Rejoignez-nous

Vaud

Lausanne évacue un collectif de migrants et prend des mesures

Publié

,

le

Polémique à Lausanne autour de l’occupation du collège de Grand-Vennes et de l’hébergement d’urgence en cas de grand froid.

Vendredi, un collectif de migrants et de sympathisants a été évacué d’une salle de gymnastique en fin de journée par la Ville. Composé de plusieurs dizaines de personnes, le groupe réclamait le droit de pouvoir passer la nuit sur place, à l'abri du froid. Cette évacuation forcée rebondit désormais sur le plan politique. Pierre Conscience, conseiller communal SolidaritéS, dénonce notamment une réaction inhumaine de la Municipalité :

Pierre ConscienceConseiller communal, SolidaritéS

Samedi matin, les autorités lausannoises ont rappelé que l'occupation de bâtiments publics ne saurait être acceptée. La Ville a aussi décidé d’augmenter la capacité d’accueil des différentes structures d’urgence :

Oscar TosatoMunicipal, Sports et Cohésion sociale, Lausanne

La Ville rappelle par ailleurs que les structures d’accueil avaient encore des places disponibles en fin de semaine :

Oscar TosatoMunicipal, Sports et Cohésion sociale, Lausanne

50 places supplémentaires seront donc disponibles en attendant une météo plus clémente. Mais c’est loin d’être suffisant, dénonce le conseiller communal SolidaritéS Pierre Consience, selon qui il faudrait 150 places en plus :

Pierre ConscienceConseiller communal, SolidaritéS
Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Hockey

Suivez l'Acte I entre les ZSC Lions et le LHC

Publié

le

Continuer la lecture

Vaud

31 communes suspendent leur contribution à la facture sociale

Publié

le

Vufflens-le-Château fait partie des communes qui ont décidé d'arrêter de payer leur facture sociale (Archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Trente-et-une communes vaudoises ont décidé d'arrêter de payer leur contribution à la facture sociale cantonale. Par cette "action symbolique forte", elles souhaitent amener le gouvernement à "ouvrir enfin un dialogue" avec elles sur ce sujet qui les fâche.

"Ces communes, représentant près de 10% de la population du canton et plus de 10% des communes vaudoises, ont payé en 2023 presque 30% de la participation communale aux dépenses sociales du canton", écrivent-elles mardi dans un communiqué en leur nom. Elles déplorent que leur autonomie soit "fortement atteinte" par ces montants.

Les communes en question réfutent toute position anti-sociale. "Nous ne sommes pas opposés à la politique sociale du canton, ni à une contribution communale, seulement aux montants déraisonnables et disproportionnés que nous sommes appelés à payer", a ainsi déclaré la syndique de Rolle, Monique Pugnale, citée dans le communiqué.

Fronde intercommunale

Au départ, treize communes -dont Mies et Crans- avaient recouru contre les montants exigés pour la facture sociale et la péréquation intercommunale. Elles jugeaient ces charges cantonales excessives, car elles pouvaient représenter 63 à 92% de leurs recettes fiscales.

En juin 2023, le Tribunal Fédéral avait estimé que le système mis en place n'était pas adéquat et constaté une violation du droit des communes à être entendues, rappellent-elles. Le canton avait annulé ses décisions pour les années 2019 à 2022.

En octobre 2023, les communes avaient alors "logiquement réclamé" la restitution des sommes perçues par le canton "sur la base de décisions qui n’ont plus de validité". Les courriers des avocats n'ont toutefois à ce jour "même pas eu l’honneur d’une réponse", font-elles remarquer.

Appel à Berne

Les communes se sont donc tournées en février vers les autorités fédérales pour leur demander d'intervenir auprès de leurs homologues vaudoises et "les rappeler à leurs obligations et au respect des décisions de justice".

Près des deux tiers des communes en question se situent sur la Côte. Le tiers restant se trouve sur le pourtour morgien et lausannois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Les finances déficitaires du canton animent déjà un premier débat

Publié

le

La ministre vaudoise des finances Valérie Dittli a eu droit mardi à un premier débat animé sur les comptes déficitaires 2023 (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le retour du Canton de Vaud dans les chiffres rouges aura déjà animé un premier débat au Grand Conseil. Les députés ont, en effet, eu de longues et vives discussions mardi autour d'une résolution UDC demandant "une plus grande efficience de l'Etat" par une réduction des charges d'au moins 2% sur les comptes 2025 par rapport aux comptes 2023.

Défendue par le chef de groupe UDC Cédric Weissert, la résolution était initialement soutenue par plus de 25 parlementaires, pour l'essentiel UDC mais aussi Vert'libéraux et un PLR. Après environ une heure de débat, le texte, non contraignant, a finalement été largement classé, rejeté par 84 élus contre 32 qui le soutenait (et 16 abstentions).

Pour rappel, les comptes de l'Etat de Vaud 2023 présentent un déficit opérationnel de près de 40 millions de francs, le premier depuis 2004. Avec des charges en hausse de 4,7% par rapport à 2022.

"La présentation des comptes 2023 a mis en lumière une augmentation effrénée des charges - notamment des charges pérennes - de l'Etat de Vaud. Cette augmentation excessive des charges a conduit le Conseil d'Etat à présenter des comptes 2023 négatifs, alors même que les revenus de l'Etat continuent, eux aussi, d'augmenter. Il s'agit donc de freiner cette augmentation excessive des charges par un plan de mesures destiné à réduire globalement les charges", a dit l'élu UDC.

Trop radicale et précipitée

Plusieurs députés, de tous bords politiques, ont estimé que la résolution était impossible à mettre en oeuvre, puisqu'au départ elle évoquait une réduction de 2% des charges sur les comptes 2024 par rapport à ceux de 2023. Le budget a été voté, des engagements et investissements ont déjà été pris, il y a donc un problème de "temporalité et de faisabilité".

Le texte n'est "pas assez sérieux", "trop vague", "sans propositions concrètes" ou encore "trop violent dans sa volonté de couper" dans les charges, ont dit des élus de gauche mais aussi PLR. L'UDC prône "une politique d'austérité et non d'efficience", a dit en substance le chef de groupe PS Sébastien Cala. "C'est une attaque claire et franche contre les services publics", a critiqué de son côté la Verte Rebecca Joly.

A gauche, d'autres parlementaires ont tenu à rappeler que ce n'étaient pas les charges opérationnelles qui avaient explosé mais les charges conjoncturelles (inflation, croissance démographique et conjoncture internationale), sans compter la non contribution de la Banque nationale suisse (BNS) aux cantons.

La libérale-radicale Florence Bettschart-Narbel a plaidé pour un "plan de maîtrise des charges plutôt que d'un plan de coupe". Le chef de groupe de son parti, Nicolas Suter, a pour sa part estimé que la situation actuelle "ne nécessite pas de passer en mode panique".

Viser plutôt le budget 2025

Au contraire, du côté de l'UDC, on a dit qu'il y avait "urgence" à régler un problème de charges dans le canton. Plusieurs de ses députés, dont Fabrice Moscheni, ont plusieurs fois insisté sur le terme d'"efficience" budgétaire plutôt que sur celui de "simples coupes" budgétaires.

La ministre des finances Valérie Dittli s'est aussi opposée à cette résolution. "On ne peut pas couper ainsi de manière uniquement linéaire, c'est par ailleurs prématuré", a-t-elle dit.

"Faites confiance au gouvernement pour faire face à ce déficit et c'est surtout l'établissement du budget 2025 qui sera primordial. Il faudra trouver et faire les bons choix, en prenant le temps, là où c'est possible, là où c'est le plus logique", a affirmé la conseillère d'Etat, enjoignant le plénum à faire ses critiques et propositions lors de l'examen de ce futur budget.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Une "Fresque du climat" géante prévue à Beaulieu

Publié

le

L'Association de la fresque du climat espère réunir 350 joueurs à Beaulieu ce dimanche. (©Association de la Fresque du climat)

350 personnes vont jouer aux cartes à Lausanne. Ils vont s’essayer à la « Fresque du climat » ce dimanche à Beaulieu. Il s’agit d’un jeu de cartes, tiré des rapports du GIEC, destiné à réfléchir à la crise climatique et à son empreinte carbone.

Un atelier-jeu de trois heures pour mieux comprendre la crise climatique. C’est ce qui va être proposé au Palais de Beaulieu à Lausanne ce dimanche. Il s’agit de la « Fresque du climat », un jeu de carte lancé par une association française qui a fait des petits en Suisse. Ses 42 cartes permettent de repasser au travers des faits scientifiques des rapports du GIEC. Les joueurs sont ensuite invités à partager leurs ressentis et à chercher des solutions ensemble. Une manière de réaliser que chacun peut être acteur pour enrayer la crise, selon Florent Perrocheau, bénévole au sein de l’Association de la Fresque du Climat.

Florent PerrocheauBénévole au sein de l'Association de la fresque du climat

L’idée est de vulgariser le réchauffement climatique auprès du grand public. Les rapports scientifiques ne sont-ils donc pas assez accessibles ? Florent Perrocheau, bénévole au sein de l’Association de la Fresque du Climat.

Florent PerrocheauBénévole au sein de l'Association de la fresque du climat

Les enfants aussi

L’association « La Fresque du climat » espère réunir 350 joueurs le 21 avril à Beaulieu. Il s’agirait alors de la plus grande fresque du climat jamais vue en Suisse. Notons que des parties pour les enfants seront aussi organisées.

Florent PerrocheauBénévole au sein de l'Association de la fresque du climat

Plus d’informations sur le site web de la Fresque du climat.

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Verseau

Période de restructuration professionnelle qui vous plonge dans des domaines inconnus mais attractifs. Vous enchaînez les découvertes captivantes !

Les Sujets à la Une

X