Rejoignez-nous

Lausanne

Lausanne: la rampe Vigie-Gonin est repêchée par le TF

Publié

,

le

Le Tram tel que projeté par les autorités, ici sur la Place de l'Europe à Lausanne. (Photo : Ville de Lausanne)

Le Tribunal fédéral a admis le recours des TL visant à autoriser le projet de liaison routière Vigie-Gonin à Lausanne. La cause est renvoyée au Tribunal administratif fédéral pour nouvelle décision sur ce point du projet de réorientation des transports publics.

C’est un obstacle de franchi par les TL pour leur futur tram. Les Transports publics lausannois ont obtenu gain de cause devant le Tribunal Fédéral, concernant la rampe Vigie-Gonin. Elle qui doit accompagner le développement de la mobilité en région lausannoise.

La rampe Vigie-Gonin s’inscrit dans le vaste projet d'aménagement d'une ligne de tram entre la Place de l'Europe et Villars-Sainte-Croix, mais aussi la mise en service de trolleybus à grande capacité et l'ouverture du métro M3. À terme, la construction de la rampe Vigie-Gonin doit permettre de fermer la rue de Genève au trafic routier, pour laisser complètement la place au tram.

Oui mais voilà, depuis 7 ans, le projet de rampe fait l’objet de nombreuses oppositions. Emmenée par Guillaume « Toto » Morand, l'Association des acteurs économiques et sociaux du Flon s’insurge contre la destruction prévue de près de 1'000 mètres carrés de surface de forêt, au Flon, pour laisser la place à la rampe.

Alors ce mercredi matin, le Tribunal Fédéral devait se prononcer sur un recours déposé par les TL, suite à une décision du Tribunal Administratif Fédéral. En février 2018, le TAF avait estimé que la rampe n'était pas un projet ferroviaire. Et qu'elle devrait faire l'objet d'une autorisation à part.

Mais mercredi retournement de situation : selon les juges du TF, la route fait bel et bien partie intégrante du vaste projet de transports publics. Et l’Office Fédéral des transports, l’OFT, est compétent pour délivrer une autorisation globale.

Résultat : le dossier retourne au TAF, qui devra rejuger le destin du tram Lausanne-Renens. De plus, la majorité des 5 juges du TF a estimé que le défrichement de la forêt du Flon était une mesure d'accompagnement pour le tram.

Une douche froide pour l’opposant historique à la rampe Vigie-Gonin, Guillaume « Toto » Morand :

Guillaume Toto MorandEntrepreneur et opposant à la rampe Vigie-Gonin

Du côté des TL, on se réjouit. Les Transports Publics lausannois estiment même que c’est un obstacle majeur qui vient d’être franchi.

Leur avocat, Me Alain Thévenaz :

Me Alain ThévenazAvocat des TL

La balle est désormais dans le camp du Tribunal administratif fédéral, qui pourrait se prononcer d’ici l’automne 2020.

Du côté des opposants, la bataille n’est pas terminée. Ils vont développer les arguments « nature » pour le dossier qui sera remis au TAF, pour le nouveau jugement. Avec pour objectif, que leur forêt du Flon reste intacte.

Le canton et les communes soulagés

La satisfaction du Canton de Vaud, des communes de l’agglomération lausannoise et des TL. Le Tribunal Fédéral leur a donné raison, concernant la rampe Vigie-Gonin.

Cette rampe est notamment essentielle, selon les autorités, pour réaliser la ligne de tram entre la Place de l'Europe et Villars-Sainte-Croix.

Les autorités restent confiantes quant à la nouvelle procédure judiciaire devant le Tribunal administratif fédéral.

Réaction de la Présidente du Conseil d'Etat vaudois, Nuria Gorrite :

Nuria GorritePrésidente, Conseil d'Etat VD

Réactions politiques

Les Verts lausannois accueillent avec un certain regret la décision du Tribunal fédéral (TF) qui annule la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF). Un point positif est toutefois à saluer: les plans du tram semblent être validés.

Les Verts lausannois espèrent vivement que la construction du tram démarrera sans délai. Ils mettront tout en oeuvre pour rattraper le retard pris par les procédures judiciaires et obtenir une mise en service aussi rapide que possible de ce tram, indique leur communiqué publié mercredi.

Toutefois, le parti regrette que le TF lie formellement et de manière obligatoire une infrastructure de mobilité douce avec une nouvelle pénétrante routière au centre-ville. Cette décision risque d’avoir des impacts politiques et environnementaux extrêmement importants.

Cela ne veut cependant pas encore dire que le barreau Vigie-Gonin soit indispensable à la construction du tram. Il conviendra de profiter de ce nouvel examen devant le TAF pour réellement examiner les alternatives possibles.

Les Verts espèrent que les consciences écologiques qui semblent être apparues ces derniers mois poussent les autorités cantonales et communales en ce sens.

 

(RB avec KEYSTONE-ATS)

 

La rampe Vigie-Gonin

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Lausanne

Vaud: la Coges adresse 24 observations au Conseil d'Etat

Publié

le

La Commission de gestion du Grand Conseil vaudois a adressé 24 observations au Conseil d'Etat dans son rapport 2023 (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Dysfonctionnements dans des écoles du canton (HEP, HEMU, Eracom), manque de places en EMS et en prison, sous-effectifs dans certains secteurs de l'administration, outils informatiques dépassés ou mal utilisés. Telles sont quelques-unes des grandes lignes du rapport 2023 de la Commission de gestion du Grand Conseil vaudois (Coges).

Dans ce rapport, "les problématiques RH reviennent très régulièrement", a reconnu Monique Ryf, présidente de la Coges, jeudi devant la presse. Et de rappeler les crises traversées ces derniers mois par la Haute école de musique (HEMU), la Haute école pédagogique (HEP) et l'Ecole romande d'arts et communication (Eracom), mais aussi par d'autres entités comme le groupe Impact, l'organe chargé d'enquêter sur les conflits de travail et le harcèlement au sein de l'administration.

Si chaque cas est spécifique, les problèmes se situent "le plus souvent au niveau des directions", a relevé Nathalie Jaccard, vice-présidente de la Coges. Elle a remarqué que si le Conseil d'Etat avait eu le mérite de "ne pas laisser pourrir" ces affaires, il lui revenait désormais de veiller à ce que la situation s'améliore.

"La marge de manoeuvre du Conseil d'Etat reste néanmoins limitée", a-t-elle ajouté, rappelant que, dans le cas des hautes écoles, c'est un conseil de fondation qui chapeautait ces institutions.

La Coges a aussi questionné "l'adéquation des moyens utiles au bon fonctionnement de l'administration". Pour Mme Ryf, si le Grand Conseil "parle beaucoup" actuellement du nombre d'employés de l'Etat, "trop élevé selon certains députés", des secteurs demeurent en "sous-effectifs". C'est le cas, par exemple, au sein des secrétariats des établissements scolaires ou encore auprès des tutelles et curatelles professionnelles, a constaté la Coges.

Prisons et EMS

Comme chaque année, le rapport de la Coges mentionne aussi des prisons surchargées. Monique Ryf a notamment mis en lumière les retards des travaux à la prison pour femmes de la Tuilière à Lonay. "Une réponse urgente" du Conseil d'Etat est exigée pour connaître l'avancement de ces travaux, la situation actuelle en matière de sécurité et de conditions de détention restant "toujours problématique".

Les places continuent aussi de manquer en EMS, le programme d'investissements 2017-2021 ayant été "sous-estimé", a indiqué un autre membre de la Coges, Jacques-André Haury. Le programme 2022-2027 vise en partie à combler cette pénurie, mais toujours sans englober les EMS non reconnus d'intérêt public. "Pourquoi se priver de ces EMS privés ?", a-t-il demandé.

Pour la Coges, l'Etat de Vaud doit aussi améliorer l'accessibilité à certaines prestations de l'Etat. Sur ce volet, c'est un autre commissionnaire, Arnaud Bouverat, qui a cité en exemple le moyen d'identification électronique (MIE). Celui-ci, utile notamment pour remplir une déclaration d'impôt, devrait "être mieux expliqué et valorisé" auprès de la population, a-t-il dit.

Réponses attendues fin mai

D'autres députées membres de la Coges sont venues présenter quelques-unes des observations adressées au Conseil d'Etat. Oriane Sarrasin a appelé à "mieux anticiper" les communications au sujet des PFAS ("polluants éternels"), sachant que ce sont bientôt des normes européennes qui s'imposeront en Suisse.

Quant à Céline Misiego, elle a abordé la question des clubs sportifs amateurs, pour lesquels la Coges aimerait savoir ce que le Conseil d'Etat a prévu pour les inciter à favoriser les déplacements en transports publics.

Long de 106 pages, le rapport 2023 de la Coges recense 24 observations (ainsi que plusieurs remarques), sur lesquelles le Conseil d'Etat devra se positionner d'ici la fin mai. Ces réponses seront ensuite discutées et votées par le Parlement avant fin juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Orbe: point d'entrée unique et trois périmètres de sécurité prévus

Publié

le

A l'horizon 2025, une porte d'entrée unique, véritable "check-point" central, viendra améliorer la sécurisation de l'ensemble du Pôle pénitentiaire du Nord vaudois (PPNV) à Orbe (archives). (© Keystone/DOMINIC FAVRE)

L'Etat de Vaud a donné jeudi des précisions sur le projet de sécurisation du Pôle pénitentiaire du Nord vaudois (PPNV) à Orbe. Son choix s'est porté sur un point d'entrée unique et trois périmètres de sécurité. Cette variante s'appuie sur les nouvelles technologies et renforce l'acceptabilité sociale du projet de Poste de contrôle avancé (PCA), indique le gouvernement dans un communiqué.

Situé à l'entrée ouest du site, le projet prévoit la construction d'un bâtiment centralisant tous les accès et abritant les fonctions d'accueil, de contrôle ainsi que la nouvelle centrale de vigie et d'engagement. "La sécurisation du périmètre à l'aide du PCA, point d'entrée unique à accès restreint, est nécessaire alors que le site accueillera à terme plus de 1000 personnes détenues", note le Canton.

L'entrée sera ainsi la même pour tous les établissements actuels du site (Bochuz, Colonie ouverte et fermée, prison de la Croisée) ainsi que pour les installations planifiées (prison des Grands-Marais, nouvelle Colonie ouverte, futur pôle alimentaire). La réalisation de ce "check-point" central et unique est devisé à un peu plus de 17 millions de francs, dont près de 15 millions à charge du Canton, avec une mise en service courant 2025.

Surveillance par drones

Il s'appuiera sur un découpage du site en trois zones de sécurité distinctes. Un premier périmètre, dit "périmètre contrôlé ", englobera l'ensemble des parcelles et des infrastructures du PPNV, à l'exception du parking principal. Ce périmètre délimite ainsi la zone et aura comme fonction d'empêcher l'intrusion de piétons en les maintenant à distance des établissements et des champs exploités par les personnes détenues, explique le Conseil d'Etat.

L'activité sur les 362 hectares agricoles sera surveillée à l'aide de technologies permettant de créer un maillage sécuritaire adapté aux risques encourus par une zone pénitentiaire de telle taille. Longtemps pensé pour être grillagé, ce périmètre étendu sera équipé de dispositifs technologiques de pointe - tels des drones par exemple - pour éviter la pose d'une clôture sur l'ensemble du domaine agricole des Etablissements de la plaine de l'Orbe.

Un second périmètre de sécurité plus restreint, dit "périmètre anti-intrusion véhicules ", intégrera de manière plus efficace les contraintes liées à la mobilité des personnes et aux déplacements de la faune sur le site. Equipé d'un grillage renforcé, il répond ainsi à l'exigence de sécurisation élevée du PPNV.

Enfin, le troisième périmètre, dit "périmètre haute sécurité", est défini par les murs et enceintes propres à chaque site pénitentiaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Vaud s'engage en faveur de la parité dans le sport associatif

Publié

le

L'Etat de Vaud et le Département de la présidente du gouvernement Christelle Luisier comptent agir activement en faveur de la parité dans le sport associatif (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

L'Etat de Vaud veut agir en faveur de la parité dans le sport associatif sur son territoire. Le Département des institutions, du territoire et du sport (DITS) va proposer une formation gratuite spécifiquement destinée aux femmes. Ce cursus, décliné en quatre modules, a été pensé pour fournir ou compléter les outils à disposition pour rejoindre ou poursuivre leur engagement dans les clubs.

"Les chiffres actuels sont clairs, les femmes sont sous-représentées dans les clubs sportifs et plus précisément au sein de leurs comités. Alors que seules 34% de femmes sont actives dans les comités de clubs sportifs vaudois, on estime à 300 le nombre de présidentes manquantes dans les clubs vaudois pour atteindre la parité", explique jeudi le gouvernement dans un communiqué.

En janvier 2023, la Confédération a inscrit une obligation pour les organisations sportives nationales d'atteindre une proportion d'au moins 40% de femmes dans leurs organes dirigeants. "Bien que cette prescription ne concerne pas les clubs de sport locaux, l'Etat de Vaud souhaite poursuivre l'effort au niveau cantonal en accompagnant les clubs vers une meilleure parité", souligne-t-il.

Dès septembre prochain

Les formations destinées spécifiquement aux femmes auront lieu en septembre prochain, indique le Canton. "Elles ont été pensées pour que les femmes puissent consolider leur légitimité en tant que dirigeante au sein d'un comité et en conduite d'une équipe de bénévoles", ajoute-t-il. Projet-pilote, ce cursus gratuit sera assuré par le Centre d'éducation permanente (CEP) et a pour but de réunir 40 dirigeantes ou futures dirigeantes du sport vaudois.

"Plusieurs études montrent que les femmes arrêtent souvent leur activité sportive dès l'adolescence. Nous souhaitons les encourager à trouver leur place et les soutenir à prendre des responsabilités au sein des structures de sport associatif. Il est nécessaire que les femmes puissent pratiquer le sport de leur choix et se sentir légitimes pour prendre la direction d'un club", affirme Christelle Luisier, présidente du Conseil d'Etat, citée dans le communiqué.

Campagne de sensibilisation

En parallèle, une campagne de sensibilisation est menée dès avril 2024 et vise à inciter les filles et femmes à s'engager au sein des clubs sportifs, tout en sensibilisant tous les membres de clubs sportifs au manque de représentativité des femmes dans leurs structures.

Pour incarner la pratique féminine du sport, trois ambassadrices de choix ont accepté de prêter leurs images et partager leurs expériences en la personne des dirigeantes sportives Leeloo Granger (tir à l’arc), Thaïs Brana (natation) et Sarah Bréchet (football). Enfin, une boîte à outils mise en ligne sera à disposition des organes intéressés à relayer le message de parité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

La Ville invite ses citoyens à recenser les oiseaux

Publié

le

Les parcs et jardins constituent des refuges pour une diversité d'oiseaux, notamment la mésange bleue (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Lausanne, en association avec BirdLife, appelle la population à passer une heure à compter les oiseaux depuis sa fenêtre, son jardin ou un parc public. Le recensement aura lieu du 8 au 12 mai. Un cours d'initiation est proposé mardi à la Maison de quartier sous-gare pour identifier les volatiles.

Combien d'espèces nichent dans votre jardin ? Quelle est l'espèce qui égaye vos matinées de son chant flûté ? Les haies et les étangs servent-ils aux oiseaux ? Voici quelques-unes des questions auxquelles devrait répondre l'action "Oiseaux de nos jardins".

Cette opération participative de référencement vise à documenter le nombre d'espèces d'oiseaux qui peuplent la ville. Il conviendra d'observer les volatiles durant une heure, en restant au même endroit, et de noter toutes les espèces rencontrées. C'est ce qu'a expliqué la ministre lausannoise de l'environnement Natacha Litzistorf, à l'occasion d'un point presse à la Fondation Eben-Hézer mercredi matin.

Ce partenariat avec BirdLife s’inscrit dans le cadre du Plan biodiversité de la Ville de Lausanne.

Natacha LitzistorfMunicipale lausannoise chargée de l’environnement

Ce genre d’action est déjà menée avec BirdLife dans d’autres villes à l’étranger. Mais la capitale vaudoise, avec ses 350 hectares d’espaces verts, est pionnière en Suisse romande.

François TurrianDirecteur romand de l'association BirdLife

Le but, donc, recenser les espèces, mais pas seulement, selon François Turrian, directeur romand de l’association BirdLife. Il y a derrière cette action un travail de sensibilisation nécessaire.

François TurrianDirecteur romand de l'association BirdLife

Brochure et dépliant

Pour aider les participants, une brochure présentant les espèces les plus fréquentes dans les jardins et les parcs ainsi qu'un dépliant sont disponibles sur le site de BirdLife. Il est recommandé aux intéressés de se munir d'une paire de jumelles et de choisir une heure en matinée ou en soirée, au moment où les oiseaux sont les plus actifs.

Un cours gratuit d'initiation à l'identification des oiseaux les plus courants aura lieu le 30 avril à la Maison de quartier sous-gare, suivie d'une mise en pratique au parc de Milan. Il faut s'inscrire car les places sont limitées.

Les données pour Lausanne et l'ensemble du pays - il est possible de participer partout en Suisse - seront ensuite évaluées et comparées aux années précédentes. En mai 2023, au total, 106'153 oiseaux appartenant à 168 espèces avaient été signalés en Suisse.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Sagittaire

Tel un surfeur habile, vous progressez avec aisance sur une vague porteuse, avançant vers de nouveaux horizons avec confiance et détermination.

Les Sujets à la Une

X