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Coronavirus

Le meilleur point de vue sur la crise

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Denis Froidevaux, chef de l'Etat-major cantonal de conduite, dirige le poste de commandement pour le canton de Vaud pendant la crise du coronavirus.(KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)
Le TOC - pour "tactical operations center" - de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC) doit avoir un œil sur tout ce qui se passe dans le canton de Vaud en lien avec la pandémie de Covid-19. Reportage dans l'un des centres névralgiques de la gestion de la crise.

Le TOC est logé au Centre de la police cantonale à la Blécherette sur les hauts de Lausanne dans une salle borgne, tapissée d'écrans. Au 26e jour d'opération, une dizaine de personnes s'y activent. "Nous sommes à la limite des règles sanitaires, note Denis Froidevaux, le chef de l'EMCC. Si le Conseil fédéral prend des mesures supplémentaires, nous devrons déménager."

Denis Froidevaux est le seul de la pièce à ne pas porter l'uniforme (hormis les journalistes présents). Il y a le bleu de la police, dont un agent assure le lien entre les activités de la Grande Maison et le TOC, le bleu marine des membres de l'EMCC et le vert de la protection civile (PCi) qui est là en renfort.

M. Froidevaux salue au passage la qualité du personnel de la PCi: "Ce sont des gens qui sont parfois plus importants que nous."

Données multiples

Toutes les informations du terrain remontent au centre opérationnel. Sur les écrans s'affichent l'évolution des hospitalisations par établissement, les hommes de la PCi engagés sur terrain, la carte des EMS ou encore l'état d'approvisionnement de la grande distribution. Et bien sûr, l'évolution du nombre de décès. Même l'état de la situation dans les centres funéraires est surveillé de près.

Ces données permettent d'ajuster le dispositif et, si possible, d'anticiper lorsque les signaux commencent à tourner à l'orange dans un secteur.

"Il faut constamment s'adapter, nous sommes en face d'un adversaire que l'on ne voit pas et qui fait évoluer la situation d'heure en heure", relève Patrick Lampert qui gère ce dispositif. Il dirige l'opérationnel, alors que son supérieur, Denis Froidevaux, est à l'échelon "stratégique". Il n'est pas évident de s'y retrouver dans l'organigramme de l'état de nécessité décrété par le gouvernement.

Cette nouvelle organisation se décompose en trois couches bien distinctes: politique, stratégique et opérationnel. Au sommet, le Conseil fédéral gouverne par ordonnances et le Conseil d'État avec des arrêtés. "Le politique décide et nous exécutons", clarifie Denis Froidevaux. La mission de l'EMCC est "d'assurer au Conseil d'État la capacité de prendre des décisions."

Organigramme complexe

En dessous, l'échelon stratégique est composé du médecin cantonal, Karim Boubaker, et du chef de l'État-major cantonal de conduite. Ils chapeautent l'opérationnel avec principalement la cellule de crise de la Direction générale de la santé, qui se concentre sur les questions sanitaires, et l'EMCC qui s'occupe du reste.

"Notre mission est de créer des conditions favorables pour soutenir le dispositif sanitaire qui est la clé du succès contre la pandémie", précise le chef de l'EMCC. Denis Froidevaux répète souvent à ses interlocuteurs que l'on est en terra incognita. Il faut trouver des solutions à des problèmes auxquels personne n'a jamais été confronté auparavant.

"Nous estimons que l'on est parti pour au minimum 80 jours de crise", lâche-t-il. "Après, il faudra imaginer la désescalade de la crise, comment remettre la machine en route. Cela n'a également jamais été fait."

 

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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