Culture
Violoncelliste et politicienne, la double vie d'Estelle Revaz
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Depuis un an, la violoncelliste Estelle Revaz fait de la politique à Berne sous la Coupole fédérale. La conseillère nationale (PS/GE), qui sort son sixième album, revient sur deux dossiers, pour lesquels elle s'est mobilisée.
Comme chaque matin pendant la session du Parlement, Estelle Revaz s'est levée vers 04h00 pour venir jouer de son instrument dans une salle vide du Palais fédéral. "Je mène une double vie: celle de parlementaire et de violoncelliste, concertiste internationale", a-t-elle expliqué à Keystone-ATS dans la salle des pas perdus du Palais fédéral à Berne un jour avant la fin de la session d'hiver.
Parmi les projets politiques sur lesquels elle a travaillé, elle met en avant la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, la première motion qu'elle a réussi à faire passer devant les deux Chambres fédérales.
"Le coeur de mon engagement"
La musicienne professionnelle de 35 ans a également réussi à faire intégrer au programme de législature l'adaptation des régimes d'assurances sociales aux réalités professionnelles des actrices et acteurs culturels: "C'est quand même le coeur de mon engagement."
Le Conseil fédéral a le mandat de proposer un texte. Un point de situation est prévu en début d'année, mais "le combat va être de longue haleine".
L'égalité hommes-femmes, avec notamment la question salariale, les Bilatérales III avec l'Union européenne et l'intelligence artificielle occupent également la jeune femme. Elle a par exemple déposé une initiative parlementaire pendant cette session, défendant la formation continue, pour permettre aux personnes en emploi, potentiellement impactées par l'arrivée de l'IA, de pouvoir soit se former, soit se reconvertir.
Le choc du Covid-19
Si Estelle Revaz travaille son instrument depuis l'âge de six ans, son engagement en politique est très récent. Sa prise de conscience s'est faite brutalement pendant la pandémie de Covid-19.
"Du jour au lendemain, tout s'est écroulé". Les tournées à l'international se sont arrêtées et les artistes n'ont pas eu droit à des indemnisations. "Considérés comme non essentiels, invisibilisés, nous avons été exclus de la première mouture de la loi Covid."
Cela a vraiment été "quelque chose de brutal", selon la musicienne. "Pour survivre identitairement, j'ai eu besoin de mener ce combat politique. Il fallait faire changer cette loi Covid, afin que toutes les actrices et acteurs culturels, indépendamment de leur statut, puissent être indemnisés."
"J'ai appris assez vite"
Nouvelle en politique, elle apprend "assez vite". "J'ai construit des coalitions dans chaque commission qui pouvait être saisie du dossier, en allant de l'UDC au PS. Et ensemble, on a réussi à faire changer la loi en trois mois."
Dans la foulée, trois partis lui ont proposé de rejoindre leurs rangs: le PS, le Centre et le PLR. Elle a d'abord refusé. "Finalement, je me suis rendu compte que ce n'était pas circonstantiel au Covid, mais qu'il y avait des problèmes de fond. Et que pour que cela change, il fallait faire partie du jeu ici à Berne".
Estelle Revaz se présente aux élections fédérales il y a un an sous la bannière du PS et se fait élire.
Instrument de grande valeur
Côté musique, elle vient de sortir son dernier album "Caprices for Violoncello Solo by Dall'Abaco". Elle joue avec un violoncelle, fabriqué par le luthier Giovanni Battista Grancino, et qui date de 1679.
Le violoncelle n'a pas toujours été l'instrument soliste et lyrique qu'on connaît, explique-t-elle. Dall'Abaco est l'un des premiers à écrire des morceaux virtuoses pour violoncelle seul: "ces caprices sont techniquement redoutables".
Jouer avec un instrument d'une telle valeur n'est pas sans danger. Il lui arrive de ne pas fermer l'oeil de la nuit pour s'assurer que son violoncelle soit en sécurité.
Il y a quelque temps, elle est rentrée par le train de nuit après un concert à Cologne pour siéger à Berne le lundi matin: "Je n'ai pas dormi de la nuit", parce qu'il n'était pas question qu'elle lâche son instrument, qu'elle avait attaché à sa cheville.
Estelle Revaz est aussi sensible à la création helvétique. Pendant la pandémie, elle a enregistré des oeuvres du Genevois Frank Martin (1890-1973) avec l'Orchestre de Chambre de Genève. Ce compositeur extrêmement connu de son vivant est pratiquement tombé dans l'oubli, parce que personne ne s'est occupé de faire vivre ses oeuvres après son décès.
"Deux fois plus vite"
Son rythme de vie, elle l'a appris dès l'enfance. A 13 ans, sa professeure annonce à sa famille qu'elle a un avenir comme musicienne professionnelle. Son enseignement est aménagé pour lui permettre de travailler son instrument à mi-temps: "On suit le programme normal, mais on va à l'école la moitié moins de temps. On apprend juste deux fois plus vite."
Quand elle a 15 ans, ses parents décident de quitter Paris pour rentrer en Suisse. Estelle Revaz choisit de rester seule dans la capitale française, dans une chambre de bonne. Elle suit l'école par correspondance pour pouvoir consacrer encore plus de temps à son instrument: "A ce moment-là, j'avais vraiment mon destin entièrement entre mes mains".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Brigitte Bardot est morte à 91 ans
L'actrice mythique du XXe siècle Brigitte Bardot est morte à 91 ans. Dans son communiqué dimanche, la Fondation Brigitte Bardot n'a pas précisé le jour ou le lieu du décès.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
"Adieu Teddy": décès à 65 ans d'un membre du groupe The Cure
Le guitariste et claviériste du groupe The Cure, Perry Bamonte, est décédé à l'âge de 65 ans, a annoncé vendredi le légendaire groupe britannique de new wave.
Perry Bamonte, dit "Teddy", devenu membre à part entière de The Cure en 1990, "est décédé chez lui après une courte maladie à Noël", selon un communiqué publié sur le site du groupe, disant son "immense tristesse".
"Discret, intense, intuitif, constant et d'une immense créativité, 'Teddy' était un coeur chaleureux et une part essentielle de l'histoire de The Cure. (...) Il nous manquera énormément"", indique ce texte.
The Cure, avec son emblématique chanteur Robert Smith, 66 ans, s'est transformé tout au long de ses décennies prolifiques.
Nombreux albums
Perry Bamonte a d'abord fait partie de l'équipe technique du groupe à partir de 1984 avant de connaître deux périodes comme membre du groupe, comme guitariste pendant 14 ans, jouant notamment de la basse six cordes, puis des claviers depuis 2022.
Dans son communiqué, The Cure a souligné qu'il avait contribué à la création de nombreux albums, dont "Wish" (1992), "Wild Mood Swings" (1996), "Bloodflowers" (2000), "Acoustic Hits" (2001) et "The Cure" (2004). Il a donné plus de 490 concerts, dont les plus récents figuraient "parmi les meilleurs de l'histoire du groupe", précise le communiqué.
Porté par la voix plaintive et déchirante de Robert Smith, The Cure a contribué à façonner le rock gothique avec des albums comme "Pornography" (1982). Le groupe a ensuite connu des succès avec des morceaux beaucoup plus enjoués, dont "Friday I'm in Love". Ses derniers albums datent de 2008 ("4:13 Dream") et l'an dernier avec "Songs of a Lost World".
Sur le réseau instagram, le batteur du groupe, Lol Tolhurst, s'est dit "tellement triste" du décès de Bamonte, ajoutant "Adieu Teddy". Perry Bamonte avait été également le bassiste du groupe Love Amongst Ruin, qui a sorti deux albums studio.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Donald Trump, personnalité la plus médiatisée en France en 2025
Le président américain Donald Trump est la personnalité dont les médias ont le plus parlé en France en 2025, selon une étude publiée vendredi. Cette première place revient d'ordinaire au chef de l'État français.
"Pour la première fois depuis le lancement de cette étude en 2013, ce n'est pas le président français en exercice qui est la personnalité la plus citée dans les médias du pays", souligne le quotidien régional Ouest-France dans l'article qui accompagne les résultats d'un baromètre réalisé par Tagaday, plateforme de veille sur les médias.
Selon ces résultats, Donald Trump "a vu son nom écrit ou prononcé dans près d'un million de contenus en 2025 (précisément 947'294) contre 671'125 pour" Emmanuel Macron, deuxième.
Le top 5 est complété par l'ex-Premier ministre français François Bayrou, le président russe Vladimir Poutine et l'ex-ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau.
Marine Le Pen, présidente des députés d'extrême droite Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale, est la seule femme du top 10 (8e). Le top 20 n'en compte que deux (l'autre est la chanteuse française Santa (19e) et le top 50 que neuf. Le capitaine de l'équipe de France de foot, Kylian Mbappé, est le premier sportif (13e).
La politique domine ce classement: le top 50 compte trente figures politiques nationales ou étrangères, contre douze issues de la culture et des médias, six du sport et deux du monde économique et des affaires.
Ce classement des 1000 personnalités les plus médiatisées dans la presse française a été réalisé du 1er janvier au 15 décembre. Il est fondé sur l'analyse informatique de plus de 5500 programmes d'information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2400 heures quotidiennes) et d'une sélection de 3000 publications de presse écrite (papier et en ligne).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Les liens étroits entre mode et cinéma à la Cinémathèque suisse
Depuis ses débuts, le septième art entretient une relation étroite avec la mode. La Cinémathèque suisse, à Lausanne, y consacre un large cycle, avec une quarantaine de films des années 1930 à aujourd'hui.
Une soirée spéciale est proposée le 14 janvier autour de la projection de "Prêt-à-porter" de Robert Altman (1994). Cette satire du monde de la mode fait défiler des stars du cinéma (Julia Roberts, Kim Basinger, Lauren Bacall, Sophia Loren), des couturiers et des top models. La séance sera présentée par Marco Costantini, directeur du mudac, qui consacre actuellement deux expositions à la mode et au textile.
Le cycle proprement dit démarre dès le 1er janvier avec "Vacances romaines" (1953) de William Wyler. Audrey Hebburn, alors quasiment inconnue, est habillée avec les créations de la costumière Edith Head, qui sera récompensée par un oscar pour ce film.
Dans "Morocco" (1930) de Josef von Sternberg, Marlene Dietrich crève l'écran parée des vêtements iconiques dessinés par Travis Banton. "Falbalas" (1944) de Jacques Becker, avec Micheline Presle, décrit la vie d'un grand atelier de couture à Paris sous l'Occupation.
Sur grand écran, les costumes reflètent les codes vestimentaires d'une époque, réinventent les habits du passé et imaginent ceux du futur. Ils élèvent parfois actrices et acteurs au rang d’icônes.
Modernité de Katharine Hepburn
Dans "L'impossible Monsieur Bébé" (1938) d'Howard Hawks, Katharine Hepburn, héritière excentrique, incarne un modèle de femme émancipée, dont témoigne la modernité des costumes créés pour elle par Howard Greer. Dans "Annie Hall" (1977), de Woody Allen, Diane Keaton a choisi elle-même des tenues masculines, créant un look androgyne avec pantalon taille haute, chemise blanche et cravate.
Les grandes maisons de couture s'invitent volontiers à l'écran: Coco Chanel contribue aux costumes de la "Règle du jeu" (1939) de Jean Renoir. Marlene Dietrich porte des tenues Christian Dior dans "Le Grand Alibi" (1949) d'Alfred Hitchcock. Certaines stars entretiennent une relation particulière avec un couturier, comme Audrey Hepburn avec Givenchy ou Catherine Deneuve avec Yves Saint Laurent, qui l'habille dans "Belle de jour" (1967) de Luis Buñuel.
Brando en perfecto
La mode est aussi un vecteur d’identité et de narration. Le cinéma illustre ainsi les mutations de la société, comme dans "L'équipée sauvage" (1954) où Marlon Brando se glisse dans la peau d'un motard. Les vêtements de Brigitte Bardot, dans "Et Dieu... créa la femme" (1956) de Roger Vadim, influenceront la mode de la seconde partie des années 1950.
En prélude à certaines projections, la Cinémathèque propose de brefs avant-programmes composés de petites pépites issues des archives de l’institution. Ces films restaurés traitent de la mode en Suisse, à l’image de sujets du Ciné-Journal ou de courts-métrages muets.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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