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Suisse

Voyager en train pourrait coûter plus cher

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Abonnement général plus cher, suppression des rabais pour étudiants: un document interne des entreprises de transports publics évoque des hausses des prix pour les voyageurs. Rien n'est décidé pour l'heure (photo prétexte). (©KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Après des années sans hausse de prix générale dans les transports publics, les voyageurs pourraient subir un coup dur en 2021. Les entreprises du secteur songent à renchérir les abonnements généraux et à supprimer les cartes journalières des communes.

Par rapport au reste de l'offre des transports publics, le prix de l'abonnement général est comparativement bas. Respectivement, le rapport prix-prestations est trop favorable, est-il écrit dans un document interne de ch-direct, une communauté tarifaire qui regroupe 250 entreprises de transports publics.

Publié mercredi par le magazine "Beobachter", le document daté du 6 mars a pu être consulté partiellement par Keystone-ATS. La porte-parole de ch-direct Sabine Krähenbühl a souligné auprès de l'agence qu'il ne s'agit pour l'heure que d'une "collecte d'idées".

Un comité de ch-direct avec des représentants des CFF, des BLS de CarPostal et de transporteurs régionaux en discutera prochainement. "Rien n'est formellement décidé", a ajouté Mme Krähenbühl.

L'AG sur la sellette

L'abonnement général (AG) semble être dans la ligne de mire. Selon le document, il doit renchérir de 10% en décembre 2021. Au lieu de 3860 francs, il coûtera 4250 francs par an en 2e classe.

De plus, les étudiants de plus de 25 ans qui profitent jusqu'ici d'un AG junior se verraient privés de cet avantage. La hausse de prix atteindrait 45% dans leur cas. A la place, toutes les personnes âgées de 25 ans obtiendraient un rabais de 500 francs en passant de l'AG junior à l'AG adultes.

Autre mesure évoquée, la suppression de la possibilité de déposer l'AG jusqu'à 30 jours, par exemple pendant les vacances. Enfin, l'abolition de la carte journalière des communes est également en discussion lors du changement d'horaire 2020.

Augmenter l'AG pour d'autres baisses

Dans un communiqué diffusé mercredi après-midi, ch-direct souligne, comme sa porte-parole, que rien n'est décidé et que le principe qui prévaut est de ne pas procéder à une hausse généralisée des prix. Une augmentation modérée du coût de l'AG pourrait toutefois être un moyen de baisser le prix d'autres produits et offres, explique ch-direct.

Dans une prise de position, les CFF écrivent qu'ils s'engagent pour une stabilité des tarifs, voire leur baisse. L'entreprise rappelle qu'elle a réduit ses prix dans la mesure du possible, l'offre de billets dégriffés notamment a été développée. Pour l'année en cours, 230 millions de francs sont prévus afin d'améliorer le rapport prix-prestations, dont des billets dégriffés d'une valeur de plus de 100 millions.

Les jeunes Verts ont eux aussi réagi et lancé une pétition en ligne. Les éventuels projets de hausse des tarifs désavantagent dans leur mobilité les jeunes et les personnes à petit revenu. Le parti demande à la commission des transports du Conseil national de mettre le holà à ces velléités.

(KEYSTONE-ATS)

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Lausanne

La Ville de Lausanne va aménager de nouvelles zones de baignade

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La Ville de Lausanne va aménager une plateforme supplémentaire (en bas) dans le Vieux-Port d'Ouchy, à côté de celle déjà existante. (© Ville de Lausanne)

Après la zone de baignade de la Jetée de la Compagnie créée en 2019 et celle du Vieux-Port d'Ouchy en 2021, la Ville de Lausanne prévoit deux nouveaux projets. Elle va aménager une plateforme supplémentaire dans le Vieux-Port et créer une nouvelle zone le long du Quai d'Ouchy. Toutes les deux seront conçues pour faciliter l'accès aux personnes en situation de handicap.

La Municipalité souhaite pouvoir mettre en service les nouvelles installations dès 2024, a-t-elle indiqué vendredi dans un communiqué. Leur cout total est estimé à 1,8 million de francs.

"Lausanne veut rester dans le classement des meilleures petites villes du monde. La création d'espaces de baignade pour la population et les touristes améliore la ville", relève Pierre-Antoine Hildbrand, conseiller municipal en charge de l'économie, cité dans le communiqué.

Indication de la température de l'eau

Dans le Vieux-Port d'Ouchy, le projet prévoit la réalisation d'une plateforme en terrasse supplémentaire de 137 m2, adossée au mur du quai, permettant d'accéder à la zone de baignade existante. Un ascenseur permettant l'accès à l'eau pour les personnes à mobilité réduite sera intégré.

Sur une distance d'environ 400 mètres le long du Quai d'Ouchy, c'est une nouvelle zone de baignade pérenne d'environ 20'505 m2 qui sera créée, accessible depuis les escaliers existants. Le plan d'eau de cette zone de baignade sera délimité par des bouées jaunes, interdisant la navigation à l'intérieur du plan d'eau.

Un dispositif en faveur des personnes à mobilité réduite sera également aménagé pour faciliter leur accès à l'eau à la plage du Bourget.

Autre nouveauté, des capteurs de température seront installés dans les différents sites de baignade (Vieux-Port d'Ouchy, Jetée de la Compagnie, plage publique de Bellerive, plage de Bourget et Quai d'Ouchy). Il suffira de scanner un code QR pour obtenir l'indication de la température de l'eau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Vaud: une journée consacrée aux expériences de mort imminente

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Le personnel médical se trouve parfois emprunté face au témoignage d'une expérience de mort imminente (Image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Une journée de conférences et débats sur les expériences de mort imminente (EMIs) aura lieu le 28 septembre à Morges à l'occasion de la Journée mondiale des soins palliatifs. Plusieurs spécialistes internationaux participeront à cet événement organisé par palliative Vaud.

"La mort est extrêmement médicalisée. Or, les soins palliatifs prennent aussi en compte les dimensions psychologiques et spirituelles des personnes dont relèvent les EMIs", écrit l'association palliative Vaud dans un communiqué. "Prêter l'oreille aux récits de ces expériences, savoir les accueillir et les entendre est important pour les personnes impliquées dans les domaines sociosanitaires, les personnes dont elles s’occupent et leurs proches."

Des données de recherche "de plus en plus nombreuses" font dire à certains scientifiques que la conscience resterait à l'oeuvre chez des personnes en état de mort clinique, à savoir en arrêt cardio-respiratoire et dont l'électroencéphalogramme est plat. Des spécialistes sont également d'avis que "certaines zones du cerveau s’activeraient au moment d'une EMI", ajoute palliative Vaud.

A Beausobre

La mécanique précise des expériences de mort imminente demeure pour l'heure inexpliquée. Pourtant, les professionnels des soins palliatifs, des urgences ou des soins intensifs entendent quotidiennement ces témoignages et ne savent pas nécessairement quoi en faire ni comment réagir. Cette journée thématique du 28 septembre entend donc offrir des pistes de réflexion et d'action.

Intitulé "Expériences de mort imminente - Au seuil de la conscience humaine?", l'événement est ouvert aux professionnels de la santé et au grand public, sur inscription. Il se déroulera au théâtre de Beausobre à Morges.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une citadelle éphémère a été érigée dans une forêt de Bière (VD)

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François Monthoux a créé une nouvelle citadelle éphémère en lisière d'une forêt proche de Bière (VD). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'artiste François Monthoux signe une nouvelle citadelle éphémère en lisière d'une forêt proche de son village de Bière (VD). Il a utilisé cette fois-ci de l'argile renforcée de ciment, dans l'espoir de prolonger l'existence de son oeuvre.

L'artiste a débuté en mai la construction de sa ville. "J'essaie de faire quelque chose qui monte, comme des arbres qui poussent, et qui est en même temps habité et vivant", a confié François Monthoux à Keystone-ATS. "J'ai envie qu'on ressente le mélange entre ce vivant, qui grouille et qui est désordonné, tout en étant simultanément ordonné et qui s'élève en quête de lumière".

Outre la cathédrale et les nombreuses tours, tourelles et maisonnettes s'accrochant au flanc de la forêt, l'artiste a également placé des personnages. Parmi ceux-ci, le fou, "qui grimpe très haut parce qu'il n'a pas peur" et l'ermite, "symbole de l'isolement essentiel à la pensée", en qui l'artiste se reconnaît.

Passer l'hiver

A l'été 2022, le Vaudois, qui dit avoir les mêmes influences que Tolkien, avait bâti une citadelle similaire dans le lit du Toleure asséché. Sa création avait cependant été balayée par le courant de la rivière, une fois la pluie revenue. "Je n'en suis pas triste, mais j'aime bien que mes choses résistent", reconnaît François Monthoux.

Cette année, l'artiste a donc utilisé de l'argile renforcée au ciment, ainsi que quelques armatures, dans l'espoir que son oeuvre résiste plus longtemps. Rien ne le garantit toutefois. "Peut-être que l'hiver détruira la ville. L'eau pourrait s'infiltrer dans les fissures et faire éclater les formes", analyse-t-il.

Composer avec l'éphémère

La quête de l'éphémère n'est en effet pas celle du Vaudois. "Je ne le recherche pas particulièrement, mais l'éphémère est autour de nous. Je suis éphémère, mon chien est éphémère. (...) Les choses auxquelles on donne de la valeur vont mourir, quelle est notre capacité à faire avec?"

L'artiste compose donc avec ce paramètre et ne semble pas près de se laisser décourager. "J'ai plein d'idées et j'aimerais faire des oeuvres beaucoup plus monumentales. Si j'en avais les moyens physiques, je construirais des choses qui s'élèvent beaucoup plus et qui prennent bien plus d'envergure."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le livre, un outil de campagne politique, comme un autre

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"Les livres de politiciens se vendent bien, même mieux que la littérature. Il y a un public qui est concerné", explique Michel Moret, directeur des éditions de l'Aire. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A un mois des élections fédérales, les livres de plusieurs politiciens occupent les rayons des librairies romandes, comme celui du socialiste Roger Nordmann, "Urgence énergie et climat" ou celui de Pierre-Yves Maillard "Un vélo pour Noël", sorti il y a quelques mois.

A l'ère des réseaux sociaux, le bon vieux livre, comme le vinyle, ne disparaît pas. Au contraire, de plus en plus de politiciens suisses s'attaquent à cet exercice. Et il engrange de beaux succès, comme le livre de Pierre-Yves Maillard, a indiqué à Keystone-ATS Pablo Thuler, le gérant Payot à Lausanne.

Les 1500 exemplaires du premier tirage sont tous partis, explique Michel Moret, le directeur des éditions de l'Aire à Vevey. Et le deuxième tirage de 1000 exemplaires est en passe de connaître le même sort. En lisant ce livre, on comprend mieux la proximité du président de l'Union syndicale suisse (USS) avec les petites gens en suivant le fil de son existence et de son engagement politique et syndical.

Le Vaudois, qui vise le Conseil des Etats cet automne, n'a pas eu recours à un "ghost writer", souligne l'éditeur. "Ah non, il fait tout lui même. Et rapidement". Avant d'ajouter: "Ici, les politiciens écrivent eux-mêmes en général, au contraire de ce qui se pratique en France ou en Allemagne."

Pas de chapelles

En Suisse romande, la plupart des politiciens publient dans deux maisons d'édition, L'Aire et Favre. A l'Aire, on peut lire autant les écrits du socialiste Jean-Claude Rennwald ("Socialiste un jour socialiste toujours") que du libéral Eric Rochat ("Mais entrez donc !") ou de la Verte Valentine Python ("Une climatologue au Parlement"), en course pour une réélection au National cet automne.

L'Aire se veut un creuset ouvert à toutes les sensibilités, "pour autant qu'il y ait une qualité", souligne Michel Moret. "Le pays est petit, on ne peut pas se permettre d'être une chapelle inféodée à un seul mouvement politique."

Très ancrés localement, certains politiciens suscitent la curiosité et bénéficient d'un fort capital de sympathie, poursuit Pablo Thuler.

Sans oublier parfois le côté sulfureux: on se souvient de l'affaire Georges Godel à Fribourg, du nom de l'ancien conseiller d'Etat condamné au début de cette année pour avoir dévoilé des éléments normalement couverts par le secret de fonction dans un livre d'entretiens ("Secrets et confidences d'un président").

Mieux que la littérature

Mais même sans l'aiguillon du scandale, les livres de politiciens se vendent bien, "même mieux que la littérature", révèle Michel Moret: "il y a un public qui est concerné."

Si le livre politique constitue une tradition plus française que suisse, les politiciens romands ne prennent pas la plume de la même manière que leurs collègues européens. Selon Pablo Thuler, en France, qui connaît une forte personnalisation du pouvoir, ce genre d'ouvrages est souvent programmatique comme quand Emmanuel Macron sort "Révolution" en 2016.

En revanche en Suisse, où la vie politique s'appuie davantage sur les partis que sur les personnalités, les livres relèvent souvent davantage du témoignage ou du pas de côté: "On ne voit pas en Suisse romande les jeunes écologistes sortir un livre avec leur programme", poursuit le professionnel du livre.

L'exemple de Ziegler et Chevallaz

En Suisse romande, "c'est (l'ancien conseiller national genevois Jean) Ziegler et (l'ancien conseiller fédéral vaudois Georges-André) Chevallaz, qui ont popularisé le genre politique en littérature", se souvient le directeur de l'Aire.

D'autres maisons d'édition, si elles ne publient pas les livres de politiciens en exercice, proposent des textes d'utopies politiques. A Lausanne, les éditions d'En Bas publient par exemple cet automne "Lutter contre les pauvres" des professeurs Jean-Pierre Tabin et René Knüsel.

A côté des politiciens en campagne, qui cherchent à toucher leur électorat, les conseillers fédéraux prennent souvent la plume une fois retirés du pouvoir. C'est le cas du PLR valaisan Pascal Couchepin qui a publié l'an dernier un dialogue avec le conseiller national Philippe Nantermod ("La suite des idées", Favre). Ou du Neuchâtelois Didier Burkhalter, qui revendique son humanisme chrétien dans son action politique avant de plonger dans d'autres styles littéraires comme le roman historique ou la fable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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