Vaud
Beaulieu: le procureur classe l'enquête
Après 18 mois d'enquête, le procureur vaudois prononce un non-lieu sur le dossier de la Fondation de Beaulieu à Lausanne. Le conseil de cette dernière annonce déjà un recours, estimant l'enquête "incomplète".
Dans un communiqué, le Conseil de Fondation confirme jeudi les informations données par 24 heures. Le procureur prononce un non-lieu dans cette affaire qui avait connu un fort retentissement.
Annonce tonitruante
En décembre 2017, lors d'une conférence de presse menée par la présidente du Conseil d'Etat Nuria Gorrite, accompagnée notamment de son collègue Philippe Leuba et du syndic de Lausanne Grégoire Junod, des faits graves avaient été mentionnés contre le secrétaire général de la fondation Marc Porchet.
Les soupçons étaient nombreux: surfacturation, dissimulation de la situation réelle, "micmac" dans les comptes ou, entre autres, mandats attribués à des membres de sa famille sans appels d'offres ou pièces justificatives.
Rien de pénal
"A ce stade, le procureur en charge de l'enquête conclut à l'absence de qualification pénale des actes incriminés. Il a de ce fait rendu une ordonnance de classement", reconnaît aujourd'hui le Conseil de Fondation.
Malgré 18 mois d'enquête et une ordonnance de 80 pages, le conseil considère toutefois que l'enquête est "incomplète, qu'elle a été bouclée excessivement rapidement". Des soupçons auraient également été "laissés de côté".
Lynchage public
Face à ces carences, aux yeux de la fondation, un recours a été déposé. Il faut "mener l'instruction judiciaire à son terme" afin de parvenir à "une détermination en toute connaissance de cause", écrit-elle.
Fin décembre 2017, l'ex-secrétaire général avait rejeté toutes les accusations portées contre lui. Il s'était déclaré "choqué et blessé par le lynchage public dont il faisait l'objet".
(KEYSTONE-ATS)
Vaud
Tour de Romandie: le prologue pour Maikel Zijlaard
Maikel Zijlaard (Tudor) est le premier leader du Tour de Romandie. Le Néerlandais a remporté le prologue de 2,28 km dans les rues de Payerne avec une seconde d'avance sur l'Australien Cameron Scott.
Zijlaard (24 ans) a ainsi signé le plus grand succès de sa carrière. Il a aussi apporté à l'équipe de Fabian Cancellara une victoire de prestige bienvenue. Double champion du monde, Julian Alaphilippe a disputé ce prologue à fond et n'est pas passé loin de l'emporter puisqu'il a fini troisième à 2 secondes.
Le meilleur Suisse a été le Vaudois Antoine Aebi (25 ans), excellent dixième à 4 secondes du vainqueur. Il a précédé de quelques centièmes le prometteur Argovien Jan Christen, classé onzième. Un autre Helvète a fini dans le top 20, à savoir Jan Sommer, seizième à cinq secondes.
Vainqueur sortant, l'Anglais Adam Yates n'a pas pris de risques inconsidérés sur ce tracé sinueux et glissant. Il s'est classé 47e à huit secondes.
Mercredi, la 1re étape aura lieu entre Château d'Oex et Fribourg sur 165,7 km d'un tracé vallonné.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Hôpital Riviera-Chablais: objectif d'assainissement pas atteint
L'Hôpital Riviera-Chablais (HRC) ne respectera vraisemblablement pas son plan de retour à des comptes équilibrés pour l'année qui s'étend de juillet 2022 à juin 2023. Cette situation est due à des facteurs exogènes sur lesquels l'établissement a peu d'influence, comme l'inflation ou la hausse des prix des matières premières et des médicaments.
Le Grand Conseil vaudois a approuvé mardi le rapport de la commission interparlementaire valdo-valaisanne qui exerce la haute surveillance sur l'établissement intercantonal. Il a notamment fait le point sur la situation financière de l'hôpital de Rennaz (VD).
Le programme de retour à l'équilibre a permis de dégager des économies importantes. Mais contrairement aux années 2021 et 2022, l'objectif pour 2023 ne sera vraisemblablement pas atteint. "Au lieu de 8,2 millions, le déficit projeté se situe à 12 millions de francs", a expliqué en plénum Aurélien Clerc (PLR).
Ce déficit s'explique par l'inflation, les hausses de prix des matières premières et des médicaments, ainsi que par celle des taux d'intérêt. De plus, les mois d'avril et mai 2023 ont été marqués par une baisse inexpliquée d'activité en soins aigus qui a également touché d’autres hôpitaux romands.
La commission, qui recommandait d'approuver ce rapport annuel, craint que l'HRC ne puisse pas atteindre l'équilibre financier espéré en 2026 sans une augmentation des tarifs DRG. Elle attire également l'attention des deux Grands Conseils sur "l'exposition considérable" de l'hôpital aux risques des taux d'intérêt, et à leurs conséquences sur les charges financières.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Un an de plus pour élaborer un congé parental vaudois
Le Conseil d'Etat vaudois souhaite présenter un contre-projet à l'initiative socialiste pour un congé parental de 34 semaines. Il a obtenu mardi du Grand Conseil un délai supplémentaire d'un an pour lui soumettre un préavis.
L'initiative de la gauche et des syndicats prévoit un congé de 34 semaines, dont seize iraient à la femme, quatorze à l'autre parent et quatre semaines à se partager entre les deux. Déposée en juin 2022, elle avait recueilli plus de 13'000 signatures.
D'une manière générale, le gouvernement souscrit aux buts généraux de l'initiative, mais il estime que le projet entraîne des coûts trop importants. Il a besoin de temps supplémentaire pour présenter un contre-projet direct avec des coûts supportables à long terme. Le Conseil d'Etat entend notamment étudier de plus près les modèles genevois (24 semaines au total) et tessinois (18 semaines).
La prolongation du délai a été votée à l'unanimité. La députée Monique Ryf (PS), membre du comité d'initiative, a soutenu cette proposition qui permettra au Conseil d'Etat de trouver la solution "la meilleure possible".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Pétition et propositions pour sauver la verrerie de Saint-Prex (VD)
La pétition "Non à la fermeture de Vetropack" a été remise mardi aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois du site de Saint-Prex (VD), la dernière verrerie industrielle de Suisse. Dans le cadre de la procédure de consultation, le personnel a fait lundi une première série de propositions à la direction.
La représentation des employés a présenté à la direction l'état intermédiaire de ses travaux et a défendu son projet pour la sauvegarde de la verrerie. La procédure de consultation a été prolongée, et court désormais jusqu'au 30 avril.
Le projet des employés "permettrait au groupe de développer son usine la plus écologique et innovante d'Europe", expliquent les syndicats Unia et Syna dans un communiqué. Il présente notamment "un potentiel pour la réduction de la consommation énergétique ainsi que des solutions innovantes pour la réduction de l'empreinte carbone".
Pétition et sensibilisation
Mardi, une délégation des salariés, accompagnés de syndicalistes, se sont rendus au Grand Conseil pour sensibiliser les députés à l'importance de maintenir la dernière verrerie de Suisse. Ils ont remis au chancelier et au président du Grand Conseil une pétition de plus de 5000 signatures, "récoltées en moins d'un mois", a expliqué à Keystone-ATS Nicole Vassali, d'Unia Vaud.
Ce texte demande aux autorités de mettre en place un cadre qui permette la sauvegarde du site, proche du village et de la gare. "Nous voulons un positionnement clair du Grand Conseil et du Conseil d'Etat sur l'affectation du terrain, qui doit rester à vocation industrielle et ne pas servir à la spéculation immobilière", a relevé la syndicaliste.
Le Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine (DEIEP) d'Isabelle Moret a par ailleurs confirmé à Keystone-ATS qu'une séance de conciliation tripartite s'était tenue mardi en fin de matinée entre la conseillère d'Etat, les dirigeants et les employés, représentés par les syndicats. Sans vouloir donner plus de détails.
Sceller la vocation industrielle d'un site
Une motion déposée mardi au Grand Conseil prévoit un renforcement de la LATC (loi sur l'aménagement du territoire) et du Plan directeur cantonal afin de sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.
A Saint-Prex, l'objectif est aussi d'éviter une délocalisation qui serait néfaste pour l'environnement. Si le site ferme, le verre recyclé en Suisse devra être transformé à l'étranger avant d'être réimporté. "C'est très bien de parler d'économie circulaire, mais il y a des investissements à faire en Suisse", a ajouté Mme Vassali.
En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d’Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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