croire M. Schlegel, le secteur bancaire ne sera pas l'unique bénéficiaire de ce dispositif. La "Suisse entière" profitera de cette "contribution à la stabilité financière et à la résilience du système bancaire".
Plus d'instruments nécessaires
Début septembre, le Conseil fédéral a adopté le message relatif au mécanisme public de garantie des liquidités ("Public liquidity backstop" ou PLB) pour les seules banques systémiques, à savoir UBS, Raiffeisen, Postfinance et la Banque cantonale de Zurich. Le gouvernement helvétique avait déjà jeté les bases du dispositif PLB en mars 2022, puis l'avait mis en oeuvre par ordonnance une année plus tard suite à la crise de Credit Suisse.
Pour M. Schlegel, le rachat de l'ex-numéro deux bancaire helvétique en difficulté a "mis en évidence, une fois de plus, combien il est important pour les banques de se montrer prévoyantes en matière de liquidités". "Quelle que soit sa taille, un établissement bancaire peut se retrouver dans une situation où un grand volume de liquidités devient rapidement nécessaire", a-t-il affirmé devant la presse, en marge de l'examen trimestriel des situations monétaire et économique.
Interrogé par l'agence AWP sur la nécessité d'introduire de nouvelles mesures pour renforcer davantage le secteur bancaire suisse, M. Schlegel a répondu que les autorités helvétiques, y compris la BNS, étaient en train de préparer un nouveau rapport à ce sujet qui sera publié au printemps.
Depuis le rachat forcé de Credit Suisse, au bord de la faillite, par UBS décrété en mars par les autorités, les voix fusent pour un meilleur encadrement des banques suisses. Dans un récent entretien au journal NZZ, la présidente de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) Marlene Amstad avait suggéré que son institution avait besoin de plus d'outils de coercition.
Le régulateur voudrait ainsi être en mesure de prononcer des amendes et d'appliquer un régime de certification des cadres supérieurs ("Senior Management Regime"). Ce dernier, en vigueur notamment au Royaume-Uni, prévoit une plus grande responsabilisation des cadres dirigeants d'un établissement financier.
fr/rq/jh/al/ib
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
Fusion nucléaire: le tokamak de l'EPFL fête ses 30 ans
Le tokamak de l'EPFL fête ses 30 ans. La haute école lausannoise a célébré jeudi en grande pompe l'anniversaire de cet instrument de recherche sur la fusion nucléaire.
L'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) n'a pas attendu les crises climatiques et énergétiques pour s'engager dans la recherche d'une source d'énergie propre, sûre et potentiellement inépuisable, indique-t-elle dans un communiqué.
Depuis la création du Centre de recherche en physique des plasmas (CRPP) en 1961 et la mise en service du Tokamak à configuration variable (TCV) dès 1992, la haute école s'est constituée en acteur majeur de la recherche en fusion nucléaire. Son objectif: reproduire les réactions qui ont lieu au c½ur des étoiles.
Anneau métallique
Les scientifiques sont déjà capables d'obtenir des réactions de fusion nucléaire sur Terre. Le défi, c'est de les maintenir sur la durée et de récolter la chaleur qui en découle afin de la transformer en électricité.
A l'EPFL, c'est précisément dans une chambre dite à confinement toroïdal, le tokamak, que l'on étudie la façon d'y arriver. Le tokamak - acronyme dérivé du russe - se présente comme un anneau métallique entouré d'électro-aimants.
Les scientifiques y chauffent à plus de 100 millions de degrés un gaz de deutérium - un isotope de l'hydrogène - pour le transformer en plasma et générer des collisions très énergétiques entre les noyaux des atomes. Le champ magnétique permet au plasma de rester au centre de la chambre sans en toucher les parois.
"C'est un peu comme si on reproduisait une petite étoile sur Terre", schématise Yves Martin, adjoint du directeur de la Faculté des sciences de base Swiss Plasma Center de l'EPFL, interrogé par Keystone-ATS. L'idée étant de reproduire l'énergie du soleil, complète-t-il.
Coeur inchangé depuis 30 ans
Le CRPP, devenu en 2015 Swiss Plasma Center, occupe environ 200 personnes en recherche ou aux études. Il est reconnu comme l'une des plates-formes de recherche en fusion les plus importantes d'Europe en raison de ses caractéristiques et de sa flexibilité.
"Nous avons construit tout cela avant l'existence d'internet, et le c½ur de la machine est toujours le même aujourd'hui", note Basil Duval, responsable des systèmes de mesures du TCV, cité dans le communiqué.
Pour marquer ce jubilé, le Swiss Plasma Center accueillait jeudi différentes personnalités, notamment des représentants du consortium EUROfusion, en charge de plusieurs initiatives dont la mise au point des fondements théoriques est testée au TCV. Le conseiller fédéral Guy Parmelin devait prononcer un discours en fin de journée.
Une approche unique
Parce qu'il est "à configuration variable", le TCV sert principalement à étudier l'effet de la forme du plasma sur ses caractéristiques (température, qualité du confinement) ainsi qu'à investiguer de nouvelles formes de plasma.
Il permet aussi d'étudier la configuration du "divergeur", un dispositif permettant de contrôler l'échappement de l'énergie du c½ur du plasma, qui est l'un des défis à résoudre pour que les plasmas puissent être maintenus, sans endommager le réacteur, pendant de longues durées.
Dans une récente collaboration, le Swiss Plasma Center s'est associé avec Google DeepMind afin d'appliquer des techniques d'apprentissage profond et d'intelligence artificielle à la gestion en temps réel des paramètres contrôlant le plasma. Ces méthodes ont été appliquées pour la première fois à des plasmas réels au sein du TCV.
Le tokamak est entouré de systèmes de chauffage (micro-ondes et injection de particules chaudes) et de beaucoup de systèmes de mesures (température, densité, rayonnement, fluctuations et autres paramètres cruciaux).
Dans les usines à fusions du futur, la chaleur produite par les réactions de fusion alimentera des turbines, comme dans les centrales actuelles à fission, afin de produire de grandes quantités d'une électricité durable et sans émissions de gaz à effet de serre ni de déchets radioactifs à longue durée de vie, conclut l'EPFL.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Les effets secondaires à l'origine de 700 décès par année en Suisse
En Suisse, environ 32'000 personnes ont été hospitalisées en moyenne chaque année entre 2012 et 2019 à cause d'effets secondaires provoqués par des médicaments. Environ 700 personnes décèdent annuellement pour cette raison, selon une étude publiée jeudi.
Malgré l'obligation légale d'annoncer ces cas, seuls 5% d'entre eux ont été signalés à l'autorité de contrôle des médicaments Swissmedic, a indiqué jeudi l'Université de Lucerne, qui a réalisé cette recherche en collaboration avec l'université de Zurich, l'Hôpital universitaire de Zurich et Swissmedic.
Or, ces annonces sont très importantes, a souligné Patrick Beeler, responsable de l'étude, cité dans le communiqué. Elles permettent en effet de mettre en lumière des risques encore inconnus, et de jouer un rôle important dans la sécurité des médicaments. Le chercheur plaide pour que l'obligation d'annoncer soit abordée de manière appropriée dans la formation des professionnels de la santé.
Le taux de déclaration est malgré tout élevé en comparaison internationale, ce taux évoluant entre 0,6 et 4,7% à l'étranger, selon Patrick Beeler.
D'après l'étude, les effets secondaires des médicaments ont été responsables de 2,3% des 11,2 millions d'hospitalisations au cours des huit années sous enquête. Près de la moitié des personnes admises pour cette raison (46,9%) étaient âgées de plus de 65 ans.
Les effets secondaires les plus fréquents concernent le système digestif (comme les gastro-entérites), le système urogénital (insuffisance rénale aiguë par exemple) ou l'état mental/comportemental (dépendance aux opiacés), précisent encore les chercheurs.
L'étude montre également que 2,2% des personnes admises pour des effets indésirables, soit environ 700 par an, sont décédées à l'hôpital. Parmi ces décès, environ 12% ont été déclarés à Swissmedic.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Sainte-Croix: nouveau tunnel et route à rénover pour 35 millions
Une partie de la route cantonale qui mène à Sainte-Croix sera sécurisée avec d'importants travaux. Le Canton de Vaud a annoncé jeudi la construction d'un tunnel et une importante rénovation routière. Pour ce faire, le gouvernement demande un crédit d'ouvrage de 35,1 millions de francs au Grand Conseil. Début des travaux en 2024 et pour quatre ans.
Le tronçon concerné se situe entre le lieu-dit du "Grand-Contour" et "Le Rocher ", à l'entrée de la commune de Sainte-Croix, sur la route cantonale reliant Yverdon-les-Bains au Balcon du Jura. Cette dernière constitue une liaison importante entre la France et la Suisse, avec une fréquentation moyenne de 5550 véhicules par jour, dont une centaine de poids lourds et une vingtaine de deux-roues.
Les travaux de réhabilitation concernent 3,7 kilomètres du tronçon menant à Sainte-Croix. Celui-ci est "à géométrie variable, avec une largeur de route parfois insuffisante, sans voie de dépassement, qui rend difficile le croisement des véhicules. De nombreux virages en épingle péjorent par ailleurs la visibilité du tracé", écrit le Canton dans un communiqué.
"Huit accidents recensés en moyenne par année confirment la nécessité de travaux afin d'améliorer l'état général du tronçon et des ouvrages, fortement dégradés, et garantir ainsi la sécurité des usagers", note le Conseil d'Etat.
Tunnel de 180 mètres
Les travaux prévoient notamment la correction géométrique et l'entretien de la chaussée, la création d'une voie de dépassement alternée, la rénovation des murs de soutènement ou leur remplacement par de nouveaux ouvrages et la sécurisation des parois rocheuses le long du tracé, détaille le Canton.
Mesure phare du projet, la réalisation d'un tunnel de 180 mètres, sous le lieu-dit "Le Château-de-Sainte-Croix", permettra d'éliminer le contour dangereux du Château, de diminuer le bruit routier pour les riverains et d'améliorer la qualité de l'air. Un tronçon de la route de contournement actuelle sera remis à la commune de Sainte-Croix et sera en partie réaménagé avec la création d'un itinéraire alternatif dédié aux cyclistes et aux piétons.
Durant toute la durée du chantier, l'accès à Sainte-Croix et au Château-de-Sainte-Croix sera garanti et le trafic maintenu via une gestion par feux et par tronçons isolés, assure-t-on. Sous réserve des procédures d'autorisations en cours, les travaux devraient débuter en 2024, pour une durée de quatre ans.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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