On Parle De Vous
Denis Froidevaux, l'un des acteurs de la lutte contre le COVID-19
Il est l’un des visages de la gestion de la crise du coronavirus sur sol vaudois : Denis Froidevaux. Le Chef de l’Etat-Major cantonal de conduite est en charge de coordonner et de piloter l’engagement des partenaires sécuritaires dans le canton, en étroite collaboration avec le médecin cantonal. Denis Froidevaux aura été au coeur des différentes décisions prises pour endiguer la pandémie.
Si l’arrivée brutale du virus dans le canton, et plus largement en Suisse, a pu en surprendre plus d’un, les autorités, elles, étaient déjà en alerte depuis fin décembre 2019. La crise a ensuite éclaté et il a fallu prendre des décisions, dont celle de mettre à l’arrêt l’économie, afin de préserver la santé de la population.
Denis Froidevaux, chef de l’EMCC :
Les décisions prises tant par l’Etat de Vaud que par la Confédération ont été saluées. Mais aussi vivement critiquées. Alors les mesures prises et imposées ont-elles été les bonnes ?
La réponse du Chef de l’Etat-Major cantonal de conduite, Denis Froidevaux :
Quand la crise a éclaté, il a fallu prendre des mesures fortes, pour le bien de la santé de la population.
Denis Froidevaux, chef de l’EMCC :
Et selon Denis Froidevaux, malgré un canton varié dans sa structure de population, urbanistique ou encore dans son territoire, les autorités vaudoises ont réussi à obtenir un consensus général.
Le Chef de l’Etat-Major cantonal de conduite, Denis Froidevaux :
Selon les chiffres de l’Etat, le nombre de nouveaux cas confirmés de coronavirus chaque jour sur sol vaudois a été important entre mi-mars et fin avril, avant de se stabiliser. On est aujourd’hui à un ou deux cas supplémentaires quotidiennement. Il y avait jeudi dernier 5’453 cas annoncés dans le canton depuis le début de la pandémie. Les décès atteignent 406. Il n’y en a pas eu de supplémentaire depuis mi-mai.
On Parle De Vous
La Protection civile vaudoise est mobilisée depuis 100 jours
C’est un cap symbolique atteint aujourd’hui par la Protection civile vaudoise : celui des 100 jours d’engagement dans la crise du coronavirus. Plusieurs milliers d'astreints ont été envoyés sur le terrain, pour soutenir les hôpitaux, les EMS ou d'autres secteurs fortement sollicités. Entretien avec le Commandant de la PCi vaudoise, Louis-Henri Delarageaz, à quelques jours de la fin de l'opération "Corona".
Depuis mars, ce sont plus de 5’500 astreints qui ont été engagés, pour plus de 65’000 jours de service. Ce qui représente, en moyenne, 12 jours de travail par personne. Tous les effectifs disponibles des ORPC du canton ont été sollicités.
D’abord présents sur les marchés pour faire respecter les nouvelles normes sanitaires, puis dans les hôpitaux, les EMS ou encore pour aider à l’hébergement des sans-abris, les femmes et les hommes de la Protection civile ont été sur tous les fronts. Au pic de la crise, ce sont même 1’500 astreints qui ont été engagés par jour.
Mais aujourd’hui, la situation est revenue “presque” à la normale. Seule une soixantaine de membres de la PC sont encore sur le terrain. La fin de l’opération est proche.
Le Colonel Louis-Henri Delarageaz, Commandant de la Protection civile vaudoise :
On s’en rappelle, le canton de Vaud a ordonné mi-mars la mobilisation immédiate de sa protection civile. Face à la rapidité de l’évolution de la pandémie, tout s’est accéléré très vite. Et la Protection civile a dû faire face à l’urgence de la situation.
Le Commandant de la PCi vaudoise, Louis-Henri Delarageaz :
Les astreints ont donc été envoyés rapidement sur le terrain pour appuyer, par exemple, la pharmacie cantonale. Mais aussi dans les hôpitaux et les EMS. Et là, le personnel de la PC a dû retrousser ses manches : il n’était pas, ou peu formé au domaine des soins.
Louis-Henri Delarageaz, Commandant de la Protection civile vaudoise :
Au total, les astreints de la PCi ont effectué plus de 600 missions depuis la mi-mars. D’ici la fin de l’opération “Corona” le 30 juin prochain, elle devrait avoir réalisé 70’000 jours de service. Le coût estimé de son intervention se monte à 3,5 millions de francs, dont un million pour le canton de Vaud. Le reste est à la charge de la Confédération.
Selon un premier bilan dressé par le Conseil d’Etat mi-mai, l'engagement de la PCi a donné satisfaction à plus de 90% des bénéficiaires. Une analyse plus fine du travail réalisé est en cours.
Les après-midis de Laura
La fondation Mère Sofia lance un appel aux dons
La fondation Mère Sofia est également très touchée par cette pandémie. Les demandes d'aide ont afflué et la fondation a dû s'adapter en créant de nouvelles structures, comme par exemple, la livraison des denrées alimentaires au domicile des familles ou encore une structures ouvertes 24 h/24h pour les personnes sans domicile.
Comment aider la fondation ?
Où? Au chemin des Avelines 4, à Lausanne
Quand ? tous les jours, de 10h00 et 17h00
Quoi ? des produits secs , de l’huile, des boîtes de conserve, des brosses à dents, des couches pour les enfants…
La fondation cherche également des bénévoles pour aider l'ensemble des associations Lausannoise le 4, 5 et 6 juin. Inscription par mail benevole@meresofia.ch
Ecoutez Yan Desarzens, Directeur général de la Fondation Mère Sofia :
Pour plus d'information, rendez-vous sur le site www.meresofia.ch
On Parle De Vous
L'incertitude est toujours de mise pour voyager cet été
Pourra-t-on voyager cet été? C’est la question que nombre d’entre-nous se pose. Mais l’heure est toujours au doute. Si les Suisses sont encouragés à éviter les déplacements et à privilégier des séjours estivaux dans le pays, les choses commencent à bouger en Europe. Mais l’incertitude reste de mise. Le point avec une agence de voyage de Cossonay-Ville.
Pour éviter le naufrage, l'Union Européenne a appelé cette semaine ses membres à rouvrir leurs frontières intérieures pour faciliter le tourisme cet été. Avec déjà une petite avancée qui concerne la Suisse : la réouverture annoncée des frontières avec la France, l'Allemagne et l'Autriche. Les Français pourront, eux, partir en vacances en France en juillet et août en dépit du Coronavirus.
Malgré ces signaux “positifs”, c’est encore et toujours l’incertitude qui prédomine. Les voyageurs sont dans l’attente, voire même dans la crainte.
En première ligne : les agences de voyage. Elles doivent rassurer leurs clients, proposer des alternatives, reporter des réservations ou, dans le pire des cas, tout simplement annuler des circuits. Les nouvelles demandes de réservations se font aussi rares.
Exemple chez Serenitas Voyages à Cossonay-Ville. Une petite agence qui emploie 3 personnes, dont le patron, Fabrice Martelli :
La situation est d’autant plus incertaine pour les croisières ou les destinations lointaines, comme l’Amérique du Sud ou du Nord. Pays très apprécié des Suisses en été : les Etats-Unis. Là, pas encore d’information exacte sur une éventuelle réouverture des frontières pour la période estivale. Même si certains Etats, comme la Californie ou le Nevada, ont entamé un "déconfinement très progressif".
Si certaines échéances à court terme sont d’ores et déjà actées, impossible de se projeter dans l’avenir. Il y a trop d’incertitudes selon Fabrice Martelli, patron de Serenitas Voyages à Cossonay :
Par contre, et c’est surprenant, il est possible aujourd’hui de réserver un voyage pour cet été dans une région lointaine. Mais est-ce une bonne idée pour le voyageur de prendre un tel risque, notamment financier?
Ecoutez ce qu’en pense Fabrice Martelli :
En attendant les certitudes pour cet été, voire cet automne, les agences de voyage ne manquent pas de travail. Elles doivent replanifier ou gérer les remboursements des voyages déjà passés à la trappe ces dernières semaines. Un vrai casse-tête administratif et juridique.
Fabrice Martelli de Serenitas Voyages :
Selon les derniers chiffres de l'Organisation mondiale du tourisme, le nombre de touristes internationaux pourrait reculer de 60 à 80% cette année dans le monde. Sous l'effet, évidemment de la pandémie de nouveau coronavirus. En Suisse, les voyagistes ont déjà perdu 1 milliard de francs depuis le début de la crise sanitaire qui a mis un coup d'arrêt au secteur.
Les après-midis de Laura
Ensemble contre le covid-19 avec la plateforme aide-maintenant.ch
Cette plateforme d'entraide a été lancée en mars pour réunir tous les groupes d'entraides qui sont nés en Suisse afin de soutenir les personnes les plus vulnérables durant cette période particulière. En rejoignant le site www.aide-maintenant.ch, vous allez pouvoir trouver de l'aide ou en trouver pour quelqu'un qui en a besoin.
En insérant votre code postal sur le site, vous obtiendrez une liste de numéros de téléphone de bénévoles actifs près de chez vous.
Ecoutez Corentin van Dongen, coordinateur Suisse romande :
Lausanne
Avec son nouveau directeur, Aquatis veut se réinventer
Aquatis prépare sa réouverture. Sauf surprise, le plus grand aquarium-vivarium d’eau douce d’Europe, implanté dans les hauts de Lausanne, devrait à nouveau pouvoir accueillir du public dès le 8 juin.
En attendant, Aquatis a revu son organisation générale. Avec un nouveau capitaine : Michel Ansermet, ancien directeur du vivarium de Lausanne, notamment, a repris les rênes de l’établissement début mai. Il a dû gérer la fermeture temporaire du centre et les difficultés financières liées. Tout en garantissant le suivi et les soins des reptiles, amphibiens et autres milliers de poissons.
Pour aider, un peu, Aquatis à garder la tête hors de l’eau durant cette période de coronavirus, la Ville de Lausanne a décidé de lui d'accorder un appui ponctuel de 240'000 francs, sous forme d’abandon de factures.
Une aide bienvenue pour Aquatis et son nouveau directeur, Michel Ansermet :
Pour sa réouverture, Aquatis compte attirer davantage les familles et avoir une implication pédagogique plus forte et directe sur le terrain. Une meilleure vulgarisation est aussi à l’étude pour l’ensemble de l’aquarium-vivarium.
Michel Ansermet, directeur d’Aquatis :
S'agissant de la situation difficile d'Aquatis, le nouveau directeur se montre confiant et optimiste. Il espère que les initiatives tarifaires et d'animations attireront toujours plus de monde.
Aquatis avait annoncé l'automne dernier une perte comptable de quelques centaines de milliers de francs pour 2019. Deux ans après l'ouverture, le nombre de visiteurs s'est monté à 240'000, alors que 450'000 étaient espérés dans un premier temps.
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